Densité d’un moment + The calm before…

28. 29. 30 NOVEMBRE | 19H30

1 DÉCEMBRE | 16H

Densité d'un moment

Emily Honegger & Geneviève Gagné / FloorRider&Tonik

30 minutes

Un moment peut être d’une grande densité. Certaines émotions vont accélérer le temps alors que d’autres vont le ralentir. Un même évènement peut être vécu complètement différemment selon la perspective de chacun. Que se passerait-il si nous pouvions arrêter le temps pour disséquer la densité et la complexité qui habitent un moment partagé par un groupe?
Dans cet environnement poétique et surréel, où le temps est malléable et le son palpable, un sextuor interdépendant bouge comme une seule unité. Une composition de pulsations organiques et de polyrythmies, de jeux de pieds et de partenariat, consolide avec fougue une fusion de la danse contemporaine et urbaine.

Chorégraphes-interprètes : Emily Honegger & Geneviève Gagné
Interprètes : David Albert-Toth, Joe Danny Aurélien, Julie Tymchuk, Jean-François Légaré
Compositeur : Jacques Poulin-Denis
Concepteur d’éclairage : Paul Chambers
Répétiteur : Sophie Michaud

À travers leur partenariat chorégraphique FloorRider&Tonik, Emily Honegger et Geneviève Gagné font la fusion de la danse contemporaine et urbaine en mettant l’accent sur une « physicalité » explosive, fluide et articulée. Leur signature chorégraphique allie à la fois un travail de porté engagé physiquement ainsi qu’une musicalité poussée faisant l’intégration des forces rythmiques des danses urbaines. La notion d’illusion cinématographique est une grande source d’inspiration, que se soit pour donner l’impression de jouer avec le temps, en le condensant et en le suspendant, ou alors pour donner l’impression que l’on peut vaincre l’effet de la gravité sur le mouvement. Les deux chorégraphes s’entourent de danseurs ayant le même champ d’intérêt et potentiel physique afin de garder une authenticité à travers la fusion stylistique.

Geneviève Gagné
Interprète, chorégraphe et enseignante de danse, Geneviève Gagné a complété son baccalauréat en danse à l’UQAM, profil interprétation en 2005. Elle a travaillé comme interprète pigiste avec Victor Quijada, le Cirque Éloize, Les productions Fidel (TESTIMO), Destins Croisés, Solid State, Milan Gervais, Lucie Grégoire, Normand Marcy, Marie Béland, Sasha Kleinplatz et Lynda Gaudreau. En 2007, elle réalise sa première création, Action/Inversion. La même année avec Emily Honegger, elle débute le partenariat chorégraphique FloorRider&Tonik où elle fait la fusion de la danse urbaine et contemporaine axée sur une « physicalité » explosive et articulée. À l’intérieur de cette collaboration, elle crée en 2008, Lancer du nain. Elle crée en 2009, la pièce Alter-ego. En 2010, elle crée I don’t like you but I love you pour Short And Sweet 5e édition, elle participe à INLIMBO et elle crée lors de Piss in the Pool 6e édition, Free, Fluid, Feminine, pièce pour laquelle elle remporte le prix FLEXI 303 du Festival Fringe. En 2011, elle présente au Studio 303, Foreign One. De plus, Geneviève enseigne au département de danse du Cégep de Saint-Laurent depuis 2009 et elle est membre-improvisatrice de la ligue d’impro-mouvement Les Imprudanses depuis 2004.

