Programme double
Vías + Nicholas Bellefleur
ÉDIFICE WILDER | ESPACE ORANGE
8 SEPTEMBRE 2022 - 20H
9, 10 SEPTEMBRE 2022 - 19H
11 SEPTEMBRE 2022 - 16H
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SOIRÉE D'OUVERTURE: 8 SEPTEMBRE
COCKTAIL: 18H
SPECTACLE: 20H
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Les détenteur·rices de billets sont également invité·es au cocktail
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Discussion avec les artistes le 9 septembre
L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.
Vías
Sabor de mi corazón, chapitre I : cumbia
Bienvenue au sonidero! Buvez, dansez et laissez le rythme irrésistible de la cumbia envahir votre corps. De la Colombie à l’Amérique latine, puis de l’Amérique latine au monde, la cumbia est la reine, la mamá qui ouvre ses bras à tous. Née du mariage entre les tambours africains et la flûte indigène, son âme est rebelle, enjouée, sensuelle… Elle a un million de visages! Elle guérira vos blessures et vous fera oublier vos peines. Ce duo n’en demeurera un que si vous résistez à ce voyage festif à travers l’héritage de ce genre musical et des cultures qui se sont développées autour de lui. L’invitation est lancée!
Chorégraphie et interprétation Diana León et Paco Ziel
Musique originale Paco Ziel
Direction des répétitions Jean-Sébastien Couture
Éclairage, scénographie et costumes Adriana Ruiz «Clarisse Monde»
Conseils dramaturgiques Eduardo Ruiz
Conseils en danse afro-colombienne Daniel Díaz
Coaching vocal Mamselle Ruiz
Composition chanson «Sabor de mi corazón» Diana León et Paco Ziel
Direction technique Marcin Brunar
Construction des décors Charles Keating Sands
Assistance Adèle Ross, Stephania Suarez, Christopher Laplante
Design du logo Arturo Camacho
Photo et vidéo Studio Épiphanie
Partenaires Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et lettres du Québec, Écoscéno, Danse à la Carte, Circuit-Est centre chorégraphique, Académie du ballet métropolitain, Maison de la culture Côte-des-Neiges, Centre des loisirs de Saint-Laurent
Originaire du Mexique, Diana Léon a fait ses études en danse classique à l’Estudio de Ballet Tecamachalco puis à l’École Nationale de Ballet de Cuba. Elle perfectionnera par la suite sa formation à travers différents ateliers en danse contemporaine en plus de s’outiller dans différentes techniques d’improvisation en danse. Son expérience l’a amenée à travailler pour la Compagnie Nationale de Danse du Mexique, ainsi que Les Grands Ballets Canadiens de Montréal. Nourrie par ses propres projets de création de danses, elle fonde la compagnie Vías, qu’elle codirige aujourd’hui avec Paco Ziel. Son travail avec Vías a été présenté à Montréal, arts interculturels (MAI), ainsi que dans plusieurs théâtres renommés au Mexique. Elle a fait partie du laboratoire multidisciplinaire Quantum Collective et a travaillé en tant qu’interprète pigiste avec des compagnies tels que Sylvain Émard Danse, Anne Plamondon Productions, Skeels Danse et Je Suis Julio. Depuis quelques années, Diana commence à se développer en tant que chanteuse et compositrice, en intégrant ces compétences à sa pratique en danse.
Originaire du Mexique, Paco Ziel est un chorégraphe/interprète/compositeur ayant complété une formation à l’École Supérieure de Ballet du Québec. En parallèle à ses études, il a la chance de toucher plusieurs techniques du corps telles que le Gaga, la méthode Rubberband, le yoga, le Feldenkrais et la méditation. À sa sortie de l’école, il travaille avec les compagnies Cas Public et Vías, qu’il codirige maintenant avec Diana León. Il est désormais interprète et coordinateur artistique chez RUBBERBAND. En 2014, il fonde le laboratoire multidisciplinaire Quantum Collective, présenté deux fois par Tangente à Montréal. Paco a travaillé avec d’autres artistes et compagnies montréalaises tels que PPS Danse, Anne Plamondon, Andrea Peña et Martin Messier, et il a été professeur invité à Springboard Danse Montréal et au Domaine Forget. Il est aussi cinéaste et photographe autodidacte et il a récemment commencé à explorer la production musicale électroacoustique.
