Danses Buissonnières Automne 2022

Mara Dupas + Anna Duverne + Maude Laurin-Beaulieu & Chanel Cheiban + Carlos-Alexis Mendoza Bustinza + Jessica Muszynski

L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.

ÉDIFICE WILDER | ESPACE VERT

8 OCTOBRE 2022 - 19H

9 OCTOBRE 2022 - 16H

10, 11 OCTOBRE 2022 - 19H

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Discussion avec les artistes le 10 octobre

L’occasion idéale de découvrir les nouvelles tendances en danse contemporaine, ce rendez-vous annuel fort populaire fait connaître la génération émergente. Un jury composé des artistes Claudia Chan Tak, Anne-Flore de Rochambeau, Alexandre Morin, Handy Yacinthe et Karen Fennell a sélectionné 5 jeunes chorégraphes locaux·ales parmi 21 candidat·es. Pour plusieurs, il s’agit de leur première présentation dans un cadre professionnel. C’est dans l’anticipation du plaisir que nous renouons avec cette tradition, car on ne s’ennuie jamais avec ce programme de courtes pièces éclectiques!

Les artistes de Danses Buissonnières ont bénéficié de résidences offertes par Tangente.

1re œuvre

Mara Dupas (EDCM)

Dépi temps : an nou zouké ô swé a*

Hommage à la culture antillaise, Dépi temps fait voyager le public à travers trois tableaux distincts. Entre vers d’Aimé Césaire, berceuse guadeloupéenne et maloya**, l’interprète est transporté entre réalité et rêve. Animé par une gestuelle (dés)articulée et souple, le soliste se déplace sur la scène comme dans une arène, autour d’un tabouret, unique objet témoin de ses aventures. Il se laisse happer par la musique, tantôt brillante, tantôt nostalgique, jusqu’à entrer en transe. Pour les amateur·rices de folklore et de poésie, Dépi temps offre une plongée dans l’univers de deux artistes afro-descendants, une courte échappée vers les Antilles.

* Depuis le temps : allons danser ce soir, en créole martiniquais.

** Le maloya est l’un des styles de musique majeurs de l’île de La Réunion. Ce terme peut également désigner un style de danse.

10 minutes

Chorégraphie Mara Dupas

Interprétation et collaboration Ernesto «Tiko» Quesada Perez

Photographie et vidéo Jules Nerestant

Musique «Une tempête», Lexy Chewy feat. Marius Gottin; «Dépi temps», Moune de Rivel; «Suiv’amoin mon dalon», Bonbon Vodou

Coordination technique et conception d’éclairage Sylvie Nobert

Conception d’éclairage Lee Anholt

Mara Dupas est une artiste franco-canadienne d’origine martiniquaise. Très jeune, elle s’installe avec sa famille à Montréal, où elle se découvre une passion pour la danse et la création chorégraphique. Elle pratique le ballet classique avant de se lancer, en 2019, dans une formation en interprétation à l’École de danse contemporaine de Montréal, où elle obtient son diplôme en 2022. En parallèle à son curriculum dansé, sa pratique personnelle de l’écriture l’amène à publier plusieurs textes, notamment aux Éditions Bruno Doucey (Poésie en liberté, 2018) et dans la revue Zinc (2022). Ses créations, empruntes de poésie, explorent les thèmes du métissage, de la culture antillaise et de l’absurdité.

Originaire de La Havane et établi à Montréal, Ernesto «Tiko» Quesada Perez s’initie aux styles populaires et traditionnels cubains dès l’âge de neuf ans. À son arrivée au Canada, il rejoint le programme de danse contemporaine du Collège Montmorency. Il poursuit ensuite sa formation professionnelle à l’École de danse contemporaine de Montréal (2018-2021), où il a l’occasion de collaborer, entre autres, avec les chorégraphes Charles Brecard, Andrea Peña, Darryl Tracy et Pierre Marc-Ouellette. En 2017, sa curiosité artistique l’amène à participer au Programme, formation intensive dirigée par Andy Michel, qui intègre la danse urbaine dans un contexte professionnel. Ernesto s’intéresse au partage et à la création en art. Par le biais d’une connaissance approfondie de son corps, il cherche à fusionner danse urbaine et danse contemporaine avec son héritage cubain.

Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.

Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

Le projet Dépi temps marque le début d’une quête identitaire entravée par un manque de représentation dans le milieu de la danse contemporaine, de préjugés qui ont la peau dure. D’abord vidéo-danse puis adapté pour la scène, ce solo est le produit d’une rencontre entre Ernesto «Tiko» et moi-même, d’échanges entre différentes facettes de nos bagages culturels. Le développement de la gestuelle de la pièce s’est fait de manière plutôt intuitive. Au cours du processus de création de l’œuvre, j’ai donné plusieurs directives à Ernesto dans le but d’explorer des systèmes d’improvisation ou des images marquantes, des états d’esprit à infuser à son «personnage». Cette recherche nous a menés à partager des réflexions sur notre rôle en tant qu’artistes noirs aujourd’hui, sur la place que nous aimerions voir accordée à la créativité des chorégraphes et interprètes racisé·es, encore fragile dans le milieu.

2e œuvre

Anna Duverne (EDCM)

Le Discours des samares

Dans Le Discours des samares, vous êtes invités à déambuler dans le sous-sol intimiste d’une session d’improvisation. Rencontre entre danse contemporaine et musique live. Une répétition amicale où virevolte pendant quelques minutes une partition de mouvement dans l’air du jazz. Promenade mystérieuse sur un tapis de style baroque, une douche de lumière encercle les interprètes danseurs et musiciens. Un Discours progressif, c’est le témoignage d’un combat personnel et sensible, celui de vouloir tenir une note profonde afin de pouvoir percer un secret intérieur, abstrait et viscéral. Création d’une atmosphère de l’inconnu, où tout est possible et où il faut être à l’affût des moments de grâce.

10 minutes

Chorégraphie et interprétation Anna Duverne

Contrebasse Sophie Brumacher

Batterie Robin Lalonde

Trompette Nicolas Riverin

Coordination technique et conception d’éclairage Sylvie Nobert

Conception d’éclairage Lee Anholt

Originaire du Sud-Est de la France, Anna Duverne est une jeune femme qui aime tisser des liens entre les arts pour une expression artistique multidisciplinaire. Son instinct créateur la pousse dès le plus jeune âge à se nourrir d’une pratique autodidacte des arts plastiques, des arts visuels et des arts vivants. Des apprentissages, découvertes, explorations et observations perpétuelles lui permettent de mieux apprivoiser son monde imaginaire et le monde environnant. Anna est une idéalisatrice en quête d’authenticité, de persévérance et de profondeur dans tout ce qu’elle entreprend. Le goût du détail poétique l’anime continuellement. Le moteur de sa motion est régi par une ébullition neuronale et par l’effervescence de ses intuitions physiques et sensibles. Finissante en 2022 à l’École de danse contemporaine de Montréal, le parcours professionnel d’Anna fut enrichi de rencontres et de savoir-faire au contact d’une équipe pédagogique aux influences multiples.

Originaire de Québec, Sophie Brubacher poursuit présentement des études en contrebasse jazz à l’Université McGill. Établie à Montréal depuis 2019, son intérêt pour la musique improvisée s’est développé grâce à de nombreuses rencontres et collaborations avec des musicien·nes provenant de diverses sphères de la scène musicale montréalaise.

Robin Lalonde commence à s’intéresser à la batterie dès son plus jeune âge. Il commence à suivre des leçons de batterie en privé à l’âge de 9 ans et continue jusqu’à son entrée au Cégep Marie-Victorin. Son niveau technique déjà avancé ainsi que sa détermination et son assiduité hors du commun lui permettent de développer sa musicalité ainsi que sa compréhension de nombreux styles sous la supervision du batteur Christian Pamerleau. Il obtient en 2021 son diplôme en musique et poursuit ses études à l’Université de Montréal en interprétation jazz sous la supervision du batteur renommé Paul Brochu. Robin est un batteur qui se démarque par sa fiabilité, sa polyvalence ainsi que par son éthique de travail. Il se produit à travers le Québec dans différents projets comme sideman, alternant entre le jazz et le rock en passant par le country et le top 40.

Nicolas Riverin est né à Alma en 1996 et complète sa Technique professionnelle de musique et de chanson au Collège d’Alma en 2017. Multi-instrumentiste, il enregistre des pistes et accumule des contrats comme trompettiste, guitariste et bassiste. Accepté dans le programme d’Interprétation jazz à l’Université de Montréal en 2017, il devient boursier du Big Band et complète son baccalauréat en 2021. Il compose durant ses études pour des formations allant du duo jazz guitare-voix jusqu’à écrire un arrangement pour Big Band. Nicolas débute une maîtrise en performance jazz à l’Université McGill en 2021 et continue de composer et de pratiquer ses trois instruments.

Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.

Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

Je considère que j’ai beaucoup appris de ma danse dans les bars, dans les foules et dans la frénésie des jams d’improvisation. Être à l’affût des changements, des détails et des subtilités inscrites dans l’avancée d’un voyage nous menant vers un état de transe et de groove instantané et éphémère. Dans ces moments-là, malgré le fait que je sois assise au fond de la pièce avec ma pinte de bière, j’aurais toujours l’intime sensation de connaître et de savoir jouer le jazz avec mon corps comme instrument. Et, quand cela est possible, lorsqu’il y a une piste de danse, je révèle d’une manière certainement thérapeutique ma rage viscérale, le swing au fond de moi et ma conscience corporelle s’inscrit dans cette philosophie-là, dans la philosophie de la recherche et de l’improvisation.

3e œuvre

Maude Laurin-Beaulieu & Chanel Cheiban (EDCM)

PLAYGROUND

Aperçu sur le labyrinthe où les cavités sinueuses des identités se révèlent. Ce jeu facile aux échos complexes transforme des corps qui s’enchevêtrent en une entité onirique. Inspiré des cultures des danses orientales et de rue, le duo de Chanel Cheiban et Maude Laurin-Beaulieu illustre le concept du reflet et ses profondeurs de manière humaine et ludique. L’espace est sculpté par la scénographe Fayality, créant une grille géométrique entre les corps. Dans une quête d’ascension vers le soi, elles se mobilisent dans l’activité de l’espace-temps.

10 minutes

Chorégraphie et interprétation Maude Laurin-Beaulieu et Chanel Cheiban

Scénographie Yasmine Faddal/Fayality

Ingénierie du son et musique Annabelle Fournier-Favreau

Mentorat et conseils artistiques Stéphanie Decourteille

Regard extérieur Danny «DannyMation» Legrand, Axelle Munezero, Helen Simard

Coordination technique et conception d’éclairage Sylvie Nobert

Conception d’éclairage Lee Anholt

Maude Laurin-Beaulieu (elle/iel) est une artiste originaire de Montréal. Elle explore d’abord plusieurs formes d’art, telles que le théâtre et la musique, pour finalement se plonger pleinement dans la danse. Iel débute sa formation professionnelle en 2017 à l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle a la chance d’y travailler avec des artistes renommés, tels que Marc Boivin, Jamie Wright, Sophie Corriveau, Linda Rabin et Helen Simard. Depuis l’obtention de son diplôme en 2020, Maude s’implique au sein de la communauté de danse de rue à Montréal. Elle a la chance de travailler à l’organisme de danse de rue 100Lux, où elle a également la chance de danser et d’échanger avec d’autres danseurs. Parallèlement, elle fait partie du collectif de waacking Asymmetry, dirigé par Axelle Munezero, avec qui elle à la chance de créer, performer et produire du contenu visuel internationalement. En tant qu’artiste, elle s’intéresse à l’amalgame de possibilités et de transformations que le corps et l’esprit peuvent engendrer et communiquer. Le partage et les connexions entre les différents individus sont pour elle primordiaux.

Originaire du Liban, Chanel Cheiban commence sa carrière d’interprète et de chorégraphe dans une diversité de projets artistiques à Tio’tia:ke (Montréal). Elle obtient son diplôme au Collège Montmorency, son CID au sein de BIGBANG et obtient son diplôme de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2022. Aujourd’hui, Chanel est interprète pour Veils of Bollywood. Elle a dansé au programme Quand l’art prend l’air du CAM, Calgary Pride, Ottawa Pride et Fierté Montréal. Elle intègre également le collectif Les Porteuses d’Eau de Jade Gabriele. Grâce au soutien du Conseil des arts du Canada, elle entame la recherche et création de la pièce AGUA à titre d’interprète. En 2022, elle présente El kamar bi zaher, un solo qu’elle chorégraphie et interprète. Sa soif de connaissance lui permet d’aller à la rencontre de multiples expériences qui l’inspirent à véhiculer une histoire avec son corps et partager ce sens commun qui se trouve dans l’art vivant.

Artiste Montréalaise, Fayality/Yasmine Faddal oriente ses pratiques autour de la photographie, le djing, le design de mode ainsi que la sculpture. Son travail d’aujourd’hui lui permet d’expérimenter, de découvrir, de rencontrer, de ressentir et de rêver. Yasmine tente de plus en plus d’intégrer les miroirs dans toutes ses pratiques pour que l’on puisse distinguer son travail de part l’utilisation unique des miroirs.

