Le jour bleu + A standard of measure, except not really

Simon-Xavier Lefebvre, Jessica Serli © Julie Artacho
Studio Hydro-Québec du Monument-National

7. 8. 9 MAI 2015 | 19H30

10 MAI 2015 | 16H

Marilou Castonguay (Québec)

Le jour bleu

Créé à Québec en 2012, dans le cadre de la série Émergence Chorégraphique, Le Jour Bleu a reçu un accueil chaleureux. À la rencontre de la danse, du théâtre et du mime, la pièce propose un esthétisme posé et une interprétation d’une grande sensibilité.

La pièce nous révèle un personnage singulier au caractère insaisissable. Embrumé d’un parfum de mystère, ce solo nous transporte vers un univers où l’humanité ne tient plus qu’à un fil.

10 minutes

Chorégraphie et interprétation
Marilou Castonguay
Musique originale
Bruno Bouchard
Costume
Sébastien Dionne
Conception des éclairages
Luc Vallée
Répétitrice
Josiane Bernier

Marilou Castonguay 
Marilou Castonguay a été formée en ballet classique et en danse contemporaine à l’École de danse de Québec. Après des études collégiales en production théâtrale, elle s’initie à la marionnette et au théâtre de rue. Elle découvre ensuite la musique avec Raoul et les Raoulettes un groupe dans lequel est performe pendant 3 ans comme danseuse-choriste. En 2004, elle obtient son Baccalauréat en danse contemporaine à L’U.Q.A.M. et collabore ensuite avec Karine Ledoyen (OSEZ !, Gros et Détail, Pop Rock avec moi, Gonflez l’histoire), avec Eryn Trudell et Georges-Nicolas Tremblay. Pendant 12 ans, elle travaille comme interprète pour la compagnie Le fils d’Adrien danse (Clash, Nu, l’Autre, Fluide et autres projets hybrides). En 2008, elle présente un premier duo co-chorégraphié; Max et Natasha. En 2010, elle crée Apparence, un solo destinée au jeune public. En 2012, programmée dans la série Émergence Chorégraphique de la Rotonde, elle présente Le Jour Bleu ainsi qu’un trio; Des Montagnes et des Corps, créé avec le collectif Les Cireurs de Chaussures. Depuis 2013, elle est conseillère artistique auprès des élèves du programme professionnel à l’École de Cirque de Québec.

Sébastien Dionne 
Diplômé en scénographie du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2007, Sébastien Dionne se démarque rapidement sur la scène théâtrale québécoise par ses nombreuses conceptions de costumes. Tant sur les planches du Théâtre du Trident, du Théâtre de la Bordée ou du Théâtre du Nouveau Monde, des productions telles que La Locandiera (Prix Fondation du Théâtre du Vieux-Québec 2011), Le menteur, La reine Margot ou Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, ont su définir son style. Il fait maintenant figure à l’international avec la nouvelle création de Robert Lepage Jeux de cartes, avec ses créations pour plusieurs artistes performant avec le Cirque du Soleil et récemment avec sa collaboration avec la chanteuse lyrique Marie-Josée Lord, qui défilait deux de ses créations au Gala de l’ADISQ 2011. Avec sa conception des costumes pour Jocaste Reine, Sébastien en est à sa 3e nomination pour un prix d’excellence des arts et de la culture. Il oeuvre dans le monde de la danse depuis 6 ans.

Le Jour Bleu est né de réflexions autour des manifestations physiques de certains comportements marginaux. Je m’intéresse aux perceptions multiples, aux chaos, aux instants fragiles où en un battement de cil tout un monde bascule.

60 minutes

A standard of measure, except not really

On a récemment découvert que le prototype international du kilogramme (qui se trouve en France depuis 1889 dans un coffre hermétique) est devenu mystérieusement plus léger. Sachant que l’on définit les unités de mesure de masse sur cet objet, cela signifie que le reste du monde s’avère plus lourd. Cette situation délicieusement absurde témoigne de notre besoin criant de stabilité dans un monde obstinément changeant. Cette pièce pour cinq interprètes, comprend de la danse et des dialogues, et il se pourrait qu’elle soit un peu drôle.

Andrew Turner

Chorégraphe
Andrew Turner
Interprètes
Caroline Gravel, Simon-Xavier Lefebvre, Jessica Serli, Andrew Turner
Composition
David Drury
Éclairages
Karine Gauthier

La création de cette oeuvre a été rendue possible grâce à une résidence offerte par Studio Bizz.