Née à Mexico, Adriana Ruiz «Clarissa Monde» a étudié la scénographie à l’Escuela Nacional de Arte Teatral où elle a obtenu sa maîtrise en conception textile de l’EDINBA. Elle a remporté le prix du meilleur costume à la 4e Biennale de design du Mexique. Elle a également été lauréate aux Jaguar Awards en 2014 et 2016 avec les productions La Misteriosa Muerte de la Madrina Varila et Los Niños de Carbón. En 2013, elle a été mise en nomination pour la meilleure conception de costumes au Festival international du film de Saint-Tropez pour Dissent. Depuis 2008, elle est productrice exécutive de pièces comme Eduardo II, mise en scène par Martín Acosta, et El Sueño de Martina, une création collective. Elle a conçu des costumes pour des pièces comme Las pepenadoras d’Alaciel Molas, Huellas de Personajes Ficticios Bajo la Luz de la Luna Realista, mise en scène par Abraham Jurado, et Arrullos para Benjamín, mise en scène par Hasam Díaz, pour n’en nommer que quelques-unes. Elle a également conçu des costumes pour les opéras de la compagnie FIGAROSY au Yucatán de 2013 à 2015. En tant qu’éclairagiste, elle a travaillé avec Vías pour la pièce On this path, you are sure to get lost et d’autres productions de danse dans différents genres, comme le ballet, la danse contemporaine, le flamenco et le folklore. Adriana a été jury pour différents concours et vitrines à Durango, Hidalgo et Chiapas. Elle est aussi enseignante invitée pour la conception d’éclairage, la conception de costumes et la production dans différentes régions du Mexique.
Unifiés par notre amour de la cumbia, nous avons commencé à reproduire cette musique dans nos pratiques d’improvisation, afin de mieux cerner ce qu’est «la saveur latine». Fascinés par les effets de la cumbia sur le corps et notre état d’esprit, ainsi que l’infinité de mouvements qu’elle provoque, nous menons une étude approfondie de son histoire, de ses styles, de ses artistes marquants et de ses danses. Avec tous ces outils, nous avons mis notre expérience et nos connaissances d’artistes en danse contemporaine au service de cette culture, lui permettant d’imprégner notre pratique artistique et d’en tirer des enseignements. Ainsi, par l’expérimentation et le jeu, nous avons créé une partition chorégraphique et musicale qui partage, de manière immersive, notre interprétation de ce que représente la cumbia pour nous dans son essence même.
Nicholas Bellefleur
A SAFE(R) SPACE
Un safe space n’est pas un lieu. C’est une manière d’être, un état qui émerge et qui se propage. Une utopie queer. Dans cette performance-anthologie qui oscille entre l’onirique et le quotidien de la jeunesse LGBTQ+, entre le studio de répétition et le night-club, un groupe d’ami·es tente tant bien que mal de ressusciter un sentiment de sécurité. Une brèche dans le temps, l’œuvre est le rêve d’un vivre-ensemble à la rencontre des différences. Elle célèbre la complexité et la nuance, dévoile toutes nos facettes (certaines plus troubles que d’autres), condamne la violence, teste les limites de l’authenticité et incarne des solutions inclusives et bienveillantes.