Originaire de Boucherville, Annabelle Fournier-Favreau gravite dans l’univers des arts depuis son tout jeune âge. Formée en piano classique à l’école Vincent D’Indy à  Montréal et en danse à l’École de Danse de Boucherville, voici maintenant qu’elle dirige son  attention vers le monde du spectacle, de la création musicale et de la production sonore. En ce sens, elle entreprend une formation à l’Institut d’enregistrement du Canada (RAC) et en sort diplômée en 2020. Parallèlement à ses fonctions techniques chez Bell Media comme monteuse postproduction/sonorisatrice, Annabelle compose et produit des trames sonores pour des artistes émergents.

Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.

Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

Cette recherche chorégraphique porte sur le flux de l’énergie vitale qui gravite en nous. Autour de notre axe, nous générons des schémas ondulatoires par la répétition. L’espace est imaginé d’une grille 3D où se trouve une géométrie entre nos corps. Ainsi, nous approfondissons une recherche de gestuelle qui relie nos deux individualités. Nous nous demandons en quoi ses pistes créent un dialogue entre les corps. Par des gestes posés, nous choisissons l’étendue de leurs impacts. Nous sommes ainsi dans un monde figé où nous devenons aussi celles qui le mobilise. Une déesse qui habite cette recherche est Ishtar/Inanna, déesse de l’amour, de la fertilité et de la guerre. Elle est représentée par l’archétype de l’étoile en tarologie et est également connue comme facilitatrice chez les êtres non binaires. Notre recherche immortalise un message subliminal quant à notre sentiment d’appartenance face à son histoire.

4e œuvre

Carlos-Alexis Mendoza Bustinza (EDCM)

Pulsation

Enraciné dans l’idée d’une douceur évolutive, ce duo vivant incorpore graduellement les composants de la danse électro. Pulsation est un univers où le bigbang est lent, délicat et sensible, mais où il fluctue et avance vers ce que nous connaissons de cette danse. Il passe de l’énergie entraînante des débuts du clubbing à l’agressivité et l’excentricité d’un battle électro quand les danseurs s’affrontent pour défendre cette culture, jusqu’à une fin où seulement le ressenti de tout le vécu subsiste. Ces deux corps vivants façonnent l’électro de manière à la rendre plus intimiste.

10 minutes

Création et idée originale Carlos-Alexis Mendoza en collaboration avec Kevin Tran

Interprétation Carlos-Alexis Mendoza et Kevin Tran

Mixage de musique et arrangement Kevin Tran

Conseil à la création et regard extérieur Nûr Khatir et Sebastian Peñafiel

Coordination technique et conception d’éclairage Sylvie Nobert

Conception d’éclairage Lee Anholt

Carlos-Alexis Mendoza est un danseur pluridisciplinaire passionné et spécialisé en danse électro depuis son enfance. Né à Montréal de parents péruviens, il a voyagé en France, en Espagne et partout en Amérique du Sud pour des compétitions et pour échanger avec d’autres spécialistes de la danse électro. Son expertise dans ce style et sa soif d’approfondir ses connaissances en danse l’ont amené à poursuivre ses études à l’École de danse contemporaine de Montréal. Ainsi, il collabore aux créations de José Navas, Lucie Grégoire, Jessica Serli, Marc Boivin et Alan Lake, ainsi qu’à la reprise de la pièce de répertoire Les corps avalés de Virginie Brunelle, avant d’être diplômé en 2022. Parallèlement, en 2019, Carlos-Alexis crée Cypher Electro afin de partager son savoir et sa vision de ce style de danse. Aujourd’hui, il approfondit sa recherche chorégraphique et l’esthétique de cette dernière en y incorporant tout ce qui l’inspire: son identité, ses origines et sa vision du monde contemporain.

Kevin Kaybee Tran est un danseur de rue spécialisé en danse électro et en improvisation. Son parcours en danse a commencé à la polyvalente Lucien-Pagé. C’est en rejoignant la troupe de danse à l’école que sa passion ne fait que grandir, notamment en dansant pour Ismaël Mouaraki de Destins Croisés. Depuis, il a continué à enrichir son expérience grâce aux battles électro, dont il a été champion canadien en 2010 et finaliste en 2011 et 2012. Il a aussi voyagé à Paris et à New York pour partager sa danse avec les pionniers du mouvement. Aujourd’hui, Kevin Kaybee est une figure incontournable de la scène électro montréalaise et continue à inspirer la nouvelle génération grâce à son expérience, son savoir et son talent comme danseur électro et freestyler.

