Programme double

Antoine Turmine + François Marquis

Le Wilder

28. 29. 30 MARS 2019 - 19H30

31 MARS 2019 - 16H

-

OFFERT EN FORFAIT DÉCOUVERTE

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES ET TABLE DE LIVRES LE 29 MARS

1re œuvre

Antoine Turmine

À ceux et celles qui aiment (s’)oublier

S’interrogeant sur les codes de la gigue, Antoine fait de la scène son atelier avec cette œuvre informelle parsemée de moments magiques. Dans cette performance percussive sur le thème de la trace où il (re)trouve son groove et fait cohabiter geste et poids, nous voyageons entre trois espaces-temps: des endroits imaginaires délimités par une petite planche, un bureau de travail et un vaste plancher de danse noir et blanc où le danseur disparait à travers sa musique. Il exploite rythme et son comme témoignage de ce qu’il aime de cette danse.

30 minutes

Chorégraphe et interprète Antoine Turmine

Concepteur sonore François Millette

Concepteur d’éclairage Ian Yaworski

Issu de la danse traditionnelle québécoise, Antoine Turmine est également titulaire, depuis 2014, d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’UQAM, où il poursuit une maitrise afin de situer et (re)questionner sa lecture du son et du corps. Artiste investi dans une réflexion sur le groove et sur les dynamiques relationnelles et signifiantes du geste, Antoine participe aux activités de la BIGICO comme interprète et créateur. Curieux, il participe également aux activités de la compagnie Zogma et du Quantum Collective, ainsi qu’à plusieurs créations indépendantes en danse contemporaine.

 

La création se développe chez moi à partir de l’étude d’un geste. Suite à quoi émerge un sens de questions ou de problématiques qui ponctuent le processus en dehors du studio. C’est seulement à partir de là que s’inscrit le travail de composition et d’agencement.

Ainsi, dans le cadre de cette étude, je me permets d’approfondir un travail déjà entamé avec (re)tracer: le frottement des pas de gigue comme initiateur d’une autre danse dynamique et expressive; d’un travail sur la trace plutôt que sur son impact et qui favorise l’apparition d’un jeu et de phrasés dynamiques riches et nuancés. Dans ce jeu rythmique, le corps devient en apesanteur et s’élève sans toutefois perdre son rapport au temps. C’est sur cette esthétique particulière (qui m’appelle en tant qu’artiste) que s’est invité le thème de la trace et l’oubli.

2de œuvre

François Marquis

Sans faire de bruit

Un metteur en scène s’attaque maintenant à la chorégraphie. Composant une pièce comme s’il s’agissait d’une œuvre littéraire où chaque mouvement mène au suivant, mais sans trame narrative, il crée un environnement où la surveillance et le contrôle règnent. Dans cet espace, il est difficile de bouger, de réagir, d’exister. Quatre femmes demeurent unies dans ce monde où la spontanéité est étouffée. Elles doivent compter les unes sur les autres si elles veulent entrevoir l’espoir, survivre et danser.

40 minutes

Chorégraphe François Marquis

Interprètes Audrey Bergeron, Élise Bergeron, Annik Hamel, Kim Henry

Compositeur Éric Forget

Concepteur d’éclairage Mathieu Marcil

Dès la fin de sa formation universitaire comme interprète, François Marquis a dansé au cours des années 90 pour la chorégraphe Manon Oligny. Se dessine ensuite un parcours comme comédien, auteur ou metteur en scène au sein de diverses compagnies de théâtre de création: Productions Recto-Verso, Nouveau théâtre expérimental, Le pont-bridge, Le grand théâtre émotif du Québec, Les productions à suivre, etc. En plus d’agir comme artiste individuel et de présenter son travail de façon indépendante, il a obtenu une maitrise (écriture et mise en scène) à l’Université du Québec à Montréal. Il a, depuis cinq ans, entamé un travail de recherche comme chorégraphe, d’abord avec sa complice Audrey Bergeron puis individuellement. François est membre du CEAD. Sans faire de bruit est sa première création chorégraphique d’importance.

Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2005), Audrey Bergeron a participé comme interprète à plusieurs productions montréalaises telles que Loops, Liens, oZe et Phenomena de Destins Croisés; Vieux Thomas et la petite fée et L’atelier de Bouge de là; Jabbarnack, La couleur du gris et Rue Fable d’Omnibus; et SuperSuper de Line Nault. Elle a été membre et capitaine d’une équipe d’impro-mouvement de la ligue Les Imprudanses. Elle a de plus été interprète pour la compagnie de renommée internationale O Vertigo et a pris part à une tournée aux Pays-Bas avec Tierra, une production de Ginette Laurin et Jens van Daele’s Burning Bridges. En tant que chorégraphe, elle a entre autres participé à la série Danses Buissonnières à Tangente et aux festivals Quartiers Danses, Bouge d’ici, Zone Homa et Vue sur la Relève. Elle a créé la pièce Tomber sur la tête pour les étudiants de l’École de danse contemporaine de Montréal. Sa chorégraphie Pixels (2015) a été présentée à Montréal, Toronto, Avignon et Düsseldorf; et Par le chas de l’aiguille (2016) à la Cinquième Salle de la Place des Arts dans la programmation de Danse-Cité. Lors d’une résidence de création au centre chorégraphique Scenario Pubblico situé à Catane (Italie), elle a créé les fondements de Verso, qui sera présenté en 2020 par Danse-Cité. Elle a de plus participé à des créations de vidéodanse qui ont fait partie de la programmation de plusieurs manifestations internationales.

