Danse X | tournée Montréal – Tokyo – Busan

Helen Simoneau
Originaire de Rimouski, Helen Simoneau a complété un baccalauréat en danse à The North Carolina School of the Arts et une maîtrise à Hollins University/ADF. Elle a eu le plaisir de danser pour Lorraine Chapman The Company à Boston, Chris Yon à NYC, Athena Vahla à Londres, et a été apprentie pour Isabelle VanGrimde à Montréal. En 2007, elle a été choisie comme chorégraphe pour le Swiss International Coaching Project (SiWiC), sous le mentorat de Susanne Linke. En 2009, elle a pris la 1ère Place en Chorégraphie au 13th Internationales Solo-Tanz-Theatre Festival en Allemagne pour son solo « the gentleness was in her hands. » Ce solo a aussi gagné The A.W.A.R.D. Show! NYC en 2010. Elle retourne en Allemagne en 2010 comme finaliste pour le Kurt Jooss Prize avec “Flight Distance,” une pièce pour cinq danseurs. Ses œuvres ont été présentées au Studio 303, au Festival Vue sur la Relève, et à Tangente à Montréal, ainsi qu’en Autriche, au Brésil, en France, en Italy, en Suisse, en Grèce, et plusieurs fois en Allemagne et aux États-Unis. Elle s’intéresse à la complexité des relations humaines et à la place de l’individu à l’intérieur du groupe. Explorant la proximité, l’intimité, et les frontières de l’espace corporel, Helen fait sa recherche dans un esprit collaboratif, permettant l’échange de curiosités entre artistes.

« Je m’intéresse à la subtilité des relations humaines. À travers mes créations, j’explore les manières d’exprimer et de partager un point de vue personnel et comment nous, en tant qu’individus, interagissons et nous créons des liens avec le groupe élargi. Je compose principalement sur d’autres danseurs, mais récemment, j’ai commencé à me réinsérer dans mes créations. Dans le passé, j’étais l’unique créatrice de mon matériel chorégraphique. Je me dirige progressivement vers un environnement plus collaboratif avec les danseurs afin de travailler davantage avec leur curiosité et leurs points de vue. La proximité, l’intimité et l’espace personnel sont mes inspirations du moment. Je m’intéresse à l’espace négatif entre les danseurs et au sein des formes qu’ils créent. Jouant avec les différentes variables telles la distance entre les interprètes, le contact visuel, la taille des danseurs et le genre, j’explore les relations de pouvoir établies entre deux ou plusieurs interprètes. Mon travail débute avec la forme, le sens sous-jacent émergeant durant le processus de création. L’intersection de modèles, des lignes franches et des gestes détaillés finissent par se retrouver dans mon œuvre achevée. »
Helen Simoneau

Teita Iwabuchi
Spécialisé en théâtre à l’université de Tamagawa, il étudia le Buto et d’autres arts de la scène en même temps que le théâtre. En tant que danseur, il a interprété les créations de Mikuni Yanaihara, Kim Itoh, Un amada et Ko Murobushi. Il présente ses œuvres originales depuis 2005. En 2008, il a été sélectionné pour la bourse Saka-Agari, un programme qui encourage de jeunes artistes choisis lors d’une compétition publique, et pour le Prix de l’Ambassade de France pour Jeunes Chorégraphes au Yokohama Dance Collection en 2012. Son travail inclus « smoke double » et « Tathata ». Depuis 2010, il a entrepris une série de collaborations avec des musiciens.

Kaori Seki
Elle commença le ballet classique durant son enfance et la danse contemporaine à 18 ans. Elle a interprété les créations de plusieurs chorégraphes tels que Un Yamada et Kakuya Ohashi. Elle s’est jointe à différents projets et événements comme We’re gonna go dancing!! vol.10 (parrainé par JCDN), Lab 20 #18 et #20. Elle a reçu le prix “Lab Award” de ST spot (Yokohama) en 2008 et le Prix de l’Ambassade de France pour Jeunes Chorégraphes au Yokohama Dance collection en 2012. Elle a commencé à présenter ses créations de groupe en 2009. Depuis 2010, elle s’intéresse aux sens, plus particulièrement sur une « odeur » et ses œuvres incluent le sens de l’odorat, lequel touche de manière directe la mémoire des spectateurs. Ses créations majeures sont “Yuki-chan”, “ATAMANIA”, “Osmerepision”, “Paratika” et “Marmont”. Elle est membre du “Mure”, un groupe formé par des artistes de sa génération. Elle collabore aussi avec d’autres artistes comme Teita Iwabuchi et Minako Kimura.

Su Hyun Kim
Su Hyun KIM a commencé à s’intéresser à la danse de rue alors qu’elle était étudiante en sciences biomédicales marines (pas certaine de la traduction) au collège. Par la suite, lorsqu’elle a eu 24 ans, elle a commencé à étudier la danse contemporaine à l’université de Busan. Su Hyun KIM a travaillé en tant que membre de la compagnie de danse Jayu et, par la suite, elle a fondé sa propre compagnie « PAN » et aussi « BeTheSDa2010 ». Elle a créé et présenté environ 12 chorégraphies telles que « mark 1,2, « Oblivion », « The moment on the day », « Building a nest », « After », etc.

Le travail de Su Hyun KIM se concentre principalement autour de « l’amour », spécialement de « l’amour entre un homme et une femme ». Pour ses pièces en duo, Su Hyun Kim a collaboré avec son mari et partenaire de danse, Jong Won Heo. Ils ont fait du contact improvisation entre eux, mais aussi utilisé le sol ou les murs comme troisième partenaire. Ce couple échange et partage sur scène des émotions et des mouvements dans une relation de cause à effet. Un mouvement suscite une émotion spécifique, et celle-ci, mène vers un nouveau mouvement. Su Hyun KIM porte une attention particulière aux émotions qui laissent le mouvement jaillir de leurs corps. Avec cette démarche, Su Hyun KIM a graduellement établi la structure et la trame narratrice de sa pièce.