Camille Lacelle-Wilsey

Dans l’esprit de prendre soin de toutes nos relations, nous souhaitons reconnaître que Tangente est établi en territoire autochtone non cédé où des êtres vivants et non vivants coexistent depuis des temps immémoriaux.

Les Kanien’kehá:ka sont aujourd’hui reconnus comme étant les gardiens des terres et des eaux de ce territoire nommé Tio’tia:ke.

À travers notre programmation, nous souhaitons contribuer au mouvement ancestral d’échanges artistiques entre les peuples et nous reconnaissons notre responsabilité de renouveler nos pratiques avec respect envers les générations présentes et à venir.

Les photographies et captations vidéo ne sont pas permises pendant le spectacle.

Au lendemain d’élections fédérales et suite à un été profondément marqué par de nombreuses catastrophes naturelles, la question environnementale et des changements climatiques s’affirment de plus en plus au sein des réalités de tout un chacun, au quotidien comme dans l’espace publique. La scène artistique permet la rencontre de l’intime et du publique. Et certain·e·s artistes font raisonner ces enjeux vitaux sur les planches de bois des salles du Wilder.

En occupant l’Espace Françoise Sullivan (Espace Orange) avec quatre interprètes et une musicienne, la chorégraphe Camille Lacelle-Wilsey fait le pari de convier un public à partager cet espace de liberté, chaque individu comme la partie d’un ensemble, les uns à proximité des autres, durant un moment concomitant. Entre improvisation et dramaturgie, les corps bruts et vulnérables nous font prendre conscience de notre place dans le collectif. La créatrice et ses collaborateur·rice·s (son, lumière, scénographie et interprétation) participent à élaborer une expérience commune, différente à chaque représentation, où le vert du plastique évoque à la fois la pollution, la nature et un univers fictif. Cette troisième œuvre de Camille Lacelle-Wilsey à Tangente s’annonce la plus mûrie.