Du doute des uns + Exister encore

28. 29. 30 JANVIER | 19H30

31 JANVIER | 16H

Exister encore

Maryse Damecour

40 minutes

Issu d’une collecte de 331 mouvements auprès de 179 personnes, EXISTER ENCORE est un solo qui traite de l’existence individuelle dans une société hyperactive jusqu’au déficit d’attention.

À quel point peut-on s’emplir de l’extérieur et toujours être ? EXISTER ENCORE repousse les limites de l’éclatement et de la diversité que peut contenir une seule personne. Subsiste-t-il une partie de nous inchangée, un noyau protégé et gardien de notre identité ?

Le solo voit évoluer un être en perte de singularité. Androgyne, sans âge et sans appartenance. Une quête d’existence dans l’exagération, l’humour et le désir de vivre.

Interprète, chorégraphe et scénographe Maryse Damecour
Conception vidéo Sylvio Arriola
Doublure Eve Rousseau-Cyr
Directrice des répétitions Christine Charles
Dramaturge Laurence Brunelle-Côté
Conception sonore Mériol Lehmann
Conception des lumières Philippe Lessard-Drolet
Assistante de production Ariane Thibodeau

La construction identitaire a lieu dans un contexte extrêmement mobilisateur : la société de consommation. L’abondance des stimulations pousse l’individu à se redéfinir par rapport à son contexte. En constante adaptation à un milieu changeant, la vie intérieure est instable et enchevêtrée. C’est ce bouillon interne que je mets en scène dans mon travail.

Au fil de mes créations, j’ai développé une gestuelle qui participe à dévoiler la variabilité désordonnée de nos états. Je me suis penchée sur le lien entre le geste et l’état et j’ai créé le néologisme gestétat. Dans un travail de précision et de profondeur, le gestétat est nourri de plusieurs composantes parmi lesquelles on retrouve: le regard, la tension, l’espace, le rythme, l’initiation et le sous-texte. Telle une bricoleuse, j’assemble ces gestétats dans une construction surprenante et onirique.

Ma chorégraphie ressemble à une courte pointe aux textures variées et au message socio-existentiel.

Après des études universitaires en sociologie, Maryse Damecour complète une technique à l’École de danse de Québec entre 2006 et 2009. Elle œuvre depuis 2008 comme chorégraphe, interprète et performeure principalement dans le milieu artistique de Québec, mais aussi à Montréal, Halifax et aux États-Unis. Maryse développe un intérêt pour la biomécanique et les techniques somatiques, raffinant ainsi la précision et la particularité de sa gestuelle. Elle développe une vision de la danse ancrée dans la philosophie et la science, et cultive une racine socio-politique qui ne quitte pas son travail de créatrice. Maryse poursuit une recherche sur l’identité et la condition humaine. Son travail remet en question l’idée d’une identité unique et définissable. Elle met en scène l’existence de multiples personnages à l’intérieur d’un même corps et l’existence de plusieurs sens dans un même geste. Dans une construction basée sur l’accumulation, sa danse oscille entre le geste et la mémoire, et questionne la fiabilité de nos repères.

À sa sortie de l’École de danse de Québec en 2009 où elle a dansé des chorégraphies d’Alan Lake, d’Emmanuel Jouthe et de Lina Cruz, Eve Rousseau-Cyr est apprentie pour Le fils d’Adrien danse, cie Yvann Alexandre et Osez! 2009 avec la chorégraphe Mélanie Demers. Elle est ensuite interprète pour Osez!2010 avec Catherine Tardif. Depuis, elle danse pour ; Lydia Wagerer, Emmanuel Jouthe, Harold Rhéaume, Annie Gagnon, Daniel Bélanger, le théâtre du gros mécano, Jean-François Duke, Genviève Smtih-Courtois, Mario Veillette, Les nuages en pantalon, Brice Noeser et Karine Ledoyen. Eve est également interprète dans un duo commandé à la chorégraphe Sasha Ivanochko et assiste régulièrement les stages de portés enseignés par Sylvain Lafortune à L’École de danse de Québec. Eve a présenté sa première recherche solo Des arbres de verts dans le cadre du Blok.danse. Elle poursuit un entraînement régulier et est particulièrement intéressée par l’apprentissage de l’axis syllabus. Elle est également membre du conseil d’administration de L’Artère, développement et perfectionnement en danse contemporaine.

