Programme double - Le Wilder

6. 7. 8 FÉVRIER 2020 - 19H30

9 FÉVRIER 2020 - 16H

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OFFERT EN FORFAIT DÉCOUVERTE

DISCUSSION AVEC LES ARTISTES LE 7 FÉV.

Une coprésentation avec
L'ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.
1re œuvre - 30 minutes

Philippe Meunier & Ian Yaworski

Suspendu au sol

C’est le temps d’enlever nos pantoufles! Deux chorégraphes travaillent avec de nouveaux collaborateurs. Quatre danseurs contemporains s’adonnent à la gigue pour la première fois, générant des sons en mettant de côté les canons de la tradition. Les yeux y verront de la danse contemporaine; les oreilles, elles, reconnaitront la gigue. Les artistes souhaitent suspendre le temps en examinant le rapport entre différents corps. Ces mondes qui se frôlent dans l’exploration du folklore – sans jamais que s’y déploie la virtuosité du gigueur – ne laissent aucune place à la censure.

Production Les Archipels

Chorégraphie Philippe Meunier, Ian Yaworski

Interprétation David Campbell, Catherine Lafleur, Geneviève Lauzon, Liane Thériault

Direction des répétitions Corinne Crane

Musique Cédric Dind-Lavoie

Dramaturgie Benjamin Prescott La Rue

Conception des costumes Cloé Alain-Gendreau

Éclairages Ian Yaworski

Suspendu au sol est une nouvelle étape pour les chorégraphes qui désirent faire éclater leurs conventions en travaillant avec une équipe n’ayant aucune formation en gigue. Toutes et lui dotées d’une forte expérience en danse contemporaine, les quatre interprètes baignent dans un vocabulaire constitué des mouvements subtils de la gigue en privilégiant l’esthétique du mouvement, sans pour autant négliger le son de la percussion.

Ce projet est aussi l’élaboration d’un vocabulaire gestuel et rythmique qui repose sur la déconstruction de la gigue traditionnelle québécoise et sur l’exploration du folklore dans une esthétique contemporaine. La proposition aborde l’hyper-stimulation du spectateur dans un cadre de représentation, mais aussi les moyens pris par les artistes pour maintenir sur le qui-vive un public avide de virtuosité. Suspendu au sol est une chorégraphie évolutive marquée par l’auto-dérision, le plaisir et l’exagération.

Ian Yaworski débute son parcours en danse avec l’ensemble folklorique Mackinaw à Drummondville. Sa polyvalence l’amène à collaborer avec plusieurs chorégraphes dont Margie Gillis, Menka Nagrani, Lük Fleury, la compagnie de danse Bourask et Benjamin Hatcher. Il collabore aussi avec le Théâtre L’Instant à titre de chorégraphe. Ses œuvres ont été présentées à Tangente dans le cadre des Biennales de gigue contemporaine, à Zone Homa et à la Place des Arts. En 2016, il collabore avec Philippe Meunier sur un duo, Accolades et quiproquos (a bromance dance), qui devient le premier jet de Monte-Charles, un spectacle ayant été présenté à Tangente et BIGICO en mai 2017. L’adaptation in situ de ce dernier, Frictions, a fait partie de la programmation de Jouer Dehors (La DSR) et du Conseil des arts de Montréal en tournée (CAM en tournée). En 2019, il crée avec Philippe Meunier la compagnie Les Archipels.

Philippe Meunier gravite dans l’univers de la danse et de la gigue depuis plus de 20 ans en collaborant comme interprète avec plusieurs chorégraphes et compagnies de danse, dont Benjamin Hatcher, Les Sortilèges, Zogma et Bourask. Chorégraphe depuis 2007, il présente sa vision d’une gigue contemporaine lors de différents événements, notamment à l’occasion des Biennales de gigue contemporaine (BIGICO) et à Tangente. Depuis 2016, il collabore avec Ian Yaworski sur plusieurs productions dont Monte-Charles (Tangente), Frictions (Jouer Dehors – La DSR, CAM en tournée), JoBlo (Tangente) et Accolades & quiproquos (BIGICO). En 2019, les deux chorégraphes donnent naissance à la compagnie Les Archipels. Conjugué à sa passion pour la danse, le vidéaste propose un regard novateur et créatif sur le mouvement en réalisant des vidéos pour divers artistes.

Après un baccalauréat à l’Université de Montréal en étude cinématographique (2008), Liane Thériault complète un baccalauréat en danse contemporaine à l’UQAM (2012). Interprète, vidéaste et chorégraphe, Liane Thériault aime le travail du corps très physique, mais également l’absurde, le ludique et le rock. En 2014, elle crée Somebody présenté au Festival Vue sur la relève 2015. Dès 2015, elle collabore avec Marie Mougeolle avec qui elle crée Mine de rien, présenté au OFFTA. Comme interprète en danse, elle collabore entre autres avec Les Soeurs Schmutt, Anne-Flore de Rochambeau, Liliane Moussa, Julie Lebel (Vancouver), le collectif Dans son Salon et Delphine Véronneau.

