Danses Buissonnières 2018
Alice Blanchet-Gavouyère + Jean Bui & Sydney McManus + Marika D. Lafond + Pénélope Gromko + Audrée Juteau + Alejandro Sajgalik
6. 7. 8 SEPTEMBRE 19H30
9 SEPTEMBRE 16H
-
RENCONTRE AVEC LES ARTISTES ET TABLE DE LIVRES LE 7 SEPT.
Une belle occasion de découvrir la nouvelle génération de chorégraphes dans une soirée détonante pour bien démarrer la saison. Un jury composé de Claudia Chan Tak, Camille Lacelle-Wilsey, Sébastien Provencher, Jessica Serli et Nate Yaffe a choisi six jeunes artistes locaux parmi une vingtaine de candidats. Ce programme annuel offre à ces artistes l’opportunité de présenter une œuvre – souvent leur première – dans un cadre professionnel. Plus qu’un tremplin, c’est aussi pour eux une expérience globale de production et de diffusion au cours de laquelle nous les accompagnons dans toutes les étapes de travail. Chaque artiste bénéficie d’une résidence de création grâce à notre partenariat avec José Navas/Compagnie Flak.
Alejandro Sajgalik
N’importe où hors du monde
Danse rituelle pour réparer, à l’endroit de l’accroc, le tissu du temps. Descendant de sang agité, en exil permanent, je me revêts du poids de mes ancêtres: une frontière à mon mouvement, porteur d’une musique. La respiration est au rythme de la mémoire: l’accordéon se gonfle et dégonfle, le boléro est tiraillé entre masculin et féminin. Précédant une nouvelle naissance, mes fondations tremblent. Je me détache des identités-accessoires et renoue avec la vacuité. Comme un bon feu, je ne laisse aucune trace. Je sème mes racines dans l’impermanence, n’importe où hors du monde.
Chorégraphe, compositeur et interprète Alejandro Sajgalik
Œil extérieur Nate Yaffe
Concepteurs d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Artiste interdisciplinaire et travailleur énergétique, Alejandro Sajgalik est un descendant de sang agité. Sa pratique actuelle honore le potentiel transformateur d’un enracinement profond éphémère, puisant dans son expérience avec le mouvement somatique, les vides urbains, les réalités queer, l’intimité et le travail corporel holistique. Son œuvre comprend danses, vidéos, musique expérimentale et écrits.
Nate Yaffe est un artiste expérimental en danse, théâtre et vidéo dont la pratique cherche à «décorriger» le corps autocensuré. Sa plus récente création scénique, Dunno wat u kno (2017), se situe à l’intersection du corps sensible et de nos expériences virtuelles. En tant qu’interprète, il a reçu une nomination pour «Outstanding Supporting Actor in a Play» pour son rôle dans Occupied Territories (2015), rôle qu’il a repris off-Broadway en 2017. Il est également le fondateur et le commissaire de la série de résidences «This is actively built», qui rassemble des artistes de la communauté queer dans un espace partagé pour collaborer et la discuter.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Audrée Juteau (UQAM)
Poneyboyz
Ferme la porte, pose tes clés sur la table, tes sabots dans ma crinière, ta cravache sur mes flancs, tes reins contre les miens. Poneyboyz, ce sont d’abord deux corps, deux individualités, reliés à travers la figure mythologique du centaure. Deux êtres en état de fusion constante qui s’attirent, s’amalgament, se rejettent au gré de leurs envies. Comment définir où débute la volonté de l’un et où s’arrête l’envie commune? La volonté individuelle devient-elle nécessairement dictature, ou est-elle imbriquée dans un jeu de domination et de soumission cyclique à résonance mythique?
Chorégraphe et scénographe Audrée Juteau
Interprètes Guillaume Danielewski, David Emmanuel Jauniaux
Oeil extérieur Pierre-Luc Lapointe, Emmalie Ruest
Concepteurs d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Scénographe de formation, femme de la Renaissance déchirée entre une enfance lavaloise bercée par le red light du boulevard des Laurentides et une maturité innassumée carburant au pain de maïs bio-kale bacon, Audrée Juteau explore l’univers visuel de la scène. Après avoir presque terminé une maîtrise en archéologie, elle se réoriente vers les arts vivants. Depuis sa sortie de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2017, elle participe à de nombreux projets à titre de scénographe, dont Les Sangs (ZH 2017), Parce qu’il fallait l’entendre de ta bouche (ZH 2018), Cry Baby II (Soir Beaubien 2018 + La Risée 2018), et #Trmpsabbat (Soir Beaubien 2018). Elle s’intéresse à l’extériorisation de l’individualité et de l’imaginaire personnel dans l’espace et le costume. C’est le vecteur du vêtement et de sa relation au corps qui a mené sa réflexion vers le mouvement. Elle présentera sa première création en tant que chorégraphe aux Danses Buissonnières de Tangente à l’automne 2018.