Christine Charles exerce en danse depuis 1989, d’abord à titre de danseuse-interprète, puis en tant que conseillère artistique et directrice des répétitions. Tout en réinventant à chaque fois ses espaces d’intervention, elle vise à soutenir l’élan créateur des artistes dans la mise en œuvre du contenu chorégraphique. Pour cela, elle encourage les danseurs et les chorégraphes dans leur démarche de conscientisation et de positionnement, par le biais d’un travail global d’épuration, d’approfondissement et de mise en relief des éléments chorégraphiques ou d’interprétation. Ultimement, son objectif est de contribuer à ce que le spectateur puisse vivre l’expérience intime d’un monde signifiant.

Laurence Brunelle-Côté est une poète, performeure de Québec issue du monde du théâtre. Elle cherche à réinventer (un peu ) le langage traditionnel des arts vivants. En 2000, elle a obtenu une licence en arts du spectacle de l’université Lumière à Lyon et en 2004 une maîtrise en études théâtrales de l’université Laval. Elle est co-directice artistique du Bureau de l’APA (théâtre, arts multidisciplinaires) et aime grandement collaborer avec des artistes indisciplinés.

Bachelier en études théâtrales, profil mise en scène, membre fondateur du collectif de création interdisciplinaire Théâtre Rude Ingénierie, Philippe Lessard Drolet articule son travail autour de la construction d’espaces ludiques et de «terrains de jeu scéniques» favorisant la rencontre entre le vivant et le virtuel, dans une écriture performative et interactive. Par sa pratique multidisciplinaire, il réalise des conceptions vidéo pour des pièces de théâtre (Un Simple soldat en 2007, Richard Trois en 2008, Edredon, objet théâtral pour la toute petite enfance en 2011), des spectacles de danse (Ma Soeur Alice, 2009) et des installations performatives (L’Homme-Foule, 2010, la station Nichés du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant 2, 2011, Notre Coney Island, 2014). Il est proche collaborateur de la compagnie Les Incomplètes et de l’Orchestre d’Hommes-Orchestrte.

Né en Suisse, et vivant au Québec depuis de nombreuses années, Mériol Lehmann œuvre en arts médiatiques, en art audio et en photographie. Son travail a notamment été présenté au Mois Multi, au Festival de cinéma des 3 Amériques, à VU PHOTO, au Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville et à la Galerie B-312, que ce soit sous forme de performances, d’installations ou d’expositions. À travers sa pratique, l’artiste s’interroge vivement sur la thématique des paysages altérés par l’homme et s’intéresse, entre autres, à l’impact qu’a l’industrialisation sur le territoire. Parallèlement à sa carrière artistique, Mériol Lehmann réalise aussi la conception sonore et musicale d’œuvres théâtrales et chorégraphiques. Il assume également les fonctions de directeur général à Avatar.

C’est par la scénographie qu’Ariane Thibodeau s’initie aux arts de la scène. Elle signe la conception décor et costumes pour la pièce Dieu est un DJ de la compagnie insanë présentée à la SAT en 2012. Elle collabore également au département artistique pour différents projets de théâtre, télé et cinéma. Souhaitant approfondir sa démarche artistique, Ariane se tourne vers le baccalauréat en arts visuels et médiatiques. En 2014, elle effectue un stage à l’École nationale des beaux-arts de Lyon. Diplômée de l’UQAM elle s’intéresse à la relation que nous entretenons avec l’espace par le biais d’installation photographiques. Toujours animée par de nouvelles rencontres, c’est avec enthousiasme qu’elle collabore au projet Exister encore.

