Programme double

Alejandro Sajgalik + Soraïda Caron

Le Wilder

14. 15. 16 NOVEMBRE 2019 - 19H30

17 NOVEMBRE 2019 - 16H

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OFFERT EN FORFAIT DÉCOUVERTE

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES LE 15 NOV.

FB
1re œuvre

Alejandro Sajgalik

Cantos para los insaciables

Cantos para los insaciables est une plongée dans la mémoire intergénérationnelle ancrée dans le système nerveux. Les doctrines nihilistes et anthropocentriques et le déracinement métaphysique forment des maillons complexes qui tissent une matrice en dissolution. C’est un pèlerinage aux racines de l’état qui semble cristalliser l’esprit du cycle présent: l’insatiabilité. À sa source, l’identification avec l’égo en tant que dépendance. Et de cette dernière, insatiable par nature, Alejandro exhibe ses alliés: désir, rage, avidité.

35 minutes

Chorégraphe, compositeur et interprète Alejandro Sajgalik

Conseiller artistique Eduardo Ruiz Vergara

Concepteur d’éclairage Hugo Dalphond

Coaching vocal Josée Gagnon

Résidences de création MAI (Montréal, arts interculturels), Studio 303, LA SERRE – arts vivants, Oboro, Circuit-Est centre chorégraphique

Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec

Artiste interdisciplinaire et travailleur énergétique, Alejandro Sajgalik est un descendant de sang agité. Sa pratique actuelle honore le potentiel transformateur d’un enracinement profond éphémère, explorant musique et performance et leur intégration. Puisant dans son expérience avec le mouvement somatique, l’architecture, la sociologie, la musique expérimentale et l’idéologie queer, il plonge dans l’écoute profonde afin de consciemment désidentifier le corps de la mémoire. Son œuvre comprend vidéos, installations et écrits. Il détient une licence en architecture et une maitrise en sociologie urbaine.

Cantos para los insaciables est une performance avec un séquenceur. C’est une polyphonie d’archétypes dissonants, allant de voyages vocaux aux répétitions incessantes d’échantillons sonores dénaturés, où musiques extatiques ancestrales et rythmes folkloriques sont invoqués dans la caisse de résonance d’un temple techno. Le corps y revisite territoires et objets avec un rapport tantôt physique, tantôt intuitif, tantôt névrotique, afin de forger de nouveaux liens synaptiques et restructurer le système nerveux. Cette myélinisation soutient une réémergence de mythes archaïques ouvrant des avenirs. Ce processus met en relief le désert spirituel de la société occidentale: une quête entêtée du lumineux via le chaos.

2de œuvre

Soraïda Caron

Belles bêtes

Ce duo tisse l’histoire épique de l’évolution de l’Homo sapiens depuis ses origines cellulaires à son apparition numérique. C’est une forme de libération. Tout est blanc et beige – costumes, bâches, écran – créant des surfaces propices au déploiement d’images vidéo abstraites et vivantes, de cartographies corporelles captées par des caméras infrarouges et projetées sur les interprètes en mouvement. L’étrange angularité de leurs corps évoque les hiéroglyphes égyptiens et la mythologie grecque. Leur physicalité s’ancre dans la terre alors que le Minotaure rencontre le héron élancé et agile. Les humains sont certainement de belles bêtes.

35 minutes

Chorégraphe Soraïda Caron

Interprètes Mattew Heli Brunel, Sébastien Provencher

Vidéaste Marco Dubé

Compositeur Raphaël D’Amours

Éclairagiste Sébastien Pedneault

Répétitrice Esther Carré

Œil extérieur Jacques Poulin-Denis

Ayant à cœur le développement de la danse contemporaine professionnelle dans la région du Bas-Saint-Laurent, Soraïda Caron y travaille comme enseignante, interprète et chorégraphe depuis 10 ans. Diplômée d’un baccalauréat en danse contemporaine profil interprétation à l’Université du Québec à Montréal (2006), elle travaille pour les écoles, municipalités, terrain de jeux dans la région du Bas-Saint-Laurent. En octobre 2015, elle fonde sa compagnie en danse contemporaine Mars elle danse aux Trois-Pistoles. Directrice générale, artistique et chorégraphe de la compagnie, elle crée: Patrice dans Gisèl chez Spect’Art Rimouski (2017), La Nuit de la Danse: performances in situ (2017) et le Marathon de la création: performances pluridisciplinaires avec artistes en résidences (2018). Soutenue par le Conseil des arts et des lettres du Québec dans le cadre de la mesure Exploration et déploiement numérique 2016-2017, la compagnie est en création pour sa nouvelle pièce Belles bêtes qui allie danse et art numérique.

