The neck to fall + La synesthésie du dragon

Projet chorégraphique multisensoriel

14. 15. 16 MAI | 19H30

17 MAI | 16H

The neck to fall

Ziyian Kwan / dumb instrument Dance

35 minutes

The neck to fall est une collision sans logique apparente, une synthèse d’images et d’événements inattendus. Écrite à même le corps d’une danseuse, cette œuvre imaginée révèle la vulnérabilité humaine en scrutant les facettes de la persona. Chacune d’entre elles est interprétée à l’aide de motifs cinétiques distincts : légèreté, gravité, implosion et grâce. De concert avec les compositeurs Dylan Van Der Schyff et Peggy Lee ainsi que le concepteur d’éclairage James Proudfoot, The neck to fall est une ode à la pionnière somatique Amelia Itcush : laissez doucement tomber la tête et le cou vers la poitrine, relâchez les bras, arrondissez le dos, maintenez la pose pendant 5 secondes, prenez le temps de respirer, prenez le temps de respirer.

Danse
Ziyian Kwan
Éclairages
James Proudfoot
Son
Peggy Lee, Dylan Van Der Schyff
Costume
Diane Park

Forte de 25 années comme interprète, Ziyian commence à expérimenter avec la chorégraphie. Le travail qui s’ensuit donne lieu à la pièce The neck to fall. Elle puise son inspiration de sa propre assimilation du travail somatique d’Amelia Itcush, de la manière dont ces principes ont eu une incidence sur le relâchement de ses articulations pour ensuite libérer une pléthore d’images dans son imagination corporelle. Ce qui se veut au départ un exercice exploratoire du mouvement se mue en traduction d’images formant un collage d’événements préconscients.

Ziyian Kwan
Ziyian Kwan vit à Vancouver où elle travaille comme interprète en danse depuis 1987. À ce titre, elle s’est produite à l’international dans près de 100 créations originales issues d’un éventail éclectique d’artistes canadiens. En janvier 2012, Ziyian forme dumb instrument Dance, un collage d’activités qui englobe sa vie créative. dumb instrument est une tournure de phrase évoquant les rêveries indicibles du corps qui laisse libre cours à son imagination. « I am my heart’s dumb instrument » (Je suis le libre instrument de mon cœur), Denton Welch.

Peggy Lee
FVioloncelliste, improvisatrice, et compositrice, Peggy Lee fait partie de la communauté musicale vancouvéroise, riche en créativité. Elle travaille en collaboration avec d’autres artistes dont Tony Wilson, Ron Samworth, Dylan van der Schyff, Dave Douglas, Veda Hille, Lisa Miller, Wayne Horvitz et Robin Holcomb. Elle collabore à d’autres projets dont The Peggy Lee Band, Film in Music, Waxwing et Beautiful Tool. Elle œuvre également pour le théâtre et la danse avec Ruby Slippers, Rumble Theatre, Presentation House, David Hudgins, Peter Bingham, Delia Brett et Ziyian Kwan. Peggy est lauréate du Freddie Stone Award en 2005 pour son innovation musicale et du Jesse Richardson Theatre Award en 2010 pour une composition musicale exceptionnelle. En 2013, elle remporte le Vancouver Mayor’s Arts Award en musique.

Dylan van der Schyff
Intiment lié à l’improvisation et à la création musicale depuis près de vingt ans, Dylan van der Schyff a enregistré et prêté vie à plus de 100 compositions en Europe et en Amérique du Nord, en collaboration avec plusieurs artistes, dont George Lewis, Joelle Léandre, Dave Douglas, Brad Turner, Tony Wilson, Michael Blake, Wayne Horvitz, Marilyn Crispell, Torsten Muller, Robin Holcolmb, Rob Mazurek, Talking Pictures, Ken Vandermark, Paul Rutherford, John Butcher, Louis Sclavis et Rene Lussier. Il s’est également produit avec Roswell Rudd, Kenny Werner, John Zorn, Butch Morris, Wadada Leo Smith, Misha Mengelberg, Gary Peacock, Barre Phillips, Fred Frith, Ellery Eskelin, Sylvie Courvoisier et Fred Lomberg-Holm, pour ne nommer que ceux-là. Des articles portant sur son travail ont été publiés dans Downbeat, Jazz Times, The Globe and Mail, The New York Times, The Village Voice, The Chicago Reader, The Wire et Coda.

James Proudfoot
Originaire d’Édimbourg en Écosse, James Proudfoot vit à Vancouver depuis 1993. Pendant près de douze ans, il agit à titre de directeur technique au Firehall Arts Centre. Ce concepteur d’éclairage prisé travaille pour plusieurs troupes de danse et de théâtre dont Lola Dance, Co. Erasga, battery opera, Kinesis Dance, Holy Body Tattoo, Anatomica, Les Productions Figlio, The Plastic Orchid Factory, Trial & Eros, Ballet BC ainsi que The Firehall Theatre Company. Ses plus récents éclairages se retrouvent dans 7th Sense de Wen Wei Dance, City of Crows d’EDAM, Retrospective de Joe Ink, Vessel d’Out Innerspace Dance et Highgate de Tara Cheyenne Performance.