Du doute des uns

Ariane Boulet, Gabriel Vignola, Laurier Rochon / Je suis Julio

30 minutes

Peut-on créer un doute ? Dans l’absurde logique de la superposition arbitraire de corps, projections, textes, musiques, peut-on trouver réponse à cette question ? Quand le bruit enterre la fureur, savoir poser son corps, comme un baume sur les lèvres des lieux.

Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi l’ai-je rencontré ? Pourquoi mon attention est-elle captée ? L’instant apparaît ainsi comme l’incarnation métonymique d’une situation plus large, plus vaste, l’absurde insurpassable de la croisée injustifiée des chemins.

L’arbitraire de différentes formes d’expressions qui s’entrecoupent en un message cohérent.

Une mise en spectacle de doubting.us, une création web interactive.

Création Ariane Boulet (Corps et voix), Laurier Rochon (Numérique), Gabriel Vignola (Musique)
Interprétation Andréa de Keijzer, Joannie Douville, Diana Leon, Chi Long, Lael Stellick
Mentor et dramaturgie Line Nault
Répétiteur Georges-Nicolas Tremblay
Chorégraphie danse urbaine Arthur Wilfried Kamara
Éclairages David-Alexandre Chabot
Conception technique Eduardo Ruiz Vergara
Costumes Julie Tymchuk

Du doute des uns est une mise en spectacle de doubting.us, une création web interactive réalisée par Laurier Rochon en 2010. Cette dernière superpose arbitrairement texte et image afin de faire émerger le doute de l’espace laissé vacant entre ces deux formes de langage. En ajoutant mouvement, voix et musique aux médiums utilisés dans l’œuvre originale, Ariane Boulet et Gabriel Vignola, en collaboration avec Laurier Rochon, cherchent à investir l’articulation des langages caractéristique des arts vivants et du multidisciplinaire afin d’en tirer de l’incertitude, afin d’amorcer la spirale du questionnement sans réponse. Pourquoi les choses sont-elles ainsi? Auraient-elles pu être autrement? C’est le hasard qui se cache derrière chaque instant qui est dès lors traqué, propulsé à l’avant-scène jusqu’à laisser entrevoir la possibilité d’une crise belle et porteuse.

Depuis sa graduation du baccalauréat en danse de l’UQAM en 2009, Ariane Boulet agit à titre d’interprète pour plus d’une douzaine de créateurs. En 2015, elle s’investit essentiellement dans le travail d’Hélène Langevin (Bouge de là), d’Aurélie Pedron et de Georges-Nicolas Tremblay. Elle est cofondatrice de la compagnie Je suis Julio, avec qui elle a généré depuis 2010 une douzaine d’œuvres scéniques, filmiques et in situ, tant comme interprète, créatrice, que co-créatrice. Dans une quête de ce que l’œuvre a à offrir à l’autre, elle termine en 2014 une maitrise en danse où elle s’intéresse à la création en milieu de santé, expérience qui a lancé les questionnements qui la suivront par la suite : l’importance de la foi, du doute, de la rencontre, du paysage, à la découverte d’un corps tant singulier que collectif..

Artiste numérique de Montréal, Laurier Rochon a complété ses études en Computation Arts à l’Université Concordia (BFA), puis Networked Media Studies du Piet Zwart Institute de Rotterdam, aux Pays-Bas (MFA). En produisant des travaux qui mettent en lumière l’absurdité, la difficulté et la complexité des technologies à assouvir nos désirs politiques, économiques et sociaux, il tente de recontextualiser la signification de nos interactions avec des machines dont nous dépendons, mais comprenons que très peu. La production d’un guide pratique pour dictateurs (« Dictator’s Practical Internet Guide to Power Retention », 2012), un programme de clavardage menteur (« The Listener », 2011) et un socle pour déodorant connecté à l’internet (« iamclean.org », 2010) ont été présentés en amérique du nord et en Europe. Il est également membre/dévelopeur pour Chokepoint Project, luttant pour les droits humains à l’intérieur de contextes numériques.

