#BOXTAPE
16. 17. 19. 20 OCTOBRE 2015 | Entre 18H et 22H
18 OCTOBRE 2015 | Entre 16H et 20H
Peter Trosztmer
#Boxtape
#boxtape est une parfaite stigmergie : une méthode de coordination indirecte entre les agents ou les actions; une ruche. Cet événement, se situant entre la performance et la sculpture, réunit danse et art visuel pour jouer aux limites de l’art de la performance. Une énorme quantité de ruban adhésif permet de construire un sens commun du travail, de l’hospitalité et de la danse. Nous invitons le public, au fur et à mesure que se crée et se danse une sculpture de ruban, à prendre part à l’environnement social de la performance. Une situation collante…
Création Peter Trosztmer — Jeremy Gordaneer — Thea Patterson — Elinor Fueter — Sonya Stefan — Lois Brown — Nathan Yaffe — Sigrid Patterson — Chi Long — Winnie Ho — Emmalie Ruest — Karen Fennell — Audrée Juteau — Gabriel Painchaud — Robin Pineda Gould — le public
Le Festival Phénomena et Tangente sont heureux de poursuivre pour une quatrième année leur partenariat et de coprésenter le projet audacieux de Peter Trosztmer qui permettra au public d’expérimenter la création in situ. C’est aussi le premier voyage de Phénomena dans Griffintown.
Après avoir obtenu un baccalauréat en études classiques, Peter Trosztmer étudie la danse contemporaine à l’Université Concordia. Il poursuit ensuite sa formation en danse au Toronto Dance Theatre. Interprète de talent, il travaille et collabore avec plusieurs chorégraphes reconnus sur la scène nationale et internationale. En tant que chorégraphe, il crée cinq solos acclamés par la critique. L’une de ses créations se retrouve sur la liste des cinq meilleurs spectacles de l’année des journaux La Presse, en 2006, et Voir, en 2012. Également en 2006, The Hour lui accorde le titre de « meilleure performance ». Sa contribution à la production multimédia Norman lui vaut plusieurs récompenses dont un Angel Award au Festival de Brighton au Royaume-Uni en 2009. Peter continue de faire sa marque de créateur qui porte sur scène des œuvres sensibles et empreintes d’une recherche profonde. Il a cosigné l’article Collaboration as Practice: The Winding Road, qui a été présenté dans le cadre du colloque de la Société canadienne d’études en danse en 2012. Actuellement, Peter réalise une recherche avec Zack Settel sur la captation du mouvement en interaction avec le son et la vidéo, à la Société des arts technologiques de Montréal. Il est aussi artiste en résidence à la Techno-Lith – New City Gas de Griffintown.
Artiste montréalaise aux multiples talents, Thea Patterson prend part à de nombreux projets à titre de chorégraphe, de directrice de répétitions et de dramaturge. Parmi les artistes avec lesquel-le-s elle a collaboré, on retrouve Katie Ward, Audrée Juteau, David Pressault, Dean Makarenko, Bill Coleman, Wants and Need Dance, Isabel Mohn, Sasha Kleinplatz, Jeremy Gordaneer et Lois Brown. Collaboratrice de longue date de Peter Trosztmer, elle contribue à la dramaturgie de cinq de ses solos vivement acclamés par la critique. Parmi ses réalisations notables précédentes figurent Rhyming Couplets en 2008 et A Soft Place to Fall en 2006, pièce portée à l’écran par Philip Szporer et Marlene Millar grâce au soutien de BravoFACT. Ce court métrage prend d’ailleurs régulièrement l’affiche dans le cadre de festivals de films internationaux. Également en 2008, Thea co-chorégraphie l’œuvre multimédia Norman produite par Lemieux Pilon 4D Art et reconnue internationalement. Thea façonne actuellement une pièce solo qui s’intitule the dance that i cannot do, qu’elle a déjà produite sur scène dans le cadre de Movement Research à la Judson Church de New York, ainsi que dans le cadre des Projets du 3e à l’Usine C de Montréal. Depuis septembre 2014, Théa poursuit une maîtrise en chorégraphie à la Theatreschool for the Arts d’Amsterdam. Elle est aussi artiste en résidence à Montréal Danse.
