Je me suis retrouvéᐧe préoccupéᐧe par l’impact persistant de nos expériences sur nos systèmes nerveux. Comment cela affecte notre futur et ceux avec qui nous échangeons. Comment, en tant qu’individus responsables de nos communautés et de la terre, nous pouvons aborder la guérison de ces boucles apparemment sans fin de douleur et de maladie, qui nous gouvernent inconsciemment. En profitant de ma pratique artistique pluridisciplinaire et de la sagesse des différentes perspectives qu’elle apporte, j’ai crocheté un accessoire qui a guidé mes explorations du mouvement. Ayant appris que les tremblements étaient un élément récurrent, j’ai fait appel à ma pratique du chant pour étudier les avantages des vibrations sous la forme de fredonnements.

Rae Fleury a grandi à New York où iel a suivi une formation préprofessionnelle et professionnelle de ballet depuis l’âge de 6 ans. À 14 ans, Rae cesse de danser et commence une profonde exploration des arts visuels et textiles. Iel a déménagé à Montréal pour obtenir une double majeure en arts visuels et en histoire de l’art, ainsi qu’une mineure en psychologie. Rae a travaillé comme artiste visuel et textile, avant de décider de se remettre à la danse en 2021. Iel intègre les techniques des arts textiles à la danse pour explorer les marques sur le corps, les textures qu’elles ajoutent à notre mouvement et à notre expérience, comment la pratique de la danse peut mettre en lumière ces empreintes et offrir des moments de répit pour soi et pour les autres lorsqu’on est invité à en être témoin.

Cette nouvelle création est une première pièce solo dans laquelle je me propose de faire le point sur mon identité artistique, où elle est rendue et quel dialogue elle entretient avec mon identité ethnique. J’explore la légende de la sorcière puisque, pour moi, elle représente une femme émancipée qui suit ses propres idéologies. La gestuelle est puisée dans un mouvement guidé à la fois par l’intuition, l’inconnu et le familier. Je cherche à honorer le folklore mexicain en le présentant sous une forme plus minimaliste, de manière à en faire ressortir sa force. C’est également l’occasion de m’afficher en tant qu’interprète-créatrice mexicaine et afrodescendante et mettre sur scène un corps qui me semble sous-représenté sur la scène contemporaine de Montréal. 

Basée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, Mélina Elisa Pires est une artiste en danse et en art visuels. Elle commence la danse à l’âge de huit ans. Elle s’inscrit en danse à l’UQAM, dans le profil artistique. Son parcours lui permet de travailler l’interprétation avec des artistes établiᐧes comme Caroline Laurin-Beaucage, Alan Lake et Esther Rousseau-Morin, ainsi que d’explorer l’écriture chorégraphique avec, entre autres, Dominique Porte, Marie Béland et Danièle Desnoyers. Elle présente et participe aussi comme interprète pour les festivals Passerelle 840 et Usawa Production. Elle est titulaire d’un DEC en arts visuels et une obsession pour les danses percussives et la podorythmie l’habite. Mélina cherche à faire entrer en dialogue ses intérêts à travers une écriture chorégraphique en constante évolution. Son souhait: former des ponts culturels et communautaires à travers une rythmique qui sonne la démocratisation des arts.

Yann Lobono est un compositeur originaire de Montréal. Il a commencé sa carrière en collaborant tout d’abord avec des artistes musicaux à travers la vidéo, puis s’est intéressé à la composition musicale. La danse a joué un rôle fondamental dans sa passion pour la composition, étant pour lui l’expression primordiale de la musique. Selon les projets, il travaille seul ou en collaboration avec des chorégraphes, des danseurᐧses ou d’autres musicienᐧnes, dans le but ultime de créer des œuvres qui suscitent le mouvement.

Artiste en danse contemporaine basé·e à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, Camille Gendron navigue entre les rôles d’interprète, de créateur·rice et, plus récemment, de répétiteur·rice. Ayant débuté son parcours en histoire, anthropologie et études autochtones, iel nourrit sa pratique de réflexions sociopolitiques ainsi que d’un désir de connexions humaines franches et revendicatrices. Maintenant diplômé·e du baccalauréat en danse de l’UQAM, Camille s’intéresse à un travail empreint d’une grande physicalité où capacités perceptives du corps et interactions avec l’environnement sont mises de l’avant. En tant que créateur·rice, Camille a développé en cocréation les œuvres multidisciplinaires [re]prendre Terre (2021) ainsi qu’Aux effluves de fluides et de cierges (2022).