Né dans l’une des villes les plus criminalisées du Québec, Guillaume Danielewski débute l’étude du théâtre à Saint-Jérôme. Parallèlement, il rejoint son premier band de musique punk québécois. Il vit sa première peine d’amour lorsqu’il quitte son band pour aller étudier à l’UQAM en jeu. Nostalgique de la musique, il se concentre sur le son au théâtre ainsi que sur la présence scénique des artistes en arts vivants.
Originaire de l’Estrie, David Emmanuel Jauniaux flirte avec les arts visuels, l’improvisation et le théâtre. Arrivé à Montréal à l’âge de 21 ans, il se concentre et se démarque dans une formation intensive auprès de la compagnie de mime contemporain Omnibus. Finissant de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, il devient auxiliaire pour la professeure de mouvement Francine Alepin en 2017.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Jean Bui (UQAM) & Sydney McManus (OCAD)
1, 2, maybe 3
Mesurer la banalité. Deux corps tentant une coexistence proximale. La convergence des formes à l’intérieur des vêtements rend leur appartenance confuse. Des complexités non-envisagées surgissent lorsque les plans deviennent tangibles. La superposition de décisions fait apparaître des contraintes. Ce qui devait être simple est en somme très compliqué.
Chorégraphes et interprètes Jean Bui, Sydney McManus
Concepteurs d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Après avoir étudié les arts visuels, Jean Bui obtient son baccalauréat en danse contemporaine à l’UQAM. Au cours de sa carrière, Jean a eu l’occasion de travailler pour George Stamos, Katya Montaignac et Andrea Peña, et même de faire des apparitions dans des vidéoclips et des publicités. Il danse présentement pour le Groupe RUBBBERBANDance.
Sydney McManus est une artiste originaire de Londre, en Ontario. Entre Montréal et Toronto, elle travaille en illustration, en danse et en performance. Présentement, Sydney danse pour le Groupe RUBBERBANDance et poursuit son baccalauréat à l’Université d’OCAD.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Notre démarche consiste à générer des projets qui mettent en évidence les principes du design. Comment construire une danse explorant la fonctionnalité? L’ergonomie du design peut-elle être inversée? Inspirés par le mouvement minimaliste, ne montrant que l’essentiel, notre objectif est de réduire l’ornementation. Pour nous, la forme suit la fonction. Empruntant au Bauhaus, nous cherchons à équilibrer l’efficacité et l’esthétisme. Ce faisant, nous «bougeons pour rien» et nous «perfectionnons l’inutile». (F. Pouillaude, 2014)
Marika D. Lafond (UQAM)
Hystérie
Je viens de cet endroit où les femmes coulent et même se noient parfois dans une énergie désemparée. Doucement, elles s’y baignent d’abord en savourant le sentiment d’accomplissement. Dans la noirceur, elles ferment les yeux pour y laisser couler des larmes chargées des émotions de toutes ces autres femmes qui se sont cognées à cette frénésie. La charge mentale, un plafond de verre, un ordre dominant/dominé naturel dans les Écrits. Une illusion, une interprétation, un ressac de mon passé religieux qui a sans doute teinté mon développement de femme.
Production Compagnie Danses Insoumises
Chorégraphe et interprète Marika D. Lafond
Interprètes Marie-Denise Bettez, Mattew Heli Brunel, Ariane Demers
Compositeur Olivier Fiset
Musique additionnelle Exist Strategy, « The puddle’s content »
Concepteurs d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Depuis la fin de ses études en danse à l’UQAM, Marika D. Lafond dessine son chemin dans le milieu à titre d’artiste indépendante qui aime créer des projets collaboratifs. Suivant son désir d’entreprendre de tels projets, elle explore la commande chorégraphique comme moyen de vivre des expériences professionnelles auprès des artistes qui l’inspirent. C’est ainsi qu’elle côtoie les univers de plusieurs artistes réputés et émergents: Manon Oligny, Jean-Sébastien Lourdais, Emmanuel Jouthe, Sébastien Provencher, Ian Yaworski, Emmalie Ruest et plus autres. Curieuse et passionnée par la condition féminine, elle co-fonde l’organisme de création à vocation féministe Danses Insoumises avec sa collègue Marie-Denise Bettez.