Sébastien Provencher est diplômé d’un baccalauréat en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où il reçoit la bourse William Douglas. Ses créations ont été présentées dans divers festivals et évènements à Montréal tels que Quartiers Danses, Zone Homa, Vue sur la Relève, Short and Sweet, La petite Scène à Québec, Dance Matters à Toronto et Auteurs de Troubles à Lyon. Ses créations sont orientées autour de questionnements sur la notion du genre, de l’interdisciplinarité et des enjeux sociopolitiques. Sa plus récente création, Children of Chemistry a reçu la bourse Prix Coup de Cœur du Public au festival Quartiers Danses en 2015. En parallèle à sa carrière de chorégraphe, Sébastien est également interprète pour divers chorégraphes tels que Emmanuel Jouthe, Sasha Kleinplatz, Manon Oligny, Helen Simard, André-Anne Ratthé et George Stamos. Il travaille également au sein de la compagnie Social Growl Dance de Riley Sims à Toronto depuis juillet 2015. S’intéressant particulièrement à l’apport de l’interprète dans le processus créatif, Sébastien multiplie également ses collaborations avec divers chorégraphes émergents de Montréal.

Ayant une soif de toujours apprendre plus de connaissances afin d’étendre davantage ses horizons, Mattew Heli Brunel a étudié en danse contemporaine en interprétation à l’Université du Québec à Montréal, en plus d’être membre du Broadway Dance Center à New York. Mattew a dansé et/ou a chorégraphié des productions ou des projets pour des artistes tant locaux qu’internationaux tels que : Mitsou, Malajube, La chanteuse-comédienne Annie Dufresne et son groupe Électro Lise, le groupe pop français 2B3 (France) et le Cirque du Soleil. Il collaborera et partagera la scène comme chorégraphe invité des Grands Ballets canadiens (2010) lors du Gala du festival de danse Angle-Mort. À côté de ses propres projets avec la compagnie de danse Miroir Miroir, Mattew est présentement danseur officiel  pour la compagnie de danse contemporaine Mars elle danse, La comédie musicale Les 10 commandements ainsi que la pièce de danse contemporaine L’autre corps en collaboration avec la danseuse et chorégraphe Ghislaine Dote, créée et produite par Dina Edd. Il débute également une collaboration interculturelle pour la cocréation d’une œuvre chorégraphique avec le danseur et chorégraphe tunisien Larbi Namouchi en France en 2019.

Monteur, réalisateur, directeur photo, animateur 2D et 3D, Marco Dubé est ce que l’on appelle en production vidéo, un artiste tout terrain. Originaire de la région des Basques, il fait des études en infographie et multimédia interactif, puis se lance dans la vie de freelance qui l’amènera dans une diversité de projets et de collaborations au cours des 20 dernières années. Pour la scène, on retrouve son travail entre autres sur la tournée Mon voyage au Canada de Mononc’Serge en 2002, Voyage, Voyage de Hélène Matte en 2007, Scala: Le mur du son 1ère édition, Les Essais, d’après Montaigne du Théâtre du Sous-Marin Jaune (2009), Le Moulin à image 3D (2011), Map Sonor Phase Fünf au Mois Multi (2013), Le Désert mauve à l’Espace Go avec Rhizome (2018). Depuis 2010 au Musée de l’Amérique Française de Québec, on peut aussi voir son travail comme DOP, monteur et motion designer dans l’exposition Partir, la migration des francophones en Amérique. Quelques fois par année, il donne aussi des ateliers en montage pour le Conseil de la Culture de la région de Québec ou pour l’organisme Wapikoni Mobile dans des communautés autochtones. De la télévision à la scène, en passant par le court-métrage de fiction, le vidéoclip et le documentaire, ce qui le nourrit avant tout dans la création vidéo, c’est la diversité des rencontres et des projets.