Né au Mexique, Gindo Galeana a fait partie du très réputé Ballet de danses folkloriques mexicaines de Amalia Hernandez, dans lequel se rencontrent tradition et ballet classique. Il décide de s’installer dans la ville de Montréal où il continue de transmettre la danse et la culture mexicaine au sein de sa troupe, le Ballet Mexicain de Montréal. Sa mission étant de promouvoir la culture latino-américaine, il organise un spectacle annuel de danses et traditions, en plus de participer à plusieurs festivals et spectacles qui lui permettent la diffusion de son art.

Situé à Montréal, Patrick Maltais Verrette est un photographe passionné par le portrait et le documentaire. Il est aussi actif sur les plateaux de tournage autant en photo qu’en vidéo. Il a récemment participé au programme Réaliser un documentaire de l’INIS.

C’est une recherche qui fait suite au décès hâtif de Jade Vernerey, amie qui m’était chère. Ses œuvres, dont il ne reste que peu, en grande partie détruites faute d’espace pour les entreposer, furent mes premiers matériaux. C’est donc de mes souvenirs que j’ai dû les sonder, y imbriquer l’anecdotique et l’absurde que j’ai partagés avec leur autrice. Je souhaitais voir quelque chose resurgir d’images glanées de ses pièces, qui m’habitent encore, quelque chose qui puisse lui survivre, et m’accompagner. Une installation, un panier d’épicerie rempli de mousse de savon, m’escorte dans un parcours où je revisite les traces de notre quotidien. Leur remodelage les fait éclater pour se refondre en histoires neuves par lesquelles je tente de répondre aux questions suivantes: comment allier deuil et douceur? Comment construire sur et avec la perte? Comment faire fleurir les restes, tisser de nouveaux narratifs aux blessures pour qu’elles nourrissent?

Originaire de Montréal/Tiohtià:ke, Fanny Bélanger-Poulin poursuit d’abord des études en arts visuels au Cégep du Vieux-Montréal, dont elle est diplômée en 2017. Elle complète en 2021 un baccalauréat en danse contemporaine, profil pratique artistique, au sein du Département de danse de l’Université du Québec à Montréal, au cours duquel elle aura eu la chance de travailler avec plusieurs créateurᐧrices, dont Frédérick Gravel et Catherine Lavoie-Marcus. Elle se forme par la suite auprès de Stéphanie Decourteille au sein de la formation BIG BANG. Intéressée à l’alliage et au déploiement d’images mouvantes, notamment par le biais de la scénographie, elle s’investit actuellement dans sa pratique en danse et souhaite continuer d’approfondir ses recherches en mouvement en plus d’explorer les possibilités transdisciplinaires que lui amène son travail en arts visuels.

L’artiste et pédagogue Stéphanie Decourteille fonde à Montréal en 2018 le programme en danse et création contemporaine Big Bang, et co-fonde un an plus tard l’organisme de soutien aux artistes du mouvement Espace Ouvert. Formée professionnellement en ballet et en danse contemporaine et stimulée par plus de vingt-cinq années de carrière à titre d’interprète, de chorégraphe et de formatrice sur les scènes locales et internationales, Stéphanie place l’épanouissement des artistes professionnel·le·s et pré-professionnel·le·s (danse, cirque, théâtre, performance…) au cœur de ses engagements artistiques et culturels. Dans chacune de ses postures de directrice artistique, de conseillère à la création ou d’enseignante du mouvement, Stéphanie œuvre pour que les démarches soient valorisées, que les acquis soient perfectionnés et que toutes formes d’expression soient encouragées.

Acteur de formation diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Laurent Marion participe à de nombreux courts-métrages et web-séries en plus de fouler les planches du théâtre Premier Acte dans la production Les Fabuleuses, mise en scène par Pierre-Olivier Roussel. Il côtoie également le monde de la performance et du mouvement en travaillant avec des artistes tels que Jacynthe Carrier, Soleil Launière, Harold Rhéaume et Marine Theunissen. Également passionné de l’image, Laurent Marion évolue dans l’univers de la photographie, ce qui l’amène à travailler avec des artistes de plusieurs disciplines.