Danseur aux multiples talents, Mattew Heli Brunel fait de la scène depuis son très jeune âge et a touché à toutes les sphères dans lesquelles un danseur puisse évoluer durant sa carrière professionnelle. Il a dansé et/ou chorégraphié pour le Cirque du Soleil, les comédies musicales Footloose et West Side Story, le groupe pop 2B3 (France), Mitsou, Nanette Workman, Malajube, ainsi que pour les chanteurs américains Jah Rule, Ashanti et Tweet au Centre Bell. Il a aussi collaboré en tant que scénographe avec le designer Mikael D, les chorégraphes Marc Boivin et Benoît Lachambre de la compagnie Par B.L.eux, et la compagnie française Kafig. Mattew est également directeur artistique de et chorégraphe pour sa propre compagnie, Miroir Miroir.
Marie-Denise Bettez termine sa formation professionnelle à L’École de danse de Québec en 2013. Depuis sa sortie, elle a eu la chance de travailler pour plusieurs chorégraphes: Ghislaine Doté, Mattew Brunel, Elizabeth Suich et Soraida Caron (Trois Pistoles). Elle participe également à quelques festivals dont Quartiers Danses. En 2016, elle se lance avec sa collègue Marika D. Lafond dans une commande chorégraphique avec Simon Gélinas Beauregard, Sébastien Provencher et Emmanuel Jouthe. Ce projet a divergé vers une plateforme nightlife de danse contemporaine, F.E.M, au Cercle – Lab Vivant. Depuis 2017, elle entretient quelques projets avec la compagnie Nyata Nyata.
Intéressée par le théâtre et par l’improvisation dès son enfance, Ariane Demers apprend rapidement à incarner des personnages et à exploiter l’expressivité de son corps. C’est par hasard qu’elle commence en 2011 son double DEC en Danse et en Sciences de la nature au Collège Montmorency. Elle y fortifie un regard critique, une rigueur de travail et une passion grandissante pour le mouvement. En 2018, elle finit son baccalauréat à l’UQAM sous le profil création. Ses études lui ont permis d’élargir ses possibilités corporelles, que ce soit par la danse moderne, le travail de partenaire et au sol, ainsi que par le développement d’un vocabulaire précis.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Pénélope Gromko (EDCM)
Mes désirs sont désordres
Un monde d’images, de concepts crus et de dualités. Une identité désireuse de pureté qui tente la réconciliation avec une féminité objectifiée, remplie de tabous et de retenue.
Chorégraphe et interprète Pénélope Gromko
Mentors Emmanuelle Bourassa-Beaudoin, Isabelle Poirier
Alliées Clara Bastiani, Pamela Gómez Widman
Concepteurs d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Pénélope Gromko est née à Montréal en 1996. Après neuf années consacrées au basket-ball, où elle évolue au sein d’équipes élites, elle se tourne vers la danse avec l’objectif d’en faire carrière. Elle entame en 2014 une formation de quatre ans à l’École de danse contemporaine de Montréal. Les enseignements de Neil Sochasky, Isabelle Morissette, Marc Boivin, Jamie Wright et Linda Rabin font accroître sa fascination envers une approche holistique à la danse. Pénélope a la chance de collaborer avec différents artistes accomplis tels qu’Isabelle Poirier, Sophie Corriveau, Emmanuelle Bourassa-Beaudoin, Harold Rhéaume, Victor Quijada, Lucy May, Helen Simard, Manuel Roque et Mélanie Demers. Parallèlement à une carrière d’interprète, elle aspire à la création. Portant un intérêt croissant pour les questions politiques, elle souhaite explorer son propre art avec une approche plus activiste.
Emmanuelle Bourassa-Beaudoin a interprété le travail de plusieurs chorégraphes, mais principalement celui de Dave St-Pierre et de Danièle Desnoyers. Elle a récemment offert ses yeux de répétitrice pour les projets de Danièle Desnoyers et Marie Chouinard. Elle enseigne présentement diverses classes reliées au mouvement à l’UQAM, à l’EDCM, à l’École nationale de théâtre, ainsi qu’au programme récréatif de l’École supérieure de ballet du Québec. Dans les interstices de la danse, Emmanuelle s’intéresse au Qigong, au yoga, à la méditation, au chant, aux longues randonnées et à la protection de la nature. Ses rôles préférés au monde: «wanderer» et matante.
Isabelle Poirier a dansé pour la Compagnie Marie Chouinard pendant huit ans avant de devenir répétitrice et adjointe à la direction artistique en 2006. Elle a suivi sa formation technique à l’École de danse contemporaine de Montréal et a complété une majeure en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Elle a dansé pour Sarah Bild, Michèle Rioux, Montanaro Danse, Roger Sinha, Lucie Grégoire et Louise Bédard, puis a enseigné au Département de danse de l’Université Concordia et à l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle est lauréate du Prix Linda Rabin en 2003 pour sa carrière exemplaire.