Catherine Lafleur est interprète et chorégraphe indépendante. Elle est bachelière diplômée de l’UQAM en 2005. Depuis 2009, elle a présenté son travail au Studio 303, au Théâtre MainLine, à l’Usine C ainsi que dans plusieurs lieux en salle et en extérieur dans le cadre du Festival Quartiers Danses. Parrainé par Mandoline Hybride, son travail fut dernièrement diffusé dans le réseau Accès Culture. Elle a récemment performé dans 14 lieux et a intégré récemment les activités de la compagnie Les Archipels.

David Campbell est un danseur professionnel de Montréal. Depuis le début de sa carrière, il a travaillé avec plusieurs chorégraphes dont Ginette Laurin (O Vertigo), Hélène Blackburn (Cas Public), Roger Sinha (Sinha Danse), Hélène Langevin (Bouge de là), Claude Caron (Ballet Ouest de Montréal) et Marie-Claude Poulin (Kondition Pluriel). Puisqu’il aime partager sa passion de la danse, David enseigne différentes classes et ateliers pour des élèves de tout âge. David Campbell a complété sa formation professionnelle à la Royal Winnipeg Ballet School et à l’École de danse contemporaine de Montréal.

Diplômée du baccalauréat en danse de l’UQAM, Geneviève Lauzon est interprète pour la compagnie de danse jeune public Sursaut qui, depuis 2013, l’amène à performer à travers le Canada ainsi que sur la scène internationale. En parallèle, elle travaille sur différents projets avec de nombreux chorégraphes de la relève dont Joannie Douville, Ghislaine Doté et Lynsey Billing. Geneviève collabore à titre d’interprète dans plusieurs pièces du chorégraphe Philippe Dandonneau présentées à Vue sur la relève (Crématorium, 2013), Tangente lors des Danses Buissonnières (Bleach, 2015), au festival Quartiers Danses (Défonce la porte; elle reviendra dans ta face, 2015) ainsi qu’au festival Phenomena (Killing me softly, 2017).

Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2009), Corinne Crane est interprète entre autres au sein des compagnies Maribé-sors de ce corps, Bouge de là et auprès de chorégraphes de la relève; Andrée-Anne Ratthé et Sarah-Ève Grant ainsi que pour les collectifs in situ, Atypique le collectif et Ballet de ruelles. En parallèle, elle enseigne depuis 2011 à l’EDCM et plus récemment aux Classes à deux. De plus, elle agit depuis 2013 à titre de directrice des répétitions pour de nombreux artistes. Elle poursuit présentement la création de son solo Homeward (présenté en 2018 à ZH festival), un cabaret auto-biographique. Corinne a un souci d’ouvrir la danse contemporaine auprès du grand public et de permettre les rencontres entre les artistes de milieux divers.

Cédric Dind-Lavoie est un contrebassiste et bassiste très actif sur la scène montréalaise. Depuis plus de 15 ans, il collabore avec des artistes de tous horizons: Misc, Bon Débarras, Alejandra Ribera, Yves Lambert, Jorane, etc. Souvent demandé comme musicien en studio, il se retrouve sur plus d’une trentaine d’albums québécois à ce jour. Il se taille aussi une bonne place sur la scène jazz depuis l’obtention en 2009 d’un baccalauréat en contrebasse jazz à l’UdM. Cédric partage maintenant son temps entre la scène, le studio, la réalisation d’albums et la création de trames sonores pour des projets multidisciplinaires.

Multidisciplinaire, Benjamin Prescott La Rue se spécialise en tant que touche à tout. Passant de l’accompagnement dramaturgique en danse (Dans son salon), à l’écriture pour le théâtre (Prix CEAD 2014) ou à la conception sonore pour la danse, le théâtre et le cinéma, le jeune artiste cherche à élargir son regard sur les pratiques scéniques. Après avoir complété un baccalauréat en littératures à l’Université de Montréal,  il collabore à de nombreux projets et créations à titre de dramaturge. Sa passion pour la composition musicale assistée par ordinateur l’amènera à travailler comme concepteur sonore pour la scène et l’image suite à un stage au près de Jean Gaudreau. Dans la dernière année, il a notamment collaboré avec Le Théâtre à l’eau froide, Les Soirées 100Lux, Philippe Meunier et Ian Yaworski, Léa Tremblay-Fong, Martine Castera, Emmalie Ruest et Marie-Ève Groulx.

