6e biennale de gigue contemporaine

Gigue, corps et esprit

26. 27. 28 MARS | 19H30

29 MARS | 16H

Fente ta gigue!

Isabelle Boulanger / La Grande Fente (artiste invitée)

10 minutes

J’envisage mon travail avec la BIGICO comme une expérience où je pourrais amener une nouvelle manière de travailler et de traiter la gigue contemporaine, dû à mon ignorance face à la technicité de cette danse. J’ai l’intention d’aborder cette pièce de la même manière que je le fais avec mes danseurs. Comme une caricaturiste, je m’intéresse à la physicalité et au trait de caractère de chacun de mes danseurs pour redessiner leur profil. Ce procédé est en amont de la création de chacune de mes pièces et aussi un point de départ.

Pour mettre en branle ces personnages, il y a l’idée de l’exécution de tâches, ce qui amène une quête commune au sein du groupe. J’utilise différentes stratégies au niveau de l’espace et du temps, qui vont générer de l’imprévisibilité, de l’absurdité et une rythmique tout au long de la pièce. Cette tâche commune, résulte d’une identité langagière où la collusion d’identités contrastantes et complémentaires entre les différents interprètes, dégage un univers ou se côtoie mouvement et humour. Au cœur, il y a les personnages exacerbés et autours, les stratégies dans la manière de traiter l’espace et le temps afin de provoquer une réaction dans le public.

Mon « branding » étant très important pour ma compagnie, je vais travailler sur l’esthétique des costumes et l’attitude des danseurs. Par attitude, j’entends la manière de se présenter sur scène, la relation que le danseur a avec le public et avec les autres danseurs. Avec ce projet, je désir amener de nouvelles possibilités pour les danseurs de gigue contemporaine et de nouvelles possibilités pour présenter cette danse.

La Grande Fente

Chorégraphe
Isabelle Boulanger
Interprètes
Olivier Arseneault, Sébastien Chalumeau, Jonathan C. Rousseau, Mélissandre Tremblay-Bourassa

Isabelle Boulanger
Native de Montréal, Isabelle Boulanger étudie la danse à LADMMI, L’école de danse contemporaine de Montréal, qu’elle termine en mai 2011. Souhaitant faire de la danse un art accessible à tous, Isabelle aborde sa danse avec humour, légèreté et dérision. À l’automne 2011, elle présente sa première pièce Une grande fente pour dire «allô» dans le cadre du concours chorégraphique Danses Buissonnières de Tangente. Dû à « un style chorégraphique cristallin, ce qui est assez surprenant pour une jeune chorégraphe » (-Dena Davida, codirectrice artistique de Tangente), elle obtient son laissez-passer pour la programmation 2012-2013 de Tangente et y présentera sa toute nouvelle création Fente-Toi! Au cours de l’année 2012, Isabelle est invitée à présenter ses pièces dans divers contextes (écoles secondaires, MétroArt, Festival de Chateauguay, OF.F.T.A) afin de sensibiliser le grand public à la danse contemporaine actuelle. Tout dernièrement, La Grande Fente a été invité à participer au Festival Vue sur la Relève pour présenter leur spectacle Fentes 1 à 3. Isabelle se voit octroyer 3 prix coup de pouce; spectacle en danse s’étant le plus démarquer, un laissez-passer pour Parcours Danse 2013 et le prix coup de cœur du Cirque du Soleil.

Une gigue sur le cœur

Sandrine Martel-Laferrière

12 minutes

Le cœur guide les émotions, bat la mesure et s’émeut de nos amours. On le suit, on l’entraine, il réagit, s’adapte à nos gestes, aux besoins du corps, à son mouvement. Ces phénomènes sont à la source de UNE GIGUE SUR LE COEUR. Pendant cette expérience, une gigueuse face à elle-même tente de danser sur le rythme de son propre cœur. Une performance rendue possible grâce à un dispositif technologique qui permettra de faire entendre le son des battements cardiaques, de les mettre en relation avec le rythme créé par les pas de gigue et une trame sonore remixée en direct.