L’œuvre de Jeremy Gordaneer est profondément marquée par sa contribution au Chapman Group, collectif d’artistes de Victoria, en Colombie-Britannique, actif dans les années 90. Au départ, le groupe n’était composé que de deux membres, James Gordaneer ( le père de Jeremy), un maître de la peinture, et Raymond Llorens (1933-1999), philosophe et théologien. Le duo s’est élargi pour devenir un regroupement de jeunes artistes œuvrant dans le but de développer un nouveau langage artistique. Aujourd’hui encore, les idées développées par le Chapman Group sont une source d’inspiration pour Jeremy qui n’hésite pas à marier différents médiums comme la sculpture et la peinture dans le but d’estomper les dichotomies traditionnelles inhérentes aux arts visuels. Jeremy Gordaneer partage son temps entre les arts visuels et le théâtre où il œuvre en tant que peintre scénique, scénographe et concepteur d’accessoires depuis 1999. Jeremy Gordaneer a fréquenté le Camosun College à Victoria en Colombie-Britannique, où il a complété un programme en art visuel (1992). Il a ensuite obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’UVic, en scénographie spécialisée pour le théâtre (1999). Il réside actuellement à Montréal dont le riche bassin urbain et culturel s’avère pour lui une source inépuisable d’inspiration.
Artiste de la danse et des arts médiatiques, Sonya Stefan crée des cinédanses hybrides, réalisées en performance live ou en présentations interdisciplinaires. Elle est co-fondatrice de groop*index, collectif montréalais axé sur l’exploration du cinéma élargi, et en particulier, sur la remise en question de la vidéodanse. Elle explore les technologies lo-fi avec son collaborateur Alain Lefebvre et ses vidéodanse ont été présentées au Musée d’art contemporain de Montréal lors du festival Mutek 2014 ainsi qu’au Festival OFNI à Poitiers, en France. Sa première cinédanse, Salon Double, a été créée à l’Agora de la Danse en collaboration avec Bande interdite en octobre 2013. Elle poursuit actuellement une maîtrise en arts plastiques à l’Université Concordia, et travaille à la coproduction d’un forum de cinéma élargi avec Nyktalop Melodie, collaboration France-Montréal prévue pour 2016.
Née à Terre-Neuve, Lois Brown a étudié en théâtre à l’Université d’Alberta. Elle a établi sa pratique artistique interdisciplinaire dans sa province natale où elle a notamment été animatrice artistique de la compagnie de théâtre RCA et a travaillé pour le diffuseur Neighbourhood Dance Works. Lois est également une cinéaste primée et reconnue. Ses performances artistiques ont tourné à New York et à San Francisco. En 2005, le Conseil des arts du Canada lui a décerné le prix The Victor Martyn Lynch-Staunton pour son parcours exceptionnel en théâtre en tant qu’artiste canadienne à mi-carrière. En 2006, elle crée sa propre compagnie dédiée à l’expérimentation en arts vivants, newfoundlandartistx(nax). Lois détient une maîtrise de l’Université Memorial de Terre-Neuve où elle enseigne le théâtre.
Elinor Fueter participe à des projets de danse, de théâtre de rue, de film et d’improvisation. Dernièrement, elle a travaillé avec les chorégraphes Benoît Lachambre et George Stamos pour la compagnie Montréal Danse ainsi que Lina Cruz et sa compagnie Fila 13, avec qui elle collabore depuis de nombreuses années. Dans le passé, on a pu la voir dans les créations produites par Danse Cité, Mobile Home et des œuvres de différents chorégraphes, dont Alain Francoeur, Natalie Morin, Chanti Wadge, Estelle Clareton, José Navas et Peter James. En 2004, elle voyage à travers l’Europe avec Joe, l’œuvre phare de Jean-Pierre Perreault et en 2007, elle parcourt la France et le Québec avec Puzzle Danse. Depuis deux ans, Elinor est invitée à titre d’intervenante dans les maisons de femmes pour le projet Danse contre la violence.