Adrien Poulin est un artiste sonore basé à Montréal. Que ce soit comme collaborateur ou compositeur-interprète, sa pratique de la musique s’inscrit dans le désir de raconter une histoire. Un récit qui se tisse (et se détisse) au fil des rencontres, des tournées, des frissons et d’une collection d’expériences professionnelles auprès de troupes de danse et de divers artistes musicaux. Il est diplômé de l’Université Concordia (2021) en études jazz, et depuis, étend sa pratique vers de nouveaux horizons.

Pour nous, this is not moving s’ancre dans un processus absent de toute douleur, de difficultés et d’obligations. Nous nous sentons choyées d’avoir été accompagnées par des personnes aussi douces, qui nous ont aidé à réécrire notre narratif, nos histoires. Nous sommes plus que deux sur scène; une armée de femmes nous soutient, ne la voyez-vous pas? Nous traversons la vie grâce à la danse, mais une part de nous sent que nous ne sommes pas les bienvenues. Dans un milieu où le masculin l’emporte encore, s’affirmer sur scène et s’autodéclarer en tant que femmes queers est féministe et politique. Nos mouvements, notre dramaturgie, nos corps sont teintés d’une soif de reprise de pouvoir, d’une injustice qui nous bouffe de l’intérieur. Nous nous rendons visibles pour toutes celles à qui l’existence a été niée.

Rozenn Lecomte est une artiste en danse basée à Tiohtià:ke/Montréal. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, elle bénéficie des expertises de Catherine Gaudet, Caroline Laurin-Beaucage, Danièle Desnoyers et Andrea Peña, en plus d’être récipiendaire de la bourse William-Douglas. Peu après sa sortie de l’école, elle participe à l’événement Nice Try, à l’Usine C, où elle accompagne Catherine Gaudet à la création. Rozenn travaille présentement sur sa pièce Le recueillement des tendres et s’engage en tant qu’interprète en travaillant aux côtés d’artistes de la relève. Elle réalise aussi le balado Fil conducteur, où elle discute avec des artistes de la danse contemporaine montréalaise des différents enjeux concernant l’écosystème de ce milieu. Chorégraphe de l’espace en constante mutation, Rozenn crée des pièces empreintes de vulnérabilité auto-infligée et s’incarne dans la manipulation minimaliste du corps qui embrasse ses défauts, ses failles, son intimité.

Basée à Tiohtià:ke (Montréal), Ariane Levasseur utilise le corps comme véhicule artistique principal. Son parcours à l’Université du Québec à Montréal lui permettra de travailler avec, entre autres, Andrea Peña, Danièle Desnoyers, Catherine Gaudet et James Viveiros. En 2021, elle fait partie du projet Habiter nos mémoires de Caroline Laurin-Beaucage, diffusé sur la Place des Arts. Depuis la fin de son baccalauréat en danse, souligné par l’obtention du prix William Douglas, Ariane travaille avec des chorégraphes émergentes, dont Rozenn Lecomte, Lila Geneix, Miranda Chan et Noël Vézina. En 2023, elle participe à une résidence de recherche avec Le Carré des Lombes dans le cadre de leur projet Compagnonnage. Interprète-créatrice, elle continue d’explorer la résistance, le charme des revendications et les fragments d’intimité à travers le mouvement dans différents contextes performatifs.

Originaire de Toronto, Brianna Lombardo complète sa formation professionnelle à la School of Toronto Dance Theatre. Comme danseuse indépendante, elle collabore avec Michael Trent et Matjash Mrozewski à Toronto avant d’arriver à Montréal pour travailler avec Isabelle Van Grimde et se joindre à Joe de Jean Pierre Perreault en 2004, avant de se joindre à la compagnie O Vertigo de 2004 à 2010. Depuis qu’elle se lance de nouveau dans le milieu comme artiste indépendante, elle travaille en proche collaboration avec Mélanie Demers, Frédérick Gravel, Martin Messier et Caroline Laurin-Beaucage ainsi que Daniel Léveillé, Jacques Poulin-Denis, Sasha Ivanochko et, dernièrement, avec Helen Simard et Parts+Labour_Danse. Parallèlement elle enseigne le yoga, le répertoire d’O Vertigo, MAYDAY et Frédérick Gravel, ainsi que comme répétitrice avec des collaborateurᐧrices de long terme.

