Programme double

Jane-Alison McKinney + Geneviève Smith-Courtois

Le Wilder

5. 6. 7 MARS 2020 - 19H30

8 MARS 2020 - 16H

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18 ANS ET +

AVERTISSEMENT: CE SPECTACLE COMPORTE DES EFFETS STROBOSCOPIQUES.

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DISCUSSION AVEC LES ARTISTES LE 6 MARS

FB

★ OFFRE SPÉCIALE: À l’occasion de la Journée internationale des femmes, Tangente offre le billet au tarif spécial de 21$ pour la représentation du 8 mars. Pour bénéficier de cette offre, sélectionner un billet au tarif régulier et utiliser le code promotionnel FEMME lors de l’achat. Rabais applicable sur les billets au tarif régulier seulement. ★

1re œuvre

Jane-Alison McKinney (Toronto)

There she was

Quand sommes-nous le plus vulnérable? Jane-Alison explore les aspects chaotiques de sa personnalité. D’abord androgyne et incarnée, elle se transforme ensuite en une version monstrueuse de sa féminité. Petit à petit, elle devient plus grande que nature, assumant totalement une version en contraste avec elle-même. Véritable tour humaine juchée du haut de ses talons aiguilles, elle traverse une scène où se trouve du mobilier miniature. Étude sur la prise de risque et nos stratégies pour la gérer: et si rester voulait dire devoir s’enfuir loin de nous-même pour survivre? Réponse d’une femme qui a choisi de se donner le pouvoir d’agir.

30 minutes

Chorégraphe et interprète Jane-Alison McKinney

Concepteur lumière à la création Noah Feaver

Conceptrice lumière Chantal Labonté

Collaboratrice et conseillère artistique Emma Kerson

Œil extérieur et mentor Heidi Strauss

Originaire du Nouveau-Brunswick, Jane-Alison McKinney est interprète, chorégraphe, enseignante et directrice artistique. Diplômée du Dance Theatre School à Toronto, elle a interprété les œuvres de nombreux artistes au Canada et à l’étranger. En 2016, elle a reçu une bourse de stage en direction artistique de la Fondation Metcalf avec la compagnie Adelheid sous le mentorat de Heidi Strauss, dont la proximité a eu un profond impact sur son développement artistique. Elle a également travaillé avec la compagnie Adelheid en tant que chorégraphe et productrice de leur nouvelle résidence d’artiste: re:research. Les chorégraphies de McKinney ont été présentées à l’échelle nationale lors d’événements tels que la série Chinook, le Festival de danse contemporaine de Saint John, le festival Summerworks Performance, le festival de danse Guelph et Citadel + Compagnie. Son travail a également été présenté lors de l’inauguration du programme des diffuseurs internationaux de Dance North organisé par Dancemakers. Jane-Alison travaille présentement sur une œuvre collaborative intitulée Switch, ainsi que sur une cocréation avec Emma Kerson intitulée hard wire, développée au Shawbrook Residency en Irlande en juin 2019.

Originaire de Vancouver, Noah Feaver est un concepteur d’éclairage ayant été en nomination aux Dora Awards. Il réside actuellement à Toronto et travaille dans le milieu de la danse, du théâtre et de l’opéra. Parmi ses conceptions récentes, on retrouve: Letters From The Great War (Soulpepper), Once (Theatre St. Johns), 291, Crossing Borders (Parodos Festival), There She Was (Jane-Alison McKinney), Floor’d (Holla Jazz), Factory (Michael Caldwell), Tangled (Human Body Expression), Crépuscule (Chartier Danse), La Bohème (Against The Grain Theatre), Dolphin, String Quartet no. 14 in G Major, MANICPIXIEDREAMGIRLS (Rock Bottom Movement) et plusieurs spectacles de la School of Toronto Dance Theatre. Noah a enseigné à la Ryerson School of Performance et au Banff Centre et a fait du mentorat pour plusieurs concepteurs canadiens en éclairage. Il est aussi membre de l’Associated Designers of Canada.