Emily Honegger
Emily Honegger, chorégraphe et interprète possède un bagage en danse très diversifié. Elle évolue depuis quelques années dans le milieu de la danse contemporaine, la danse urbaine, le ballet et les arts martiaux, en plus de s’inspirer de la culture Hip Hop. Elle décroche en 2001 un diplôme secondaire de l’école pour les arts Canterbury à Ottawa, puis en 2005, elle obtient son diplôme professionnel en danse de LADMMI, Les Ateliers de Danse Moderne de Montréal. Intéressée surtout par la fusion de styles urbains et contemporains et le freestyle, Emily a développé un partenariat chorégraphique avec Geneviève Gagné : FloorRider&Tonik. Ensemble elles ont crées les pièces : Lancer du nain, Alter-ego, Free Fluid Feminine, Hello Piano et Foreign One. Leur travail chorégraphique a été présenté à Montréal, Ottawa, Québec et Los Angeles. Emily a aussi collaboré comme pigiste avec les chorégraphes : Hélène Langevin (Bouge de Là- L’Atelier), Victor Quijada (Rubberbandance Post Hip Hop Project), Lynda Gaudreau (Compagnie de Brune IN LIMBO), Audrey Bergeron (Tout Inclus), Milan Gervais (Auto-fiction), La compagnie Corpuscule Danse, et Le Cirque Eloize. Emily est également une adepte de l’improvisation danse-contact. Elle est membre de la ligue d’impro-mouvement Les Imprudanses depuis 2007, et elle sait méritée le titre de joueuse étoile en 2010.

David Albert-Toth
David Albert-Toth a été danseur, chorégraphe, et professeur passioné de Hip Hop avant d’obtenir un BAC en danse contemporaine de l’université Concordia à Montréal. Depuis, on l’invite à enseigner son approche de danse contemporaine urbaine au Cirque du Soleil ainsi qu’à Paris. Une disposition envers les collobarations artistiques éclectiques l’enmène à performer à travers le Canada, les Étas-Unis, et l’Europe ; il collabore avec Lemieux-Pilon 4D-Art et Peter Trosztmer, Dominique Porte, Victor Quijada, Milan Gervais, Emily Gualtieri, Emmanuelle Calvé, Alejandro de Leon / Lost & Found, Floor Rider & Tonik Danse, David Pressault, Patrick Lloyd Brennan, Isabel Mohn, et en tant que membre de la compagnie Destins Croisés sous la direction artistique d’Ismaël Mouaraki. Il collabore également avec les metteurs en scène et artistes pluridisciplinaires Miguel Medina (Rhizome Films), Josh Usheroff (BlackBox Productions), Jason Rodi (Nomad Media), Julie Favreau, et récement avec Kondition Pluriel pour l’ouverture du SATosphere à la Société des Arts Technologiques de Montréal. En 2009, David présente High-Definition Memory avec Anna Smutny dans le Post Hip Hop Project du RubberbanDance Group à la 5e Salle de la Place des Arts à Montréal. En 2010 il s’engage à une collaboration co-chorégraphique avec Emily Gualtieri, avec qui il fond PARTS+LABOUR_DANSE en 2011. Leure première oeuvre, The Calculated Risk Project (2010) se présente à Montréal ainsi qu’au Movement Research Series au Judson Church à New York en 2011. Celle-ci fut reconstruit avec un nouvel ensemble et représenté en format remix au festival Bouge d’ici au théatre Mainline à Montréal en 2011. David est ensuite invité par Andrew Turner à se joindre à une tournée québecoise, dans lequel il danse leur solo La chute en 2010/11. David et Emily commenceront une nouvelle création, In Mixed Company, en 2012.

Joe Danny Aurélien
Autodidacte depuis 1996, Joe Danny Aurélien (Bboy Dingo) a développé son œil pour le mouvement et une excellente compréhension du corps humain à travers son intérêt profond pour l’art du Breakdance. Membre fondateur du groupe de bboys Red Mask en 1999, Joe Danny a gagné de multiple compétitions de breakdance telles que War is War en 2003, 2004 et 2005. Il a été invité à participer à la compétition, King of the Ring en 2005 et en 2006, évènement organisé par Red Bull invitant les meilleures 32 bboys de l’Amérique du Nord à y prendre part. De plus, Dingo produit l’évènement annuel Who’s Hungry?, lequel est devenu un incontournable dans la communauté de bboying à Montréal. En 2002, Joe Danny décide d’étendre son vocabulaire de danse en participant à une création de Rubberbandance et il débute ainsi un mentorat auprès de Victor Quijada. Il dance avec la compagnie jusqu’en 2011. Depuis son introduction à l’univers de la danse contemporaine, Joe Danny a collaboré avec Nadine Thouin (Go-On Productions 2005), Jean Léger (Opéra de Montréal, Aida 2006), Helen Simard et JoDee Allen (Solid State : Take it Back 2006 et Breakdance for Solo Cello 2009) et avec Emily Honegger et Geneviève Gagné (FloorRider&Tonik : Foreign One 2011).

