La soirée du Lion : Money, Glam & Nostalgie
9. 10. 11 AVRIL 2015 | 19H30
Vanessa Bousquet
Choriste & le band maison
Choriste & le Band Maison est une immersion complète dans un univers «groovy» et contemporain. Des corps investis, onduleux, sensuels, décortiqués rythmiquement au détail près. Une culture populaire d’une autre époque revue avec une touche d’actualité. La petite robe, les ongles rouges, de la «soul» jusqu’au bout des hanches. Se laisser prendre au jeu…
Chorégraphie :
Vanessa Bousquet avec la précieuse collaboration des interprètes
Interprètes
Vanessa Bousquet, Marie-Michèle Poissant, Audrey Rochette
Musique
Félix Petit
Éclairage
Julie Basse
Répétitrice et conseils artistiques
Rosie Contant
Aide aux costumes
Marie-Laurence Rock
Vanessa Bousquet
Vanessa Bousquet est diplômée des départements de danse du Cégep de Drummondville (2006) et de l’Université Concordia (2009) où elle entreprend plusieurs projets chorégraphiques au sein du collectif Ionic Space et avec l’artiste multidisciplinaire Shermine Sawalha. Avec la compagnie Bordels Associés, la jeune chorégraphe présente Congestion artérielle à l’index (2009) lors du festival Fringe St-Ambroise de Montréal. Elle participe aussi à l’événement Zone Homa, en 2010, avec sa création Pulsation Corrigée à la Maison de la Culture Maisonneuve. Elle a présenté Choriste au festival Quartier Danses (Septembre 2013) et Échantillon lors de la dernière édition de Danses Buissonnières à Tangente en décembre 2013. Suite à des études en gestion d’organismes culturels (HEC Montréal, 2012), Vanessa devient directrice de production pour La 2e Porte à Gauche et elle poursuit présentement la création in situ en tant que membre d’Atypique – Le Collectif.
Félix Petit
Félix Petit (aussi connu sous le nom de FELP) travaille de manière générale autour du son. Machine, Sax, Synthétiseurs, et/ou n’importe quel autre gadget susceptible d’émaner de l’audible. Il déforme et reforme, découpe et recolle dans le but de proposer une matière sonore singulière. Fraichement diplômé de l’Université de Montréal (2012) en saxophone jazz, il reconnecte en ce moment avec ses anciens démons (hip-hop, ambiant, groove, soul). Membre actuel du groupe Les Guerres de l’Amour, Félix évolue aussi à travers son propre projet FELP et était membre du défunt groupe JMC Project. Il collabore de plus en plus avec la danse, en particulier avec Atypique Le Collectif (Question d’aplomb en compagnie de Louis Beaudoin de – la Sablonnière, 2012) avec Marie-Pier Bazinet dans Géométrie pour corps et mouvement en 2011 et sur les projets Choriste et Échantillon de Vanessa Bousquet en 2013.
Marie-Michèle Poissant
Marie-Michèle Poissant est diplômée du cégep Montmorency en danse avec la mention honneur (2007). Elle poursuit sa formation à l’EDCMTL, l’école de danse contemporaine de Montréal, en danse –interprétation, où elle obtient son diplôme en 2010. Elle travail entre autres avec Ted Robinson, Sarah Bild, Pierre Lecours, Sasha Ivanochko, Ginette Laurin et Roger Sinha, des chorégraphes marquants dans sa formation. En 2011, Marie-Michèle est interprète pour la compagnie Carpe Diem dans la pièce Cinq humeurs d’Emmanuel Jouthe. Elle participe également à l’évènement Zone Homa dans la pièce expérimentale Mes osselets en étaient saturés chorégraphiée par Élise Bergeron et elle collabore avec Vanessa Bousquet sur Échantillon présenté lors des Danses Buissonnières de Tangente en 2013. Son intérêt pour les arts et la santé la mène à pratiquer le Qi-Gong ainsi qu’à obtenir une formation complémentaire en mime chez Omnibus. De plus, elle détient depuis 2011 un certificat en massothérapie où elle se spécialise dans le traitement des danseurs et des athlètes.