Originaire de Windsor en Ontario, Chantal Labonté est diplômée du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi que du programme de Production de l’École nationale de théâtre du Canada. Elle se spécialise en conception d’éclairages aussi bien du côté du théâtre francophone qu’anglophone. Depuis sa sortie de l’école, elle a la chance de travailler avec Adrienne Wong, Isabelle Leblanc, Joël Beddows, Pier Rodier, Christian Lapointe, Leticia Vera, Jean-Stéphane Roy, ainsi que des metteurs en scène émergents comme Frederic Sasseville-Painchaud, Clara Prévost, Rebecca Vachon et Éric Perron. Elle est aussi récipiendaire de deux Prix Rideau pour meilleure conception de l’année dans la région d’Ottawa-Gatineau: On Verra du Théâtre du Trillium en 2016 et Les Passants, une co-production du GCTC et de la Catapulte en 2017. En parallèle, Chantal tourne à l’international avec la Compagnie Marie Chouinard et assiste l’éclairagiste Nicolas Ricard dans plusieurs productions, événements et festivals.

Emma Kerson est une interprète, chorégraphe, enseignante et écrivaine établie à Toronto. En trouvant sa place en tant que créatrice grâce à diverses collaborations, elle a travaillé comme chorégraphe à la recherche au sein de Mocean Dance et d’Adelheid. Elle a récemment eu une opportunité de mentorat via Older & Reckless 2018-2019 pour travailler avec Susie Burpee. En tant qu’interprète, elle a travaillé avec Julia Aplin, Patricia Beatty, Elizabeth Chitty, Jennifer Dallas, Robert Derosiers, David Earle, Sylvain Émard, Michael Sean Marye, Sharon Moore, Peter Randazzo et Lucy Rupert, pour ne nommer que ceux-ci. En 2017, elle a coproduit et a pris part à Blue Valentine, présenté par Citadel + Compagnie avec les œuvres de Simon Renaud et de Tedd Robinson. Emma est diplômée de la School of Toronto Dance Theatre et titulaire d’un B.A. spécialisé en anglais de l’Université Dalhousie.

L’interprète et chorégraphe Heidi Strauss est directrice artistique de la compagnie Adelheid, pour laquelle elle a commencé à enseigner en 2008. Elle a été artiste de danse en résidence au Factory Theatre (2008-2012) et artiste résidente au Theatre Center (2013-16). Heidi a chorégraphié pour le Toronto Dance Theatre, le Frankfurt Opera, la Canadian Opera Company, le Volcano Theatre et le Stratford Festival et a donné des ateliers partout au Canada, en République tchèque, en Allemagne, en Italie et à Singapour. Son travail chorégraphique a été présenté lors d’une tournée nationale. Elle a reçu le prix KM Hunter pour la danse (2012) et les prix Dora pour ses œuvres this time et what it’s like.

Je suis stimulée par le mouvement qui est en vie, en constante évolution, et qui génère de multiples possibilités. Mon travail est robuste et libre, perceptiblement non peaufiné, avec un langage physique vulnérable et en perpétuel changement, ce qui reflète ma vision du monde. Je crée avec du texte, des gestes, des extrêmes et nuances humaines, ainsi qu’avec l’expressivité émotionnelle innée au corps en mouvement. Par la suite, j’isole et exagère ces éléments pour découvrir une forme et un état d’être réinventés. Mon travail tend souvent vers l’imaginatif ou le surréaliste, découlant de mon désir de déformer ce qui est familier et d’en altérer la perception. Je suis intéressée par une chorégraphie audacieuse qui nous donne la chance de réfléchir à notre quotidien tout en transformant le temps et la réalité.

2de œuvre

Geneviève Smith-Courtois

∞POSTX∞

Deux femmes, deux solos. Une vision postpornographique de la sexualité. En revisitant sa pièce présentée dans le cadre de son mémoire-création et du festival OFF d’Avignon, elle se demande: comment ébranler les limites sans pour autant les repousser? D’abord, une interprète construit et déconstruit l’imagerie féminine à travers la rotation du haut du corps et l’utilisation d’une paire de bottes hautes. Ensuite, une autre poursuit la recherche du mouvement infini, sur le dos, en revisitant les moments marquants de sa vie. Cette quête donne lieu à la projection d’un paysage intime puisqu’une caméra témoigne des mouvements intérieurs de l’artiste.

40 minutes

Chorégraphe-interprète et conceptrice du dispositif visuel Geneviève Smith-Courtois

Interprète et collaboratrice Juliette Pottier Plaziat

Soutien à la création du dispositif visuel Christophe Brand

Conceptrice lumière Chantal Labonté

Originaire de Montréal, Geneviève Smith-Courtois s’identifie en tant qu’artiste du mouvement spécialisée en danse d’auteure contemporaine. Elle a et va toujours dansé.er. Elle est d’abord diplômée en interprétation de LADMMI, aujourd’hui l’EDCM (2003), puis, en création, d’une maitrise en danse de l’UQAM (2018). Elle a obtenu une bourse d’excellence (LADMMI) et une bourse à la mobilité internationale (UQAM). Geneviève se reconnait une posture méta-artistique, interdisciplinaire et hautement féministe. Elle a dansé et créé pour de nombreux artistes de la relève, majoritairement des femmes. Elle a dansé notamment pour le théâtre et la télévision. Puis une trentaine d’interprètes ont présenté ses pièces, entre autres au Monument-National, dans une loge de la Place des Arts, à La Rotonde et aux festivals Vue sur la Relève et OFF d’Avignon. Finalement, elle a récemment entamé des collaborations internationales en tant que chorégraphe-interprète en France (2012/2018), à Singapour et en Australie (2015).