Projet chorégraphique de Nicholas Bellefleur
Avec la complicité de Chéline Lacroix, Jontae McCrory, Brian Mendez, Caroline Namts, Elle Roy, Noël Vézina
Assistant de direction Issac Koji Endo
Artiste-conceptrice lumière et directrice technique Claire Seyller
DJ et regard extérieur Mélusine Bonillo
Regards extérieurs Andrea Peña, Helen Simard
Direction musicale Raphaël Valensi
Documentation photo/vidéo et montage vidéo Em P
Artiste du mouvement, Nicholas Bellefleur est une personne queer allochtone basée à Tio’tia:ke (Montréal). Son travail explore l’éthique du care, la praxis de l’espace sécuritaire (safe space), le consentement, la réponse-habileté, la décolonisation et la justice réparatrice – orientant ses efforts vers des explorations de cohabitation dissidentes et utopiques. Sa pratique étudie la confection de systèmes chorégraphiques ouverts et cherche à décomplexer la danse pour tous les corps. À sa sortie de l’École supérieure de ballet du Québec, il rejoint la compagnie Ballet BC en tant qu’apprenti, puis Cas Public pendant deux saisons. Marquée par le voyage, sa carrière l’a fait danser au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Europe et en Chine. En 2019, il retrouve Tio’tia:ke, contribue au laboratoire chorégraphique A SAFE SPACE et accompagne Wynn Holmes dans le projet Lo Fi Dance Theory. Son corps danse également dans les projets de Virginie Brunelle, Le fils d’Adrien danse et Andrea Peña & Artists.
Artiste de la danse contemporaine basé·e à Tio’tia:ke, c’est la collaboration dans toutes ses formes qui inspire Chéline Lacroix plus que tout. Il est important que le processus illumine la créativité de chaque artiste impliqué·e. En intégrant la communauté de la danse contemporaine tout juste avant la pandémie, Chéline y a trouvé une forme de collaboration en ces temps de solidarité. Approfondir l’introspection à travers l’histoire et l’évolution du mouvement l’aide à affronter et à nourrir son identité. Sa pratique personnelle découle de sa propre recherche chorégraphique et de son travail en tant qu’interprète.
Originaire de Détroit, dans le Michigan, Jontae McCrory a commencé sa formation en danse à l’Université Western Michigan à l’âge de 19 ans. En 2017, McCrory a suivi le Dancers Course d’un an avec BalletBoyz de Londres, en Angleterre. Tout au long de sa formation, il a eu le privilège d’être initié aux œuvres de Kyle Abraham, James Gregg, Frank Chaves et Azure Barton. En tant que cinéaste et chorégraphe, les œuvres de Jontae ont été présentées au concert du gala de l’American College Dance Association en 2017, au Festival Chéries-Chéris-Paris, aux Rendez-vous Québec Cinéma et au BBC Network London. Jontae a commencé à travailler avec la compagnie contemporaine RUBBERBAND en 2018, tout en étant invité à se produire avec la Decidedly Jazz Dance Company plus tard en 2020. Actuellement, Jontae travaille avec Andrea Peña & Artists, tout en étant pigiste à Tio’tia:ke (Montréal).
Originaire de Montréal, Brian Mendez a commencé sa formation en danse à 20 ans. Il fréquente le studio de danse Urban-Element Zone (2013) où il prend des cours de hip-hop, waacking et dancehall. Plus tard, il fait un programme préuniversitaire en danse contemporaine au Collège Montmorency (2014-2016), avant d’entreprendre sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal (2016-2019). Brian découvre alors le voguing, un style apparu dans le quartier Harlem à New York initié par la communauté LGBTQ+ latino-américaine et afro-américaine. Cette danse devient pour lui une forme d’expression qui rassemble toute une communauté. Maintenant diplômé de l’EDCM, Brian poursuit ses recherches sur le voguing et sa culture afin de la partager à Montréal.
Débordante d’une soif d’apprendre, de découvrir et de se révéler, Caroline Namts désire simplement danser en se transportant d’un univers à l’autre. À travers ce cheminement, elle brûle d’une envie peut-être intouchable: que son corps soit d’une telle vulnérabilité qu’il puisse partager dans l’œil de l’autre l’intégralité de son expérience.
Passionnée par l’art de la danse, Elle Roy explore le mouvement autant sur la scène que devant l’objectif. Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal, Elle s’épanouit depuis maintenant quatre ans au sein de la compagnie de danse Van Grimde Corps Secrets en tant que danseuse principale. À la fois interprète pigiste et animée par le désir de plonger dans une multitude d’univers créatifs, Elle travaille également aux côtés d’artistes de renoms du milieu de la musique. Ayant le souci de toujours affiner son rapport au mouvement et au corps, Elle plonge devant la caméra. Curieuse d’explorer la danse à travers la photo et la vidéo, elle savoure les moments où sa danse s’éloigne des frontières du spectacle.
