Idiom + Le projet qui tourne

Jennifer Dallas 
Jennifer Dallas vit et travaille à Toronto. Elle est interprète, chorégraphe, enseignante et conceptrice de costumes. Elle est également directrice artistique de la troupe Kẹmi Contemporary Dance Projects (Kẹmi). Originaire des Rocheuses canadiennes, Dallas entreprend une formation classique en danse dès un très jeune âge et étudie le ballet ainsi que la danse contemporaine. Elle est diplômée de The School of Toronto Dance Theatre. En 2010, Dallas obtient un stage subventionné par Metcalf auprès de la compagnie 10 Gates Dancing, sous la direction de Tedd Robinson. Cette même année, elle est également finaliste pour le Prix K. M. Hunter aux artistes. En 2005, Dallas reçoit une bourse DanceWEB pour étudier au festival ImPuls Tanz à Vienne, en Autriche. Elle siège actuellement au conseil d’administration de la Canadian Alliance of Dance Artists – Ontario Chapter. Depuis ses débuts comme chorégraphe en 2005, le travail de Dallas a été présenté aux festivals nigériens Truefesta et Dance meets Danse. À Toronto, elle a été présentée à deux reprises par DanceWorks en collaboration avec Dance Ontario. Elle a créé des œuvres de commande pour The Crazyfish Collective, The School of Toronto Dance Theatre et The Scream Literary Festival. Plus récemment, Dallas a autoproduit STAGES, un travail formé de nouvelles pièces chorégraphiques de Tedd Robinson et Jennifer Dallas. Dallas a interprété des chorégraphies originales de Marc Boivin, Susie Burpee, Adedayo Liadi et Tedd Robinson. En juillet 2012, Dallas est enseignante invitée et artiste en résidence à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre d’Engagement Féminin 2009-2010 (un projet de formation, de création et de performance pour les danseurs de l’Afrique de l’Ouest). En août 2012, elle entreprend une résidence d’artiste auprès de la troupe Kolban Dance à Jérusalem, en Israël. Son travail chorégraphique à l’étranger se poursuit en 2014 avec une nouvelle œuvre de commande pour la troupe de Johannesburg Moving Into Dance qui sera présentée en mars dans le cadre de Dance Umbrella South Africa ainsi qu’une présentation de La Bas dans le cadre du Kazan International Festival à Kazan, en Russie.

Bienvenue Bazié
Natif de Didyr dans la province de Sanguié au Burkina Faso, Bienvenue Bazié se joint à la compagnie artistique Les Bourgeons du Burkina en 1993 où il acquiert une formation pluridisciplinaire en danse, théâtre, poésie et musique. Avec Les Bourgeons, Bienvenue voyage dans les différentes provinces du Burkina Faso. Il décide ensuite de concentrer son attention sur la danse et la chorégraphie. À Ouagadougou, il participe à plusieurs ateliers et séances de formation intensive donnés par des chorégraphes, dont Xavier Lot, Éric Mézino, Salia Sanou et Seydou Boro, pour ne nommer que ceux-là. Bienvenue Bazié est codirecteur d’Art’ Dév/Compagnie Auguste Bienvenue, la troupe qu’il a fondé en 2000, et de l’association Wa Tid Saou, fondée en France en 2009. De concert avec son collaborateur, August Ouédraogo, il danse, chorégraphie et crée toutes les pièces du répertoire d’Art’ Dév/Compagnie Auguste Bienvenue, dont : Buudu en 2002, Tin Souk Ka en 2005, Traces en 2007, en collaboration avec l’association des artistes plasticiens et le Génie de la Bastille, et Tourments Noirs en 2009. De plus, il participe à Engagement Féminin 2009-2010 (un projet de formation, de création et de performance pour les danseurs de l’Afrique de l’Ouest). En parallèle des chorégraphies qu’il crée pour Art’ Dév/Compagnie Auguste Bienvenue, il travaille en collaboration avec d’autres troupes. De 2002 à 2005, il s’associe à la compagnie Kongo Ba Téria, située à Ouagadougou, pour les pièces Vin Nem, Frères sans stèle et Nagtaba (en collaboration avec les compagnies Kongo Ba Téria et Tché Tché d’Abidjan). Depuis septembre 2004, il danse pour la compagnie ULAL DTO, sous la direction de Xavier Lot, dans les pièces Welcome to Bienvenue et Derrière les Mur/murs. En 2008, il interprète Étrange étranger pour la Pambè Dance Company.