Cloé Alain-Gendreau œuvre dans le domaine des arts de la scène depuis l’obtention de son diplôme, en 2009, de l’école de Théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Ses réalisations sont multiples et diversifiées. Tout dépendant du projet, elle est conceptrice de costumes, styliste, scénographe ou accessoiriste. Elle s’investit dans les domaines du théâtre, du cirque et de la danse et, ce qui la fait vibrer plus particulièrement, c’est la scène contemporaine. On a pu voir ses conceptions à La Chapelle avec Clap Clap (2012), Moi et une Love Letter (2013) et Cube blanc (2013); à L’espace Libre avec Tranche-cul (2014) et La singularité est proche (2017); à la Tohu avec Psy (2010), Me, myself and us (2013), Cuisine et confessions (2014), Triptyque (2015), Reversible (2016) et dans l’espace publique avec Grand coup de mauvais coups (2011), Plyball (2016), et Frictions (2018). Cloé a un intérêt particulier pour la danse. Depuis quelques années, elle collabore avec le groupe RUBBERBANDance et le chorégraphe Victor Quijada pour Fils de ville (2017) , Vraiment Doucement (2018) et TWIST (2019). En 2018, elle s’est immiscée dans le monde de la gigue contemporaine avec Les manteaux su’l’lit pis les bottes dans le bain (2018) du Groupe la R’voyure, Frictions (2018), Gigue in the Dark (2018) avec BIGICO et Sonore/Désaccord (2019). C’est avec bonheur qu’elle entrevoit sa présente collaboration avec Philippe Meunier et Ian Yaworski pour le spectacle Suspendu au sol (2020).

2de œuvre - 30 minutes

Stacey Désilier

Pythagore mon corps

Une scène sombre, des costumes éclatants de couleurs néon. Comment trianguler le sens du timing entre l’individualité, la musicalité et la gravité? Plusieurs traditions se côtoient afin d’offrir aux interprètes différents langages corporels. Arts martiaux, danses urbaines, boxe… tout est prétexte à lutter contre la chute et retarder la rencontre avec le sol. La chorégraphie se compose à travers des variations dans l’amplitude des mouvements, la durée des séquences et le nombre de répétitions. Les solos s’enchainent aux interactions et le spectateur est témoin de l’éternel balancement entre la rationalité et l’animalité humaines.

Chorégraphie Stacey Désilier

Interprétation Noémie Dufour-Campeau, Roxanne Dupuis, Charles Brecard, Maïka Giasson, Justine Chevalier-Martineau, Alexandre Wilhelm

Éclairages Benoit Larivière

Mix et arrangement sonore Joël Lavoie

Direction des répétitions Marie-Pier Proulx

Je recherche à travers les arts martiaux, le popping, le travail au sol et le travail de partenaire, un langage qui permet de sentir la force dans les contractions musculaires et le lâcher prise pour accéder à diverses vitesses de mouvements. L’animal qu’est l’être humain dans son regard, sa sexualité et dans son essence est mise en valeur dans les solos pour démontrer l’individualité et les pulsions de chacun. La musique est un élément important et les interprètes doivent être alertes à ses moindres variations. La musique enrobe ces derniers dans un univers lourd et organique, notamment par la présence de percussions japonaises (taïko), de basses fréquences ou même de sons percutants qui donnent une autre nature aux corps. C’est important pour moi qu’on ne distingue pas le genre, mais plutôt qu’on voit l’animal chez l’humain.

Stacey Désilier est finissante de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014). Depuis, elle travaille pour la compagnie La Grande Fente, Le cirque Éloize, Les 7 doigts et George Stamos. Elle a fait partie du dernier spectacle Requiem Pop d’Helen Simard, présenté à l’Agora de la danse en avril 2019. Elle a la chance de faire partie de la nouvelle création de Dana Gingras, FRONTERA et d’aller à Haïti rencontrer sa culture à travers un projet d’enseignement de danse et de cirque en collaboration avec Yann LeBlanc. Artistiquement, la physicalité extrême et les arts martiaux sont une source d’inspiration importante dans son travail. En 2018, elle intègre la compagnies Tentacle Tribe sur le spectacle threesixnine et la compagnie Animals of Distinction.

Né en France, Alexandre Wilhelm fait ses débuts en danse avec le groupe DeadAngleCrew. Avec ce groupe, il participe au Festival de Jazz, aux FrancoFolies de Montréal, ainsi qu’aux émissions Danser pour gagner et Révolution. Après son DEC en danse au Collège Montmorency, Alexandre participe à l’émission Ils dansent de Nico Archambault. Il y a travaillé avec des chorégraphes de renommée internationale qui l’ont amené à se diversifier. Artiste passionné, il se distingue par sa capacité à improviser, sa sensibilité artistique et son éventail de mouvements. Alexandre poursuit son parcours d’autodidacte dans plusieurs créations, dont Pythagore mon corps et Fil rouge de Emmanuelle LePhan.