Après une formation en guitare classique au Collège d’Alma, Gabriel Vignola s’établit à Montréal en 2004 afin de poursuivre une carrière en musique. Son intérêt s’est dès lors déplacé vers la musique populaire et l’électronica. Il a depuis oeuvré en tant que guitariste, arrangeur, compositeur et musicien électronique dans plusieurs groupes actifs sur la scène locale Montréalaise, tout en se consacrant à l’enseignement de la guitare. Sa pratique de la musique assistée par ordinateur lui a également permis, à partir de 2005, de se consacrer de plus en plus à la conception sonore, d’abord pour des courts métrages, dont Raz de Marée, réalisé par Bernard Roberge, sélection officielle du Festival des films du monde de Montréal en 2005, puis pour la danse contemporaine, chose qui lui a, entre autres, permis de travailler sur le spectacle chorégraphique libre du baccalauréat en danse de l’UQAM en 2009. C’est dans cette foulé qu’il a intégré les rangs de Je suis Julio, en tant que musicien associé. En parallèle à sa pratique artistique, j’en suis à compléter une maitrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux sont faits sous la direction de Jean-François Chassay et sont financés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada ainsi que par le Fond de recherche Société et culture du Québec. J’y examine la représentation des tensions entre enjeux environnementaux et nationaux dans la littérature québécoise et américaine.

Line Nault poursuit au fil de ses projets une démarche qui porte sur la rencontre entre le somatique, le médiatique et le numérique. Elle qualifie sa démarche d’intersticielle, tant dans son travail sur le corps que dans son regard sur les pratiques artistiques. Outre ses projets personnels, elle a aussi collaboré à titre d’interprète et de chorégraphe avec différents créateurs et organismes autant pour la danse, le théâtre, le multi, la performance et la variété. En 2011, Line Nault devient artiste associée chez Recto-Verso. Elle est active au sein de Artificiel.org. En 2007, elle a complété un diplôme d’études supérieures en Éducation Somatique à l’UQAM. Elle donne aussi des ateliers d’exploration à partir de ses outils de création (corps et technologie) ainsi qu’en Education somatique. En 2012, Line termine l’année en présentant au studio d’ Artificiel l’installation interactive intitulée 2012: son journal vidéo/texte quotidien pendant un an, juste avant la fin possible du monde. Durant cette même année, elle présente Attachée, une oeuvre aux matériaux riches, en 4 déclinaisons (spectacle, installation/performance, livre, et lecture performative). Ces dernières années, elle a réalisé des créations en salle et en installation, tel, La problématique de l’erreur: à partir d’un tronc commun ( #1-2009, #2 -2010), Kitmobile: femme avec bagages magiques (2007-2011), L’espace des autres (2005-2006), Séquelles diffusion (2005-2009), Revenir en avant(2004) et Vivarium (2003).

Issu des arts visuels, du théâtre et de la danse, Georges-Nicolas Tremblay a fait partie de la compagnie d’Hélène Blackburn (Cas public) pendant 6 ans, ce qui lui a permis de danser sur plusieurs scènes à travers le monde. Il a également travaillé, entre autres, avec Harold Rhéaume, Pierre Lecours, Chantal Caron, Caroline Dusseault, Alejandro De Leon, Dylan Crossman, Estelle Clareton et Louise Bédard. Plus récemment, on a pu le voir dans Ce n’est pas la fin du monde, la dernière création de Sylvain Émard. Il amorce un nouveau processus avec Isabelle Van Grimde en plus de se joindre à la distribution du Corps en question(s). Parallèlement à sa carrière d’interprète, il développe également son propre travail chorégraphique. Il a chorégraphié l’épisode The Void de la nouvelle web série Get back to me un projet de la compagnie Lost & Found qui est disponible sur le site de La Frabrique culturelle. Il est présentement à la maîtrise à l’UQAM où il se questionne sur la dramaturgie en danse. Il travaille d’ailleurs comme dramaturge et conseiller artistique pour différents chorégraphes, dont Ariane Boulet, Joannie Douville et Audrey Rochette.

