ÉDIFICE WILDER | ESPACE VERT
17, 18 MAI 2023
TARIF SPÉCIAL: 8$
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Collations maison et café compris
Dialoguons ensemble sur les enjeux qui animent notre milieu, réfléchissons avec notre communauté, positionnons-nous et imaginons l’avenir collectivement. Quatre thèmes nécessaires animeront les deux premières journées de conversations, qui se dérouleront sous forme de panel, d’atelier et de table de discussion. L’équipe commissariale invite tous ceux et celles qui souhaitent approfondir leur réflexion et s’engager dans cette démarche.
Les discussions auront certainement lieu majoritairement en français, mais nous souhaitons que l’événement soit organiquement bilingue et certaines présentations se dérouleront en anglais.
I – Commissarier le pluridisciplinaire
II – Éducation communautaire et commissariat
III – Commissariat et éducation esthétique
IV – L’éthique et le concept de safe space
Idéation et coordination Élisabeth-Anne Dorléans, Marco Pronovost et Laurane Van Branteghem
10h à 13h – Panel d’ouverture: Commissarier le pluridisciplinaire
Camille Larivée (MAI)
Michèle Thériault (Galerie Leonard & Bina Ellen)
Anne-Marie St-Jean Aubre (Musée d’art de Joliette)
Jessie Mill (FTA)
Peu d’espaces présentent uniquement de la danse contemporaine au sein de leur programmation artistique. Celle-ci peut aussi être présentée en galerie. Plusieurs commissaires travaillent donc avec des artistes de différentes disciplines. Leur expertise est plurielle et les problématiques variées. Comment jongler avec cette complexité? Quels sont les contextes à réfléchir? Comment se nourrir du décloisonnement et des réflexions initiées à travers d’autres médiums?
14h à 17h
Performance: CRASH (10 minutes) de Ralph Escamillan
CRASH est un solo en cours de création du fondateur de VanVogueJam et FakeKnot, Ralph Escamillan (alias Posh Gvasalia Basquiat au sein de la scène de ballroom). Ce solo est exécuté en isolant le quatrième temps du rythme de vogue, également connu sous le nom de «crash», utilisé pour indiquer le moment où l’on fait l’emblématique chute.
Discussion: Éducation communautaire et commissariat
Ralph Escamillan (artiste et fondateur de VanVogueJam)
Shérane Figaro (artiste)
Rameez Karim (artiste)
Christina Paquette (100Lux)
Comment consolider des communautés? Les commissaires ancré·es dans leur communauté d’appartenance agissent souvent comme agents fédérateurs. Quelles sont leurs responsabilités? Comment rester intègre à la création de la forme? Comment faire émerger des nouvelles pratiques et nouer des liens avec la scène professionnelle?
Ralph Escamillan est un artiste queer, canadien-filipinx, enseignant et leader communautaire basé sur les territoires non cédés des nations xwməθkwəy̓əm, Skwxwú7mesh, Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh – que l’on appelle Vancouver, en Colombie-Britannique. Avec sa compagnie FakeKnot, il crée des œuvres qui s’efforcent de saisir les complexités de l’identité en utilisant le son, le costume, la technologie et les corps. Il a récemment présenté son œuvre whip au MAI (Montréal) en 2021 et crée actuellement une nouvelle œuvre avec le textile philippin Piña, dont la première est prévue en mai 2023. Ralph “Posh” Gvasalia Basquiat évolue sur la scène de ballroom depuis 2014, débutant sa propre Kiki House of Gvasalia. Il a aussi rejoint la Mainstream House of Basquiat en 2021. Fondateur et directeur artistique et exécutif de l’OBNL VanVogueJam, Ralph partage sa passion pour la culture ballroom lors de cours hebdomadaires accessibles et de bals, agissant comme un leader pour la communauté queer de danse de l’Ouest canadien.
10h à 13h
Panel: Commissariat et éducation esthétique
Marika Crête-Reizes & Marco Pronovost
Certaines pratiques en arts vivants prennent du temps à conquérir le grand public. Celui-ci n’est pas toujours au rendez-vous lors des premières présentations des différents mouvements artistiques sur des scènes professionnelles. Qu’on pense aux premiers événements de danse inspirés des Pow Wow, aux danses adaptées, à la gigue contemporaine, comment participer à l’éducation esthétique des publics, mais aussi des équipes des différents organismes culturels? Comment maintenir cet éveil et curiosité esthétique chez les commissaires?
Performance: Yearning (20 minutes) de Charo Foo Tai Wei
En tant qu’immigrée asiatique qui a vécu l’expérience du sexisme, du racisme et de la violence domestique, Charo Foo Tai Wei doit constamment gérer des défis sociétaux tout en devant prétendre que ça lui glisse dessus comme sur les plumes d’un canard. Yearning est un solo de danse contemporaine qui magnifie les batailles intérieures de Foo tandis qu’elle creuse son chemin vers la lumière. Yearning invite également les spectateur·rices à explorer leur propre chagrin caché qui a besoin d’être libéré.
14h à 17h
Tables de discussion: L’éthique et le concept de safe space
Pour clore cette deuxième journée, nous proposons des tables de discussion, style speed dating, autour des thèmes de l’éthique et du concept de safe space. Quels sont les engagements idéologiques des organismes (enjeux LGBTQ, écologie, antiracisme, etc.)? Quels sont les enjeux éthiques qui vous tiennent à cœur et comment vous positionnez-vous en tant que commissaire? À travers la création en arts vivants, des projets artistiques explorent les notions de safe space, ces espaces dits «sécuritaires». L’institution du théâtre est un espace physique, culturel, symbolique et public chargé historiquement et politiquement. En tant que commissaire, comment adapter nos modèles de fonctionnement pour être à l’écoute des besoins des artistes et de leurs démarches d’émancipation?
Présentation par l’équipe commissariale de FURIES (Gaspésie)
Yearning
Chorégraphe et interprète Charo Foo Tai Wei
Dramaturge Dulcinée Langfelder
Concepteur sonore David Blouin
Formée en danse classique chinoise, Charo Foo Tai Wei arrive à Québec en 2005, où elle étudie la danse contemporaine à L’École de danse de Québec. De 2007 à 2013, elle joue dans la production Le Dragon Bleu de Robert Lepage (Ex Machina) en tant qu’actrice, danseuse et chorégraphe. En 2015, elle découvre le butō avec Natsu Nakajima, Yukio Waguri, Atsushi Takenouchi. Elle est fascinée par la façon dont la résonance des cellules nerveuses peut déclencher un mouvement organique qui se développe à partir de l’intérieur du corps. Cette découverte lui a inspiré une recherche sur l’initiation instinctive du corps. Sa première œuvre, The Golden Stick Ritual, a été sélectionnée par le programme KickStart de CanAsian Dance et a été présentée par Tangente (2021) en collaboration avec le Festival Accès Asie. Aujourd’hui, elle entrelace la danse classique chinoise et le butō pour développer son propre langage chorégraphique.