Guitariste, multi-instrumentiste et compositeur, Raphaël D’Amours est un musicien polyvalent qui a flirté avec une multitudes de styles. Il a joué dans plusieurs groupes de musique de styles différents durant sa formation musicale. C’est une fois son baccalauréat complété qu’il commença à travailler avec Michel Cusson pour divers spectacles comme instrumentiste et chef d’orchestre. Depuis son retour de tournée il y a quelques années, c’est à travers une multitude de projets que Raphaël sort ses couleurs. Conception sonore, composition, musicien pigiste sont désormais la seule occupation du musicien.

C’est à l’adolescence que Sébastien Pedneault prend connaissance de la passion qui l’anime pour les arts de la scène. Convaincu de vouloir en faire un métier, il quitte sa région d’origine, le Saguenay, pour entreprendre des études à l’école de théâtre de Sainte-Hyacinthe au sein du programme Théâtre Production. Dès lors, il saisit les opportunités professionnelles qui s’offrent à lui et réalise des contrats à l’international. Depuis près de 20 ans, il remplit toujours avec autant de passion et d’énergie des contrats en conception d’éclairage et en scénographie tant pour la musique, la danse, le théâtre ou l’architecture.

Originaire de Rimouski, Esther Carré est diplômée en 1993 au DEC en danse classique de l’École supérieure de ballet du Québec à Montréal. Elle danse pour le Jeune Ballet du Québec et pour les Grands Ballets Canadiens à quelques reprises, notamment pour la production de Casse-Noisette. Titulaire d’un baccalauréat en enseignement au secondaire de l’Université de Montréal, c’est en 1999 qu’elle revient dans sa ville natale. Passionnée par la danse et l’enseignement, elle intègre l’équipe de l’École de danse Quatre Temps pour y enseigner la danse classique et le jazz moderne. Elle y assume aussi les fonctions de directrice adjointe pédagogique et artistique entre 2002 et 2013. C’est en 2017 qu’elle joint l’équipe d’enseignants de l’École de danse de Québec à la formation supérieure, au programme Danse-Études ainsi qu’aux Cours grand public. De nature curieuse et soucieuse de peaufiner ses méthodes d’enseignement, Esther Carré a fait de nombreux stages au National Ballet School et au RED. En 2010, elle obtient sa certification Jazz Simonson auprès de madame Lynn Simonson et détient aussi sa certification d’enseignement du yoga (avec Hart Lazer, Yoga Alliance). Depuis 2001, elle pratique également son art en tant que chorégraphe et interprète sur les scènes du Bas-St-Laurent. Elle est artiste invitée pour l’ouverture de la salle de spectacle de Rimouski et le Gala culturel de Rimouski. Elle œuvre à titre de chorégraphe et d’interprète dans plusieurs productions: à l’Opéra Théâtre de Rimouski, pour la compagnie Carpe Diem (Emmanuel Jouthe), dans une création originale au Vieux-Théâtre de St-Fabien. Elle est aussi répétitrice pour les œuvres de Soraïda Caron, chorégraphe de Trois-Pistoles. En 2012, Esther Carré est récipiendaire d’une bourse du Fonds relève Bas-Saint-Laurent pour les arts et les lettres afin de poursuivre le développement de ses oeuvres chorégraphiques.

Jacques Poulin-Denis est un artisan des arts de la scène. Chorégraphe, metteur en scène, interprète et compositeur, il entreprend des projets qui brouillent les frontières entre la danse, la musique et le théâtre. Par ses œuvres humanistes et loufoques, il cherche à déployer la puissante vulnérabilité des personnages auxquels il donne vie. Avec plus de douze créations à son actif, Jacques Poulin-Denis a vu son travail présenté dans une vingtaine de villes canadiennes ainsi qu’aux États-Unis, en Europe et en Asie. Artiste en résidence à l’Agora de la danse, il s’est entre autres mérité une résidence de création de deux mois dans le cadre du festival Tanz Im August à Berlin, en plus d’avoir bénéficié de diverses périodes de recherche chorégraphique à Montréal, Victoria, Vancouver, Bassano et Séoul. Développant une approche de création interdisciplinaire qu’il enseigne régulièrement sous forme d’ateliers, Jacques Poulin-Denis est depuis 2006 un proche collaborateur de la chorégraphe Mélanie Demers, que ce soit à titre d’interprète ou même de compositeur pour la majorité des pièces de sa compagnie, Mayday. Enfin, le directeur artistique de Grand Poney est récipiendaire d’un Isadora Duncan Dance Award (interprétation, 2004, San Francisco) et d’un Saskatoon Area Theater Award (conception sonore, 2009).

L'ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.