Journées de la culture

Un parcours de danse contemporaine

30 SEPTEMBRE | 13H à 16H

Découvrez un nouvel espace de création, de spectacles, et de rencontres artistiques !

Tout au long de l’après-midi, des performances et répétitions d’artistes se dérouleront dans les différents espaces de l’Édifice Wilder – Espace danse. Venez y assister et prenez part aux discussions informelles !

Artistes en répétition :

  • Sylvie Cotton
  • Marie Claire Forté, Alanna Kraaijeveld, James Philips et Mairéad Filgate
  • Thea Patterson, Kathy Casey, Rachel Harris et Elinor Fueter
  • Quantum Collective 
  • La 2e Porte à Gauche

En parallèle, vous pourrez observer les classes et les répétitions des élèves de l’École de danse contemporaine de Montréal.
Café-bar ouvert de 13 h à 16 h.

La recherche de Sylvie Cotton s’intéresse à la présence et à ses modes d’apparition, d’incarnation. Son travail porte essentiellement sur l’aventure de cette présence à soi et aux autres ainsi qu’avec les phénomènes, matériels ou immatériels, subtils ou manifestes. Faire de l’art consiste à laisser voir la coloration de cette rencontre, à laisser apparaître le potentiel de frottements et d’influences réciproques. Les œuvres trouvent leur accomplissent dans une esthétique de cordialité, de fonte et d’union. Cotton fait appel depuis toujours à divers médiums : performance et art action, dessin, photographie, installation et écriture. Elle a présenté ses projets de performance et d’exposition au Québec, aux États-Unis, en Finlande, en Europe et au Japon.

Marie Claire Forté aime penser qu’on peut toujours élargir notre champ perceptuel; inclure plus, comprendre plus, jouir plus… Chorégraphe et danseuse, elle mène ses propres projets et travaille notamment avec Louise Bédard, PME-ART, Sophie Bélair Clément, Alanna Kraaijeveld, Martin Bélanger, Sophie Corriveau, Katya Montaignac, Et Marianne et Simon, et Projet bk. Elle a dansé quatre saisons pour de nombreux chorégraphes au maintenant défunt Groupe Lab de danse (Ottawa), où elle s’entraînait quotidiennement auprès de Peter Boneham – qui demeure son grand ami et mentor. Alongside and through her artistic practice, Marie Claire translates, writes and teaches dance. Her plural path has been supported and inspired by people and institutions, namely Lynda Gaudreau, k.g. Guttman, Ame Henderson, Public Recordings, Toronto Dance Theatre, Martin Bélanger, la calq, Catherine Lalonde, Noémie Solomon, Jody Hegel, Adam Kinner, Tangente, Circuit-Est, Concordia University, Studio 303, Peter Trosztmer, le Centre d’arts actuels Skol, le Mois de la photo de Montréal, the Casino Luxembourg, Artexte, WP Zimmer (Antwerp), le Regroupement québécois de la danse, l’École de danse contemporaine de Montréal and Montréal Danse.

Thea Patterson est une chorégraphe, une interprète solo et une dramaturge résidant à Montréal. Elle a collaboré avec Sara Anjo, la compagnie Montréal Danse, Audrée Juteau, Katie Ward, Isobel Mohn, David Pressault, Bill Coleman, Erin Flynn, Wants and Needs Dance, Marie Béland, Sasha Kleinplatz, Sarah Williams et Andrew Turner. Thea a également été dramaturge, aux cotés de Peter Trosztmer, de sept performances acclamées par la critique. Elle a été membre du groupe d’artistes The Choreographers (2007-2011) qui a conçu Man and Mouse (08), The Choreographers et collectivement OH! Canada (11) suite à une résidence à Dance4 UK et Studio 303. Thea est aussi l’auteur de Rhyming Couplets (08) et A Soft Place to Fall (06) qui a été transformé en un film pour BravoFACT (réalisation : Philip Szporer et Marlene Millar). Elle a été co-chorégraphe pour Norman (08) produit par Lemieux Pilon 4D art, qui a été créée au Centre national des Arts d’Ottawa et a effectué une tournée au Mexique, en Colombie, en Asie, en Europe et aux États-Unis. Dans son travail en solo de 2013, la danse que je ne peux pas faire, elle explore un nouvel intérêt pour les idéologies chorégraphiques élargies. Thea, avec Jeremy Gordaneer et Peter Trosztmer, est artiste en résidence à Techno Lyth à Griffintown, à Montréal, où elle a co-créé 5 des 6 machines (2012) et #Boxtape (2014). En 2016, Thea a complété son master chez The Graduate School, DAS Choreography (Amsterdam). Elle travaille actuellement sur son solo Entre ce qui est et ce pourrait être et sur des projets à Montréal, au Portugal et à Amsterdam. L’une d’eux, Intensive Maps, créée avec Sara Anjo et Jeremy Gordaneer, a été présentée à Lisbonne lors du festival Try Better Fail Better 2017.