Julie Tymchuk
Julie Tymchuk est une finissante de la cohorte 2012 de l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle a terminé avec succès sa dernière année de formation en tant qu’interprète en danse contemporaine. Elle travaille présentement au sein de la compagnie Bouge de là (Hélène Langevin) en tant qu’interprète dans leur nouveau spectacle, « Ô lit ». Elle a aussi participé à une nouvelle création avec la chorégraphe Katia-Marie Germain (Université Concordia) dans sa pièce intitulée « Aube » présentée lors de la programmation 2012-2013 à Tangente, Laboratoire Contemporain. À l’hiver 2013, grâce à l’obtention d’une bourse offerte pat l’Office Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse, elle a eut la chance d’effectuer un voyage de perfectionnement en danse contemporaine à Europe. Elle a fait plusieurs stages avec des professeurs de renommée tels, Loïc Perela (Scapino Rotterdam Ballet), David Zombrano, Jos Baker et Hun- Mok Jung (Peeping Tom), Fatou Traoré (Compagnie C de la B), Gaga Intensive (Ohad Haharin), Hofesh Shechter, Anton Lachky (Les Slovaks), Dominique Duszynski (Pina Bausch’s Dance Theater), Claude Brumachon et Benjamin Lamarche (Brumachon Lamarche). Elle a aussi été invitée par la compagnie de Michèle Noiret (Bruxelles) à venir observer sporadiquement leur processus de création dans sa nouvelle pièce Hors-Champ.

Jean-François Légaré
Gradué en 2005 d’un baccalauréat en interprétation et création en danse de l’UQAM, il participe, dès 2001 à plusieurs projets de la relève et professionnels. En 2004, il prend part à la tournée européenne et québécoise de Joe, du chorégraphe Jean-Pierre Perreault. Depuis 2005, il collabore aux différents projets des Soeurs Schmutt, avec Blouskaille Olouaize et Ganas de vivir, tous deux chorégraphiés par Élodie Lombardo et ensuite en 2010, avec Petites pièces de poche de Séverine Lombardo. Parallèlement, il est appelé à travailler auprès de Kate Hilliard, chorégraphe de Toronto, dans la pièce Beside Me. Dans le cadre des dernières éditions du Festival TransAmériques, il a également la chance de participer au projet Le très grand continental et Continental XL de Sylvain Émard. Jean-François a dédié les cinq dernières années à la compagnie Bouge de là, puisqu’il fait partie de la distribution de Vieux Thomas et la petite fée ainsi que celle de L’atelier, tous deux chorégraphiés par Hélène Langevin. En 2011, il est également invité à danser dans Je me souviens, création d’Harold Réhaume. Enseignant qualifié, il a été coordonnateur du volet danse du programme sports-études de l’école secondaire De Mortagne et il enseigne sporadiquement dans différents contextes à Montréal et en tournée. À titre de chorégraphe, il a créé trois pièces entre 2003 et 2006 et il a présenté sa dernière, De quoi j’ai l’air, à l’espace Tangente.

