BIGICO, grand labo, 5ème édition – semaine 2
28. 29 MARS 2013 | 19H30
30 MARS 2013 | 16H + 19H30
BIGICO, Biennale de Gigue Contemporaine, est un diffuseur spécialisé depuis 2005.
C’est l’invention d’une gigue contemporaine en mutation. Éclatement des conventions qui
témoignent du 21e siècle. Se frotter à l’expérimentation d’un langage des pieds audacieux.
Une danse urbaine bigarrée : corps déracinés, triolets déchaînés, atterrissages gigués.
Giguer, un art de vivre.
Direction artistique et générale : Lük Fleury
Yaëlle et Noémie Azoulay
120 pieds
Deux soeurs à la recherche d’un épanouissement physique et psychologique sont prises au piège. Des cordes les restreignent dans leurs mouvements, les rendent dépendantes l’une de l’autre, vulnérables. Elles devront travailler d’arrache-pied afin de retrouver leur liberté. Devant la contrainte des cordes, les chorégraphes ont dû relever un défi rythmique. À leur complicité sur scène s’est ajoutée la collaboration du compositeur Dominique Rheault : sa musique originale électronique s’harmonise avec la complexité sonore de la gigue et au mouvement dramatique de la pièce.
Chorégraphes et interprètes : Yaëlle et Noémie Azoulay
Répétitrice : Delphine Veronneau
Musique originale : Dominique Rheault
Yaëlle Azoulay
D’origine québécoise-marocaine-française, Yaëlle Azoulay est une danseuse/chorégraphe spécialisée en gigue québécoise et en danse percussive. Elle a débuté sa formation au sein des ensembles folkloriques Les pieds Légers de Laval et Reel et Macadam. Elle a ensuite poussé sa recherche et éclaté son style en tant qu’interprète au sein du Collectif de folklore urbain Zeugma (depuis 2003 dans Chantier et Rapaillé) et du Fuxi Club (2005-2007). Elle a été interprète et chorégraphe dans le cadre de 2 BIennales de GIgue COntemporaine (BIGICO 2007 et 2009). Une première chorégraphie, La Turque-oise, alliait gigue et danse traditionnelle turque. Sa deuxième pièce, Sax Addict, un théâtre de marionnettes pour pieds, a été présentée plus d’une dizaine de fois suite à la BIGICO, entre autres dans le cadre des Printemps de la danse, du Brise-Glace de la Place des Arts et du Festival de théâtre de rue de Lachine. La passion de Yaëlle l’a menée à participer à des événements en tant que danseuse, chorégraphe ou enseignante en Europe, en Afrique, en Amérique Latine, en Asie, aux États-Unis, un peu partout au Québec et dans l’Ouest canadien. Elle a récemment sillonné l’Argentine et le Brésil pour apprendre le tango et approfondir ses connaissances en “body percussion” auprès du maître brésilien Fernando Barba (du groupe Barbatuques). Son travail se démarque par l’originalité de ses idées et son approche musicale. Elle aime utiliser la gigue comme ambiance et l’allier à d’autres éléments de culture, que ce soit la danse turque, les danses percussives du monde ou encore le groove reggae.
Noémie Azoulay
Noémie Azoulay commence très jeune son apprentissage de la danse auprès des ensembles folkloriques Les Pieds Légers et Les Bons Diables et participe à de nombreuses tournées dans le cadre de festivals internationaux, notamment à Taïwan et en Italie. Interprète dans Turque-Oise de Yaëlle Azoulay lors de la 2e Biennale de Gigue Contemporaine (2007) et dans Fanfare de Jean-Philippe Lortie, Pulsar de Luca Palladino et Sax Addict de Yaëlle Azoulay pour l’édition suivante (2009) , elle élargit alors ses horizons vers la danse contemporaine. En avril 2011 dans le cadre du même événement , elle a eu la chance de danser dans Génération Why de Jean-Philippe Lortie et de présenter sa première chorégraphie, Omniprédanse, une gigue dramatique de 7 minutes mettant en scène un couple déchiré par la fatalité de la maladie. Depuis 2009, elle évolue aussi comme interprète auprès de [ZØGMA] Collectif de folklore urbain en travaillant, entre autres, sur les productions Rapaillé et Sokalo. Même si la gigue est sa spécialité, Noémie est une adepte des danses percussives et affectionne également les danses latines. Par ailleurs, elle complète présentement son baccalauréat en Relations publiques à l’Université du Québec à Montréal.
