Fixer la chair

27. 28. 29 MARS | 19H30

30 MARS | 16H

LORGANISME avec la participation de la photographe Julie Artacho

L’exposition Fixer la chair présente quinze photos autour des créations des deux chorégraphes. Durant la dernière année, la photographe Julie Artacho a travaillé en collaboration auprès de ces dernières et de leurs interprètes à travers plusieurs séances photos où elles exploraient la confrontation du mouvement et du fixe et les différentes manières de s’exprimer à travers leurs médiums respectifs. Les photos résultant de ces séances ont servi à documenter et inspirer les chorégraphes pendant leur travail de création et seront exposées au Monument-National jusqu’au 30 mars.

Entailles

Caroline Laurin-Beaucage

35 minutes

Elles déplument, démembrent et dépècent ; elles soulèvent la peau et suspendent les chairs. De la boucherie à la chirurgie, du pique-nique à la morgue, jusqu’où les mains s’enfonceront-elles ? Entailles est un laboratoire pour deux femmes et un poulet. Un rituel intime où l’on dépouille le vivant comme le mort. Dans un entre-monde étrange, le pas s’enclenche, l’âme se penche, le corps se courbe. Poulet déshabillé, humain déplumé.

Création : Caroline Laurin-Beaucage
Producteur : Lorganisme
Soutien à la création : Montréal Danse
Interprètes et recherche à la création : Rachel Harris, Esther Rousseau-Morin
Collaboratrice : Julie Artacho
Conseillère artistique et directrice des répétitions : Sophie Michaud
Dramaturge : Ilya Krouglikov
Conception Sonore : Martin Messier
Éclairage : Jean Gauvin
Direction de production : Maude St-Pierre Léonard
Direction technique : Maxime Bouchard

Du mouvement à l’immobilité, j’aborde le thème de cicatrisation à travers un dialogue entre la danse et la photographie. Les échanges avec la photographe Julie Artacho m’amènent à toucher la chair autrement : plonger dans le détail, découvrir le motif, fixer la mémoire. L’image elle-même est une cicatrice. Elle permet aussi d’approfondir la question de l’anonymat et de l’identité soulevée par Entailles. Qui se cache derrière les cicatrices? La création chorégraphique vient animer les traces, suivre l’impulsion de l’image sur scène. Elle remonte le temps par les chemins du corps, sinueux et inattendus, pour finalement nous ramener au présent.

Caroline Laurin-Beaucage
Depuis la fin de sa formation à la School of Toronto Dance Theatre, Caroline Laurin-Beaucage est active dans le milieu de la danse à Montréal à la fois comme interprète, chorégraphe et enseignante. Comme interprète, Caroline a dansé pour Jacques Poulin-Denis, Deborah Dunn, Bouge de là, Fortier Danse Création, la Fondation Jean-Pierre Perrault, Hinda Essadiqi, Louise Bédard et Sursaut. Caroline s’est jointe à la compagnie O Vertigo à l’été 2011. Dès 2001, elle amorce son travail chorégraphique et collabore étroitement avec des musiciens afin d’explorer la relation entre le performeur et son environnement sonore. Elle crée alors Prise de seau, La mort d’un jeune poète, 100 legs et Nous sommes tous, lesquels sont présentés à Montréal, à Toronto et à New York. Depuis 2009, la création Hit and Fall – en collaboration avec le performeur Martin Messier – est présentée à plusieurs reprises notamment au Festival TransAmériques à Montréal et au Festival VIA à Mauberge en France. Les deux artistes se sont depuis retrouvés autour d’une nouvelle création, Soak. Enfin, pour ne jamais cesser d’explorer, de partager et d’articuler sa pensée, elle enseigne notamment pour le Regroupement québécois de la danse, à l’Université Concordia, au Collège Lionel-Groulx et au Cégep de St-Hyacinthe.