Clara Bastiani est diplômée en interprétation théâtrale du Conservatoire Lassalle en 2014. Elle se laisse inspirer par la danse et le mouvement, la musique, le jeu d’acteur, l’écriture, la photo et le costume. Elle s’intéresse avant tout à l’Humain. La scène est un lieu où elle apprend depuis qu’elle est jeune à se laisser guider et la création autodidacte rejoint avec justesse l’importance qu’elle porte à l’écoute, la prise de risques et l’affranchissement des barrières. Elle trouve son compte là où la sincérité est plus grande que les apparences et aime lorsqu’on ose amener en art un dépassement de soi et un approfondissement des idées.
Née au Mexique, Pamela Gómez Widman étudie à l’École de danse contemporaine de Montréal et obtient son diplôme en 2018. Au cours de sa formation, elle collabore avec des chorégraphes reconnus tels que, entre autres, Mélanie Demers, Helen Simard, Jacques Poulin-Denis, Manuel Roque, le groupe RUBBERBANDance, Sophie Corriveau et Harold Rhéaume. Elle a l’intention de poursuivre son développement professionnel en tant qu’interprète et dans d’autres domaines tels que la production et les arts visuels.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Alice Blanchet-Gavouyère (UQAM)
Flammèches
Flammèches est une étude sur la friction et la proximité. Une joute amicale où les corps se nouent, se complètent et s’affrontent pour créer une unité résistante et infatigable. Flammèches se penche sur la solidarité dans la différence, sur la bataille idéologique et sur la volonté profonde de comprendre l’étranger. Les corps vecteurs de courage, de ténacité et d’entêtement se montrent aussi souples, adaptables et empathiques. Flammèches est une querelle oscillant entre acharnement et bienveillance, entre égoïsme et altruisme. Un peu de chacune de nos obstinations dans ces interrelations, faisant de nous des êtres contradictoires et incohérents, mais ô combien fidèles et curieux.
Chorégraphie Alice Blanchet-Gavouyère
Création et interprétation Maude Archambault-Wakil, Penélope Desjardins
Conception musicale Jacob Cooper
Conception d’éclairage Sylvie Nobert, Lee Anholt
Alice Blanchet-Gavouyère est une jeune interprète et créatrice montréalaise de la relève. Finissante en 2018 du profil création au baccalauréat en danse de l’Université du Québec à Montréal, elle est récipiendaire du prix William-Douglas. Elle présente ses premières créations en 2016, qui portent sur la déconstruction de certains consensus sociaux et politiques tels que le genre et le travail. Depuis, ses recherches chorégraphiques la mènent à présenter des oeuvres minimalistes qui placent la sensibilité de l’interprète au coeur de l’écriture chorégraphique. Ses créations seront notamment présentées par le Département de danse de l’UQAM, le diffuseur Tangente, le festival SOIR, ainsi que le diffuseur Passerelle 840. Elle continue présentement ses recherches artistiques en se penchant sur des formes de présentation hors normes qui proposent une reconstruction de l’espace scénique ainsi qu’une réappropriation de la poésie dans les environnements quotidiens.
Diplômée du programme de danse contemporaine de l’UQAM en 2018, Maude Archambault-Wakil est une jeune interprète du milieu de la danse à Montréal. Durant son parcours, elle fait la rencontre de Danièle Desnoyers pour la création du spectacle Danse de Société et explore le travail de répertoire avec Mélanie Demers. Son parcours est parsemé de projets créatifs présentés aux événements Passerelle 840, notamment en collaboration avec Alice Blanchet-Gavouyère et Penélope Desjardins. Dans sa pratique, elle interroge le corps et ses fonctions jusqu’à en découvrir un corps rempli de possibilités réactives face à divers paramètres. Fougueuse et engagée, elle s’intéresse grandement aux différentes pratiques qui s’offrent à elle, notamment à un métissage entre les arts vivants: la danse, le théâtre, la performance, etc.
Penélope Desjardins est une jeune interprète en danse qui se démarque par sa curiosité, ses intérêts diversifiés, son désir de démocratisation de l’art et son amour des collaborations. Convaincue que l’hybridation des pratiques ravive et consolide les arts, elle s’adonne à différents projets artistiques tout en cultivant son intérêt pour la sphère intellectuelle, ainsi que pour le développement d’un langage corporel fougueux et poétique. Bachelière du programme de danse contemporaine de l’Université du Québec à Montréal (2018) et récipiendaire du prix William-Douglas, elle côtoie plusieurs personnalités du milieu qui nourrissent et peaufinent sa pratique, et développe un jeune réseau artistique qui l’amène notamment au festival SOIR (2017), au Divan Orange (2018) et à Tangente (2018).
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.