Diplômée de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2022, Pénélope Ducharme est une jeune artiste multidisciplinaire basée à Tiohtià:ke/Montréal. Toujours en recherche de nouvelles passions, elle est, entre autres, comédienne, photographe et artiste maquilleuse. C’est avec curiosité et enthousiasme qu’elle fait son entrée dans le milieu théâtral, où elle souhaite œuvrer tant comme interprète que créatrice. Depuis sa sortie de l’école, elle a pu nourrir sa nature touche-à-tout en participant à NICE TRY en tant qu’assistante à la création, en plongeant dans le monde du livre audio en collaborant avec Frédérique Marseille pour des extraits audiovisuels de son roman, ainsi qu’en faisant de la scène à plusieurs reprises dans des productions du Théâtre de l’Opsis, du théâtre l’Arrière Scène et du CEAD. L’année 2023 lui réserve plusieurs projets, en commençant d’ailleurs avec une nouvelle création de la compagnie de théâtre Le Carrousel, planifiée pour l’automne 2023.

Gabriela Hébert est une artiste multidisciplinaire qui utilise principalement le son et l’image dans sa démarche artistique pour créer des univers oniriques. Dans son approche expérimentale, elle exploite ce que la technologie a apporté au monde des arts, sans perdre la touche humaine. Elle oriente sa pratique sur l’installation sonore et les performances en temps réel plongeant l’audio-spectateur dans sa narration ambiante. Ses expériences dans plusieurs domaines du monde de l’art, tels que le design sonore, la scénographie, l’installation, la musique visuelle, la réalité virtuelle, la danse et la conceptualisation du vêtement, l’ont amenée à présenter son installation sonore COEXISTENCE pour la vitrine sonore à la Sporobole (2023), une performance méditative à FieldTest.02 (2022), plusieurs bandes sonores de défilés de mode pour PROCESS VISUAL présentées à la Société des Arts Technologiques (2019) et Reset/Toronto-Fashion-week (2019) et sa réalité virtuelle paradoxes&perceptions pour le Festival SOIR (2018).

Les idées pour ce qui est aujourd’hui Feast of Fishbones ont commencé lors d’une recherche solo, encadrée par Angélique Willkie en 2021, explorant l’identité des immigrés chinois et le sentiment d’appartenance. Au fil du temps, j’ai commencé à me rendre compte que la pièce que je voulais créer traitait en réalité d’une liberté et d’une pluralité d’expressions personnelles éclatantes et puissantes, au point de dévorer les archétypes limitatifs de l’identité vus par le regard blanc. Je suis devenue curieuse de savoir pour quel regard je fais de la danse. Cette pièce alimente la curiosité de se voir les uns les autres et de se donner l’espace et la liberté d’explorer. Elle s’inspire de la découverte de soi par le biais de la métamorphose. En tant que création interdisciplinaire, le processus de ce travail a impliqué l’écriture d’un poème et d’un script qui a conduit à une recherche d’images avec Evelynn. Le décor comprend des projections de visuels générés au cours du processus, y compris des films, des collages et des animations dessinées à la main, évoquant les aspects non linéaires de la narration souvent présents dans les films expérimentaux.

Camille Huang est artiste en danse, chorégraphe émergente et artiste visuelle. À l’âge de quinze ans, iel commence à chorégraphier des solos contemporains sur sa propre personne et, depuis, continue de développer ses compétences en matière de création et d’exploration du mouvement à chaque occasion qui se présente. Immigrantᐧe de deuxième génération ainsi qu’artiste de première génération de sa lignée familiale, Camille a commencé son parcours à Montréal en étudiant l’anthropologie à l’Université Concordia et à l’Université McGill. Camille est maintenant diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2023), où elle a travaillé avec plusieurs chorégraphes de renom. Elle s’intéresse aux œuvres fondées sur l’effort, le plaisir et les questionnements. Camille est également directrice artistique, directrice de mouvement, et pratique l’animation expérimentale. Elle souhaite plonger dans un univers créatif qui l’ouvre à la fragilité et à la force. Iel prend au sérieux le jeu du processus créatif et s’en trouve infiniment enrichiᐧe.