Sophie Michaud
Les premières expériences professionnelles de Sophie Michaud coïncident avec le début de ses études au baccalauréat en danse à l’Université du Québec à Montréal. En amorçant sa carrière en tant qu’interprète, elle a aussi évolué dans le secteur de l’enseignement et contribué de près à la réalisation de spectacles et d’évènements en danse. Après dix ans d’investigation, un premier contact avec la direction d’interprète est venu renouveler son intérêt pour le mouvement en l’amenant à se positionner comme répétitrice. Dans le but de mieux définir la place qu’elle occupe en studio comme « œil extérieur », elle choisit alors de juxtaposer sa praxis à des études supérieures et complète ainsi une maîtrise en danse. Artiste pigiste, elle évolue tant auprès des créateurs de la relève qu’au sein des compagnies établies à titre de répétitrice et de conseillère artistique depuis maintenant quinze ans. Ces dernières années, elle a participé à différents projets réalisés sous la direction des chorégraphes Hélène Blackburn, Roger Sinha, Hélène Langevin, Pierre-Paul Savoie, Manon Oligny, Marie-Claude Poulin et Lucie Grégoire pour ne nommer que ceux-ci.

Paul Chambers
Paul est diplômé du département de Théâtre du CEGEP John Abbott en production et scénographie. En sortant de l’école de théâtre en 2005 et pendant deux saisons, Paul travaille avec l’équipe d’artistes en résidence à l’école FACE. Par la suite, il signe des conceptions d’éclairage pour plusieurs pièces de théâtre et, après, pour des projets de danse contemporaine, le plus souvent des créations de chorégraphes émergents. Travailler à la production de spectacles innovateurs est une priorité pour lui. De 2008 à 2013, Paul assume la direction technique à Tangente. Il collabore aussi avec le Studio 303 en dirigeant des ateliers d’initiation à l’éclairage de scène destinés aux artistes. Paul poursuit également des études à temps partiel à l’Université Concordia en Arts visuels (sculpture). Son temps libre, il aime bien le passer en tournée, avec des œuvres de danse québécoise partout dans le monde.

Jacques Poulin-Denis
Jacques Poulin-Denis est un artisan des arts de la scène. Compositeur, chorégraphe, metteur en scène et interprète, il entreprend depuis 2004 des projets qui brouillent les frontières entre les disciplines de la danse, de la musique et du théâtre. Il créé des œuvres humanistes et loufoques dont le propos déstabilise doucement le spectateur en déployant la puissante vulnérabilité des personnages auxquels il donne vie. En 2009, il fonde la compagnie Grand Poney qui deviendra une véritable écurie pour ses projets interdisciplinaires. Son travail est présenté à Montréal, New York et San Francisco, ainsi qu’en France, en Italie et en Corée. Gently Crumbling (2011), Practices (2009), Domestik (2009), Cible de Dieu (2009), Le Projet Pupitre (2008) et DORS (2007) sont les pièces qui enrichissent son répertoire. En tant que compositeur, il lance deux albums sous la bannière Ekumen et compose les trames sonores de plus d’une douzaine de productions de danse et de théâtre. Il signe notamment les musiques des chorégraphies de Boyzie Cekwana, Katie Faulkner, Eric Kupers, Ginette Laurin et Mélanie Demers ainsi que les musiques des mises en scène de Philippe Cyr, Philippe Lambert, Denis Marleau et Denis Rouleau. Proche collaborateur de la chorégraphe Mélanie Demers, il travaille à titre d’interprète et compositeur pour l’ensemble des pièces de la compagnie Mayday depuis 2006.
Récipiendaire d’un prix Isadora Duncan Dance Awards de San Francisco en 2004, Jacques Poulin-Denis fut également nominé pour les prix Dora à Toronto en 2008 et Opus à Montréal en 2010.

The calm before...

