Webdiffusion
Marilyn Daoust & Gabriel Léger-Savard
13 AU 21 FÉVRIER 2021
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Une discussion avec les artistes aura lieu sur notre page Facebook le vendredi 5 février de 12h30 à 13h.
Marilyn Daoust & Gabriel Léger-Savard
Le temps des fruits
Une femme, un homme, une interface de marbre et l’agonie des civilisations. En habits de gala sur la ligne du temps, nos hôtes documentent et se chargent de millénaires de conquêtes, de savoirs anciens, de découvertes, d’angoisses, de déceptions pour aspirer à resculpter l’héroïsme. Dans cette pièce pluridisciplinaire jouant sur la mémoire, la transmission et les aspirations, Marilyn et Gabriel explorent autant certains stéréotypes qui les constituent qu’un désir d’authenticité. Comment faire œuvre d’une forme de militance sensible? Comment rassembler une communauté pour reprendre l’emprise sur des vécus au bord de l’oubli?
Le temps des fruits a été récipiendaire du Prix Culture – LOJIQ du gala «35 ans d’échanges et de mobilité jeunesse entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec» en novembre 2019 pour souligner son excellence parmi les projets réalisés depuis les dix dernières années sur ce territoire.
Création, interprétation et production Marilyn Daoust, Gabriel Léger-Savard
Scénographie et conception de costumes Audrée Lewka
Conception vidéo Laura-Rose R. Grenier
Musique Robin Pineda Gould
Conception lumière Joëlle LeBlanc
Menuiserie et éléments scéniques Catherine FP
Intégration sonore Guillaume Létourneau
Montage des extraits sonores Gabriel Léger-Savard
Direction de production Andrée-Anne Garneau
Direction des répétitions et regards extérieurs Natacha Filiatrault, Anne Le Beau
Coaching vocal Mylène Mackay
Réseaux sociaux et relations de presse Kim Benoit-Lapointe
Traductions
Kurde et arménien Ali Ihtiyar
Sanskrit Julie Beaulieu, assistée de Mathieu Boisvert et Jonathan Voyer
Grec Anna Perreault
Frioulan et italien Nathalie Fella
Khmer Saroeun Tep
Mongol Shurengoa Shure
Tsotsil Odilia Culej Culej, Tsotsil, originaire de Huixtlan, Chiapas
Mandarin Anonyme
Shona (langue bantoue du Zimbabwe) Josephine Singo
Nêhiyawêwin (dialecte cri des plaines) Moe Clark, avec l’aide de Joseph Naytowhow, aîné et gardien du savoir
Autrichien Michaela Grill
Russe Volha Biazmen
Traduction vers l’anglais Helen Simard
Voix des extraits sonores Feu Rémi Savard, Cathia Riopel, feue Rhéjane Dumoulin Daoust, Isabelle Harvey, Nini Bélanger, Irène Grojean (chaîne YouTube de «On passe à l’Acte»), Élise Bélanger, Marilyn Daoust, Gabriel Léger-Savard
Soutien financier Conseil des arts et des lettres du Québec et LOJIQ
Remerciements Olivier Bastin et toute l’équipe de l’Escaut architectures (Bruxelles); Programme d’aide aux artistes en danse du Département de danse de l’UQAM; Studio Solidaires (Diagramme Gestion Culturelle + Lucie Grégoire Danse); Thomas Payette et Gonzalo Soldi (Hub Studio); Nini Bélanger, Sylvie Pouliot et le Théâtre Aux Écuries; maison de la culture Marie-Uguay (Olivier Toutiras, Caroline Guy et Sylvie Morin); Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies (Gino Latendresse et Marie-France Beaulieu); l’Entrepôt (Arrondissement de Lachine); Bye Bye Princesse (Mylène Mackay, Marie-Pier Labrecque et Thomas Payette); Le Bloc.Danse; Gaspard Philippe; Alice Sanz; Chan Tep; Anahi Morales Hudon; Marie Léger; Gisèle Eva
Marilyn Daoust vient de St-Hermas, entourée de l’horizon des champs de maïs et des animaux de la ferme, les doigts toujours plissés par l’incalculable nombre d’heures passées dans la piscine. La vie l’a amenée vers le mouvement. Comme interprète, elle prend part entre autres aux univers de Manon Oligny, Louise Bédard, Liliane Moussa, Angela Konrad, Julien Blais et Lucie Grégoire. Elle a actuellement l’honneur d’apprendre le solo La femme ovale, œuvre phare de Louise Bédard (2003). Marilyn a aussi été porte-parole du Festival Accès Danse (2017). Comme chorégraphe, elle présente avec Laurie-Anne Langis les pièces & ainsi que À l’origine d’une bête publique via le collectif For Fauve (grâce au CALQ et au CAC). Au théâtre, elle collabore avec Nini Bélanger, Angela Konrad, Florent Siaud, Louis-Karl Tremblay, Benoit Vermeulen et Jean-François Guilbault. Elle assure la comise en scène avec Thomas Payette et la chorégraphie de Tous les monstres naissent égaux (de et par Marie-Pier Labrecque) à la Cinquième Salle de la Place des Arts dans le cadre du FIL en septembre 2020. Elle a récemment été sélectionnée par le Performing Arts Platform (Aarhus, Danemark), via leur programme Connections pour soutenir la première étape de création de What We Leave Behind, une nouvelle collaboration internationale avec l’artiste danoise Anna Stamp Møller.