Le corps humain recèle un potentiel d’expression infini qui ouvre la voie à des expressivités nouvelles qui n’ont encore jamais été vues, mais qui pourtant interpellent les gens de manière universelle. C’est cet idéal créatif qui guide Jennifer Dallas de Kẹmi Contemporary Dance Projects (Kẹmi). Fondé en 2008, le répertoire de Kẹmi révèle un esprit lucide et ludique qui interprète les facettes de l’être humain d’un point de vue spirituel et corporel.

Le travail chorégraphique de Dallas jette un regard profond sur les interactions humaines et offre des pistes de réflexion quant aux conceptions largement divergentes du soi. Ses séjours prolongés à l’étranger modèlent et orientent son travail tout en influençant ses collaborations. Plusieurs de ses pièces Made in Canada Dances, quoiqu’elles aient été élaborées en sol canadien, ont subi l’influence de partenariats créatifs transatlantiques solides et féconds.

En insistant sur l’apprentissage qui découle de l’expérience du monde (et de la mondialisation), Dallas recourt à l’enseignement et à la formation pour élargir son réseau d’étudiants et de collègues. L’esprit des amitiés tissées se fond au paysage ou à l’environnement urbain afin de sculpter visiblement la création de différentes manières. La troupe croit en la joie contagieuse que suscite la danse et en sa capacité de rejoindre des publics d’origines et de contextes très variés.

Dans une communion d’images, d’expériences et d’enseignements, Dallas fait appel à la musique pour forger le langage du corps dansant. Elle travaille avec des compositeurs issus de divers milieux culturels et économiques dont les pièces musicales sont spécialement conçues, et parfois même enregistrées, pour son travail chorégraphique.

Marie Claire Forté Marie Claire Forté se penche sur la spécificité et l’inclusion ; les détails la touchent particulièrement. Waiting at one end of the long, windowed space and escorting a passer-by on the sidewalk just below, outside the building, mirroring the passer-by’s gait inside. And then understanding the difference between the speed of walking indoors or outdoors. Chorégraphe et interprète, elle travaille avec Louise Bédard, Ame Henderson, Toronto Dance Theatre, Sophie Bélair Clément, Alanna Kraaijeveld, Catherine Lalonde, PME et Projet bk. De 2004 à 2008, elle est danseuse pour de nombreux chorégraphes au maintenant défunt Groupe Lab de danse, à Ottawa, où elle s’entraîne auprès de Peter Boneham. Sa pratique multiple est nourrie du soutien artistique de personnes et d’institutions, notamment, le Centre d’arts actuels Skol, le Mois de la photo de Montréal, Public Recordings, Casino Luxembourg, Artexte, Lynda Gaudreau, WP Zimmer (Antwerp), k.g. Guttman, le RQD, l’École de danse contemporaine de Montréal, l’Université Concordia, Studio 303, Wants&Needsdance et Montréal Danse, parmi d’autres. Parallèlement et parfois conjointement à sa pratique artistique, Marie Claire traduit, écrit et enseigne la danse. Elle a d’ailleurs été directrice de rédaction pour le livre 8 DAYS / Projet BK, document sur une rencontre de chorégraphes canadiens à l’été 2012.

Jody Hegel Née à Calgary, Jody Hegel a un baccalauréat en théâtre de l’Université Dalhousie et un baccalauréat en danse de l’Université Concordia. Elle travaille avec plusieurs chorégraphes, dont Emily Gualtieri et David Albert-Toth (Parts+Labour_danse), Zoja Smutny, Silvy Panet-Raymond, Sasha Kleinplatz et Emmanuelle Calvé. Son intérêt chorégraphique porte sur la collaboration. Elle crée plusieurs pièces avec Hannah Dorozio sous l’appellation Ladybox et travaille actuellement à A Common Dance avec Jana Jevtovic. Elle est invitée dans plusieurs résidences, notamment au Gesù ; à IN LIMBO, à Tangente avec Lynda Gaudreau ; à la résidence Nativo y Foraneo du Centro Rural del Arte en Argentine, et à Intercult à Stockholm, Suède.