Après une formation en danse, profil interprétation à l’UQAM, qu’elle a terminée en 2009, Joannie Douville a complété un certificat en psychologie, orientation psychologie du développement. Dès l’année suivante, en 2010, elle se joint à la compagnie Dave St-Pierre pour la création de Foudres le troisième volet d’une trilogie incluant les pièces Un peu de tendresse bordel de merde et la Pornographie des âmes. Elle a ainsi eu l’occasion de danser dans l’ensemble des trois œuvres. Collaborant aussi régulièrement aux travaux des chorégraphes Sarah-Ève Grant, Genevière C. Ferron, Audrey Rochette et Jade Marquis, elle a avec elles, multiplié les représentations à Montréal. Elle se joint prochainement à la compagnie Bouge de là (Hélène Langevin) pour la reprise de la pièce Ô lit ainsi que Daniel Léveillé danse. Cofondatrice du collectif En Cohorte, elle a cosigné deux créations collectives qui furent présentées au Chili, en Bolivie, en Colombie et à Montréal. Dans la dernière année, elle s’est lancée dans l’élaboration de deux productions personnelles avec Je suis Julio (de laquelle je suis également cofondatrice) intitulées Mechanical Resonance of Lions et N’arrête jamais d’inventer l’espace où elle se trouve. Ces pièces ont été présentées à Lyon, à Naples et à Montréal (Festival Zone Homa et Vue sur la relève) et ont été créé lors de résidences au Studio Fleur d’Asphalte et au Studio 303. En parallèle, elle travaille à l’élaboration d’un programme d’entrainement pour le travail de partenaire avec Milan Panet-Gigon rencontré lors de la création de Foudres et elle enseigne la danse intégrée depuis deux ans, avec Corpuscule Danse, compagnie dirigée par France Geoffroy.

Andréa de Keijzer se consacre à la performance, à la photographie et à la vidéo. Née à Mexico, élevée au Costa-Rica, puis à Toronto, et vivant actuellement à Montréal, elle a complété un baccalauréat en danse et en kinesiologie en 2009, à l’Université York de Toronto. Elle a ensuite étudié la photographie et le film de façon indépendante à Toronto et au Mexique. Ses plus récents projets sont This ritual is not an accident (2015), une réponse à l’accident socio-politique et environnemental actuel; Ozone Tear, Nuclear Thyroid (2013, 2015), une performance qui traite de son expérience récente de chirurgie, du cancer de la thyroïde et de deux déchirures du labrum; Our Last Picture (2015), une reprise vivante d’un solo de danse photographique d’Esthel Vogrig; Wolves & Selves (2012), une pièce de danse-théâtre co-créée avec Erin Robinsong qui explore la créature urbaine et son langage; The Self Love Ball (2011-2012), une fête qui permet aux invités de danser avec eux-mêmes; From concentrate (2012), une tentative de quitter la ville à pied avec Erin Robinsong.

Chi Long Chi vient d’un pays lointain. Son dessert préféré est la pavlova, crée par un chef australien en l’honneur de la ballerine Anna Pavlova, venue danser dans son pays il y a très longtemps. Depuis l’âge de 5 ans Chi rêve de danser, comme Pavlova a fait, devant la reine d’Angleterre. Elle n’a pas encore réalisé ce premier rêve, elle n’est pas non plus devenue un dessert renommé, mais son amour pour la danse continue de grandir après plus de 25 ans de carrière. Chi a dansé surtout pour le Canberra Dance Theatre, O Vertigo Danse et la Compagnie Marie Chouinard. Elle travaille maintenant comme pigiste, et est apparue récemment dans Goodbye de la compagnie Mayday.