Noël Vézina est une artiste interdisciplinaire queer, engagée dans la danse et le mouvement, basée à Montréal (Tio’tia:ke/Mooniyang). Surtout autodidacte, son processus est profondément intuitif et organique. Abordant la performance comme une source de connexion essentielle, à soi et à l’autre, son travail prend souvent des formes éphémères et intimes. Noël aspire à faire preuve d’une douceur radicale, à être honnête et vulnérable. Elle aime ne pas savoir et ne pas perfectionner. La tendresse et l’amour sont essentiels.
Issac Endo est un artiste multidisciplinaire travaillant autant dans l’industrie des arts que celle du divertissement. Initialement formé comme interprète du cirque et de la danse, il est invité à devenir le premier étudiant en mise en scène et en dramaturgie de l’École nationale de cirque. Sous la direction de Howard Richard, il réfléchit sur «qu’est-ce que cela signifie quand votre médium est les autres?» Diplômé en 2019, son travail se concentre de plus en plus sur la réalisation environnementale/scénique et l’exploration des objets et des espaces. À travers des accessoires, des costumes, des scénographies et des appareils qu’il crée, il cherche à voir comment un environnement peut influencer et dicter la façon dont les gens interagissent avec eux, et brouiller la distinction entre interprète/spectateur et objet/sujet. Il a travaillé sous la direction de Marlene Millar, Anthony Venisse, Kyra Jean Green et Claudel Doucet, et ses projets actuels incluent le Valby Ruta Project, un collectif de cirque cinématographique, A SAFE SPACE, des ateliers explorant la dynamique de groupe et la communication non verbale, et Warm Up, un jam immersif autour du mouvement.
L’artiste, producteur et DJ Raphaël Valensi a débuté l’aventure Nahash en 2013 à Shanghai en faisant paraître de la musique électronique inspirée du métal sur son label Huashan Records. Parallèlement, Raphaël est DJ résident pour les soirées Acid Pony Club de Shanghai. En 2017, Nahash a quitté la mégapole chinoise pour s’installer à Montréal. Il a continué à travailler avec le label indépendant de Shanghai SVBKVLT en tant que ressource principale pour le mixage et le mastering. En 2019, le son de Nahash a pris une nouvelle forme avec le remix de Plasma Sunrise de Gooooose, un mélange de tambours rave martelés, de bruits durs et de percussions chaudes arrangées à travers le filtre du dancehall et de vieux disques de UK bleep et de jungle. Nahash a attiré l’attention de ses pairs et de la presse avec l’album Flowers Of the Revolution, qui est sorti en 2020 sur SVBKVLT. En 2021, Nahash a lancé, avec son collaborateur de longue date Osheyack, le EP Club Apathy sur SVBKVLT, qui a été couronné meilleur EP d’avril 2021 par FACT Magazine et Resident Advisor. Au début de 2022, Nahash est revenu à la charge avec le EP Tides sur POLAAR. Le son de cet EP contraste entre une batterie très lourde et des pads et synthés aériens pour créer une sorte de jungle mutante construite à partir de boucles de batterie recyclées et de CD trance d’occasion.
Claire Seyller est une artiste ayant pour médium principal la lumière. Alors qu’elle complète sa licence en Art du spectacle-théâtre à l’Université de Strasbourg, Claire commence son apprentissage de la lumière en autodidacte. Elle poursuit sa formation à l’École nationale du théâtre du Canada dans le programme Production. Dès lors, elle enchaîne les collaborations avec artistes et compagnies de la jeune génération, tels que Charles-Alexis Desgagnés, le Théâtre des Trompes, Satellite Théâtre, le Théâtre à l’Eau Froide, Théâtre Kata, Grand Poney… De nature très engagée et inspirée, Claire assiste aussi différents concepteurs d’éclairage autant sur des spectacles de danse et de théâtre que de musique. Réfléchie et habitée par sa pratique, elle a entamé depuis peu une maîtrise en Recherche et Création à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM.