La synesthésie du dragon

Geneviève La

35 minutes

Basée sur des principes de philosophie orientale, la pièce se décline en cinq tableaux et éléments : le bois, le feu, la terre, le métal, l’eau, avec leurs associations symboliques, à travers les cinq sens. Pour chaque élément, une gestuelle, un costume, une palette de couleurs, un éclairage, une poésie, une trame sonore… et un plat !

Chorégraphie
Geneviève La en collaboration avec les artistes
Assistante à la mise en scène
Catherine Lalonde
Interprétation
Larissa Corriveau, Alexandre Dubois, Geneviève La
Costumes
Marie-Line Buelens
Éclairage
Philippe Dupeyroux
Inspiré des textes de
Kim Thuy
Textes
Kim Thuy, Alain Grandbois, Rainer Maria Rilke
Trame sonore/musique
François Senneville, Daniel Toussaint, Qigang Chen (extraits)
Chef cuisinier
Isabelle Poirier
Conseillers médecine chinoise
Sara Lamer, Daniel Ratté, Karynn Tremblay
Conseillères dramaturgiques
Geneviève Rioux, Danielle Fichaud, Joëlle Paré-Beaulieu
Réalisation/Photographie
Alain Décarie
Direction technique
Philip Richard-Authier
Captation
Nicolas Privé

Captivée par les enjeux entre traditions et innovations, Geneviève La revient à la danse avec un intérêt encore plus marqué pour l’improvisation et les structures chorégraphiques qui favorisent le mouvement authentique. Elle explore également l’influence que la médecine traditionnelle chinoise/vietnamienne et l’ostéopathie auront sur ses prochaines créations. Pour ce projet, elle désire travailler en synergie avec ses collaborateurs : répétitions avec séances d’acupunctures préalables à la recherche de filons gestuels, travail avec contraintes/possibilités de costumes proposés, cadavres exquis entre les mots spontanés de l’auteure et une gestuelle improvisée, dégustations collectives pour trouver les concordances appropriées, etc.

Geneviève La
Née de mère québécoise et de père vietnamien, Geneviève La La fait des études en arts plastiques et en danse contemporaine (LADMMI, 2000), et débute sa carrière en tant que chorégraphe et interprète tout en poursuivant des études en kinésiologie à McGill, puis en ostéopathie. Comme chorégraphe-interprète, ses pièces, Petites Prières, Des racines et des ailes et L’heure bleue ont été chaleureusement accueillies par le public et la critique. En tant qu’interprète, elle a dansé pour les chorégraphes Iréni Stamou, Roger Sinha, Mélanie Demers, Sarah Bild, Jean-François Déziel, Brigitte Haentjens et Louise Bédard. Elle a aussi participé à la reprise des Évènements de la Pleine Lune, avec Danse-Cité, ainsi qu’au Cabaret Littéraire de la Grande Bibliothèque à la Nuit Blanche du Festival Montréal en Lumières en compagnie de Marc Béland. En 2009, Danse-Cité, en collaboration avec le Festival International de Littérature et À La2 Danse etc., présente Musica nocturna-La nuit sera longue. Avec Jean-François Casabonne, le comédien et la danseuse livrent un duo intime, balancé entre jeu et mouvement, sur un texte et une mise en espace de Catherine Lalonde (prix Émile-Nelligan 2008).

Alexandre Dubois
Depuis sa sorti de L’Option Théâtre du Collège Lionel-Groulx en 2007, Alexandre Dubois travaille autant en français qu’en anglais; l’école de théâtre lui aillant appris à dompter son accent du West-Island de Montréal. Au cinéma, on a pu le voir dans le rôle de Guillaume dans Les Manèges humains. Entre quelques collaborations avec des metteurs en scène comme Jacinthe Potvin, Raynald Michaud et Christina Iovita, il a rénové son sous-sol, sa salle de bain et s’est fait administrer un rappel contre le tétanos. D’un océan à l’autre, il a foulé les planches franco-canadiennes avec le spectacle Une Maison face au Nord de Jean-Rock Gaudreault. Il a aussi jouer dans près de 70 écoles québécoise avec le Théâtre Parminou. Avec la ligue d’improvisation Semi-lustrée, il s’est commis dans plus de 26 villes de France. Lors de ces voyages, il «skypait» à tous les soirs sa femme et ses enfants adorés. Alors qu’il dansait pour les chorégraphes Geneviève La, Sarah Bild et Nicolas Fillion, il a appris à brasser de la bière artisanale dans son nouveau sous-sol. Outre quelques apparitions au grand comme au petit écran, on peut le voir tous les jours dans sa cuisine, où il fait des spectacles pour ses enfants.

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