Audrey Rochette
Audrey entame un programme double de danse et de science humaines au Cégep de Drummondville et entre par la suite à L’École de danse contemporaine de Montréal en 2008. Elle se perfectionne également auprès de Meg Stuart, Aglaïa Romanovskaia et Yoshito Ohno, qui marqueront grandement son cheminement artistique. Professionnellement, elle danse pour Lucie Grégoire, Isabelle Boulanger, Rosie Contant et pour différentes projections, dont SIX MIL ANTENNAS de Johnny Ranger et pour Émilie Serri pour le Festival du Nouveau Cinéma (2011). Parallèlement à l’interprétation, Audrey s’intéresse à la création et oriente ses recherches vers la performance, l’interdisciplinarité et la théâtralité dans la danse. Elle a présenté la pièce CAKE à Tangente, dans le cadre des Danses Buissonnières en décembre 2012, et à Zone Homa en août 2014. Audrey est récipiendaire de la bourse Sofia Borella décernée par l’École de danse contemporaine de Montréal.
J’avais terriblement envie de voir du mouvement et de concocter une œuvre qui devenait une expérience physique en soi. J’avais envie de corps désarticulés, de corps résonnant de groove, récepteurs et communicateurs de pulsations rythmiques. Je voulais offrir un moment de détente au cérébral et procurer des réactions physiques aux spectateurs.
La question du rythme est omniprésente dans mon travail. Étant riche en nuance et en complexité, il devenait la matière de base pour cette création. La musicalité et la rythmique de chaque geste et déplacement apportent un élément de composition très précis dans le travail du corps, dans ses formes, ses volumes et dans sa relation avec les autres. Le travail musical de Felix Felp Petit est aussi essentiel et nourrissant pour le processus. Sa musique devient une partenaire à part entière et nous rappelle à quel point le groove est une question de sensation. Nous avons approché la composition chorégraphique à la manière d’un musicien; construisant Choriste comme un concert de musique et non seulement comme une proposition de danse.
Claudia Chan Tak et Louis-Elyan Martin
Cash : de l'or en duo, une danse de droite
Après avoir exploré le thème de la nudité en art contemporain, Claudia Chan Tak et Louis-Elyan Martin se penchent désormais sérieusement sur celui de l’argent dans le milieu de la danse avec une pointe de sarcasme et d’arrogance. Le duo quitte son 5 à 7 nudiste pour une soirée chic et habillée. En quête de la formule rentable, ils présentent « une danse de droite » où tous les éléments sont mis en scène pour rendre leur œuvre lucrative. À la fois économique, politique et artistique, CASH est une vision de la condition actuelle du danseur contemporain.
Chorégraphe et interprètes
Claudia Chan Tak, Louis Elyan-Martin
Photos
Alexandre Donato
Arrangeur musical
Nans Bortuzzo
Graphisme
Elian Mata
Claudia Chan Tak
Artiste de la relève, Claudia Chan Tak s’investit depuis plusieurs années en danse, en performance et en vidéo. Ses études témoignent de sa multidisciplinarité puisqu’elle a gradué avec distinction de l’Université Concordia en intermedia/cyberarts, puis de l’Université du Québec à Montréal en danse contemporaine, une formation récompensée par la bourse d’excellence William Douglas. Active sur la scène montréalaise, ses créations ont été présentées lors de nombreux évènements artistiques (Tangente : Danses buissonnières, Festival OFFTA, Festival Toxique Trottoir, Zone HOMA et Short & Sweet). À travers ses œuvres, elle explore l’animalité, le ludique et la possibilité documentaire en danse, sujet de son mémoire-création.