Sebastian Peñafiel est un artiste pluridisciplinaire spécialisé en art vivant. Né au Québec, jusqu’à ses 16 ans il vit en Équateur, où son engouement pour l’art et la photographie argentique ont débuté. Parcourant la danse et la photographie de manière sensible et personnelle, il s’interroge sur la complexité humaine et les sentiments identitaires. Les œuvres de Sebastian ont été exposées à l’Expolaroid Montréal 2019 aux côtés de photographes de renommée mondiale comme Kyle Depew et Pierre-Paolo Dori. Sa recherche photographique s’est particulièrement développée en Allemagne, au Japon et en Équateur. Disposant également d’une passion pour la danse, il collabore comme chorégraphe, vidéaste et photographe avec des danseurs professionnels du monde contemporain et de la danse électro. Aujourd’hui, Sabastian œuvre dans le monde de la vidéodanse, notamment dans sa première création Soberano, qui sera présentée en automne 2023.

D’origine franco-algérienne, Nûr Khatir est issue d’une famille de violonistes. Depuis son plus jeune âge, elle démontre un fort intérêt pour le mouvement. Elle débute alors la danse au sein d’une petite école de Toulouse à l’âge de trois ans. Lors de son déménagement en Suisse, elle intègre le Conservatoire cantonal du Valais afin de prendre des cours de ballet. En 2011, elle commence un cursus de formation préprofessionnel en danse contemporaine. Elle y découvre peu à peu l’univers et la diversité de la danse contemporaine. Tout au long de sa formation, jusqu’en 2019, elle continue de se perfectionner en ballet. Son certificat en poche, elle décide d’élargir son horizon en s’envolant pour l’École de danse contemporaine de Montréal. Durant ses trois années de formation, elle s’épanouit et continue de travailler sur elle-même. Nûr a eu l’occasion de collaborer avec plusieurs chorégraphes, dont Virginie Brunelle, Jessica Serli, Alan Lake, José Navas et Xián Martinez. C’est avec beaucoup de reconnaissance et de joie que Nûr est diplômée en 2022. Pleine d’enthousiasme, d’énergie et de curiosité, elle est impatiente de pouvoir évoluer en tant qu’interprète sur les scènes québécoises.

Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.

Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

Depuis plusieurs années, je m’intéresse à la fusion de la danse électro et de la danse contemporaine en parallèle avec mon questionnement identitaire confronté aux étiquettes que la société nous donne. Je suis d’ailleurs particulièrement curieux à propos de la confrontation entre virilité et sensibilité. À travers cette recherche, Pulsation prend naissance. Comment ces différents styles peuvent-ils avoir des points en commun? Ce duo est un partage entre le chaos de la danse électro et mes inquiétudes régies par mes interrogations identitaires sociales. J’équilibre les oppositions en leur laissant pleinement exprimer leur pulsation de recharge et de relâchement.

5e œuvre

Jessica Muszynski (USC)

BALLOON

Délicat et léger comme une plume, mais gros et audacieux comme une cerise confite, le ballon est un objet ridicule et un symbole de célébration. Tout en légèreté, BALLOON exprime la dualité parfois cachée derrière la célébration. Pendant la création, nous avons réfléchi à l’effort que l’on peut parfois déployer pour créer une atmosphère festive, à l’arrivée parfois soudaine de ce jour, mais également aux circonstances malheureuses qui peuvent rendre ces moments de fête difficiles à supporter. La pièce aborde une certaine amertume sous le thème de l’humour. Dans cette pièce, deux interprètes explorent les propriétés de cet objet familier dans un dialogue plein de plaisanteries, tout en mimant et extrapolant le son et le mouvement de cet objet. Les mouvements de Jessica Muszynski sont accentués par les ballons alors qu’elle s’emmêle dans leurs rubans, tandis que la musique de Joshua Castillo est produite sur scène à l’aide d’un instrument très inhabituel.

10 minutes

Chorégraphie et interprétation Jessica Muszynski

Musique et interprétation Joshua Castillo

Coordination technique et conception d’éclairage Sylvie Nobert

Conception d’éclairage Lee Anholt

Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.

Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

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