Panorama

Maryse Poulin
Artiste du corps, du son et de l’image, Maryse Poulin pratique et intègre divers langages artistiques dans son travail. Elle danse 5 ans avec O’Vertigo avant d’entreprendre sa propre recherche du mouvement, explorant différents aspects du langage scénique et technologique. Son travail a été présenté à Montréal et en Europe. Musicienne autodidacte, conceptrice sonore au théâtre, accompagnatrice pour la poésie, chasseuse de sons dans la vie, elle crée des musiques pour la scène à partir d’instruments tels que le violon préparé, les saxophones et autres instruments hétéroclites. L’Académie Québécoise du théâtre lui décerne à deux reprises le Masque de la conception sonore.

Alexandre St-Onge
Alexandre St-Onge,33 ans, est un compositeur, un bassiste et un performeur. Il a étudié la littérature et la philosophie, mais il aime avant tout les animaux, ses amis, Fanny et l’insaisissable en général. Il a réalisé six disques solos: Joseph Carey Merrick (Oral), Mon animal est possible (Alien 8 Recordings), L’amitié ou les rumeurs insoutenables du désir (Squint Fucker Press), kasi naigo (Squint Fucker Press), Une mâchoire et deux trous (Namskéio records), Image/négation (Alien8 recordings). Il joue aussi dans plusieurs groupes musicaux: Shalabi Effect, Klaxon Gueule (avec Michel F Côté et Bernard Falaise), K.A.N.T.N.A.G.A.N.O, Et Sans (avec Roger Tellier-Craig) et mineminemine. Comme compositeur il travaille et/ou a travaillé avec la compagnie d’art médiatique Kondition Pluriel et les chorégraphes Karine Denault, Lynda Gaudreau, Maryse Poulin, Mariko Tanabe et Marie-Claude Poulin.

PHENOMENA
Après 10 ans d’exploration et d’innovation, le Festival Voix d’Amériques (FVA) se réinvente et adopte le nom de PHENOMENA. Ce festival, tout comme le fut le FVA, sera un espace privilégié pour les parcours atypiques, les voix singulières, les artistes interdisciplinaires ou indisciplinés. PHENOMENA va donner une plus grande place au poétique, qui s’étend bien au-delà de la voix des poètes. Le Festival ne sera pas axé uniquement sur la parole et élargira son spectre d’exploration pour rendre compte de la diversité des pratiques qui animent le milieu culturel dit underground.

Carte blanche m’est donnée de la part du festival pour investir le lieu de la Sala Rossa. J’ai donc la liberté maximum avec mes procédés préférés: juxtapositions fortuites, recyclage, assemblage d’éléments lointains. La plupart de mes interventions sont basées sur la recherche (sonore, visuelle et gestuelle), le ludisme et surtout l’écoute. Il y a toujours interaction entre les formes d’art. Ainsi, par les mécanismes d’assemblages et d’explorations, émerge des situations poétiques. Mon processus est simple : jouer !