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Erin Hill est artiste de danse et écrivaine vivant à Tiohtià:ke/Montréal. Elle travaille avec son corps et sa vie comme lieux d’expérimentation. Prenant pour partenaires de danse des entités écologiques et animales (chevaux, nuages, eau, soleil), elle invite leurs contraintes et leurs enseignements à guider son travail, qui s’oriente vers des chronotopes et des régimes perceptifs alternatifs. Erin est une ardente collaboratrice de nombreux·ses artistes ludiques et engagé·es, dont Hanako Hoshimi-Caines, Charlie Prince, Camille Lacelle-Wilsey et Nina Vroemen (Horizon Factory). Elle est titulaire d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’Université Concordia et d’une maîtrise en théâtre du DAS Theatre (Amsterdam).

Maria Kefirova est artiste de danse vivant à Tiohtià:ke/Montréal. Elle réalise des performances, des installations et des vidéos. Elle est interprète, écrivaine, chercheuse, et conseillère artistique. Maria étudie le corps en tant qu’interface entre la réalité interne et externe. À travers la chorégraphie, elle construit des espaces pour le mouvement de l’attention, de la pensée et de l’énergie. Son travail a été présenté au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Mexique. Sa démarche a été nourrie par des collaborations avec Miguel Melgarez, Jean-François Laporte, Hanako Hoshimi-Caines, Katie Ward, Paul Chambers, Florence Figols, Brice Noeser, Johan Deschuymer et Diego Gil. Maria est diplômée de DAS Theatre (Amsterdam).

Simone Provencher est une multi-instrumentiste et improvisatrice expérimentale. Elle s’est d’abord fait connaître au sein du groupe post-punk VICTIME. En 2021, elle commence à enregistrer en solo et sort Mesures (avec Elyze Venne-Deshaies et Olivier Fairfield), ainsi que Album (avec Olivier Fairfield). Simone vise une musique électro-acoustique complexe, ancrée dans un paradigme artificiel et synthétique. En concert, elle improvise en utilisant des circuits faits maison et une variété de gadgets assortis. Dans son projet d’art médiatique Regard sur, elle travaille sur la sonification de signaux vidéo à l’aide de synthétiseurs faits sur mesure. Elle vit à Hull, au Québec.

Timothy Thomasson est un artiste basé à Tiohtià:ke/Montréal. Son travail remet en question la façon dont les images en mouvement sont produites et consommées dans des contextes historiques et contemporains, en examinant en particulier les effets des images générées par ordinateur sur la société, la culture et la perception. Il travaille principalement avec l’animation par ordinateur et utilise les technologies graphiques informatiques en temps réel dans bon nombre de ses œuvres pour créer des environnements et des systèmes continuellement génératifs. Les œuvres de Thomasson ont été exposées dans des galeries et des festivals au Canada et à l’étranger.

Passionnée par la lumière, Karine Gauthier a conçu les éclairages pour plusieurs chorégraphes, dont Dana Michel, Nicolas Cantin, Gerard X Reyes, Sasha Kleinplatz, Sasha Ivanochko, Véronica Mélis, Florence Figols, Érin Flynn, Marie-Claude Rodrigue, José Gagnon, Maria Kefirova, Emmanuelle Calvé, Suzanne Miller & Allan Paivio, Blanca Arrietta, la compagnie BBT, Frédéric Marrier, George Stamos, Caroline Laurin-Beaucage et Martin Messier. Elle a été directrice technique de George Stamos, Clara Furey, Estelle Clareton, Suzanne Miller & Allan Paivio, Jean-Sébastien Lourdais ainsi que pour les compagnies Sylvain Émard Danse, Parbleux et Montréal Danse. Karine souhaite poursuivre dans cette voie lumineuse encore longtemps.

Nien-Tzu Weng est une artiste de danse interdisciplinaire et une conceptrice d’éclairage d’origine taïwanaise-canadienne basée à Tiohtià:ke/Montréal. Elle cherche à jeter des ponts entre les disciplines en adoptant une approche expérimentale de la performance et de la conception spatiale. Curieuse de la relation entre le mouvement et les pratiques des nouveaux médias, Weng joue avec l’espace entre la réalité et la fantaisie, où la présence et l’image construisent de multiples conceptions du temps qui se chevauchent. Elle a présenté son travail au Node Digital Festival (Francfort), à la Biennale Némo (Paris), à Ars Electronica (Linz), aux Percéides (Percé), à SummerWorks (Toronto), au 1-act SHIFT Theatre (Vancouver) ainsi qu’au festival OFFTA, à Elektra, à Akousma, à Tangente, à La Chapelle et au Montréal, arts interculturels (MAI).

