Folds + ruminant ruminant

Brice Noeser
Formé à L’École de danse de Québec, Brice Noeser œuvre depuis 2006 comme danseur et chorégraphe. En tant que créateur, il a présenté ses créations à Montréal, à Québec, à Alma et à Winnipeg grâces aux subventions du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et à la mesure d’aide Première Ovation. Depuis 2009, il répond également à des commandes d’oeuvres chorégraphiques. Récemment, grâce au soutien du Conseil des Arts du Canada, il a créé des laboratoires de recherches pour rencontrer divers interprètes, afin de nourrir sa réflexion et définir sa démarche artistique. En 2014-2015, il présentera une nouvelle œuvre sur la pensée, la parole et le mouvement à Tangente, Laboratoire de mouvements et à La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec. Brice propose régulièrement des ateliers sur ses systèmes de mouvements et des causeries pour aborder et partager des réflexions sur la danse. Depuis 2007, il siège sur le conseil d’administration de L’Artère, perfectionnement et développement en danse contemporaine. Comme danseur, Brice a collaboré pour divers projets d’artistes indépendants et de compagnies. Dernièrement Avec le chorégraphe Harold Rhéaume, il a dansé dans Fluide, en tournée au Québec. Depuis 2010, il travaille pour la chorégraphe Estelle Clareton dans la pièce S’envoler, dans un projet de théâtre sur Nijinski, pour un projet jeune-public et dans sa prochaine création S’amouracher. À l’été 2013, Brice s’est joint à la nouvelle création de Danièle Desnoyers à Montréal, qui sera présentée en 2014 à Ottawa.

Karina Iraola
Karina Iraola est passée quelque temps par les Ateliers de danse moderne de Montréal. Elle poursuit ensuite sa formation d’interprète à travers divers stages de danse contemporaine, de flamenco et de théâtre (Ateliers Danielle Fichaud et René Gagnon Formation d’acteur). Elle a dansé, entre-autres, pour Rae Bowhay, Pierre Lecours, Patricia Iraola, Manon Oligny, David Pressault, Lynda Gaudreau, le collectif BBT, pour David Rancourt et Virginie Brunelle au sein de la compagnie Mandala Sitù, pour Brice Noeser et Lara Kramer. Aussi, elle poursuit depuis quelques années son propre cheminement comme chorégraphe. Elle a présenté ses créations au Studio 303, à Tangente, à Festivalissimo, dans les Maisons de la Culture de Montréal, au festival Vue sur la relève et au MAI . Elle a également travaillé comme comédienne et danseuse pour la compagnie Pas de Panique, pour la compagnie jeune public Le Moulin à musique et pour le dramaturge et metteur en scène Hanna Abd El Nour.

Catherine Tardif
Catherine Tardif est une chorégraphe et interprète active dans le milieu de la danse et du théâtre à Montréal depuis le début des années 80. Se concentrant sur son travail d’interprète, elle a dansé pour la Fondation Jean Pierre Perreault, Carbone 14, Le Carré des Lombes, Cas Public, ainsi que pour Fortier Danse Création et Montréal Danse où elle a également agi comme chorégraphe invitée. Son travail chorégraphique a été présenté en Europe, aux États-Unis et au Canada. Elle a aussi à son actif plusieurs collaborations avec le théâtre et les arts du cirque, elle fût, entre autres, co-conceptrice et interprète pour la compagnie Ex Machina, dirigée par Robert Lepage et metteure en scène de Glam, spectacle des finissants de l’École nationale de Cirque en 2008. Création, en mars 2001, de la compagnie Et Marianne et Simon, au sein de laquelle elle agit en tant que directrice artistique et chorégraphe. Et Marianne et Simon est une des compagnies membres de Circuit-Est, centre chorégraphique.

Sylvie Nobert
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

Le linguiste Otto Jespersen dans « The Philosophy Of Grammar », fait remarquer toute la complexité qui réside dans l’interprétation par les mots de notre ressenti et du monde qui nous entoure. Vouloir traduire par les mots avec une extrême exactitude un objet serait épuisant, rébarbatif voire impossible. Par conséquent, pour nommer les choses de ce monde nous avons dû les mettre dans des catégories et trouver des termes qui permettent de se comprendre efficacement, par un système de langage qui donne assez d’indices contextuels, factuels et sensoriels dans l’expression parlée, écrite voire même gestuelle. Mais malgré ces systèmes très élaborés, il semble difficile de trouver les mots justes pour par exemple parler fidèlement d’une personne, d’un sentiment ou d’une création.