Chorégraphe et interprète
Sandrine Martel-Laferrière
Cardiofréquencemètre
Guillaume Arseneault

Sandrine Martel-Laferrière
Artiste aux intérêts multiples, Sandrine Martel-Laferrière a développé une pratique qui se situe entre la danse contemporaine et les danses folkloriques. Après une formation en danse classique et contemporaine à l’École Pierre-Laporte, elle rejoint la compagnie Les Sortilèges Danses du monde. Elle orientera par la suite son travail d’interprète vers l’hybridation des styles, participant aux créations Fanfare et Génération Why de Jean-Phillipe Lortie, présentées par la BIGICO en 2009 et 2011, en plus de collaborer avec [ZØGMA] Collectif de folklore urbain de 2009 à 2013. Sandrine est présentement interprète pour la compagnie Manon fait de la Danse et complète un projet de maîtrise en danse à l’Université du Québec à Montréal. Elle fait en parallèle ses premières armes en chorégraphie, explorant diverses façons d’utiliser les lumières portatives en danse. Ses explorations ont mené à la présentation de 3 projets chorégraphiques : Clair-obscur (Piscine-Théâtre, 2011), Sous-exposé (Piscine-Théâtre, 2012), Nénuphar (5e Biennale de Gigue Contemporaine, Tangente, Monument-National, 2013). Dans sa prochaine création, Sandrine travaillera avec un nouvel outil technologique, le cardiofréquencemètre, afin de découvrir les rythmes et les mouvements qui émergent lorsqu’elle danse au rythme de son propre cœur.

Set vicieux

Philippe Meunier

30 minutes

Un homme qui se prépare pour aller à une veillée… Pour cette nouvelle création, le chorégraphe poursuit la fascinante quête vers l’appartenance dans l’impuissante lutte d’un homme pris en otage par ses propres perceptions. À travers différents tableaux, l’individu sera secoué par des « promenades » qui le positionnera dans un univers ambiguë où la certitude est fictive. Un homme qui se prépare pour aller à une veillée. Set vicieux.

Chorégraphe et interprète
Philippe Meunier

Philippe Meunier
Artiste téméraire et impliqué dans le milieu de la danse depuis plus de 20 ans, Philippe Meunier fit son apprentissage dans plusieurs ensembles folkloriques de la région montréalaise avant de joindre, en 2002, les rangs de la compagnie Les Sortilèges – danses du Monde, puis de [ZØGMA] – collectif de folklore urbain en 2008. Il collabore également avec Carol Jones (La Cordonnière de la Place), Sylvie Mercier (Bourask) et Nancy Gloutnez (Les Mioles et Débile Métal). Depuis 2005, il gravite dans l’aventure de la BIGICO avec la Biennale de Gigue Contemporaine à titre d’interprète pour plusieurs créateurs et comme chorégraphe indépendant. Son solo, Répercussions (proposé lors de la 4ième Biennale et à Parcours Danse en 2011), devient le premier jet de sa troisième création, La Pyramide du Sauveur (5ième Biennale et Festival Quartiers Danses en 2013), qui s’inscrit dans la continuité de son vocabulaire chorégraphique. Il travaille actuellement sur une nouvelle création en gigue contemporaine, Set vicieux, qui consolidera une gestualité qui se nourrit de la résonance constante du corps et l’utilisation de la gigue comme moteur d’expression dramatique. Conjugué à sa passion pour la danse, Philippe Meunier propose un regard novateur et créatif sur le mouvement en réalisant des vidéo-danses présentées dans divers événements.

L'indifférence

Ian Yaworski

15 minutes

Dans leur micro société, 6 interprètes sont aux prises avec leurs idéaux divergeant. Ils chercheront tant bien que mal une façon de s’unir pour affronter le monde extérieur. Parviendront-ils à vaincre l’ennemi ?

Chorégraphe
Ian Yaworski
Interprètes
Sébastien Chalumeau, Sandrine Martel-Laferrière, Marie-Laurence Lamothe-Hétu, Marianne Larose, Antoine Turmine

Ian Yaworski 
Passionné par la danse et la performance, Ian Yaworski débute son parcours avec l’Ensemble folklorique Mackinaw de Drummondville. Depuis 2005, Ian collabore avec [ZØGMA], Collectif de folklore urbain en tant qu’interprète et chorégraphe. En 2011, il a eu la chance et le bonheur de travailler avec Margie Gillis pour son spectacle Thread présenté à Ottawa, Montréal et Vancouver. Ses créations ont été présentées en autre à la Biennale de Gigue Contemporaine, à la Place des Arts et au Mondial des Cultures de Drummondville. Ian fait une incursion au théâtre avec le Théâtre de l’instant à titre de chorégraphe pour La fête à Jean présenté en janvier 2013 à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Outre l’interprétation et la chorégraphie, Ian collabore au Mondial des cultures de Drummondville à titre de conseiller artistique et metteur en scène. Il sera, en mars 2015, à la barre de la cérémonie de clôture des 50ièmes Jeux du Québec.

En co-présentation avec