Malgorzata Nowacka / The Chimera Project (Toronto)

20 minutes

The Calm Before… pose une question d’entrée de jeu : Comment échapper au moment présent ? Et c’est dans la quête de cette fugue symbolique que le protagoniste devra affronter les sept peurs qui pavent le labyrinthe tumultueux du subconscient. Cette nouvelle pièce chorégraphique révolutionnaire, empreinte d’un mélange contrasté de hip-hop, de danse contemporaine et d’improvisation, puise son inspiration dans le besoin d’échapper à une tempête métaphorique imminente où la force intérieure doit être sollicitée pour surmonter des peurs enracinées. La kinesthésie et la théâtralité exacerbées propres à The Chimera Project atteignent de nouveaux sommets dans ce périple héroïque viscéral doté d’une distribution forte de trois interprètes remarquables. Cette pièce, élaborée d’après le vocabulaire gestuel unique de ses interprètes, combine des éléments du hip-hop, de la danse contemporaine et de l’improvisation à la kinesthésie et à la théâtralité fougueuses qui ont fait la renommée de la chorégraphe Malgorzata Nowacka.

Chorégraphie : Malgorzata Nowacka
Interprètes : Malgorzata Nowacka, Brendan Wyatt, Lee Pham
Oeil extérieur : Jo Leslie
Concepteur lumières : Sharon DiGinova
Musique : Dave (Serious) Yan / Malgorzata Nowacka

« Je souhaite créer des œuvres chorégraphiques contemporaines de danse-théâtre physique qui sont à la fois puissantes et électrisantes. La quête d’équilibre et la lutte pour le pouvoir, les tensions entre les sexes, et la propension humaine à l’erreur et à l’autodestruction nourrissent mes explorations thématiques qui visent invariablement la découverte des qualités rédemptrices inhérentes à notre nature. Les contradictions naturelles qui existent dans nos vies m’attirent – le vrai peut sembler faux selon l’angle de notre regard; et le laid peut s’avérer beau. Nous sommes avides de sérénité, pourtant c’est le conflit et la lutte qui forgent nos récits et alimentent l’enivrante sensation d’être en vie. À tous les stades de la création, je façonne un contraste de mouvements, d’éclairages et de sons afin de composer un rythme pourvu d’une tension palpable. C’est par l’intermédiaire du dialogue avec l’art que les sociétés concrétisent leurs visions et leurs identités, et j’espère que The Chimera Project apporte quelque chose de significatif à cette démarche. » — Malgorzata Nowacka

Malgorzata Nowacka
La chorégraphe et interprète primée Malgorzata Nowacka est danseuse professionnelle, enseignante, directrice artistique fondatrice de The Chimera Project et « fille rebelle » (The Globe and Mail) de la danse contemporaine. Malgorzata Nowacka se tient loin des compromis et des conventions; elle a fondé, en 1999, la compagnie The Chimera Project qui a fait une entrée remarquée dans le milieu de la danse avec des œuvres ultra-physiques. Ses pièces, à la recherche d’un langage kinesthésique traduisant l’intensité des émotions, explorent la spontanéité tout en plongeant avec intrépidité dans des thématiques contemporaines pressantes et audacieuses. Sous sa direction artistique, The Chimera Project continue de s’épanouir sur la scène artistique canadienne. Issue d’une famille d’artistes à Warsaw, en Pologne, Nowacka a étudié les arts visuels avec ses parents avant de compléter sa formation au Ontario College of Art and Design (Toronto), ce qui confère à ses créations une grande qualité visuelle et cinématique. Elle a acquis sa formation en danse à The School of Alvin Ailey Dance Theatre (New York, NY), The Bengt Jörgen School of Classical and Contemporary Dance (Toronto), et auprès d’Elizabeth Langley (Montréal). Nowacka a créé plus de 15 pièces qui ont été encensées par la critique et qualifiées des « plus passionnantes » et des « plus originales » au Canada (The Globe and Mail). De plus, elle a récolté des mentions telles que le Top 10 Performances of The Year du journal The Globe and Mail… À titre d’artiste en contact avec la « jeunesse désabusée de l’esprit du siècle » (The Globe and Mail), cette éducatrice prisée a enseigné et chorégraphié dans plusieurs écoles secondaires et universités dont Ohio University, Ryerson University, McMaster University et Earl Haig.