Evelynn Yan, originaire de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, a commencé à danser à l’âge de 4 ans et s’est ensuite formée à l’École de danse contemporaine de Montréal. Après l’obtention de son diplôme (2021), Evelynn rejoint la Compagnie Van Grimde Corps Secret pour leur plus récente série web, Messis. Plus tard dans l’année, elle part en tournée en Allemagne pour interpréter le rôle principal dans l’installation de danse Eve 2050. Après avoir rencontré la chorégraphe Virginie Brunelle à l’école, elle a été invitée à participer à sa nouvelle création Fables 2022, qu’elle a créée avec la compagnie en Suisse au Lugano Dance Project, puis à la Place des Arts par l’entremise de Danse Danse.

Rodolfo Rueda est un artiste pluridisciplinaire qui se consacre principalement à la musique et à la photographie. Né à Lima, au Pérou, il faut apprendre à être conscient de ce qui nous entoure à tout moment. C’est pourquoi la réception continue de sons, d’images et autres a été une constante dans la croissance de Rodolfo, ce qui a fait de lui un mélange trépidant avec des résultats inattendus lorsqu’il s’agit d’art. Aujourd’hui, Rodolfo est basé à Montréal. Il est diplômé de l’Université McGill dans le programme de performance jazz. Entre-temps, il publie sa propre musique avec son projet solo CIBER1A, qui se concentre principalement sur l’expérimentation de la musique électronique et de la pop.

Dans mon processus créatif pour Taco, je me lance dans un voyage qui mêle mon héritage mexicain et mon expérience canadienne, explorant ce que cela signifie d’exister entre deux cultures. En tant que chef chorégraphe, je suis inspirée par les parallèles entre la cuisine et la danse, qui ont toutes deux le pouvoir de rassembler les gens et de créer des expériences partagées. Le jeu et la sincérité sont des éléments clés de ma démarche artistique qui me permettent d’exprimer ma créativité de manière authentique. En utilisant les recettes de ma mère comme base, je traduis l’acte de les suivre en phrases de mouvement, explorant l’incarnation du goût et de la texture. Par l’expérimentation et le raffinement, je superpose et combine méticuleusement des éléments chorégraphiques, tout comme je prépare un plat délicieux. En collaboration avec Alejandro Preisser, nous créons un accompagnement musical qui mélange des sons traditionnels et contemporains, capturant l’essence de mon héritage tout en y ajoutant des éléments frais et dynamiques. Taco défie les frontières et explore les liens entre la culture, l’identité et la créativité, invitant le public à embarquer dans une expérience multidimensionnelle et immersive qui trouve un écho auprès de personnes d’origines diverses.

Ingrédients de la salsa verde
Tomates vertes
Piments verts (serranos)
1/2 oignon
2 gousses d’ail
Une poignée de coriandre fraîche
Sel

Né à Mexico, où il a aussi grandi, Diego Cervantes est un danseur et chorégraphe établi à Montréal. La passion de Diego pour les arts de la scène s’est manifestée dès son plus jeune âge, influencée par l’engagement de son grand-père musicien envers l’art et l’unité. Cette exposition précoce a nourri son amour pour la danse et l’a motivé à poursuivre une carrière dans ce domaine dans sa ville natale. En 2019, Diego a pris la décision cruciale de déménager à Tiohtià:ke/Montréal pour poursuivre son parcours professionnel en se concentrant sur un baccalauréat en beaux-arts avec une majeure en danse contemporaine à l’Université Concordia. L’exploration artistique de Diego est centrée sur les émotions humaines et la narration qui vise à donner un sens à ce qui ne peut pas être facilement exprimé ou articulé. Il reste engagé dans l’apprentissage et la croissance continue dans le domaine de la danse, que ce soit en tant que chorégraphe, interprète ou facilitateur de mouvement.

Olivia Jaén Flores est née au Mexique et a immigré à Montréal à un jeune âge, où elle a découvert sa passion pour la danse en consacrant ses études aux arts et en obtenant un baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Concordia en juin 2020. Malgré la pandémie, elle a signé un contrat avec Sinha Danse et a rejoint le travail de recherche et de création de Yesenia Fuentes. Olivia a reçu une subvention de développement professionnel du Conseil des arts de Montréal pour participer au festival de danse contemporaine Atlas au Mexique, où elle a pu se connecter avec des artistes internationaux de la danse contemporaine et ses racines culturelles. Olivia a cofondé Entre|Nos, un collectif qui explore la recherche de mouvements reflétant le paysage multiculturel de Montréal et du Québec. La danse d’Olivia est authentique et vulnérable, reflétant son désir constant de s’exprimer et de se connecter avec les autres.