Adam Kinner Établi à Montréal, Adam Kinner œuvre dans les interstices de la danse, de la musique et de l’art visuel. Saxophoniste de formation, il commence à danser ses chorégraphies en 2011. Il s’intéresse aux modes de présentations et aux traditions du spectacle que nous tenons pour acquis, qu’il manipule pour nous inviter à revoir nos relations entre nous et à l’art qui nous est présenté. Il présente son travail à l’Usine C, à Tangente, au OFFTA et au Musée McCord à Montréal. Il a bénéficié de résidence à l’Usine C et au Banff Centre for the Arts. Musicien, il se présente en solo à New York, à Montréal, à Berlin, à Toronto et à Washington D.C. et il a tourné en Amérique du Nord et en Europe avec plusieurs groupes montréalais.

Catherine Lalonde Catherine Lalonde a terminé sa formation en danse contemporaine à LADMMI en 2000. Elle a dansé pour la Fondation Jean-Pierre Perrault, Michèle Rioux, Geneviève La, Karina Iraola. Comme créatrice, elle a signé la chorégraphie et le texte de Musica Nocturna à Danse Cité en 2010 (tournée du CAM 2011). Elle a colligé, pour Nulle part nulle nullipare, au Studio 303 en 2012, des explorations pour son corps en grossesse signées par Jean-Sébastien Lourdais et Marie Claire Forté. Elle poursuit actuellement sa collaboration avec ces artistes, notamment à titre d’interprète dans Milieu de nulle part de Lourdais présenté à l’Agora de la danse. Catherine mène aussi un parcours en écriture. Poète, elle a signé trois recueils, dont Corps Étranger, prix Émile-Nelligan 2008. Elle performe régulièrement en lecture ou spoken word. Elle signe les paroles de chansons de quelques chanteurs en début de carrière. Elle est également journaliste et critique au quotidien Le Devoir.

Rasmus Sylvest Né au Danemark, Rasmus Sylvest travaille en danse et en théâtre au Danemark et au Canada à titre d’éclairagiste, de directeur technique, de régisseur et de directeur de tournée. Depuis son arrivée à Montréal en 2008, il signe plusieurs éclairages et réalise la direction technique avec Louise Bédard Danse, Danse-Cité, Système D/Dominique Porte et Ekumen. Il est heureux d’avoir travaillé avec les chorégraphes Martin Bélanger, Peter Trosztmer, Marie Claire Forté, George Stamos, Thea Patterson, Pamela Schnieder, Marie Brassard, Kelly Keenan, Anne-Marie Pascoli, Julio Hong, Tony Chong et Peter Chu. Il met aussi en lumière l’annuel « Piss in the Pool » au Festival Fringe, dans lequel il a collaboré avec Dana Michel, Caroline Laurin-Beaucage, Andrew Tay, Sasha Kleinplatz et Andrew Turner.

Alanna Kraaijeveld Alanna Kraaijeveld est artiste de danse, enseignante et chorégraphe occasionnelle. Cette saison, elle participe à des projets de Susanna Hood, Dave St-Pierre et Louise Bédard Danse. Sa pratique est beaucoup influencée par son travail au sein du Groupe Lab de danse, compagnie maintenant défunte, sous la direction de Peter Boneham. Ses initiatives chorégraphiques comptent un solo commandé à Sarah Chase, the window in the room, présenté au Studio 303. Elle a créé avec le soutien du programme de résidence MAD AIR au Stella Adler Studio of Acting à NYC, à Circuit-Est, au Studio 303, à Dancemakers et au Groupe. Alanna travaille aussi avec des artistes et des compagnies y compris Mayday/Mélanie Demers, Sylvain Émard Danse, Marie Claire Forté, Sarah Bild, Elizabeth Langley, Dancemakers et Public Recordings.

Ensemble, nous articulons une approche à la révolution perpétuelle. Nous élaborons des hypothèses, discutons, cherchons. Nous procédons par expérimentation pour trouver les propositions qui concordent à l’approche; nous travaillons, jouons et regardons, encore et encore. Nous structurons les esquisses et invitons de nouvelles perspectives en studio. Nous œuvrons à production qui reflète notre intention, ainsi que les valeurs d’écoute, de partage, de beauté, de rigueur, de logique et de jeu.