Mélody Clermont
Les boîtes à musique
Entre Bruits est une chorégraphie qui soutient une atmosphère où le temps semble suspendu. Comme si les pas de gigue n’arrivaient plus à s’imposer dans leur entièreté, comme si chacun des sons se retrouvaient ainsi séparés. Il faut donc porter une attention particulière entre chacun des sons produits par les pieds. Mais le silence est un guerrier redoutable et s’impose de plus en plus entre chacun des sons. Allant même jusqu’à interdire toute forme de bruit. L’immobilité totale autant sonore que corporelle s’installe. Une lutte est à prévoir. Quelle est la pulsion humaine qui permet aux pieds de s’exprimer? Comment la gigue peut-elle s’épanouir dans un univers où le silence impose sa loi?
Chorégraphe : Mélody Clermont
Interprètes : Mélody Clermont, Élizabeth Pelletier-Ouimet, Antoine Turmine
Mélody Clermont
Active dans le milieu de la danse folklorique et de la gigue québécoise depuis maintenant plus de quinze ans, Mélody Clermont fait d’abord son apprentissage des danses folklorique du répertoire québécois et international au sein de l’Ensemble folklorique Les Bons Diables. Elle a alors l’occasion de développer un profond intérêt pour toute forme de danse rythmique et un attachement indéniable pour la gigue. Faisant montre d’une implication et d’une passion singulières, elle occupe aujourd’hui le poste de directrice artistique de la relève auprès de 25 jeunes danseurs. Elle prend parallèlement part aux activités de la compagnie montréalaise [ZØGMA] Collectif de folklore urbain à titre d’interprète depuis 2009. Danseuse interprète aux éditions 2009 et 2011 de la Biennale de gigue contemporaine, Mélody élargit maintenant ses horizons sur la danse percussive et s’intéresse vivement à l’exploration de la gigue québécoise comme expression d’une collectivité vivante et actuelle. Ayant également suivi dès son plus jeune âge une formation en piano classique, elle complète en 2005 un baccalauréat en musique à l’Université de Montréal et poursuit actuellement ses études en enseignement de la musique à l’Université du Québec à Montréal.
Sandrine Martel-Laferrière
Nénuphar
Nénuphar est un projet qui vous propose d’entrer dans mon univers fantastique, un univers où les arts visuels rencontrent le féminin pour créer une gigue en clair-obscur, dynamique et nuancée. Telles de jolies fleurs scintillant dans la nuit, mes interprètes apparaîtront dans l’obscurité grâce à un éclairage basé sur des lumières portatives. Véritables œuvres d’art vivantes, elles auront des allures de sculptures lumineuses; des sculptures qui prendront vie au rythme de doux pas de gigue. Dans Nénuphar, je vous propose d’assister à un véritable prolongement visuel du son, grâce à des triolets lumineux et à des frottés doublés étincelants. Préparez-vous à assister à une pièce où la lumière et l’obscurité ne font qu’un, permettant ainsi à la gigue d’illuminer la scène.
Chorégraphe : Sandrine Martel-Laferrière
Interprètes : Maude Gobeil, Sandrine Gobeil, Sandrine Martel-Laferrière, Sébastien Talbot Dramaturge et kuroko : Sébastien Talbot
Musique originale : Raphaël Reed
Sandrine Martel-Laferrière
Artiste à la fois énergique et passionnée, Sandrine étudie d’abord le ballet classique, le flamenco et la danse contemporaine à l’École Pierre-Laporte. Elle rejoint ensuite la compagnie Les Sortilèges-Danses du monde où elle dansera, sur différentes scènes montréalaises, des pas issus du folklore international et québécois. Elle cherchera par la suite à allier sa passion pour la danse contemporaine et la danse folklorique en orientant son travail d’interprète vers l’hybridation des styles. C’est ainsi qu’elle participe aux créations Fanfare et Génération Why présentées dans le cadre de la Biennale de gigue contemporaine 2009 et 2011. Son désir d’approfondir son travail d’interprète l’a conduite jusqu’aux studios de danse new-yorkais où elle a, entre autres, suivi une formation à la prestigieuse école d’Alvin Ailey. Sandrine est désormais interprète pour [ZØGMA] Collectif de folklore urbain, en plus de compléter un projet de maîtrise en danse à l’Université du Québec à Montréal. Elle fait en parallèle ses premières armes en chorégraphie, explorant diverses façons d’utiliser les lumières portatives en danse. C’est suite à cette recherche qu’elle a présenté les projets Clair-obscur et Sous-exposé à la Piscine-théâtre de Montréal. C’est avec enthousiasme qu’elle se joint à l’équipe de chorégraphes de BIGICO 2013 pour y présenter sa première oeuvre en gigue contemporaine.
