Spectacle

ÉDIFICE WILDER | ESPACE ORANGE

DU LEVER DU JOUR LE 29 OCTOBRE À LA TOMBÉE DE LA NUIT LE 30 OCTOBRE 2022

Sarah Dell'Ava

O

Un billet vous permet de quitter et revenir à votre guise au cours de la fin de semaine. Vous pourrez donc vivre l’expérience à différents moments de la journée et de la nuit, l’espace étant grand ouvert tout au long de la performance et la lumière naturelle venant teinter l’expérience.

Célébration de l’incarnation, éloge de l’écoute. Pendant deux jours, le théâtre devient lieu de vie. Des personnes de tous âges s’y relaient jour et nuit, tissant ensemble le fil de la présence. Chaque performeur·se de cette petite famille, qu’iel soit professionnel·le ou amateur·rice, offre une danse infinie puisée dans l’instant présent. Ode à la collectivité et à l’individu, à la diversité et à la vie, cette œuvre clôt le cycle ORIRI-ORIR-ORI-OR-O, une série sur la quête de l’origine du geste et de l’être entamée il y a dix ans.

Faites l’expérience de la chorégraphie circulaire du projet O dans un atelier offert par Sarah Dell’Ava!

Concept et chorégraphie Sarah Dell’Ava

Danse et chant*, en relais Kerwin Barrington*, Pierre Bastien, Gabrielle Bertrand-Lehouillier, Matéo Chauchat, Annabelle Chouinard*, Céline Cossette*, Clarisse Delatour, Philippe Dépelteau, Ariane Dubé-Lavigne, Théo Durieux, Geneviève Dussault*, Matteo Esteves, Chloe Hart*, Meriem Ferkli*, Luce Fortier, Marijoe Foucher, Myriam Foisy*, Lila Geneix, Madeleine Guastavino, Luce Lainé*, Mathi Loslier-Pellerin, Hélène Messier*, Gloria Nathan, Léa Noblet di Ziranaldi*, Claire Pearl*, Adèle Raux-Copin*, Cara Roy*, Marie-Claude Roy, Diane Ruiz, Fama Sakho*, Maggie Sauvé, Gabriela Taillefer*, Lorena Terán*, Charo Foo Tai Wei, Richard Trottier, Maya Zebeir*

Musique, en relais Annette Bauer (sarod), Annabelle Chouinard (violon), Serge-André Jones (piano), Saeed Kamjoo (kamancheh), Elham Manouchehri (chant), Hélène Messier (piano), Pooria Pournazeri (luth tanbur)

Conseil dramaturgique Ilya Krouglikov (regard extérieur) et Matéo Chauchat (regard intérieur)

Scénographie Tissage collectif à partir des rêves de Madeleine et de Maya

Lumières Hugo Dalphond

Direction technique et direction de production Anne-Sara Gendron

Illustrations Madeleine Guastavino

Partenaires pour les résidences-studios Cité-des-Hospitalières en transition et Département de danse de l’UQAM (Alain Bolduc)

Nourriture Cuisine collective pour la soupe, le dahl et la compote; Olive Orange pour le chili sin carne; pains maison de Frédéric Blum

Je pense que c’est un retournement vers soi
Qui permettra aux êtres de trouver un chemin de paix
Pour que les cœurs de pierre retrouvent leur douceur de chair
Pour que les cris se mutent en chants
Pour que les tremblements de peur deviennent tremblements de joie.

J’aspire à un art qui amorce le retournement dont nos êtres ont soif
Vers un espace intérieur, un espace pour devenir ce que l’on est vraiment:

Des êtres vibrants, vivants
Capables de dialogue
Capables d’harmonie
Capables de paix
Capables d’amour

Danser ensemble, c’est entrer
En dialogue
Devenir
Harmonie
Paix
Amour

Sarah Dell’Ava explore les liens entre art, corps, psyché et spiritualité. Elle a cheminé pendant 10 ans à travers le polyptyque chorégraphique ORIRI-ORIR-ORIOR-O-O2 (2012-2022), en quête de l’origine: d’où vient le geste, d’où venons-nous, quelle est notre source? En collaboration avec divers groupes communautaires, elle conduit des processus de création, dont La trace de ceux qui ont marché (Danse-Cité), En secret et En rêve (Agora de la danse); elle cofacilite des médiations culturelles pour Circuit-Est et avec Berceurs du temps. Cofondatrice de l’Espace Oriri, elle y propose des ateliers intergénérationnels, où la créativité se met au service de la connaissance de soi. Depuis 2016, elle se dédie à la pratique du Mouvement Authentique, une approche qu’elle facilite avec passion au Québec et en Suisse. Sarah cherche constamment à exprimer l’émerveillement de l’incarnation: notre corps, ses couches de mémoires, sa beauté. Comment cette densité se partage, se transmet, fait poème? Pouvons-nous développer des nouveaux modèles de communautés, basés sur le partage de l’intériorité et l’expression des sensibilités?

Hugo Dalphond interroge la synergie des corps, de l’espace et de la lumière en élaborant des dispositifs scénographiques initiateurs de rencontres. C’est principalement en faisant cohabiter les spectateurs et les performeurs au sein d’un même lieu et en modulant leur perception de l’espace qu’il fonde des expériences sensorielles alternatives. C’est alors l’occasion de s’engager dans différentes qualités de coprésence et de prendre ainsi conscience de notre rapport à l’autre. Depuis 2015, il aborde également ces questionnements dans le cadre d’un doctorat qui a pour sujet l’installation lumineuse et l’opportunité spatiale qu’elle offre à réfléchir sur notre sentiment de collectivité. De plus, en parallèle, il collabore en tant qu’éclairagiste et scénographe sur différents projets en théâtre et en danse.

Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, Anne-Sara Gendron cumule les expériences dans le domaine des arts de la scène. Elle a travaillé entre autres avec Jean-Frédéric Messier, Marc Béland, Gaétan Paré, Brigitte Poupart et plusieurs artistes émergents. Passionnée par l’espace en tant que lieu de représentation, elle s’intéresse principalement à la scénographie et à la conception d’éclairage. Elle travaille également comme directrice technique pour des créations locales et internationales. Captivée par les arts vivants, particulièrement pour leur rapport au public toujours renouvelé, Anne-Sara s’intéresse autant au théâtre, qu’à la danse, la musique ou la performance.

Ilya Krouglikov élabore son approche indisciplinée des arts vivants depuis plus de dix ans, avec une attention particulière portée à la composition et au rythme. Scientifique de formation, il croit en des structures inventives ouvertes aux aléas du présent. À titre de dramaturge, il accompagne divers processus de création en danse, théâtre et performance, notamment aux côtés de Sarah Dell’Ava, Eduardo Ruiz Vergara, Marie Mougeolle et Les Sœurs Schmutt. Avec son collectif Berceurs du temps, Ilya cherche à mettre de l’avant la lenteur et la contemplation par le biais d’œuvres participatives dans l’espace public (Bercer le temps, O2, Mamie Remix).

C’est au prix de grands moments d’égarement que je me dois d’honorer la vie – Sacrée. – Maya

Les yeux fermés, les mains vides, le cœur ouvert, je suis dansée. – Hélène

Je marche, je berce et je me transforme depuis longtemps; depuis quelques années, j’appelle ça de la danse. – Ariane

Je plonge dans l’océan du mouvement. Je me trouve moi-même. Je rencontre l’humanité. – Rosario 

Mes mouvements ont des rides. Mon souffle s’essouffle. Vos regards me ravivent. – Céline

Mon corps est chatouilleux; il réagit. – Maggie

«La nature est sauvage et sereine, et je le suis aussi.» (Sanskrit ancien) – Kerwin

Que mes cœurs fleurissent, lumière. – Lila

Aussi loin que je me rappelle, piétinements et saute, saute, saute, ricanements et course folle, aussi loin que je me souviens. – Luce

Je ne cherche rien, je vais sans destination, explorant les divers possibles qui se présentent à moi. – Matteo

Entre fluidité et profondeur, je danse ce fragile équilibre. – Geneviève

Faire le plus humainement possible chaque geste que je pose. – Marie

Je danse parce que je suis. Traversée par la vie, je me relie. – Agathe

Je suis touchée par les danses qui relient. À soi, à l’autre, à l’intime du vivant. – Clarisse

J’entrai, au hasard d’une des portes du long mur, et joignis les souples personnes qui, elles, déjà dansaient. – Richard

Je suis née au bord de la mer; mes mains touchent les fleurs et mes pieds foulent la terre, vivante parmi les vivant·es. – Marine

Je me laisse guider par la curiosité. – Matéo

J’attends l’inconnu précieux, cruel, joyeux…  Bercée par les songes du monde, je rêve d’un manteau de plumes pour nager au cœur de l’océan. – Lorena

Au-delà des différentes communautés de pensée, je me retrouve au sein d’une communauté de corps et d’émotions. – Gabrielle

Inspirer, laisser aller, laisser mon corps me surprendre. – Charo Foo

À l’écoute, en mouvement, je me relie. – Diane

La flamme naquit. Tel un messager, je me devais de transmettre la bonne nouvelle. – Fama

Mon corps devient autre quand je danse. – Céline

Mouvements, chants et regards en partage, j’entre en résonance avec le monde. – Clémence

Je suis libre enfin quand je ferme les yeux et plonge avec les vibrations de milliers de cœurs centenaires qui battent à l’unisson. – Annabelle 

Mon cœur chante par mes dix doigts. – Serge-André

Vers le dépouillement du flafla, je m’explore (ça s’explore). Me révèlerai-je être essence-ciel? – Gabriela

Je cultive l’éveil, l’attente, pour accueillir le mouvement et l’offrir. Je suis là. – Marie-Claude

J’ai les pieds bien ancrés, la tête nébuleuse et le cœur océan. – Meriem

Mes fantômes me traversent comme une brise rassurante. Doux souvenirs qui me soufflent que j’existe. – Myriam

Je suis un marcheur façonné jusqu’au cœur par les racines, l’écorce, les branches et le feuillage des arbres. – Pierre

Je ramasse en chemin les présences et les couleurs qui résonnent en dedans. – Madeleine

Le son danse avec mes oreilles et dans mon cœur, la musique suit les émotions, et mes mains les trouvent dans mon instrument. – Annette

Partager un mouvement éphémère pour qu’il voyage et se transforme, se laisser être sensible pour sentir, ressentir, respirer, être vivant. – Luce 

Mes premiers langages, rythme et flux, rendent témoignage à mon corps vivant. – Chloe

Danser, ensemble; cultiver mon Être, accueillir l’autre. – Diane

Un sourire dans le cœur, je savoure l’éphémère; je danse. – Cara

Je danse maintenant au plus près de mon cœur et j’éclos – entière – un instant. – Émilie 

Je me laisse bouger, jusqu’à ce que le chemin me porte au centre du chœur, au cœur de mon cœur, au cœur de notre danse. Je voltige. – Léa 

Danser pour le plaisir d’être présent à ce qui m’habite, à ce qu’on partage. – Philippe

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