Esther Rousseau-Morin
Graduée en 2007 de l’École de Danse Contemporaine de Montréal, Esther Rousseau-Morin a dansé pour plusieurs chorégraphes dont Dany Desjardins, Jacques Poulin-Denis, Séverine Lombardo et Rosy Simas. Elle a aussi dansé pour L’Opéra de Montréal et a été apprentie au sein de la compagnie Flak de Jose Navas. De 2007 à 2011, elle se joint à la Compagnie Bouge de là en tant qu’interprète dans les pièces Chut!, Comme les 5 doigts de la main et Le Vieux Thomas et la petite fée. Elle danse actuellement dans les pièces Là bas le lointain d’Alan Lake, S’envoler d’Estelle Clareton, FLUIDE de Harold Rhéaume ainsi que la pièce Dévorer le Ciel de Danièle Desnoyer (le Carré des Lombes). Depuis 2010, Esther est régulièrement invitée à prendre part aux laboratoires de recherches organisés par la Compagnie Montréal Danse. Elle participe à plusieurs stage de perfectionnement comme Transformation, Springboard, Bates Dance Festival ainsi qu’Impulstanz à Vienne pour lequel elle obtient une bourse du Conseil des Arts du Canada en 2012. En tant qu’enseignante, elle agi comme assistante aux classes de partenaire de Sylvain Lafortune depuis 2009.

Sophie Michaud
Depuis plus de vingt ans, Sophie Michaud accompagne divers processus de création en danse contemporaine. Diplômée de l’UQAM, c’est d’abord en juxtaposant études supérieures et praxis qu’elle a développé une réflexion approfondie sur le rôle qu’elle joue aux côtés des chorégraphes et danseurs contemporains. Artiste très active, elle évolue tant auprès des créateurs émergeants qu’auprès d’artistes établis en tant que directrice des répétitions, assistante à la chorégraphie, conseillère artistique et mentor. Fortement intéressée par le phénomène de la perception et l’expérience du regardant en danse, elle poursuit ses recherches et s’investit aussi pour la reconnaissance de sa profession et du savoir qui s’y rattache.

Rachel Harris
Originaire de Vancouver, Rachel s’établit à Montréal en 1990 et poursuit sa formation à LADMMI. Suite à sa formation, elle rejoint la compagnie Danse Partout à Québec et co-fonde Amorce Danse Théâtre, compagnie de deux personnes dédiée à apporter la danse hors des chemins battus. Comme pigiste, Rachel collabore avec les chorégraphes Marie Béland, Sarah Bild, Estelle Clareton, Margie Gillis, Anne-Marie Giroux, Benjamin Hatcher et Jean-Pierre Perreault. En 2002-2003, elle crée The Coyote Project, une œuvre pour quatre interprètes, en étroite collaboration avec la tribu Nlaka’pamux de Colombie-Britannique. Rachel danse avec Montréal Danse depuis 1998 où elle interprète les oeuvres de Ae-Soon Ahn, Blanca Arrieta, Martin Bélanger, José Besprosvany, Sarah Chase, Estelle Clareton, George Stamos, Avi Kaiser, Benoît Lachambre, Jean-Sébastien Lourdais, Jean-Pierre Mondor, José Navas et Paula de Vasconcelos. Elle enseigne aussi aux femmes dans des maisons d’accueil dans le cadre du programme La Danse Contre La Violence.

Julie Artacho
Julie Artacho travaille comme photographe depuis 2008. Après des études en théâtre et en photographie, elle s’est toujours fortement impliquée dans le milieu de la danse, du théâtre et de la musique. En 2010, elle fonde le blogue NOUS SOMMES LES FILLES, une plateforme web dédiée aux artistes féminines de la relève où elle agit en tant que photographe. Principalement reconnue pour ses portraits, ces derniers sont publiés dans plusieurs publications québécoises (ELLE, Clin d’œil, Châtelaine, Urbania, Snap!, Voir, Le Devoir, Vita). Elle travaille à Montréal, à son studio Le zèbre blanc.

Ilya Krouglikov
Ilya Krouglikov a d’abord étudié les mathématiques pour se consacrer ensuite aux études théâtrales et à la mise en scène. Depuis 2008, il initie des projets «indisciplinés» à travers une démarche d’expérimentation toujours aiguillée par un esprit scientifique. Il collabore avec des musiciens et artistes issus du théâtre, de la danse et du cirque pour créer Toujours déjà tombé, une conférence indisciplinée sur la rencontre des arts. Attiré par le travail chorégraphique, il suit plusieurs stages de danse, notamment auprès de Jocelyne Montpetit, Guy Cools et Pé Vermeersch, et fait une incursion comme interprète dans l’univers de Sarah Dell’Ava. Depuis 2010, il accompagne des créations en tant que dramaturge.