Comédien et créateur, Gabriel Léger-Savard cumule des expériences de jeu multiples (radio, théâtre d’objets, travail corporel, chœur, ombres, théâtre de rue) et collabore entre autres avec le Théâtre du 450, Mille Chevaux-Vapeur, Pigeon International, La Pire Espèce, et le théâtre du fil rouge. Il a assuré la création et la direction de grands projets (Les postes du futur, L’épigramme – média social de rue, RAOTIHÓN:TSA – Focus sur la création contemporaine des Premières Nations, Golden Gala). Comme auteur, il a récemment bénéficié de l’appui du CAC pour l’écriture de sa première pièce de théâtre-choral L’Amour mûr. Gabriel a aussi agi à titre de dramaturge pour le collectif For Fauve (&, présentée à ZH et à Tangente et À l’origine d’une bête publique, à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal). Il travaille aussi comme consultant au Nunavik pour aider à mettre sur pied une compagnie de théâtre Inuk.
Robin Pineda Gould est un artiste basé à Montréal. Il travaille principalement avec les médiums de la vidéo et du son. Son travail explore les dimensions sociales et politiques de la présence. Il travaille les images comme des collections, des chemins pouvant reconfigurer et déconstruire nos structures de désirs. Ses images en mouvance ont été présentées dans de nombreux lieux tels que Le Centre Canadien d’Architecture et la Place des Arts de Montréal. Il collabore de manière considérable avec le milieu de la danse contemporaine.
Joëlle Leblanc est diplômée en production de l’École nationale de théâtre du Canada. Depuis, elle s’applique à manier par diverses explorations artistiques la lumière et ses variantes. Ses collaborations l’amènent à s’intéresser aux façons dont la lumière peut lier un schéma narratif à l’espace dans lequel il se trouve. Elle travaille aussi bien avec des artistes de danse, de théâtre et de musique. Au cours des dernières années, elle a notamment collaboré avec Simon Lacroix, Olivier Choinière, Serge Denoncourt, Alice Ronfard et La Otra Orilla. Elle travaille en tant qu’éclairagiste d’improvisation avec la Ligue d’improvisation montréalaise et les productions de l’Instable.
Laura-Rose R. Grenier est une artisane du spectacle. Ses médiums sont l’éclairage et la vidéo. Elle travaille comme régisseuse ainsi que comme conceptrice d’éclairage et vidéo. Elle aime le défi de la compréhension du projet et la traduction des besoins de manière technique. Laura-Rose est native d’un petit village de campagne du centre du Québec. Elle habite Montréal depuis maintenant 11 ans et commence à travailler comme technicienne dans le domaine du spectacle en 2012. Elle poursuit un cursus en production de 2014 à 2017 à l’École nationale de théâtre du Canada. Laura-Rose continue maintenant d’évoluer en travaillant sur toutes sortes de petites productions en théâtre, cirque, danse contemporaine, danse de rue, musique et performance. Elle souhaite maintenant collaborer à des projets qui portent un questionnement sur notre société et sur la place de l’homme dans celle-ci. Laura-Rose cherche à relever des défis et s’interroger sur des questions d’ordre social afin de porter adéquatement le message de chaque production.