Originaire du Massachusetts, Nathan Yaffe reçoit un BFA en danse du Purchase College à New York. Pendant ce temps, il s’entraîne aussi à Codarts à Rotterdam et travaille au Groupe Lab de Danse à Ottawa. En 2008, il se retrouve à Montréal, et de là, travaille avec des artistes des deux côtés de la frontière dont : Sasha Kleinplatz, Mollye Maxner, Brian Brooks, Hélène Langevin (Bouge de là), Sonya Stefan, Les Imprudanses, Peter Trosztmer, Dorian Nuskind-Oder, Katie Ward, Audrée Juteau, Kimberley de Jong, Kate Hilliard et Georges-Nicolas Tremblay. Son travail a été présenté au Purchase College, au Groupe Lab de Danse, ainsi qu’au Short&Sweet à Montréal. Sa dernière chorégraphie, The Johnsons, a été présentée par Tangente dans la cadre de Danses Buissonières_Classe 2014 au Monument-National. The_Johnsons 00:21:51, installation de vidéodanse qu’il a créée à Los Angeles en collaboration avec Elisha Yaffe, a été présentée au festival Cinedans à Amsterdam en mars 2015.
Artiste de la performance pour qui la notion de présence est centrale, Winnie Ho vise à intensifier cette notion tant au niveau personnel que collectif. Ainsi, elle insiste sur l’immédiateté de la présence en lien avec les affects. Son travail récent en performance in situ porte sur la durée, notamment avec Practices of Looking de Snövit Hedstierna au Göteborgs Konst Hall, en Suède, et Walkapolis de Maija Hirvanen au Helsinki Festival, en Finlande, ainsi que Rebirth par The House of ia au Fusebox Festival de Austin, USA. Sa pièce Secret/Sacred Love Letters Club était incluse dans un projet d’installation de 24 heures, lors d’une résidence à Ponderosa, à Stolzenhagen, en Allemagne au cours de l’été 2013.
Emmalie Ruest, chorégraphe et danseuse, est finissante en interprétation au baccalauréat en danse de l’UQAM et récipiendaire du prix William Douglas (2011). En 2012, elle est sollicitée par La 2e Porte à Gauche pour chorégraphier un bal moderne. C’est pendant ses études qu’elle rencontre Karenne Gravel, avec qui elle forme le collectif Dans son salon. Le duo a pondu trois pièces à ce jour : Et si tu n’existais pas variations (2010), Parce qu’on sait jamais (2012) et Fin de party (2013). Leurs projets sont présentés lors de plusieurs événements : Zone HOMA (2011-2013), OFFTA (2013), Festival Accès Danse (Châteauguay, 2012) et Dance Matters (Toronto, 2012). Les deux filles sont également appelées à chorégraphier et à danser pour Misteur Valaire, lors du Festival de Jazz de Montréal (2011). Au printemps 2012, Emmalie danse pour Manon Oligny, dans le cadre du projet extérieur Où est Blanche-neige? Elle participe également au tournage du film Aurore 2 (2013) en tant que danseuse, film de Vincent Olivier et Guillaume Lambert, ainsi qu’au tournage d’un film d’art de Dominique Sirois, Alarm songs (2014). Actuellement, Emmalie collabore en tant qu’interprète au projet #boxtape de Peter Trosztmer ainsi qu’au travail de Helen Simard, dans le cadre de plusieurs projets : NO FUN, Twenty One Angus Young et Mouvement 100/Sans manifestes.
Originaire de Terre-Neuve, Karen Fennell s’est installée à Montréal en 2004 afin de vivre sa passion pour la danse contemporaine. Diplômée de l’Université Concordia en 2007, elle poursuit depuis lors une double carrière en interprétation et en chorégraphie. Elle a notamment dansé pour les chorégraphes Dana Gingras, Sasha Kleinplatz, Maria Kefirova, Erin Flynn, Susanna Hood ainsi qu’Eroca Nicols, et travaille en ce moment avec Allison Nichol et Peter Trosztmer. Comme chorégraphe, elle a présenté ses œuvres éclectiques sur diverses scènes à Montréal, Québec, et Halifax. Depuis 2013, elle collabore avec la musicienne Jackie Gallant. Leurs co-créations interdisciplinaires ont été présentées lors de plusieurs festivals à Montréal et à Toronto (Festival Phénomena, Edgy Redux, Rhubarb Festival, etc.). Parallèlement à sa carrière d’interprète et de chorégraphe, Karen produit et anime l’événement de performances So You Think That Was Dance? (« micro ouvert » pour la danse contemporaine), et enseigne les méthodes de Gyrotonic® et de Gyrokinesis®.