À travers la pratique de la danse contemporaine, Élise Bergeron se penche sur la rencontre humaine. Depuis sa sortie de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2010, elle collabore principalement avec Emmanuel Jouthe, avec qui elle approfondie le rapport au spectateur dans un territoire de proximité en contexte de représentation. Sa démarche artistique se forge aussi à travers ses diverses expériences en tant qu’interprète. Elle allie sa danse aux univers de Manuel Roque, Stéphane Gladyszweski, Katia-Marie Germain, Bettina Szabo, Alain Francoeur, Audrey Rochette, Lynda Gaudreau, ainsi qu’aux compagnies Bouge de là, La Marche du Crabe, La Fratrie, Les Imprudanses et Cassiopée Danse. À travers différentes collaborations de création (Atypique-Le Collectif, Lisanne Goodhue, Philippe Poirier) elle aborde des questionnements qui portent sur l’individu. Au cours des dernières années, son travail se penche sur la création de BLAAWE, un hymne au temps et à la transformation de l’humain à travers sa quête spirituelle. En parallèle, elle développe une démarche pédagogique au sein de différents contextes. Elle assiste Sylvain Lafortune dans les cours de travail de partenaire de la formation professionnelle de l’École de danse contemporaine de Montréal et y enseigne les cours récréatifs pour adultes. En 2017, elle entame une formation en enseignement de la danse.

Diplômée en danse de l’Université du Québec à Montréal, Annik Hamel exerce sa pratique artistique depuis 32 ans sur les scènes montréalaises, nationales et internationales. De 1987 à 2017, elle œuvre au sein de la Cie Montréal-Danse, où elle collabore avec des figures importantes de la danse canadienne et participe aux créations d’artistes étrangers de renom: Natsu Nakajima (Japon), Suzan Marshall (E-U), Karine Pontiès (Belgique), Ae Soon Ahn (Corée du Sud). Annik mène, en parallèle, une carrière comme pigiste où elle multiplie projets et rencontres artistiques. Son intérêt pour d’autres défis la pousse à explorer de nouveaux médiums tels le théâtre, le cinéma et le chant pour lesquels elle obtient des rôles. Depuis 2017, elle agit aussi comme répétitrice/conseillère artistique auprès de différentes compagnies de danse à Montréal.

Kim Henry découvre la danse contemporaine suite à près d’une décennie de compétition en tant que gymnaste artistique. Depuis l’obtention de son diplôme de l’EDCM en 2011, elle a participé à plus de 50 projets de danse et théâtre physique en tant que pigiste. Elle a entre autres collaboré avec Lucie Grégoire, Jacques Poulin-Denis, Montréal Danse (George Stamos, Benoît Lachambre), Mélanie Demers, Isabelle Boulanger et Audrey Bergeron. En plus de son parcours d’interprète sur scène, sa collaboration avec l’artiste visuel Eric Paré l’a à ce jour amené dans plus d’une douzaine de pays pour créer des images uniques dans des paysages désertiques plus grands que nature. Versatile et curieuse, elle cherche à s’investir dans des processus qui lui permettent de repousser ses limites dans la rigueur et le plaisir. Sans faire de bruit est sa troisième collaboration artistique avec François Marquis.

Acteur d’abord et avant tout, Éric Forget a aussi développé des affinités avec le milieu de la danse, du cirque et du multimédia. Il est principalement impliqué au niveau des arts vivants. Après un détour de quelques années d’études en danse, il a suivi une formation comme acteur, mais c’est la conception sonore et la composition qui constituent, pour l’instant, l’axe principal de son travail artistique. Il œuvre dans ces domaines depuis plus d’une trentaine d’années. Il a participé à plus d’une centaine de spectacles à titre d’acteur, de danseur, de concepteur sonore ou de compositeur.

Depuis 1991, Mathieu Marcil signe les conceptions d’éclairages de plusieurs compagnies de théâtre, de Carbone 14 à OMNIBUS en passant par le groupe de La Veillée. Ces compagnies soulignent son penchant pour la corporalité. Son intérêt pour le jeune public l’amène aussi à travailler de façon récurrente avec le théâtre Bouches décousues et Le Clou!. Toujours à l’affut de nouvelles expériences photosensibles, il exporte son travail au sein de différents milieux tels que le cirque avec Les gens d’R, (Échos, présenté à la Biennale de Venise de 2000). Un mot revient constamment dans les descriptions de ses éclairages: sensibilité.

En coprésentation avec

L'ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.