Programme double

Raul Huaman + Hoor Malas & Mayar Alexan

Espace Vert

2 OCTOBRE 2021 - 19H

3 OCTOBRE 2021 - 16H

4, 5 OCTOBRE 2021 - 19H

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Discussion avec les artistes le 4 octobre

FB

AVERTISSEMENT: Ce spectacle comporte des effets stroboscopiques.

L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.

1re œuvre

Hoor Malas & Mayar Alexan (Montréal/Damas)

Trois secondes

Voyagez dans les couloirs étroits et intimes de l’esprit de Hoor; et surtout dans ses rêves. Le rêve est le seul espace privé et secret que les êtres humains possèdent. C’est l’endroit où le soi (la conscience) ferme les yeux, laissant place à tous les désirs réprimés et les souvenirs, qui se mêlent pour créer les séquences d’un film avec son propre scénario magique chaque nuit.

40 minutes

Chorégraphie et interprétation Hoor Malas

Mise en scène et conception lumière Mayar Alexan

Direction de production Ibrahim Diab

Musique Abdo Ineni («Hypnotize», «Lau»), Yakuzan («Alharayek»)

Adaptation du plan d’éclairage Benoit Larivière

Chorégraphe et danseuse contemporaine syrienne, Hoor Malas est diplômée de l’École de ballet de Damascus. En 2006, elle cofonde la Compagnie de danse Sima. En 2007, elle complète un baccalauréat en danse au Higher Institute of Dramatic Arts de Damascus. En 2008, elle obtient un diplôme en danse contemporaine de la Northern School of Contemporary Dance (Leeds, GB). Ces œuvres chorégraphiques incluent Wishing I was stone (2014), Above Zero (2015), Regression (2016), Three Seconds (2018) et Hanging (2019).

Homme de théâtre syrien, Mayar Alexan obtient son diplôme du Département de théâtre du Higher Institute of Dramatic Arts de Damascus en 2013. Ces plus récents projets en tant que créateur sont Incomplete (en collaboration avec Petra Huskova et Juliana Sokolova, 2016), A Ticket to Atlantis (en collaboration avec Lina Issa, 2016), et Hanging (2019).

Benoit Larivière a réalisé la conception d’éclairage de plusieurs créations. Il travaille en théâtre et en variétés, mais se spécialise en danse. Il a à son actif des créations multiples avec les compagnies de danse Tentacle Tribe, 100Lux, Helen Simard et Ebnfloh, en plus d’autres créations avec les chorégraphes Ford, Monstapop, Claudia Chan Tak, Nasim Lootij et les compagnies de théâtre Multisens, Les exclamateurs et Les écorché vifs. Il aborde la conception d’éclairage dans un esprit de collaboration avec le chorégraphe/metteur en scène en puisant ses inspirations dans leur univers créatif et en donnant un très grande importance à leur vision. La noirceur et l’absence de lumière sont des aspect primordiaux de sa façon de travailler, cherchant toujours à créer des images indépendantes de l’espace, la salle qui entoure la création ou à transformer cet espace.

2de œuvre

Raul Huaman

Cellule

Après avoir frôlé la mort et fait deux ans de rééducation pour marcher à nouveau, la vie offre une deuxième chance à Raul. Au cours du mois où il est cloué au lit à l’hôpital, il commence à s’intéresser aux cellules: comment se transforment-elles lors d’un trauma et comment le corps subit-il ces changements? Dans ce duo mélangeant butō et danse contemporaine, chaque interprète représente une cellule du même organisme. Raul creuse la chair jusqu’à ce qu’il atteigne la peur, la rage, la folie. De cette vulnérabilité surgit un corps chargé de contractions, de spasmes et de relâchements. Dans ce cycle, la mort n’est que renaissance.

10 minutes

Chorégraphie et interprétation Raul Huaman

Interprétation Valmont Harnois

Musique et vidéo Rebeca Elias

Adaptation du plan d’éclairage Benoit Larivière

Diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2005, Raul Huaman a travaillé en tant qu’interprète pour Cas Public (Journal Intime) et Sinha Dance (A Matter of Life & Breath). En 2007, il s’installe en Europe afin de poursuivre sa carrière d’interprète et de chorégraphe indépendant. Inspiré par le travail de recherche-création de Candace Loubert, il applique ses expériences et ses notions de la vie pour fusionner des éléments du butō avec des styles contemporains. Après quelques créations à son nom, il décide de poursuivre ses études à l’Université Concordia en création.

Valmont Harnois sort diplômé du programme de danse du cégep de Saint-Laurent en 2017. Commençant son parcours en danse urbaine, il est ensuite attiré par le travail de scène, notamment les échanges entre la danse de rue et la danse contemporaine. En 2019, il danse pour Martin Messier au Festival TransAmériques, pour Danse à la Carte ainsi qu’au Festival Quartiers Danses. Actuellement, il participe à divers battles de popping tout en se rapprochant du milieu contemporain en poursuivant ses études à l’Université Concordia en création. En 2020, il danse dans le cadre du Festival 100Lux avec Gadfly.

Rebeca Elias est autant une artiste qu’une femme ayant un grand sens de l’observation. Elle grandit au Paraguay, où elle commence à se poser des questions sur le mouvement et la mémoire. Au cours de ce processus, elle a la chance d’être en contact et de grandir aux côtés de gens impliqués dans les domaines de la musique et du théâtre. Elle commence d’ailleurs à faire des courts métrages à un très jeune âge avec ses cousin·e·s et ses ami·e·s, ce qui l’amène à se fixer plusieurs objectifs personnels. Elle déménage ensuite à Montréal à 19 ans pour finalement étudier la production cinématographique à l’Université Concordia.

Benoit Larivière a réalisé la conception d’éclairage de plusieurs créations. Il travaille en théâtre et en variétés, mais se spécialise en danse. Il a à son actif des créations multiples avec les compagnies de danse Tentacle Tribe, 100Lux, Helen Simard et Ebnfloh, en plus d’autres créations avec les chorégraphes Ford, Monstapop, Claudia Chan Tak, Nasim Lootij et les compagnies de théâtre Multisens, Les exclamateurs et Les écorché vifs. Il aborde la conception d’éclairage dans un esprit de collaboration avec le chorégraphe/metteur en scène en puisant ses inspirations dans leur univers créatif et en donnant un très grande importance à leur vision. La noirceur et l’absence de lumière sont des aspect primordiaux de sa façon de travailler, cherchant toujours à créer des images indépendantes de l’espace, la salle qui entoure la création ou à transformer cet espace.

Après un mois à l’hôpital, j’ai commencé à m’intéresser aux cellules. Comment se transforment-elles lors d’un trauma et comment le corps subit-il cette transformation? J’ai voulu aborder le mouvement corporel à travers le concept des cellules mortes pour permettre l’éclosion d’une nouvelle gestuelle. En explorant le mouvement des cellules – leurs formes, leurs déplacements, leurs fusions, leurs déformations – j’ai creusé au plus profond du corps humain, où j’ai découvert la peur, la rage, la folie. De cette vulnérabilité naît un corps chargé de contractions, de spasmes et de relâchements. Chacune de nos cellules contient toute l’information de notre ADN. Dans ce duo, chaque danseur représente une cellule existant dans le même corps, avec une gestuelle organique et authentique.