Spectacle

Collectif LABORARE

ÉDIFICE WILDER | ESPACE ORANGE

2, 3, 4 NOVEMBRE 2023 - 19H

5 NOVEMBRE 2023 - 16H

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Discussion avec les artistes le 3 novembre

Collectif LABORARE

Effet d'entraînement

Au-delà du discours souvent sensationnaliste porté sur notre rapport avec les technologies, l’équipe derrière Effet d’entraînement se questionne sur les relations entre humain·es et non-humains. Inspiré·es par les grands groupes d’animaux sociaux, huit performeur·ses bougent en réaction les uns aux autres. Des intelligences artificielles analysent leur mouvement collectif et génèrent une interprétation musicale en temps réel à l’aide de nombreux algorithmes. À la rencontre de l’autre, le dispositif et les artistes explorent leurs points de friction, leur processus de négociation et d’acceptation. Dans cette performance improvisée en constante évolution, le processus de création est l’œuvre elle-même.

Interagissez avec le dispositif technologique d’Effet d’entraînement dans un atelier offert par le Collectif LABORARE!

55 minutes
Marine Theunissen du Collectif LABORARE, crédit photo Josée Lecompte
Marine Theunissen
Chorégraphie et design interactif
Raphaël Dely du Collectif LABORARE, crédit photo Marine Theunissen
Raphaël Dely
Conception sonore et design interactif
Lauriane Cuello du Collectif LABORARE, crédit photo Jacob Niederhoffer
Lauriane Cuello
Conception lumière
Marc-Antoine Auger du Collectif LABORARE, crédit photo Julie Artacho
Marc-Antoine Auger
Performance
Guillaume Chapnick du Collectif LABORARE, Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Guillaume Chapnick
Performance
Léa St-Pierre du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Lea St-Pierre
Performance
Léa St-Pierre du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Pierre-Rodrigue Kwemi
Performance
Jacinthe Bellemare du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Jacinthe Bellemare
Performance
Laurent Marion du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Laurent Marion
Performance
Giverny Welsch du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Giverny Welsch
Performance
Eric Véga du Collectif LABORARE dans Effet d'entrainement, crédit photo Josée Lecompte
Eric Vega
Performance

Marine Theunissen est une artiste qui œuvre au croisement du théâtre, de la danse, de la performance et des technologies d’intelligence artificielle (IA). Elle fait également de la recherche-création dans le contexte académique et s’intéresse au mouvement et aux technologies d’IA comme partenaires de scène. Elle crée des installations visuelles et tente de trouver des voies de diffusion pour les œuvres laboratoires. Elle expose à l’international ses processus créatifs solo et des cocréations avec divers partenaires, notamment à Ars Electronica dans l’exposition Taking Care en partenariat avec Hexagram (Linz, 2018) et au festival NOVA (Bucarest, 2021). Après avoir cocréé plusieurs œuvres en performance, en jeu vidéo expérimental et installations avec Raphaël Dely, iels décident de fonder le Collectif LABORARE en 2023 pour poursuivre leur création sous forme d’œuvres-laboratoires dédiées au «travail».

Raphaël Dely crée des jeux expérimentaux (The heartbeat you never had, I was always field with anger, Sunrise, MORI) et conçoit des environnements interactifs et immersifs en arts numériques. En collaboration avec Marine Theunissen, iel présente les œuvres Generative Chorus – a video game au festival international Ars Electronica dans l’exposition Taking Care (Linz, 2018) et Labeling au festival international NOVA (Bucarest, 2021). En 2023, le collectif LABORARE est créé pour poursuivre leurs aventures performatives et installatives. Raphaël crée aussi en collaboration avec Max Romain le film immersif ARASHI, destiné au jeune public et diffusé à la Société des arts technologiques (Montréal, 2022-2023).

Attirée par la découverte tangible et physique de notre monde, Lauriane Cuello entame son parcours scolaire dans le domaine de la géologie. En 2020, un voyage en Islande l’assoiffe d’expérience immersive et sensorielle. Elle concrétise ses envies de partage en se dirigeant vers le secteur des arts vivants. Elle assiste une mise en scène de Sylvie Moreau dans le cadre de son baccalauréat en scénographie, puis collabore activement avec la compagnie Omnibus, Le Corps du Théâtre. Le langage de la créatrice se précise, elle dirige son attention sur le corps en mouvement dans ses multiples exploitations. Ses véhicules artistiques deviennent l’espace, la lumière et la scénographie.

Diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2021, Marc-Antoine Auger obtient son premier rôle au cinéma dans le film You Can Live Forever (2022), où il interprète le rôle du stoner dude. Au théâtre, il intègre la compagnie Productions Drôle de monde. Il y campera le personnage d’Arlequin dans la pièce La grande demande (2023). Son plus récent projet, Un jour, j’irai six pieds sous terre, est une création performative, en chantier, qui est travaillée sur la base de l’écriture de plateau.