Marie-Victoria Laurence est une artiste multidisciplinaire basée à Montréal. Son désir de poursuivre la danse émerge tandis qu’elle étudie en animation traditionnelle, déconstruisant une action en dessins clés pour créer l’illusion du mouvement. Son parcours en raqs sharqi (baladi), danse contemporaine, yoga, théâtre et clown lui a donné versatilité et passion pour le jeu et l’improvisation. Elle détient un certificat en arts visuels d’Idyllwild Arts Academy, un DEC en danse du cégep de Saint-Laurent et un baccalauréat en beaux-arts avec majeure en danse contemporaine de l’Université Concordia. Sa danse dépeint des paysages intérieurs de manière poétique et sensible.

Santiago Lopez est un artiste de mouvement et réalisateur originaire de Medellin, en Colombie, basé à Montréal. Il possède une solide formation en théâtre physique et étudie actuellement la danse contemporaine avec une mineure en théâtre à l’Université Concordia. Santiago s’entraîne également en tant que danseur électro avec le collectif Cypher Electro Montréal. Sa pratique créative est informée par des questions de positionnalité et d’interactions humaines postcoloniales occidentales, utilisant la danse comme outil d’analyse et d’action politique. Il dirige le projet Compagnie Éblouie, rassemblant des artistes divers pour créer des performances remettant en question les approches critiques de la chorégraphie et de la création de performance.

Né, élevé et basé au Mexique, Alejandro Preisser est un compositeur, musicien, réalisateur, producteur de musique et photographe. Il a étudié la composition à l’École nationale de musique et à l’École supérieure de musique de l’INBA, ainsi que le design industriel à l’UNAM. Alejandro joue de plusieurs instruments, notamment du piano, de la guitare classique et électrique, du banjo, du violoncelle, de la batterie, de la basse et d’autres instruments à cordes pincées. Il compose de la musique pour le cinéma, le théâtre, les séries, la danse et le cirque, avec un large éventail de genres, notamment le classique minimaliste, le folk, le rock, l’expérimental et la pop. Sa musique a été jouée dans des salles et des festivals du monde entier ainsi que sur des plateformes en ligne, notamment le Cervantino, Netflix et le Lunario del Auditorio Nacional. Il est également le directeur créatif et compositeur de Triciclo Circus Band, qui s’est produit lors de nombreux festivals et événements.

Installée à Tiohtià:ke/Montréal, Irene Ruiz Muniente est une danseuse et chorégraphe espagnole formée à la danse contemporaine, à la danse espagnole et au flamenco. Après avoir obtenu son diplôme du Conservatoire de danse A. Ruiz Soler de Séville, elle s’est jointe au programme de danse contemporaine de l’Université Concordia. Ancré dans l’exploration, son travail vise à explorer les langages interdisciplinaires à travers l’utilisation des vocabulaires de la danse contemporaine. La réflexion sur les dimensions chorégraphiques poétiques, rythmiques et esthétiques joue un rôle essentiel dans sa pratique créative. Irène est actuellement plongée dans le développement de son langage chorégraphique, s’immergeant dans des processus créatifs avec de nombreux artistes et collaborateur·rices. Récemment, elle s’est produite au Théâtre MainLine, au Festival Quartiers Danses et au Festival l’Art en soi.

Pamela Feghali est une chorégraphe, directrice de théâtre et interprète basée à Tiohtià:ke/Montréal. Récemment diplômée du programme de danse contemporaine de l’Université Concordia, Pamela est également titulaire d’une maîtrise en mise en scène de l’Université d’Ottawa. Pamela crée des spectacles interdisciplinaires qui fusionnent le théâtre et la danse. Au fil des ans, elle a collaboré avec un large éventail d’artistes et de compagnies, dont le Théâtre anglais du Centre national des Arts et le Soulpepper Theatre. En 2023, elle a présenté sa chorégraphie An Ode to Survival pour So You Think That Was Dance? au Théâtre MainLine. Elle a également participé à une cocréation intitulée Red Lips à la Galerie FOFA.