En s’intéressant à la difficulté de s’exprimer, à la peur de n’avoir rien à dire, la peur de dire des évidences ou encore d’avoir un discours trop hermétique, Brice Noeser a élaboré avec Karina Iraola des entrevues, des discours solennels, des chansons, des danses et des sortes de « gymnastiques cérébrales ». À travers ces cadres-là, ils ont trouvé un espace ludique et libérateur pour cultiver le vide de sens, les propos futiles et le discours hermétique sous l’égide de l’impertinence ; comme pour aller à contresens d’un monde qui exige de la cohérence et de l’efficacité.

Katia-Marie Germain
Chorégraphe et interprète, Katia-Marie Germain vit et travaille à Montréal. Ses premières créations ont été présentées à Montréal à Tangente (Danses buissonnières, 2010) et lors des festivals OFFTA, Art Souterrain, Fringe et Bouge d’ici. Dès le début de sa carrière professionnelle, elle collabore également sur différents projets au théâtre, en performance et en arts visuels, et reçoit le soutien des Offices Jeunesses Internationaux du Québec pour un projet de sensibilisation dans le domaine de la danse contemporaine en Belgique (2010). Sa dernière création, Aube, a été présentée en première par Tangente en décembre 2012 et reprise en 2013 au Festival Vue sur la relève de Montréal, Festival Accès Danse de Châteauguay, Festival International Danzalborde de Valparaiso et Festival Vertientes de Santiago, Chili. Bachelière en arts visuels (2007) et en danse contemporaine (2010), Katia-Marie poursuit présentement des études à la maîtrise en danse à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle est récipiendaire du Prix Avatar de l’Université Laval, du Prix de la danse contemporaine de l’Université Concordia, et d’une bourse FARE de l’UQÀM. S’intéressant à l’idée d’un corps poétique, sa démarche artistique de chorégraphe s’élabore autour de considérations reliées à la visualité du mouvement et à la perception kinesthésique.

Lenka Novakova
Lenka Novakova est une artiste tchéco-canadienne habitant et travaillant à Montréal où elle est actuellement doctorante au programme Humanities du Centre d’études interdisciplinaires sur la société et la culture de l’Université Concordia. Elle est titulaire d’une maîtrise en installation et en art vidéo de l’Université Concordia ainsi que d’un certificat en sculpture et en installation de l’Académie des beaux-arts de la Pennsylvanie. Mettant en relief les concepts changeants de scénographie et d’espace performatif, elle explore la mobilité croissante entre les rôles de l’interprète, du spectateur, de l’espace et de l’événement, tout en soulignant le besoin de reconnaître l’autonomie de la performance en tant qu’espace et événement formant un contraste avec les traditions de la scénographie. Membre active du Centre Hexagram et de Matralab à Concordia, elle est lauréate de plusieurs prix et a exposé ses œuvres au Canada et à l’étranger. Elle a obtenu des bourses du Corning Museum of Glass, de Urban Glass, du Vermont Studio Center, de La Chambre Blanche à Québec et du Santa Fe Art Institute. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre de Project Integral São Paulo-Québec, au SESC de São Paulo (Brésil), au festival DMZ en Corée, à la Gallery Puls à Alvik (Norvège), à USF Verftet à Bergen (Norvège) et au Historical Hospital Kuks en République tchèque.

Sylvie Nobert
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.

La chorégraphe Katia-Marie Germain et l’artiste visuelle Lenka Novakova poursuivent une recherche collaborative alliant installation interactive et performance chorégraphique. Traitant de la corrélation entre l’espace, le corps et le mouvement ainsi que de la métamorphose poétique de l’espace par le geste, elles mettent à profit leurs expériences respectives pour se pencher sur l’intégration spatiales d’éléments visuels simples, activés et modulés par le déplacement du danseur.