Bienvenue chez moi, petite Malgache-Chinoise
19 JANVIER 2018 | ENTRE 16H ET 22H
PERFORMANCES: 17h + 18h + 19h + 20h + 21h
20 JANVIER 2018 | ENTRE 13H ET 22H
PERFORMANCES: 14h + 16h + 18h + 19h + 20h + 21h
GRATUIT
Claudia Chan Tak
Installation chorégraphique
Cette installation ne nécessite pas de billet. Venez la découvrir à n’importe quel moment le 19 janvier entre 16h et 22h et le 20 janvier entre 13h et 22h.
Née de la rencontre entre le documentaire, l’identité culturelle, et l’animalité, la troisième réincarnation de ce projet inclut les fruits d’une visite de la maison du grand-père de la chorégraphe en Chine. Avec un vidéographe, elle suit les pas de cet homme. Au passage, elle découvre que l’art martial qu’elle pratique – le Hung Gar, qui s’inspire des animaux et caractérise son esthétique – provient tout comme elle de Foshan, où se situe son village ancestral. Pendant onze jours, avec le soutien d’un musicien, d’un vidéaste, et d’un concepteur lumière, elle construit une installation à partir d’objets amassés lors de son périple. Les douzième et treizième jours, elle vous invite à plonger dans cet environnement immersif. Passez en après-midi ou en soirée, que ce soit pour quelques minutes ou quelques heures, pour découvrir un programme diversifié incluant solos chorégraphiques.
Chorégraphe, interprète et artiste visuelle Claudia Chan Tak
Vidéaste et mapping vidéo Nans Bortuzzo
Concepteur d’éclairage Benoit Larivière
Concepteur sonore Gabriel Ledoux
Claudia Chan Tak obtient son diplôme de l’Université Concordia en Intermedia/CyberArts, Department of Studio Arts en 2009. Trois ans plus tard, elle reçoit la bourse d’excellence William Douglas pour son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal. En 2017, elle y termine un mémoire-création sur les liens entre film documentaire, danse contemporaine et animalité. Ses créations ont été présentées sur plusieurs scènes, entre autres celles de Tangente, MAI (Montréal, arts interculturels), OFFTA, Zone Homa, Phénomena, La Petite scène et Edgy Women. Depuis 2013, elle s’intéresse au processus de création ; son travail d’archivage sur le projet Pluton de La 2e Porte à Gauche l’amène d’ailleurs à réaliser Hydra (2016), une première exposition solo présentée à la Place des Arts lors du Festival TransAmériques.
Artiste plasticien, vidéaste, photographe et compositeur, Nans Bortuzzo crée le spectacle multidisciplinaire Obsolescence programmée présenté au Théâtre La Chapelle en 2014. À titre de photographe, il réalise notamment la couverture de la Revue Jeu – Nourriture en scène, Numéro 154 – et collabore avec plusieurs chorégraphes montréalais.
Concepteur d’éclairage recherché, Benoit Larivière participe à diverses productions événementielles telles que les États d’urgence de l’ATSA, Osheaga, etc. Proche collaborateur pour la compagnie Danse Tentacle Tribe, il signe plusieurs projets en danse et en théâtre qui ont été à l’affiche dans les villes d’Oslo, d’Amsterdam et de Vancouver.
Actif dans le milieu de la musique contemporaine, le compositeur Gabriel Ledoux signe également plusieurs bandes sonores pour la danse contemporaine et pour des courts-métrages. Co-fondateur du collectif et de l’étiquette de musique expérimentale ACTE, il lancera prochainement son deuxième album Pornophony #1, or Céline Dion and the Songs of the Whales.
Ce projet a d’abord vu le jour sous la forme d’un mémoire de création autour des liens possibles entre la danse contemporaine et le film documentaire dans un contexte scénique. Après cinq ans de recherche sur ces deux disciplines, sur l’identité culturelle et sur l’animalité, un solo autobiographique au confluent de la danse et du cinéma est né. Intitulé Moi, petite Malgache-Chinoise, ce solo présenté en décembre 2016 au MAI (Montréal, arts interculturels) témoignait de la quête identitaire de Chan Tak à travers les archives familiales d’un voyage à Madagascar, un récent pèlerinage en Chine à la recherche de la maison abandonnée de son grand-père, ainsi que ses souvenirs d’enfance peuplés d’animaux. Nourrie de ses découvertes sur les pays de ses origines, elle transforme à présent ce solo chorégraphique en un nouveau format installatif et performatif qui retrace et archive son processus artistique tout en déployant les images fortes trouvées au fil de ses recherches et aux côtés de ses collaborateurs.