Jean Jauvin
Jean Jauvin a complété une formation en scénographie à l’Université du Québec à Montréal en 1999. Il se définit avant tout comme un artiste visuel et un artiste improvisateur dont le medium est la lumière. Son travail est axé sur une recherché d’installation architecturale de l’éclairage et d’une lumière vivante. Cette démarche artistique implique de conserver une part d’improvisation afin d’offrir une expérience de l’instant, qui va au‐delà du spectaculaire et qui n’est pas figée dans le temps ni dans l’image. On a pu apprécier son travail lors de ses collaborations avec de nombreux chorégraphes parmi lesquels Daniel Léveillé (Le sacre du printemps, Le crépuscule des océans), Stéphane Gladyszewski (Inside et Aura), Martin Bélanger(Spoken Word Body, Un peu comme toi, Grande théorie unifiée et A-Maze) ou encore Jean-°©‐Sébastien Lourdais (Vers et Trois Peaux). Il a également participé à de nombreuses créations de Benoît Lachambre depuis plus de 10 ans, notamment Confort et complaisance, Not to Know, Délire défait, Lugares communes, ainsi que 100 rencontres, une aventure artistique à géométrie variable rassemblant des créateurs de toutes disciplines — Joe Hiscott, Isabelle Shad, Germana Civera, Sheila Ribeiro, Laurent Maslé etJulie‐Andrée T. Avec ces deux derniers artistes, il a récemment créé Not waterproof et Rouge, qui ont fait partie de la programmation du Festival d’Avignon en juin 2010 ainsi que Nature Morte, présenté lors de l’édition 2012 du FTA.

Olivier Girouard
C’est dans le détour qu’Olivier Girouard puise l’inspiration de ses œuvres. Un lien entre deux idées concomitantes; le relief d’un son qui se transforme. Il réinvente notre rapport à l’écoute en collaborant notamment avec des artistes de la danse et des arts visuels. Engagé dans la production et la promotion d’œuvres sonores, il est directeur artistique d’Ekumen, un organisme qui favorise le regroupement et l’exploration en art sonore et en musique électroacoustique. Il est récipiendaire de plusieurs prix, dont le 1er prix Hughes-LeCaine (2008) de la fondation Socan et le 1er prix JTTP (2009). Ses œuvres ont été diffusées en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe. www.ekumen.com

Chi Long – Aide aux costumes
Née en Australie, Chi Long danse pendant plusieurs années pour le Canberra Dance Theatre. Elle déménage à Montréal en 1990 et se joint à O Vertigo en 1991. Elle participe à la création de La Chambre Blanche, Déluge, La Bête, En Dedans, La Vie qui bat et Luna. De 2002 à 2006, elle est membre de La Compagnie Marie Chouinard et danse dans Le Sacre du Printemps, Les 24 Préludes de Chopin, Le Cri du Monde, Chorale et Body Remix/Les Variations Goldberg. Elle travaille maintenant comme pigiste, et est apparue recemment dans Goodbye de la compagnie Mayday. Chi a aussi de l’expérience en cinéma, direction de production, enseignement et coaching de danseurs.

Carnaval

Amélie Rajotte

40 minutes

Carne levare signifie enlever la chair. Avec sa nouvelle création, Amélie Rajotte nous convie à un rituel purgatoire chorégraphié au cours duquel on dévoile ce qui se cache sous la persona : le masque social que nous arborons tous. Carnaval est une peinture vivante qui met en relief notre condition d’humain en quête de sens, et qui nous invite à porter un regard sur notre relation à la mort et au divin. Un instant dérobé à une impression d’immortalité où l’on s’échappe de soi pour mieux conjurer le mauvais sort.

Création : Amélie Rajotte
Producteur : Lorganisme
Interprètes : Amélie Rajotte, Nicolas Labelle, Nicolas Patry, Jessica Serli, Ashlea Watkin
Collaboratrice visuelle : Julie Artacho
Conceptrice sonore : Émilie Bernard
Dramaturge et direction des répétitions : Sophie Michaud
Direction technique : Maxime Bouchard
Direction de production : Maude St-Pierre Léonard
Aide à la coordination : Marie-Laurence Rock
Concepteur d’éclairages : Paul Chambers

Amélie Rajotte aborde le corps comme autant de matériaux singuliers qu’elle façonne à l’aide de personnages ou d’images ambigus et symboliques. Émane un langage abstrait riche de sensations et d’émotions laissant un vaste champ d’interprétation pour le danseur et le spectateur. Son approche de la danse plutôt expressionniste est teintée d’une expérience en théâtre et du travail de la voix. À cela s’ajoutent les arts visuels, le cinéma et la littérature comme sources d’inspiration. Ses créations sondent en profondeur notre nature humaine dans une recherche d’équilibre entre la tragédie et l’auto-dérision. Dans ses oeuvres, apparaît souvent l’éteignoir du quotidien qui, en distillant une angoissante absurdité, révèle l’instinct face à notre finitude. Il s’agit là d’un thème moteur de sa créativité, comme une manière d’éloigner la mort.