Mélusine Bonillo, 25 ans, artiste transdisciplinaire, 1m87/6p1, yeux bleus. Bélarus: 2016/2017, dernière dictature officielle d’Europe, cours de maître pluridisciplinaire. Ensuite Tio’tia:ke (Montréal), la grosse machine de l’UQAM, bac en danse. Mars 2021: naissance du collectif Ménades contemporaines cofondé avec Cha Raoutenfeld. Octobre 2021, première création: Breaking the waves. 2021, 2022: interprète dans plusieurs créations, notamment pour Sarah Dell’Ava et Dave St-Pierre. En résumé: femme trans genderfluid, artiste pluridisplinaire, personne controversée, franche et directe.
Originaire de Colombie, Andrea Peña est une artiste multidisciplinaire dont la pratique embrasse l’installation, la chorégraphie et le design. Ses œuvres sont centrées sur la création d’univers critiques, alternatifs, performatifs et spatiaux qui interrogent la place de l’individu dans la société. Son langage chorégraphique se distingue par sa vulnérabilité, sa complexité et la richesse de sa présence physique qui dépasse le simple mouvement, à travers une constante recherche conceptuelle. Au terme d’une carrière d’interprète professionnelle avec le Ballet BC et Ballets Jazz Montréal, elle a fondé Andrea Peña & Artists en 2014. La compagnie a été récompensée par de nombreux prix et plusieurs commandes pour ses créations conceptuelles viscérales d’une grande rigueur. En 2018, elle a remporté le prix international de chorégraphie de Hong Kong et le prix canadien Clifford E. Lee en chorégraphie du Centre des arts de Banff.
Helen Simard est une chorégraphe qui œuvre à Tio’tia:ke (Montréal) depuis 2000. Après avoir travaillé avec Solid State Breakdance – un collectif de création en danse urbaine et contemporaine pendant douze ans – et participé à neuf créations à plusieurs têtes, elle décide en 2012 de mener ses propres projets. Elle convie musicien·nes et danseur·ses en studio pour créer des spectacles hybrides, souvent assourdissants, tels que NO FUN (2015), IDIOT (2017), REQUIEM POP (2019) et Papillon (2020). Helen est actuellement artiste en résidence à Playwrights’ Workshop Montréal dans le cadre de leur laboratoire d’écrivains interdisciplinaire. Elle profite de cette occasion pour écrire sa première pièce de théâtre, When Your Baby Dies. Bachelière en danse contemporaine de l’Université Concordia (2000), elle détient également une maîtrise en danse de l’UQAM (2014).
Ce projet est un prétexte pour une révolution inclusive.
S’inscrivant dans la non-linéarité, notre processus se façonne par la multiplicité, la transformation et l’introspection collective.
Notre équipe se rassemble autour d’un désir commun d’élever des perspectives issues de la pluralité culturelle, sexuelle et de genre pour déconstruire nos biais cognitifs, développer des pratiques d’entraide et de résilience, et exemplifier des comportements que l’on souhaiterait observer au grand jour dans notre société, pour soutenir cette idée d’un monde bienveillant, coopératif, durable et équitable pour tous·tes.
Un safe space pour qui? Par qui? Est-ce possible de l’atteindre? Comment se familiariser avec l’indéterminé, et accueillir les désaccords et la dissidence comme parties intégrantes et belles de la complexité de vivre ensemble?
Faire corps avec les enjeux du quotidien et tenter de les affranchir sur scène devant vous, sans toutefois prétendre que notre safe space est universel, ni prétendre que ces questions peuvent être répondues dans une œuvre de danse contemporaine de 40 minutes: il est là notre défi. Puisse cette œuvre devenir une ressource, praxis et outil d’émancipation collectif, et une brèche dans le temps pour rêver ensemble ici et maintenant, pour se permettre de ressentir la chaude illumination d’un horizon imprégnée de potentialité*.
* traduction libre de Cruising Utopia de José Esteban Muñoz