Originaire de la Caroline du Nord, Kathy Casey débute en 1979 avec le Chicago Moving Company.  Établie à New York en 1980, elle danse pour plusieurs chorégraphes avant de se joindre à la Lar Lubovitch Dance Company en 1984 puis, à Susan Marshall & Company en 1989, avec qui elle collaborait depuis 1981. De 1985 à 1989, elle assista  monsieur Lubovitch et madame Marshall dans leur travail de création ou dans le remontage de pièces sur différentes compagnies internationales. Kathy Casey a dansé en Europe, en Asie et en Amérique du Nord et elle continue à donner des ateliers à travers le Canada et les États-Unis.  Accueillie par Montréal Danse en 1991, elle est nommée directrice artistique de la compagnie en 1996. Maintenant, une grande partie de son travail est de découvrir et d’inviter des chorégraphes au langage unique et captivant à créer des pièces pour la compagnie et de les assister dans leur démarche créatrice. En plus de ses responsabilités au sein de Montréal Danse, Kathy Casey est appelée à agir comme conseillère artistique pour plusieurs chorégraphes indépendants de Montréal et comme évaluateur des écoles de danses professionnelles à travers le Canada pour le gouvernement canadien.

Originaire de Vancouver, Rachel Harris s’établit à Montréal en 1990 et poursuit sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal. Suite à sa formation, elle rejoint la compagnie Danse Partout à Québec et co-fonde Amorce Danse Théâtre, compagnie de deux personnes dédiée à apporter la danse hors des chemins battus. Comme pigiste, Rachel collabore avec les chorégraphes Marie Béland, Sarah Bild, Estelle Clareton, Margie Gillis, Anne-Marie Giroux, Benjamin Hatcher et Jean-Pierre Perreault. En 2002-2003, elle crée The Coyote Project, une œuvre pour quatre interprètes, en étroite collaboration avec la tribu Nlaka’pamux de Colombie-Britannique. Rachel danse avec Montréal Danse depuis 1998 où elle interprète les oeuvres de Ae-Soon Ahn, Blanca Arrieta, Martin Bélanger, José Besprosvany, Sarah Chase, Estelle Clareton, George Stamos, Avi Kaiser, Jean-Sébastien Lourdais, Jean-Pierre Mondor, José Navas et Paula de Vasconcelos. Elle enseigne aussi aux femmes dans des maisons d’accueil dans le cadre du programme La Danse Contre La Violence.

Diplomée des Ateliers de Danse Moderne de Montréal (LADMMI) en 1998, Elinor Feuter rencontre de nombreux créateurs et côtoie des univers uniques et insolites. Elle participe à divers projets de danse, d’interprétation, de performance de rue et de vidéo. Les personnages clownesques inspirent très souvent cette artiste. Voici quelques oeuvres et leurs créateurs qui ont marqué jusqu’à aujourd’hui sa carrière : Coquille cherchant un oeil de Lina Cruz, Bêtes de Foire d’Alain Francoeur, Some strange winters de Natalie Morin, les créations de Mobile Home Cie., Catherine Lipscombe (Mange mes pieds Cie.), Le psychotic happening de Peter James, les projets Célébrations de Danse-Cité, Joe de Jean-Pierre Perreault, les chorégraphies de Marie-Pascale Bélanger et We de Chanti Wadge. Elinor rejoint en 2010 l’équipe de danseurs de Montréal Danse où elle travaille entre autres avec Estelle Clareton, George Stamos et Benoît Lachambre.

Né de la rencontre, à l’automne 2014, d’artistes provenant d’esthétiques et de pays différents, Quantum Collective s’est rapidement inscrit dans une expérience de création collective où la signature de l’artiste (au singulier) s’efface pour favoriser l’espace de création. Un laboratoire artistique où l’espace est en libre partage ; où la collaboration permet de repousser les limites individuelles de chacun en plus d’ouvrir la réflexion et la discussion sur une nouvelle façon de percevoir l’acte chorégraphique. Chacun y apporte ainsi son savoir-faire, son bagage de vie et de mouvement pour enrichir le processus créatif où l’échange devient la clef.

En co-présentation avec