Andrew Turner
Après avoir laissé ses études en histoire et philosophie derrière lui, Andrew Turner est accepté, de façon plutôt inexplicable, au département de danse à l’Université Concordia en 2001. Depuis, il se distingue comme chorégraphe et interprète. Son travail Duet For One Plus Digressions (2008) a reçu plusieurs prix (Prix OQAJ, Prix OQWBJ) et a été présenté en trois langues au Québec et à l’international. Now I Got Worry présenté à Tangente en 2010, a été encensé par le public et les médias. Comme interprète, il danse pour Marie-Julie Asselin, Marie Béland, Deborah Dunn, Milan Gervais, Sasha Kleinplatz, Pierre-Paul Savoie et Paula de Vasconcelos, à Montréal et à l’étranger. De 2011 à 2013, il se joint à l’équipe de O Vertigo à temps plein. Il commence en 2013 sa maitrise en création à l’UQAM. Il travaille en parallèle à la création d’une nouvelle pièce pour le Ottawa Dance Directive présentée en juin 2014.

Caroline Gravel 
Caroline Gravel est une artiste en danse inspirée par l’art performance depuis 1997. Elle s’associe avec l’artiste visuel Luc Boisclair pendant plus de quatre années et jettera les bases d’un travail à mi-chemin entre la danse et la performance. Son travail artistique récent explore la relation des sensations à l’expression physique et leurs résonances affectives et perceptives. Maître en art depuis 2012, elle s’intéresse au travail d’état et aux enjeux entourant les notions d’œuvre et d’auteur dans la création chorégraphique contemporaine. Depuis 2002, elle collabore à créer des corps et performe dans les œuvres de plusieurs chorégraphes contemporains dont Catherine Gaudet, Frédérick Gravel, Daniel Léveillé, Jean-Sébastien Lourdais, Andrew Turner et Parts+Labor_Danse.

Simon-Xavier Lefebvre 
Vers le début de la vingtaine, alors qu’il faisait ses premiers pas dans une maîtrise en biologie, Simon-Xavier Lefebvre décide de bifurquer définitivement vers la danse. Il termine donc une année d’études à l’École de danse contemporaine de Montréal et est invité dans le processus de création de Un peu de tendresse, bordel de merde, de Dave St-Pierre. Jusqu’à aujourd’hui, s’ensuivent de nombreuses collaborations : Marie Béland, Andrew Turner, Anne Thériault, Virginie Brunelle, Sasha Kleinplatz, Estelle Clareton, Pierre Lecours, Hélène Blackburn. Simon-Xavier a aussi foulé les planches pour certains projets de théâtre, notamment avec Éric Jean et Jérémie Niel. En tant que créateur, Simon-Xavier a participé à l’élaboration chorégraphique de l’événement POP, présenté en février 2011 à la festival Montréal en lumières (avec Dana Michel, Anne Thériault, Frédérick Gravel et Dave St-Pierre).

Jessica Serli 
Jessica Serli obtient sa certification en interprétation de LADMMI (l’École de danse contemporaine de Montréal) en mai 2005. Depuis, on l’a vu dans de nombreux projets chorégraphiques dirigés par Jacques Poulin­Denis, Gaétan Gingras, Audrey Bergeron, Amélie Rajotte. Priscilla Guy, Normand Marcy. Jessica fait partie de la compagnie Bouge de là d’Hélène Langevin depuis 2009 dans le spectacle L’Atelier à titre d’interprète. À titre de chorégraphe, elle a signé trois créations : ­40 Degrés (2005), Entre­Deux (2008) et La Fièvre (2013). À l’occasion, elle chausse ses souliers de répétitrice (entre-autres pour Annie Gagnon, Amélie Rajotte, et la compagnie Floor ryder and Tonik). Depuis l’été 2012, Jessica fait partie de l’équipe d’Andrew Turner pour son nouveau projet de recherche et création.

Andrew Turner éprouve un intérêt passionnée pour la relation entre l’être humain et le temps. Spécifiquement, le moment à enjeux élevées de la performance, dans lequel un œuvre d’art est reçu par son public, tient un fascination pour lui. Les façons dont le public, l’interprète et l’œuvre se rencontrent dans le théâtre et s’aperçoivent (par ce qu’on pourrait dire que l’œuvre aperçoit l’interprète et le public : il fait des demandes sur eux, et en même temps se fait actualisé par leurs actions et attention) sont infiniment complexes, et offrent de nouvelles possibilités pour la perception et la découverte. A Standard of Measure, But Not Really se préoccupe plus précisément avec la relation entre l’interprète et son personnage de scène. La juxtaposition turbulente et incertain de ces deux entités, chacun possédant ses propres motivations, soucis et désirs, mène à des questions sur qui sommes nous, sur et dehors de la scène.