Amélie Rajotte
Amélie Rajotte détient un diplôme d’études chorégraphiques en danse contemporaine du Conservatoire national de Grenoble, en France, où elle reçoit une formation axée à la fois sur l’interprétation et la création pluridisciplinaire. En 2003, elle s’installe à Paris afin de se perfectionner auprès de multiples chorégraphes comme Trisha Bauman, Mié Coquempot et Pierre Doussaint. Elle approfondit avec eux sa technique Release, ses aptitudes d’improvisatrice et son approche des techniques de voix liées au mouvement. Elle obtient également en 2006 un diplôme d’État de professeur de danse contemporaine du Cefedem de Normandie. Depuis 2007, elle enseigne la danse contemporaine à Montréal et travaille, depuis 2010, comme interprète pour la compagnie PPS Danse. Le travail chorégraphique de Rajotte est présenté dans différents lieux de diffusion à Montréal. En 2009, elle présente au Studio 303 In Fact, I’m Gross et la pièce Tenir debout. Sa dernière création The Squirrel and the Mirror a été présentée par Tangente au Monument-National en 2011 et par le Festival OFF.T.A au Théâtre d’Aujourd’hui en mai 2012. Au même moment, elle présente au Short&Sweet du F.T.A. une courte performance intitulée Melodrama. Avec Carnaval, Rajotte signe sa quatrième pièce chorégraphique. Elle est aussi membre co-fondatrice et artiste de la compagnie Lorganisme, un organisme qui rassemble des chorégraphes indépendantes du milieu de la danse contemporaine et qui a été créé en 2010 avec Catherine Gaudet, Caroline Laurin-Beaucage et Anne Thériault.

Nicolas Labelle
Suite à des études en théâtre, Nicolas s’initie à la danse en 2001. Ces expériences le poussent à poursuivre sa formation professionnelle en danse à LADMMI, l’école de danse contemporaine, qu’il termine en 2009. À la fin de ses études, il intègre la compagnie Bouge de là dirigé par Hélène Langevin, et participe à la création de L’Atelier qu’il continue à danser à travers le Canada. En 2010, il participe, en tant qu’interprète professionnel, à l’événement Le très grand continental concocté par le chorégraphe Sylvain Émard, dans le le cadre du Festival TransAmériques. Il est également de la distribution de la pièce Le carnaval des animaux (pas selon Saint-Saëns ) de Manon Oligny. En 2011, il se joint à l’équipe du NTE pour la création de Ronfard nu devant son miroir une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Daniel Brière et Évelyne de la Chenelière assisté par Estelle Clareton à la chorégraphie. Il danse également dans la production du Cirque du Soleil à Québec, Les chemins invisibles : Le royaume de tôle sous la direction chorégraphique de Harold Rhéaume. Au cours des dernières années, il participe à divers projets chorégraphiques de la relève, parmi lesquels : Pharmakon de Menka Nagrani, L’Âmentation de Ghislaine Doté, Aller simple de Dominique Thomas et Attributs de Raphaëlle Perreault. Il fait également partie des Imprudanses, la ligue d’impro-mouvement.

Nicolas Patry
Nicolas Patry découvre le mouvement lors de sa formation à L’école de danse contemporaine (LADMMI), dont il sort diplômé en 2008. Il ouvre alors son horizon sur différentes approches de la danse et de la création. Les diverses énergies composant le mouvement et les rythmes s’y rattachant sont souvent le moteur de sa danse et de son interprétation. Ses débuts sur scène en tant qu’interprète sont marqués par une collaboration avec Chantal Caron, Lina Cruz (Fila 13), Lucie Grégoire, Thierry Huard et Ruddy Perrez (Californie). En 2009, il participe, en tant qu’interprète professionnel, au Le grand continental de Sylvain Émard. Ensuite, il participe à l’événement Osez! par la compagnie Danse K par K. Ceci lui permet de faire la rencontre de Mélanie Demers, chorégraphe invitée. Ainsi, il a la chance de se joindre à l’équipe de MayDay en 2009 pour la création Junkyard/Paradise. Depuis, Nicolas a travaillé pour le Cirque du Soleil sous la direction d’Harold Rhéaume, Alan Lake de Québec, Deborah Dunn pour la pièce Orlando et est membre actif des Imprudanses. Il se joint à l’équipe de Pigeons Internatinal en septembre 2012 pour la nouvelle création Humanity Project.