Louis-Elyan Martin
Louis-Elyan Martin est originaire de France, il a étudié la Littérature et l’Histoire Anglophone et obtient sa maîtrise en 2008. Il entame la même année une formation en danse contemporaine à l’Université de Concordia. Il poursuit sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal et en sort diplômé en 2012. Tout au long de son développement artistique il se rapproche de la danse théâtre et l’art performatif qu’il affectionne particulièrement. En août 2012, il intègre la compagnie O’Vertigo. En décembre 2013, il présente sa première co-création avec Claudia Chan Tak Tout nu tout cru : 5 à 7 nudiste dans le cadre des Danses Buissonnières_Classe 2013 à Tangente.
Pragmatiques quant à la réalité de leur statut d’artistes de la relève, Claudia Chan Tak et Louis-Elyan Martin sont confrontés aux mêmes problématiques que leurs pairs : rédiger des demandes de subventions, séduire des investisseurs, rémunérer ses collaborateurs, intéresser des diffuseurs, mais aussi payer son loyer et manger.
Au fond, la grande question est de trouver comment créer, sans notoriété et sans argent, pour acquérir notoriété et argent ! Développant et réaffirmant la personnalité unique de leur duo, c’est à travers la création de CASH, œuvre satirique et décomplexée, que Claudia Chan Tak et Louis-Elyan Martin espère trouver la recette parfaite pour devenir riches et célèbres !
Karenne Gravel et Emmalie Ruest / Dans son salon
Et si tu n'existais pas, variations
Et si tu n’existais pas, variations, c’est deux jeunes dames présentant le produit de leurs efforts chorégraphiques dans une ambiance de fond de sous-sol. C’est avec beaucoup de volonté et très peu de ressources techniques qu’elles proposent au public rassemblé devant elles différentes variations d’une célèbre chanson du passionnément romantique Joe Dassin. Ce spectacle agrémenté de paillettes allie danse et art populaire de façon théâtrale et humoristique; il amène le spectateur dans une réflexion autour de son propre rapport à l’art tout en lui posant une grande question philosophique et poétique « et si l’autre n’existait pas… ».
“[…] une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu’on ne voit pas passer.” Maryse Boyce, Scène 1425
Chorégraphes
Karenne Gravel, Emmalie Ruest
Compositeur
Nicolas Des Alliers
Répétitrices
Marijoe Foucher, Liane Thériault
Conseillère artistique
Manon Oligny
Conception d’éclairage
Julie Basse
Karenne Gravel
Karenne Gravel est bachelière en interprétation de la danse (UQAM-2011). Elle s’intéresse au rapport entre le temps et la valeur qu’on porte aux choses ainsi qu’à la relation qui s’établie entre l’art vivant et le public. Dès la fin de ses études, elle a l’occasion de performer dans des événements in situ pour Lynda Gaudreault, Katya Montaignac et le collectif Bal[let] de rue elles. En 2012, elle devient interprète pour la compagnie Manon fait de la danse dans le cadre d’Où est Blanche-Neige? Puis, c’est comme chorégraphe que Karenne s’associe à Emmalie Ruest, en 2009, pour former ce qui deviendra le collectif Dans son salon. En 2011-2012, le duo est invité à chorégraphier et danser pour le groupe de musique Misteur Valaire sur les scènes du Festival de Jazz, du Métropolis et du Festival d’été de Québec. Leurs projets pour 2013-2014 s’orientent autour de la création de vidéo-danses à partir de leur univers kitsch et décalé. En tant qu’interprète, elle travaille également pour différents créateurs de la relève tels que Lilianne Moussa, Jade Marquis et Félix-Antoine Boutin.