Originaire de la petite île de Nouvelle-Calédonie, Charles Brecard souhaite élargir son vocabulaire artistique. Arrivé au Québec, il étudie la massothérapie et fait une formation en parallèle à l’Ecole de danse contemporaine de Montréal. Il a collaboré avec Destins Croisés, Parts+Labor_Danse et Andréa Peña. Son apprentissage se poursuit auprès de professeurs internationaux. Il obtient une bourse de perfectionnement en 2017 et présente son premier solo (NO)SURRENDER au Solo Tanz Theater Stuttgart 2018 en Allemagne. Il entame la création de sa nouvelle pièce HOMELAND avec l’aide du mentor Mélanie Demers et RESISTANCE, un quatuor, lors de sa résidence à Moncton.

Justine Chevalier-Martineau fait sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle travaille avec des chorégraphes inspirants dont David Albert-Toth, Emily Gualtieri, Darryl Tracy, Sam Coren et Alan Lake. Anne Lebeau et Jamie Wright, l’ont poussée à se questionner sur l’ensemble des capacités qu’un interprète peut posséder. Justine cherche à poursuivre une recherche constante sur ses sensations pour la faire évoluer en tant qu’humain. Pour elle, la danse est une façon de s’exprimer qui n’a aucune barrière et qui va au-delà de l’imaginaire. Elle souhaite faire de l’Art dans l’optique de faire vivre une expérience au public quelle qu’elle soit!

Née à Vancouver, Maïka Giasson démontre un intérêt pour les arts. Elle entre à l’École de danse contemporaine de Montréal où elle approfondit ses connaissances sur le corps humain et développe sa sensibilité artistique. Elle travaille notamment avec les chorégraphes David AlbertToth et Emily Guiteari (Parts+Labour_danse) et Jacques Denis-Poulin (Grand Poney). En parallèle, Maïka se passionne pour l’improvisation et la réalisation de vidéo-danse. Suite à sa formation, Maïka entreprend des stages de perfectionnement à P.A.R.T.S (Bruxelles) auprès de Jos Baker. Elle a fait partie du projet Fly, édition 2018, avec Parts+Labour_danse ainsi que de Pythagore mon corps lors du Festival Quartier Danse 2018.

Noémie Dufour-Campeau est finissante de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2011. Dès sa sortie, elle se fait recruter pour danser dans le vidéo clip Sprawl II du groupe canadien Arcade Fire chorégraphié par Dana Gingras. Noémie participe également au processus créatif de la compagnie La Grande Fente, d’Audrey Rochette, de Léa Tremblay Fong ainsi que d’Alexandre Morin. Depuis avril 2017, Noémie est interprète pour Frédérick Gravel (GravelArtGroup).

Originaire du Nouveau-Brunswick, Roxanne Dupuis termine ses études à l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle danse à Taipei, Copenhague, Adélaïde et Montpellier. Elle fait partie du projet Carte Postale de Tim Casson dans une coproduction Canada/Angleterre. On peut également la voir dans Respire par le nez avec la compagnie DansEncorps et Elles d’Andrea Peña. Roxanne a la chance de prendre part en Australie à la pièce Allons-y de Jackie Taffanel. Elle travaille comme médiatrice culturelle pour le Festival Quartiers Danses où elle enseigne à de jeunes délinquants, des jeunes incarcérés, des femmes en difficulté et des personnes à mobilité réduite.

Benoit Larivière a réalisé la conception d’éclairage de plusieurs créations. Il travaille en théâtre et en variétés, mais se spécialise en danse. Il a à son actif des créations multiples avec les compagnies de danse Tentacle Tribe, 100Lux, Helen Simard et Ebnfloh, en plus d’autres créations avec les chorégraphes Ford, Monstapop, Claudia Chan Tak, Nasim Lootij et les compagnies de théâtre Multisens, Les exclamateurs et Les écorché vifs. Il aborde la conception d’éclairage dans un esprit de collaboration avec le chorégraphe/metteur en scène en puisant ses inspirations dans leur univers créatif et en donnant un très grande importance à leur vision. La noirceur et l’absence de lumière sont des aspect primordiaux de sa façon de travailler, cherchant toujours à créer des images indépendantes de l’espace, la salle qui entoure la création ou à transformer cet espace.

Joël Lavoie est un compositeur et artiste sonore basé à Montréal. Sensible à son environnement, sa musique allie les paysages sonores qui l’entourent à la déraison des parasites électroniques et acoustiques. En parallèle à sa pratique de musicien, il est aussi concepteur sonore pour le théâtre et la danse. Il a eu l’occasion de travailler au Canada, en France, au Royaume-Uni, en Suède, en Lithuanie et au Mexique. Il est membre du collectif montréalais Kohlenstoff pour lequel il a sorti un album et participé à de nombreux événements. Son dernier EP Cabines est sorti en 2018 sur étiquette Jeunesse cosmique.