Jessica Serli
Jessica a fréquenté plusieurs écoles de danse reconnues dont The School of Toronto Dance Theatre et LADMMI, l’école de danse contemporaine de Montréal, où elle obtient sa certification en 2005. Depuis, on a pu la voir dans de nombreux projets chorégraphiques dirigés, entre autres, par Gaétan Gingras, Jacques Poulin-Denis, Normand Marcy et Amélie Rajotte. Elle intègre en 2009 la compagnie Bouge de là dirigé par Hélène Langevin, et participe à la création de L’Atelier qu’elle continue à danser à travers le Canada. Elle sera également de la prochaine création de Andrew Turner. Chorégraphe à ses heures, elle a signé deux créations : -40 degrés présentée à Tangente en 2005 et Entredeux qui a fait l’objet d’une résidence de création pour artiste émergent en 2008, au Studio 303. À l’occasion, il lui arrive de chausser les souliers de répétitrice pour de jeunes chorégraphes.

Ashlea Watkin
Ashlea Watkin est diplomée de Grant MacEwan College et de L’Université Concordia. Interprète caméléon, elle apparaît depuis plusieurs années dans les univers de chorégraphes Montréalais comme Marie Béland, Nicolas Cantin, Sasha Kleinplatz, Dana Michel, Michael Montanaro et Dorian Nuskind-Oder. Son intérêt croissant pour la transmission et sa pratique approfondie de l’Axis Syllabus l’amène à enseigner à Montréal, Québec et Edmonton. Sa collaboration avec Nicolas Cantin s’étend aussi sur le plan pédagogique. Ensemble, ils créent le stage Présence, identité et mensonge pour performeurs et interprètes de tout horizon. Ashlea élabore aussi son propre travail chorégraphique. Son nouveau projet Peur du jour, en collaboration avec le studio 303, prendra forme lors d’une résidence à Mains d’oeuvres à Paris. Élargissant le spectre de ses intérêts et curieuses d’autres médias, elle collabore régulièrement avec le réalisateur Thibaut Duverneix sur ses oeuvres d’installation vidéo et ses courts métrages.

Julie Artacho
Julie Artacho travaille comme photographe depuis 2008. Après des études en théâtre et en photographie, elle s’est toujours fortement impliquée dans le milieu de la danse, du théâtre et de la musique. En 2010, elle fonde le blogue NOUS SOMMES LES FILLES, une plateforme web dédiée aux artistes féminines de la relève où elle agit en tant que photographe. Principalement reconnue pour ses portraits, ces derniers sont publiés dans plusieurs publications québécoises (ELLE, Clin d’œil, Châtelaine, Urbania, Snap!, Voir, Le Devoir, Vita). Elle travaille à Montréal, à son studio Le zèbre blanc.

Émilie Bernard (Je Thème)
Emilie Bernard est pianiste classique depuis qu’elle est toute petite. Elle compose et arrange pour des projets de danse et d’arts contemporains depuis quelques années déjà. Depuis 2008, elle joue les claviers dans le groupe « The Sound Of Sea Animals ». Elle a aussi contribué à plusieurs albums au sein de l’équipe de production des Disques Audiogram et Bonsound. (Lhasa, Pierre Lapointe, Mara Tremblay, Bia, Les Breastfeeders, Monogrenade, Daniel Bélanger, etc…)

Sophie Michaud
Depuis plus de vingt ans, Sophie Michaud accompagne divers processus de création en danse contemporaine. Diplômée de l’UQAM, c’est d’abord en juxtaposant études supérieures et praxis qu’elle a développé une réflexion approfondie sur le rôle qu’elle joue aux côtés des chorégraphes et danseurs contemporains. Artiste très active, elle évolue tant auprès des créateurs émergeants qu’auprès d’artistes établis en tant que directrice des répétitions, assistante à la chorégraphie, conseillère artistique et mentor. Fortement intéressée par le phénomène de la perception et l’expérience du regardant en danse, elle poursuit ses recherches et s’investit aussi pour la reconnaisse de sa profession et du savoir qui s’y rattache.