Née dans la ville de Mexico, Diana Leon commence ses études en danse classique au Estudio de Ballet Tecamachalco. À l’âge de seize ans, elle entre à L’École Nationale de Ballet de Cuba, où elle fait les trois dernières années de sa formation. Au même moment, elle commence à prendre des ateliers et des cours de danse contemporaine et d’improvisation. Après l’obtention du diplôme, elle passe six mois au Conservatoire Royal de La Haye. À son retour au Mexique, elle reçoit la bourse « Jeunes Créateurs » du Fonds National Pour la Culture et les Arts pour créer la pièce « Lhasa », laquelle a été présentée plusieurs des fois avec une très bonne réception du public. Diana a aussi reçu la bourse « Jeunes Interprètes », la première place au Concours National du Ballet du Mexique et la troisième place au Concours International du Ballet de L’Havane. Elle a travaillé comme corps de ballet avec la Compagnie Nationale de Danse du Mexique et elle est maintenant danseuse chez Les Grands Ballet Canadiens de Montréal.

Lael Stellick œuvre à Montréal depuis 10 ans comme acteur et danseur, mais également à titre de chorégraphe. Il participe ainsi à de nombreux projets artistiques, avec des chorégraphes et compagnies telles que PPS Danse, Parts+Labour Danse, Sasha Kleinplatz, Lara Kramer, Marie Béland et Virginie Brunelle, pour ne nommer que ceux-ci. Au cours des années, Lael Stellick a également chorégraphié différentes œuvres, en collaboration avec le Collective CHA (David-Alexandre Chabot et Paul Chambers), dont les projets Division (2011), Breakaway (2012) et The Machine qui ont été présentés à 3 reprises entre 2013 et 2014. Lael développe présentement une quatrième collaboration avec le Collectif CHA, le projet Moving-Pictures prévu pour 2016. À venir, son nouveau projet de danse et théâtre: Waiting.

Né en Autriche et d’origine ivoirienne, Arthur W. Kamara a grandi dans plus de cinq pays entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Nord. Pour lui la danse est synonyme d’éclectisme et de diversité, au même titre que le monde dans lequel il a évolué. Membre de la troupe EliXir du studio Urban Element Zone depuis 2011, Arthur y a commencé son perfectionnement en hip-hop, et a ensuite rejoint le programme élite comme boursier du studio New Dance. En 2013, il se tourne vers le waacking, où il a pu notamment représenter Montréal en 2015 à la compétition Hit The Floor en arrivant premier dans la catégorie « solo adulte ». Il enseigne depuis 2015 le waacking et le voguing, chorégraphie depuis 2012 pour la troupe KDN du collège Jean-De-Brébeuf et a à son actif plusieurs collaborations dans des vidéoclips pour des artistes comme Corneille, Robert Robert, AIDA, Carissa Vales, Renée Willkin, Maxime Proulx et Young Paris.

David-Alexandre Chabot travaille principalement en tant que concepteur d’éclairage pour le théâtre, la danse et la musique. Il a un grand intérêt pour les nouveaux médias ainsi que pour l’exploration du traitement des performances de façon interdisciplinaire. Il se questionne constamment sur les pratiques de performance et recherche des endroits alternatifs pour celles-ci. Son travail a été présenté nationalement à Montréal, Québec, Ottawa, Vancouver, Toronto et à l’international entre autres à Paris (FR), Marseille (FR), Reims (FR), Querétaro (MEX). Il est récipiendaire du cochon d’or du meilleur éclairage pour son travail sur la pièce Beauté, Chaleur et Mort, un spectacle de Nini Bélanger.

Diplômée depuis 2012 de l’École de danse contemporaine de Montréal, Julie Tymchuk poursuit son désir de danser, créer et diffuser la danse contemporaine sous une variété de projets. Entre autres, elle a mené́ de front la création de son solo « Des paillettes et des hommes » de manière à affirmer davantage sa vision artistique. En parallèle, elle travaille à titre d’interprète/créatrice pour la compagnie Bouge de là (Hélène Langevin) et pour quelques chorégraphes tels que Geneviève Gagné, Emily Jean Honegger, Katia-Marie Germain et Johanne Madore. Cette fois-ci, pour la pièce Du doute des uns, elle collabore à titre de styliste.