Scénographe de formation déchirée entre une enfance lavaloise bercée par le red light du boulevard des Laurentides et une maturité innassumée ponctuée de grilled-cheese, Audrée Lewka explore l’univers visuel et physique de la scène. Archéologue de formation, elle s’intéresse à l’extériorisation de l’individualité et de l’imaginaire personnel à travers le corps, l’espace-temps et le costume. Elle a contribué comme conceptrice de costume sur & de For Fauve (Tangente, 2018) et comme scénographe sur de nombreux projets, tels que Parce qu’il fallait l’entendre de ta bouche (ZH, 2018) et H20 Egotrip (Mois Multi, 2019). À titre de chorégraphe, elle a créé Poneyboyz (Danses Buissonnières 2018, Tangente) et Dousse nuit (Tangente, 2019).
Natacha Filiatrault évolue comme interprète et chorégraphe en danse contemporaine depuis 2005. Elle a dansé pour Normand Marcy (Twelve Naked Gueules) et Virginie Brunelle (Les cuisses à l’écart du cœur, Gastro Affective). Elle danse également pour la trilogie de Dave St-Pierre, La pornographie des âmes, Un peu de tendresse bordel de merde! et Foudres, spectacle pour lequel elle prend part au processus créatif, qui tourne de 2008 à 2014 dans plusieurs festivals internationaux. En 2012, elle collabore à la création du projet Espace Temps présenté à la SAT avec Evelyne Drouin (DJ Mini). C’est d’ailleurs à travers ce projet que Natacha bénéficie du soutien de Margie Gillis. Touche-à-tout, elle est sollicitée à plusieurs reprises par la photographe Julie Artacho avec qui elle entretient une fructueuse collaboration pour plusieurs de ses projets multidisciplinaires (photo, vidéo). En 2014, elle était de la performance Lying Bodies, Standing Bodies d’Olivia Boudreau. Natacha a aussi participé en tant que chorégraphe au spectacle La singularité est proche, mis en scène par Jean-Philippe Baril Guérard, présenté à Espace libre. Au cinéma, Carole Laure la choisit pour interpréter le rôle de Julie dans son film Love Project et elle collabore au court-métrage La Volupté, réalisé par Sarianne Cormier. À la télé, Natacha s’est fait remarquer dans Unité 9, Patrice Lemieux 24/7, O’, District 31 et dans la série web L’ascenseur.
Après une formation classique, Anne Le Beau poursuit ses études à LADMMI (maintenant EDCM). Depuis 1990, elle danse pour plusieurs chorégraphes de réputation nationale et internationale, dont Isabelle Van Grimde, Sylvain Émard, Danielle Desnoyers, Linda Gaudreau, Catherine Tardif, Paula de Vasconcelos, David Presseault, Mélanie Demers, Manon Oligny, Martin Bélanger, José Navas, Dave Saint-Pierre, Virginie Brunelle et Louise Bédard. Ces collaborations l’amènent à participer à de nombreuses tournées au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Japon. Anne travaille avec la metteuse en scène Brigitte Haentjens, qui crée pour elle en 2003 un solo (De Chair) et en 2012 un duo (Ta Douleur). En 2005, Sophie Deraspe lui confie le premier rôle dans son film Rechercher Victor Pellerin. Parallèlement à sa carrière d’interprète, Anne se consacre à l’enseignement. Elle fait partie depuis plus de 30 ans du corps professoral de l’EDCM, où elle enseigne la technique contemporaine et l’interprétation. En 2010, elle se joint à l’équipe des chargés de cours du Département de danse de l’UQAM. Elle se démarque aussi comme répétitrice au sein des chorégraphes de la relève. En 2007, Anne reçoit le prix Jacqueline Lemieux pour ses réalisations exceptionnelles.
Cette proposition pluridisciplinaire s’inspire de legs qui tendent à se perdre dans le cycle de la transmission des savoirs. Bien ancrés dans un rapport direct au public, les deux interprètes naviguent à la frontière du théâtre et de la danse contemporaine. L’œuvre est soutenue par une conception vidéo, enchevêtrée à l’action scénique de manière organique.
Cette création a été entamée en résidence à l’Escaut Architectures à Bruxelles (Belgique), puis poursuivie à Le Bloc.Danse (Québec), au Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies, au Théâtre Aux Écuries, au Département de danse de l’UQAM, à l’Entrepôt (Lachine) et à la maison de la culture Marie-Uguay.