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Ingrid Vallus

EN DIRECT

28 NOVEMBRE 2020 - 19H30

EN REPRISE

30 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE 2020

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Une discussion avec Ingrid Vallus aura lieu sur notre page Facebook le jeudi 26 novembre de 12h30 à 13h.

Ingrid Vallus

Le reste des vagues

Avec ce dernier volet d’un triptyque, Ingrid explore l’entre-deux. Observation sur le temps qui passe et les instants où tout peut chavirer, de la paix à la guerre, de la haine à l’amour. Souvent imperceptibles et insidieuses, ces lentes mutations peuvent mener au plus grand des renversements. Avec la respiration comme ancrage, comment parcourir ces petits moments invisibles où tout est possible? Sur une scène étroite qui invite des gestes organiques, l’artiste convie le spectateur à une rencontre intime.

35 minutes

Chorégraphe et interprète Ingrid Vallus

Compositeur Kim Gaboury (aKido)

Concepteur d’éclairage James Proudfoot

Assistante à la conception d’éclairage Sophie Robert

Conseillère artistique Chi Long

Coach vocale Laur Fugère

Conseiller à la scénographie Andrew Forster

Ingrid Vallus obtient son baccalauréat en Danse (volet interprétation) à l’UQAM en 2001. Depuis, elle a travaillé régulièrement avec Marysole Gagnière. Leurs collaborations ont plus particulièrement pris la forme de propositions in situ présentées lors d’événements en extérieur: États d’urgence (2010 – ATSA), Festival des Arts de Valleyfield (2005, 2006 et 2007); Les Régates de Valleyfield (2007); Les Journées de la Culture en Montérégie (2003, 2004 et 2005); et d’un duo, La traversée du Phénix (2012). Le reste des vagues fait suite aux solos Nos ombres (2015) et Féral, présenté en 2017 à Tangente. Ingrid Vallus est travailleuse culturelle depuis 15 ans.

Kim Gaboury, aussi connu sous le pseudonyme aKido, est un compositeur dont le travail explore le rock, l’électronique et l’électroacoustique. Parallèlement à son travail avec aKido, Kim est un compositeur nommé au Prix Écrans canadiens; il a composé la musique pour des films et séries télévisées tels que Inside the Mind of Leonardo, Coteau Rouge (André Forcier) et Une Vie meilleure (Cédric Kahn). En 2004, il sortait son premier disque solo PLAYTIME, suivi de quatre autres albums. Il a travaillé également avec le compositeur Michel Cusson sur des projets tels que Cavalia et Unité 9. Il collabore avec Ingrid Vallus depuis de nombreuses années et créait en 2017 la musique du spectacle Féral présenté à Tangente.

Originaire d’Edimbourg en Écosse où il a étudié en théâtre, James Proudfoot vit à Vancouver depuis 1993. Autodidacte, James a travaillé avec de nombreuses compagnies de danse dont Lola Dance, 605 Collective, Co. Erasga, Wen Wei Dance, Joe Ink, EDAM, The Contingency Plan, battery opera, Kinesis Dance, Ballet BC, Restless Productions, Holy Body Tattoo, Dumb Instrument, MACHiNE NOiSY, Anatomica, Tara Cheyenne Performance, Les Productions Figlio, Karen Jamieson, Trial & Eros, Action at a Distance, Out Innerspace, BJM, the Plastic Orchid Factory, Justine A Chambers.

Chi Long vient d’un pays lointain. Son dessert préféré est la pavlova, crée en l’honneur de la ballerine russe Anna Pavlova. Depuis l’âge de 5 ans, Chi rêve de danser devant la reine d’Angleterre, comme Pavlova l’a fait. Elle n’a pas encore réalisé ce rêve, ni n’est devenue un dessert renommé, mais son amour de la danse et la performance continue de grandir et d’évoluer après plus de 25 ans de carrière. Chi a dansé pendant 15 ans pour la compagnie O Vertigo Danse et cinq ans pour la  Compagnie Marie Chouinard. Elle travaille maintenant comme pigiste, et a collaboré dernièrement avec Mélanie Demers, Virginie Brunelle, George Stamos et Isabelle Van Grimde.

Bien connue pour sa longue collaboration avec le Cirque du Soleil, Laur Fugère est une vocaliste inspirée et une coach vocale qui a œuvré pendant de nombreuses années avec des marques prestigieuses et des productions comme Cats, Les Misérables et Jésus-Christ Superstar. Dans le vaste spectre de la musique, Laur est fascinée par son énergie, sa force de résonance et son pouvoir d’entraînement. Son incursion nomade dans le monde du son lui vaut un grand niveau de polyvalence dans l’utilisation de sa voix et la maîtrise d’un large éventail de styles. Laur a beaucoup voyagé pour étudier avec certains des meilleurs professeurs du monde entier dans le domaine du chant, de l’art de la scène et aussi dans le domaine de la méditation et de la guérison par le son. Cette éducation lui a permis de comprendre la musique des anciennes civilisations à notre culture moderne, ce qui l’a amenée à créer son propre style, processus et outils pour aider les autres à atteindre un équilibre similaire avec leur voix. En tant qu’ambassadrice de la voix, Laur œuvre à aider les autres à définir le pouvoir de leur voix par le biais de conférences, concerts, méditations sonores, sessions privées et ateliers de groupe.

Artiste visuel Andrew Forster vit à Montréal. Son travail prend deux directions: en premier lieu, des projets et performances pour des espaces publics; en second lieu, des installations, installations vidéo et vidéos-performances. Parmi ses projets, on retrouve une tournée de la production That Time de Samuel Beckett; En masse, une performance pour 75 personnes (avec la chorégraphe Suzanne Miller); Cinéma, une performance multidisciplinaire à la Place de la paix à Montréal; Mer Paraguayenne, une intervention architecturale (avec la poète Erín Moure). Récemment, il collaborait avec Ingrid Vallus pour Féral et Sybille Müller pour Révolutions, deux spectacles présentés à Tangente.

«Vieillir a toujours déjà commencé» –François Jullien

Le reste des vagues est le troisième volet d’un triptyque que j’ai entamé en 2014, quand j’ai débuté une recherche personnelle après avoir toujours travaillé en collaboration. Une recherche pour tenter de toucher à ce qui est caché chez l’être humain, ce que nous ne voyons plus sous le vernis social, ce qui souvent demeure invisible, indiscernable à nos yeux pressés, mais qui constitue une grande partie de ce qui fait de nous des êtres humains, dans toute notre complexité, notre beauté et notre violence.

Une recherche dictée par l’envie de travailler la forme du solo. De voir ce qu’il est possible de transmettre, de créer avec la présence d’un seul interprète sur scène: est-ce qu’un seul corps en scène peut devenir multiple, évoquer plus que lui-même? Peut-il devenir pluriel et passeur; suffisamment porteur et vivant pour que le spectateur y perçoive quelque chose qui peut faire sens, des images, des émotions et du contenu à la fois réflexif et intuitif. Et faire cela en ayant recours au minimum: aucun accessoire, objet, mot, aucun autre élément que le corps, la musique et la lumière.

Ce projet nait d’une réflexion sur le vieillissement, sur le fait de voir vieillir des personnes de mon entourage et de me voir vieillir. Il renferme le désir de me réconcilier avec le temps qui passe, cette structure inventée qui rythme nos vies. Et d’apprendre à apprécier ce processus de transformation, ces mutations incessantes qui sont l’essence de cette expérience à durée déterminée qu’est la vie.

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