Juliette Pottier Plaziat est chercheuse universitaire et artiste pluridisciplinaire. Avec son mémoire en danse (UQAM) qu’elle dépose en 2018, elle s’intéresse à la dimension sacrée de l’érotisme dans l’art et dans les rituels mésopotamiens. Elle collabore dans différents projets de danse contemporaine traitant de sexualité et de féminité (Hot Dog, Poupée, Signé ∞Post-X∞) comme interprète et répétitrice, et crée récemment le collectif NU.E.S avec Maude Choquet-Blanchette. Elle est également performeuse burlesque et se passionne pour l’éducation somatique. Cette conscience du corps lui permet d’aborder la performance scénique à travers le senti et le moment présent.

Originaire d’Alsace, en France, Christophe Brand est un artiste visuel installé au Québec depuis 2006. Il travaille dans le domaine des jeux vidéo depuis plus de 18 ans, en France, en Écosse puis au Québec, se spécialisant dans tout ce qui a trait au mouvement, et plus particulièrement les personnages. Animé d’une curiosité pour les nouvelles technologies de l’image, il collabore avec Geneviève Smith-Courtois en apportant son regard sur et son soutien technique à son travail depuis 2014.

Originaire de Windsor en Ontario, Chantal Labonté est diplômée du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi que du programme de Production de l’École nationale de théâtre du Canada. Elle se spécialise en conception d’éclairages aussi bien du côté du théâtre francophone qu’anglophone. Depuis sa sortie de l’école, elle a la chance de travailler avec Adrienne Wong, Isabelle Leblanc, Joël Beddows, Pier Rodier, Christian Lapointe, Leticia Vera, Jean-Stéphane Roy, ainsi que des metteurs en scène émergents comme Frederic Sasseville-Painchaud, Clara Prévost, Rebecca Vachon et Éric Perron. Elle est aussi récipiendaire de deux Prix Rideau pour meilleure conception de l’année dans la région d’Ottawa-Gatineau: On Verra du Théâtre du Trillium en 2016 et Les Passants, une co-production du GCTC et de la Catapulte en 2017. En parallèle, Chantal tourne à l’international avec la Compagnie Marie Chouinard et assiste l’éclairagiste Nicolas Ricard dans plusieurs productions, événements et festivals.

Le projet est une recréation du diptyque chorégraphique constituant le volet pratique du mémoire recherche-création en danse de Geneviève, présenté au festival OFF d’Avignon 2018 et qui était intitulé Signé ∞Post-X∞, d’où ∞POSTX∞. En prenant ses ancrages dans ses expériences de danse à l’UQAM (2017), en France (2012/2018), à Singapour et en Australie (2015), et avec les mêmes collaborateurs principaux, l’artiste repense la substantialité des concepts fondamentaux de ladite proposition chorégraphique. Ainsi, elle questionne autrement, dans son univers artistique, les relations impliquant unité et unicité, image et organicité, origine de la postpornographie performative, signature du mouvement et infinitude de la corporéité dansante. Alors qu’à l’UQAM elle revoyait sa posture de chorégraphe-interprète et qu’à Avignon elle donnait plus d’efficacité, de précision et d’amplitude au mouvement des corps, Geneviève recrée ici le diptyque chorégraphique en reconsidérant ses agencements, en bouleversant sa temporalité et en métamorphosant la modalité de sa présentation au public. Elle bonifie son dispositif visuel, constitué d’une fusion de boucles vidéographiques rétroactives avec une caméra 360 degrés, afin d’immerger davantage le public dans son univers. Elle réenvisage la poésie du flux de son langage chorégraphique à partir du système de mise en mouvement inspiré de l’infinitude qu’elle s’est créé en 2012. Puis, elle la confronte au caractère brut de l’esthétique postpornographique pour poursuivre sa quête d’une visibilité plus juste de la sexualité féminine en danse de création.

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