Lorsque nous parlons de spectacles de danse, nous pouvons avoir tendance à les considérer comme le véhicule d’un message ou d’un thème. Cet «à-propos» peut nous éloigner de la danse et nous orienter vers un thème ou une question «là-bas», dans le monde au-delà du théâtre. Mais dans la danse elle-même, une sensation, une saveur, une vague supposition peut nous signaler cette qualité d’être «à-propos». Comment la danse génère-t-elle cette impression? Sur quelles normes, formes et genres s’appuie-t-elle pour y parvenir? Et où arriverons-nous si nous nous efforçons d’affiner la capacité d’une danse de donner l’impression d’aborder quelque chose, sans nous fixer sur un thème ou sur un message particulier?

Cheyenne Rain LeGrande ᑭᒥᐊᐧᐣ est une artiste Nehiyaw Isko de la nation Cree de Bigstone. Elle réside actuellement à Amiskwaciy Waskahikan, également connue sous le nom d’Edmonton, en Alberta. Cheyenne a obtenu un baccalauréat en arts visuels de l’Université Emily Carr en 2019. Son travail explore souvent l’histoire, les connaissances et les pratiques traditionnelles. Par l’utilisation de son corps et de son langage, elle parle du passé, du présent et de l’avenir. Le travail de Cheyenne est ancré dans la force de ressentir, d’exprimer et de guérir. Emmenant ses ancêtres avec elle, elle se déplace à travers l’installation, la photographie, la vidéo, le son et l’art performance.

Originaire de Détroit (Michigan), Jontae McCrory a amorcé sa formation à l’Université Western Michigan à 19 ans. Iel a suivi le cours de danse d’un an de BalletBoyz à Londres (R.-U.) en 2017. Au cours de sa formation, iel a eu la chance d’apprendre des œuvres de Kyle Abraham, James Gregg, Frank Chaves et Aszure Barton. Cinéaste et chorégraphe, iel a vu ses œuvres à l’affiche du concert du gala 2017 de l’American College Dance Association, du Festival du film LGBTQ+ de Paris Chéries-Chéris, des Rendez-vous Québec Cinéma et du BBC Film Network de Londres. Iel œuvre avec la compagnie de danse contemporaine RUBBERBAND depuis 2018 et se produit comme artiste invité·e avec la Decidedly Jazz Dance Company depuis 2020. Artiste indépendant·e basé·e à Montréal, iel collabore actuellement avec Andrea Peña & Artists.

Chrystal Tam est une artiste et créatrice d’Ottawa qui s’est formée à de multiples styles de danse et qui a obtenu un baccalauréat en danse de l’Université métropolitaine de Toronto (TMU, anciennement l’Université Ryerson). Elle a participé à des concerts et à des vidéoclips pour des artistes tels que Andy Lau, Sammi Cheng et Hins Cheung à Hong Kong. Chrystal a également travaillé avec Willi Dorner dans le cadre du projet artistique Bodies in Urban Spaces. Chrystal a aussi travaillé avec Bobbi Jene Smith, Or Schaiber et Shamel Pitts dans A Gathering, un film de danse présenté dans le cadre du programme 2020 de Fall For Dance North. Elle a créé et interprété des œuvres pour TMU dans le cadre du Choreographic Film Festival, de Dances et d’Enchoreo. Pendant son séjour à TMU, elle a eu l’occasion de travailler avec de nombreux chorégraphes, dont Andrea Nann, Angela Blumberg, Alyssa Martin/Rock Bottom Movement et Tara Pillon. Chrystal a été sélectionnée pour travailler avec la directrice artistique Natasha Powell de Holla Jazz dans le cadre d’une résidence en partenariat avec Fall For Dance North et l’Orillia Centre for Arts and Culture en 2021. Plus récemment, Chrystal a travaillé à Hong Kong avec Larkin Poynton pour le concert You & Mi 2023 de Sammi Cheng (reporté à 2024) et dans DaCo 2023 (Toronto) d’Angela Blumberg en tant que danseuse travaillant avec la chorégraphe Kayla Jeanson.

Aurora Torok (elle/son nom) est une artiste multidisciplinaire queer et malentendante (elle utilise des appareils auditifs) qui vit actuellement à Tio’tia:ke (Montréal). Elle a obtenu un diplôme de l’École nationale de théâtre du Canada en conception de production et en arts techniques, ainsi qu’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia avec spécialisation en conception théâtrale. Ses autres disciplines comprennent la danse contemporaine, les installations artistiques en plein air, la comédie et les arts visuels. Aurora a été mise en nomination pour Contribution exceptionnelle au théâtre aux METAs en 2022.

Courtney Taticek est une artiste basée à Toronto, originaire d’Ottawa (Ontario) et d’origine chinoise, tchèque et autrichienne. Courtney s’est formée à une grande variété de styles. tels que le ballet, le jazz, l’acrobatie, le contemporain, le moderne, les claquettes et le hip-hop. Elle s’identifie comme artiste, danseuse et chorégraphe.  Courtney est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts du programme de danse de performance de l’Université Ryerson, promotion 2021. Elle est également la lauréate 2021 du prix d’excellence en danse Pamela Hacket. Pendant sa formation à l’Université Ryerson, Courtney a également exploré d’autres voies créatives, telles que le cinéma et le jeu d’acteur.