Québécois d’origine est-européenne, Guillaume Chapnick a passé la grande majorité de sa vie entre Winnipeg et Montréal. Fan de théâtre, de poésie et de cinéma depuis toujours, il devient diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2021 (profil jeu), un endroit où il aura la chance de travailler avec des artistes pluridisciplinaires profondément inspirants et de faire des rencontres marquantes. Célébré pour son instinctivité, sa force tranquille et sa sensibilité, sa passion pour le jeu le mène éventuellement à la danse, la performance et à l’écriture.

Lea St-Pierre est une jeune créatrice ayant complété sa formation en jeu à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2021. Elle est également auteure-compositrice-interprète en musique et s’intéresse à la danse contemporaine, à l’écriture et à la peinture. Durant sa formation, elle se démarque par son agilité en travail de voix, son interprétation précise et sensible ainsi que par sa vision artistique. Elle reçoit la Bourse d’excellence artistique en art dramatique de la faculté des arts de l’UQAM. En 2022, elle a joué dans la pièce Noli (m.e.s. Joannie Vignola et Virginie Daigle), présentée au théâtre Prospero.

Diplômé de l’UQAM en enseignement de la danse, Pierre-Rodrigue Kwemi est un danseur faisant le pont entre la danse contemporaine et le mouvement somatique. Initialement un adepte de danse urbaine, Pierre-Rodrigue était premièrement un danseur de popping. En étudiant en danse au Cégep de Saint-Laurent, il nourrit davantage son répertoire de mouvements en faisant ses premiers pas de ballet et de danse moderne. Aujourd’hui, à l’aide du mouvement authentique et de sa polyvalence entre divers styles de danse, il cherche à connecter sa gestuelle inspirée de ses pulsions intérieures avec le mouvement d’autrui.

Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2021, Jacinthe Bellemare fait ses débuts au théâtre avec la compagnie jeunesse et de marionnettes Meute Monde avec À chacun sa chanson (2023). Depuis 2022, elle met en scène Carmen Requiem (titre de travail), une pièce multidisciplinaire basée sur un féminisme lucide (diffusion à déterminer). En 2022, elle travaille comme assistante à la mise en scène pour Un jour j’irai 6 pieds sous terre, un projet de recherche sur la solitude. En 2023, elle se joint avec enthousiasme à Effet d’entraînement comme performeuse pour travailler sur la connexion aux autres et les environnements interactifs à travers l’improvisation du mouvement.

Laurent Marion est acteur de formation, diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2020, avec un bagage en improvisation qu’il pratique pendant 10 ans. Il participe ensuite à de nombreux courts-métrages et web-séries. Vous avez également pu le voir sur les planches du théâtre Premier acte dans la production Les Fabuleuses en 2023. Il suit également une formation intensive de Kathakali en 2019. Il est ensuite amené à travailler dans le monde de la performance avec des artistes tels que Jacynthe Carrier, Soleil Launière et, bien sûr, Marine Theunissen.

Giverny Welsch est diplômée du baccalauréat en danse de l’UQAM en 2018, puis a ensuite contribué à divers projets, comme interprète tout comme chorégraphe et enseignante, sur la scène artistique et dans le milieu académique et sportif de Montréal. Aujourd’hui, Giverny Welsch s’entreprend à l’élaboration de projets de médiation culturelle depuis l’OBNL SUJET ESPACES-TEMPS, qu’elle fonde en 2022, en plus d’approfondir sa pratique SENSUALITÉ(S) et le dispositif d’installation immersive ÉCLABOUSSURES à l’occasion de sa maîtrise à l’Université du Québec à Montréal.

Eric Vega est diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM avec un baccalauréat en art dramatique, profil jeu. Depuis sa sortie, il a acquis beaucoup d’expériences scéniques dans de multiples productions théâtrales professionnelles, et a vécu ses premières expériences télévisuelles (Blue Moon, This Life) et cinématographiques (Les Oiseaux ivres, Pacific Bell,  Le Coyote). Ayant un parcours non conventionnel de soldat d’infanterie et de commandant de section dans l’armée canadienne, il s’est perfectionné en arts martiaux mixtes, en combats urbains, en combats scéniques et en maniement d’armes. Également musicien (guitare, piano, saxophone, chant), Eric est résolument un artiste multidisciplinaire.

Cherchant à brouiller les frontières entre les œuvres et le processus de création, le travail du Collectif LABORARE se donne pour objectif de rendre visible ses enjeux artistiques et philosophiques au public plutôt que d’en livrer simplement les résultats. Le laboratoire qui s’offre à vous propose une vision de l’intérieur du travail d’entraînement des performeur·ses comme des algorithmes. Ils sont conçus comme des réseaux collaboratifs entre interprètes, public, technologies et méthodologies artistiques dont les échanges permettent l’émergence de formes esthétiques singulières. Le Collectif LABORARE s’est donné pour mission avec ce projet d’envisager les technologies d’intelligence artificielle comme des partenaires plutôt que des outils et d’opérer une médiation pour les interprètes humain·es et le public en allant jusqu’à entraîner des algorithmes en scène. Effet d’entraînement devient ainsi un espace sémantique où l’on peut explorer ensemble nos relations et le monde dans lequel nous vivons plutôt que de simplement les commenter.