Philippe Meunier
La pyramide du sauveur
La pyramide du Sauveur s’inspire d’une théorie de la personnalité et de la communication, proposée par Stephen Karpman en 1968, qui met en évidence un scénario relationnel typique entre Victime, Persécuteur et Sauveur. C’est une schématisation qui tend à exprimer que, si une personne utilise un de ces rôles, elle entraine l’autre à jouer un rôle complémentaire. Cette nouvelle chorégraphie de Philippe Meunier présente le parcours héroïque d’un homme emprisonné dans ce modèle et résolu à affronter les trois sommets émotifs de la pyramide.
Chorégraphe et interprète : Philippe Meunier
Conception et montage vidéo : Philippe Meunier
Répétiteur : Jean-Philippe Lortie
Caméra : Ian Yaworski
Musique : Metamorphosis 1, 3 et 4 / Philip Glass
Design sonore : Philippe Meunier
Philippe Meunier
Artiste téméraire et impliqué dans le milieu de la danse depuis plus de 15 ans, Philippe Meunier fit son apprentissage dans plusieurs ensembles folkloriques de la région montréalaise avant de joindre, en 2002, les rangs de la compagnie Les Sortilèges – Danses du Monde, puis de [ZØGMA] – Collectif de folklore urbain en 2008. Son intégration comme chorégraphe résident dans le collectif lui permettra de ponctuer ses horizons contemporains au sein d’une famille inspirante et dynamique. Depuis 2005, il gravite dans l’aventure de la BIGICO comme membre actif dans le conseil d’administration, interprète pour plusieurs créateurs et comme chorégraphe. Il y présente 2 créations, dont son solo, Répercussions, proposé à Parcours Danse en novembre 2011. Conjugué à sa passion pour la danse, Philippe propose un regard novateur et créatif sur le mouvement en réalisant des vidéodanses présentées dans divers événements.
Ian Yaworski
La métaphysique de l'instinct
Deux inconnus, des espaces propres à chacun, un lieu commun. Une rencontre fortuite. Une tristesse commune. Une compassion naissante. Confrontés à leurs idées; seront-ils en mesure de collaborer pour arriver à leur fin ? Lequel rejoindra la lumière ? Lequel restera dans l’ombre ? Et si la jalousie se met de la partie, que restera-t-il de ce qu’ils auront construit? Inspirée par l’urbanité et le mal de vivre général de notre société, la gigue prend place au cœur cette nouvelle chorégraphie de Ian Yaworski pour susciter une réaction vive du spectateur, cherchant à éveiller une fureur de vivre enfouie au fond de chacun de nous. Une gigue impressionniste aux couleurs bigarrées, une performance qui carbure à l’émotion, loin de laisser indifférent le spectateur.
Chorégraphe : Ian Yaworski
Interprètes : Marylo L-Hétu et Ian Yaworski
Stylisme : Isabelle Yaworski
Ian Yaworski
Interprète et chorégraphe, Ian débute à un jeune âge la danse folklorique avec l’ensemble folklorique Mackinaw. C’est en 2005 qu’il se joint à Zogma pour la production de Rapaillé. Ses premières créations en tant que chorégraphe ont été présentées à Tangente dans le cadre de la Biennale de Gigue Contemporaine en 2009 (Ride la vie) et 2011 (With my feet firmly planted in mid-air ; états d’âme déboussolée). Il a d’ailleurs été invité à présenter sa dernière pièce en ouverture de la saison 2012 des Apéros Culturels de la Place des Arts. En 2009, la chorégraphe montréalaise de réputation internationale, Margie Gillis, l’invite à danser dans sa création Filatures présentée de Montréal à Vancouver. En parallèle à sa carrière de danseur, Ian siège sur le comité artistique du Mondial des Cultures de Drummondville en plus d’y tenir le rôle de metteur en scène et chorégraphe auprès de plus de 300 danseurs. C’est avec joie qu’il se joint au collectif Zogma en tant que chorégraphe résident à l’automne 2011 pour la création de SoKalo.