Sigrid Patterson habite à Montréal et étudie présentement le verre à l’Espace VERRE, une école affiliée au CEGEP du Vieux-Montréal. Elle a travaillé à l’automne dernier (2014) sur #boxtape comme photographe pour la version montréalaise et à Fabrik à Potsdam en Allemagne en février 2015. Fin mai 2015, elle a organisé la seconde édition du F-OFF, un événement de performances avec des artistes aussi bien en début de carrière que des artistes plus établis dans la communauté des arts, de la danse, de musique ou d’arts visuels comme Sonya Stefan, Eric Craven, Jeremy Gordaneer et Sasha Kleinplatz. Sigrid a également travaillé avec la compagnie Coleman Lemieux en tant qu’interprète lors de trois évènements exterieurs ou lors d’une ré-adaptation du Dome de Ted Shawn, présentée à Jacobs Pillow Dance (2007).
Née en Australie, Chi Long danse pendant plusieurs années pour le Canberra Dance Theatre. Elle déménage à Montréal en 1990 et se joint à la Compagnie O Vertigo en 1991. Elle participe à la création de La Chambre Blanche, Déluge, La Bête, En Dedans, La Vie qui bat et Luna. En 2002 elle devient membre de La Compagnie Marie Chouinard et danse dans Le Sacre du Printemps, Les 24 Préludes de Chopin, Le Cri du Monde, Chorale et Body Remix/Les Variations Goldberg. Elle travaille maintenant comme pigiste, et est apparue recemment dans Goodbye de la compagnie Mayday.
Danseuse et chorégraphe basée à Montréal, Audrée Juteau a collaboré à de nombreux projets comme interprète avec différents chorégraphes, dont Sonya Biernath, Katie Ward, la Fondation Jean-Pierre Perreault, Deborah Dunn (cie Trial & Eros). Fascinée par le flux créatif résultant de la rencontre, qui déborde l’expérience individuelle, ses premières expériences comme chorégraphe ont été des créations collectives avec le groupe The Choreographers, avec qui elle présenta les pièces Man & Mouse, Oh ! Canada et plusieurs courtes pièces. Depuis 2012, elle a créé les pièces Poisson – présentée au Studio 303 et créée en résidence à Mains d’œuvres (Paris), Studio 303 et Pigeons International — la pièce in situ Youme à l’événement Piss & The Pool et la pièce Sam affecte. Diplômée de LADMMI en 2003, elle fut aussi récipiendaire de la bourse Danceweb 2010 Impulstanz, octroyée par Jardin d’Europe, et elle termine présentement une maîtrise en danse à l’UQAM.
Après avoir obtenu une maîtrise en mathématiques à l’UQAM, Gabriel Painchaud a entrepris des études en danse classique et contemporaine au Ballet Divertimento. Durant ces années, Gabriel a travaillé avec des chorégraphes aux styles très variés. On peut citer notamment Edgar Zendejas, Dave St-Pierre, Sonya Stefan, et Rayco Cano Cortez entre autres. Depuis la fin de cette formation, il a dansé pour Fleuve Espace Danse, Ballet Ouest, David Pressault, Sonya Stefan, Anne-Flore de Rochambeau et Peter Trosztmer.
Robin Pineda Gould est un artiste de l’image-temps et musicien/compositeur. Il démontre un intérêt particulier pour l’art hybride, particulièrement pour les collisions entre l’image et le son, filtrés à travers le corps humain. Dans son travail, le corps (figuratif et abstrait) devient un lieu où l’espace et l’érotisme sont perpétuellement confrontés au passage du temps et au désir du spectateur. Il collabore fréquemment avec le milieu montréalais de la danse en tant que musicien (parfois comme interprète) et vidéaste.