Emmalie Ruest
Emmalie Ruest est finissante en interprétation au baccalauréat en danse de l’UQAM et récipiendaire du prix William Douglas (2011). En 2012, elle est sollicitée par La 2e Porte à Gauche pour chorégraphier un bal moderne. C’est pendant ses études qu’elle rencontre Karenne Gravel, avec qui elle forme le collectif Dans son salon. Les deux filles sont également appelées à chorégraphier et à danser pour Misteur Valaire, lors du Festival de Jazz de Montréal (2011). À l’hiver 2012, Emmalie participe en tant qu’interprète invitée pour Soak de Caroline Laurin-Beaucage et au printemps de la même année, elle a dansé pour Manon Oligny, dans le cadre du projet Où est Blanche-neige ? Elle a également eu la chance de participer au tournage du film Aurore 2 (2013) en tant que danseuse, un film de Vincent Olivier et Guillaume Lambert et elle a participé au tournage d’un film d’art de Dominique Sirois, Alarms songs (2014). Actuellement, Emmalie danse pour Helen Simard et Geneviève Jean Bindley.
Nicolas Des Alliers
Nicolas Des Alliers détient un baccalauréat en écriture de la Faculté de musique de l’Université de Montréal et en a entrepris un second en 2012, cette fois en interprétation à la guitare classique. Depuis 2011, il bénéficie d’une bonne visibilité dans le milieu de la danse contemporaine, en composant, entre autres, la musique de plusieurs des chorégraphies de Dans son salon. Il est aussi sur scène à l’occasion, en participant à des concerts à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. En janvier 2013, il a joué lors d’une soirée-concert organisée par la clinique Kinésis Santé, au bénéfice de l’organisme communautaire l’Ancre des jeunes. Parallèlement à sa carrière musicale, Nicolas enseigne la guitare en plus de travailler comme éducateur au Centre des Sciences de Montréal, où il a l’occasion de transmettre à des jeunes du primaire et du secondaire des connaissances scientifiques.
Julie Basse
Julie Basse Issue de l’École Nationale de Théâtre du Canada, elle y développe son intérêt déjà prononcé pour la conception des éclairages. Elle travaille dès sa sortie à titre de régisseur d’éclairages de tournée au Québec et à l’internationale avec plusieurs compagnies de théâtre (L’Illusion, théâtre de marionnettes, Théâtre Incliné). Elle a également intégré l’équipe de l’Opéra de Montréal comme assistante-éclairagiste en mai 2013. De sa rencontre marquante à l’École avec le jeune créateur Félix-Antoine Boutin naissent plusieurs collaborations en tant que directrice technique et/ou conceptrice des éclairages (Koalas, Le Sacre du Printemps et très prochainementKaraoké Phèdre). Son goût pour l’art vivant toutes disciplines confondues l’amène à collaborer à titre d’éclairagiste en opéra (Hänsel et Gretel, Atelier lyrique 2014) en théâtre d’objets avec Jérémie Desbiens (Pierre, papier, ciseaux), en danse contemporaine (Parce qu’on sait jamais, collectif Dans son salon) ou encore en théâtre improvisé (Créations instables — Frédéric Barbusci, Ligue d’Improvisation Montréalaise).
Le collectif Dans son salon (DSS) a développé une danse où l’autodérision sert de soupape à l’expression de critiques plus virulentes sur certaines conventions sociales. À travers ses projets, il défend un humour absurde, omniprésent, parfois subtil et pouvant s’exprimer par la chorégraphie, les mouvements ou des procédés de mise en scène théâtrale. L’univers chorégraphique de DSS est féminin, volontairement naïf et entretient un rapport décalé à la réalité. La recherche artistique s’articule également autour des non-sens que l’on retrouve dans la vie de tous les jours et qui s’avèrent souvent nuisibles et sournois. Le travail du collectif est inspiré d’exotisme et d’éléments kitsch – artéfacts qui frappent automatiquement le regard, l’imaginaire et les sensations. Au cœur de ses recherches se meuvent à la fois une fascination autour du kitsch, autant anthropologique qu’artistique, ainsi qu’une volonté de comprendre le phénomène. En ce sens, le collectif questionne et analyse ses propres penchants esthétiques, sans censure, afin de comprendre ses désirs et pulsions profondes.