In Mixed Company + Densité d’un moment
18. 19. 20 SEPTEMBRE 2014 | 19H30
21 SEPTEMBRE 2014 | 16H
David Albert-Toth & Emily Gualtieri / Parts+Labour_Danse
In Mixed Company
En quête du Nouvel Absurde: le dramaturge Eugène Ionesco rencontre l’auteur Milan Kundera. Cet audacieux quatuor est propulsé dans un monde surréaliste et irrationnel qui entremêle plusieurs disciplines. Confrontés à une dramaturgie sur le désir et la dissonance fragmentée, finiront-ils par se retrouver ?
In Mixed Company est une pièce audacieuse d’une physicalité poussé qui explore la tension ressentie lorsque des individus oscillent entre la quête de relations significatives et la pression sociale qui les pousse à se conformer aux normes. Notre monde, bien que radicalement moderne et connecté à un degré qu’il n’a jamais connu auparavant, peut encore déjouer les efforts que nous déployons pour nous faire entendre, comprendre et aimer ; nous laissant ainsi seuls et abandonnés. En dépit de cette réalité, nous tentons inlassablement de rompre notre isolement et de trouver les relations profondément intimes qui nous unissent. Inspiré par les œuvres de l’auteur dramatique absurdiste roumain Eugène Ionesco et du romancier tchèque Milan Kundera, In Mixed Company explore la dissonance qui surgit en nous lorsque les codes sociaux freinent notre quête.
Chorégraphie et direction artistique
David Albert-Toth, Emily Gualtieri
Danseurs et collaborateurs à la création
Milan Panet-Gigon, Caroline Gravel, Jody Hegel, Lael Stellick
Répétitrice
Ginelle Chagnon
Dramaturge
Hannah Dorozio
Musique
David Drury, David Lafontaine
Textes
Caroline Gravel, Milan Kundera, Jacques Brel, Milan Panet-Gigon
Conseillère chorégraphique
Mélanie Demers
Conception d’éclairages et scénographie
Paul Chambers
Parts+Labour_Danse
Parts+Labour_Danse est une compagnie de danse contemporaine montréalaise fondée en 2011 par les chorégraphes David Albert-Toth et Emily Gualtieri. Leur mandat est de créer des œuvres de danse contemporaine engageantes qui plongent tête première dans les vastes subtilités morales de la condition humaine. Ils signent un langage chorégraphique unique avec une gestuelle aux approches classiques, urbaines et contemporaines, des ruptures de tons et d’états significatifs naviguant de l’émotion pure à l’humour noir en passant par une physicalité exacerbée. Ils considèrent la danse comme un outil permettant d’explorer une conception plus approfondie des rapports humains, pour venir toucher et donner défi à leur public. Leur approche principale est axée sur des projets collaboratifs dans lesquels la vision chorégraphique de chacun se développe à partir de compétences et de paradigmes artistiques très différents, repoussant ainsi les limites de la propriété artistique tout en acceptant la singularité de leurs voix créatives respectives. La compagnie s’est produite à travers le Québec, l’Ontario, et à New York. Son répertoire inclus The Calculated Risk Project (2010) et The Calculated Risk Project (Remix) (2011), le quatuor absurdiste et audacieux In Mixed Company (2013), et le solo La chute (2013), interprété par Albert-Toth, qui a été sélectionné par Philip Szporer du Dance Current comme l’un des moments en danse les plus marquants de 2013. Des collaborations à souligner incluent À la prochaine, un solo commandité en 2013 par Older & Reckless à Toronto et interprété par Ginelle Chagnon à Dancemakers, et Entre-temps | Tracking Time (2012), une œuvre conceptualisée en collaboration avec l’interprète Stéphanie Fromentin, étudiante à la maitrise à l’UQÀM.
David Albert-Toth
David Albert-Toth a été danseur, chorégraphe et professeur passionné de Hip Hop avant d’obtenir un BAC en danse contemporaine de l’université Concordia à Montréal. Depuis, on l’invite à enseigner son approche de danse contemporaine urbaine au Cirque du Soleil, au Mexique, et à Paris. Une disposition envers les collaborations artistiques éclectiques l’amène à performer à travers l’Amérique du Nord et l’Europe ; il collabore avec Lemieux-Pilon 4D-Art et Peter Trosztmer, Human Playground, Frédérick Gravel, Emmanuelle Calvé, Floor Rider & Tonik Danse, et la compagnie Destins Croisés. Il collabore également sur des projets pluridisciplinaires avec Thibaut Duverneix, Moment Factory, Julie Favreau, et Kondition Pluriel en lien avec Dominique Porte. En 2009, suite à plusieurs créations indépendantes, David présente High-Definition Memory dans le Post Hip Hop Project du RubberbanDance Group à la 5e Salle de la Place des Arts à Montréal. En 2010, il s’engage à un partenariat chorégraphique avec Emily Gualtieri, avec qui il fond Parts+Labour_Danse en 2011. Depuis, la compagnie a présenté ses œuvres à travers le Québec, l’Ontario, et à New York, incluant le solo La chute qu’il interprète, qui a été sélectionné par Philip Szporer du Dance Current comme l’un des moments en danse les plus marquants de 2013.
Emily Gualtieri
Emily Gualtieri subit une formation rigoureuse à l’École nationale de ballet du Canada avant de se rebeller contre les structures confinées de la danse classique. Un intérêt marqué à la création, la chorégraphie, et aux pratiques diversifiées de mouvement l’amène à poursuivre ses études universitaires au département de danse contemporaine de Concordia à Montréal. Suite à sa graduation, elle produit deux spectacles au Studio 303 à Montréal, dont : Goodnight, Nina (2007) et Under/Overtaken (2008). Elle présente sa prochaine création, It’s About Time, dans la série Dance Matters à Toronto et au Studio 303 dans Vernissage #145 : Games en 2009, ainsi que Awaiting au festival Guelph Dance. En 2010, elle s’engage à une collaboration chorégraphique avec David Albert-Toth, avec qui elle créé La chute, solo qui a vu une tourné répandu au Québec, et avec qui elle fonde Parts+Labour_Danse en 2011. Depuis, la compagnie a présenté ses œuvres à travers le Québec, l’Ontario, et à New York. Le duo a comme bût de créer des œuvres qui défient les limites physiques tout en restant ancrées dans la présence sincère et profonde. Compliment à son déroulement chorégraphique, Emily a également travaillé comme répétitrice, notamment pour Diptych de José Navas ainsi que pour sa tournée européenne de Miniatures en 2011. Emily a récemment présenté À la prochaine, solo interprété par Ginelle Chagnon et commandé par la série Older & Reckless à Dancemakers à Toronto. En novembre 2013, Emily et David ont présenté In Mixed Company lors d’une soirée complète à Tangente avec une reprise de La chute en première partie. En 2014, Emily commencera un solo lors d’une résidence de création à Berlin.
Les préoccupations de Ionesco et de Kundera au sujet de l’absurdité de la condition humaine moderne nous ont poussés à développer des dynamiques vacillantes entre les individus coincés dans des relations complexes. En revanche, les styles littéraires des deux auteurs nous ont incités à adopter une approche non linéaire à la création et au développement narratif d’une œuvre chorégraphique. Le thème dominant de leurs écrits est la peur de l’aliénation combinée au désir d’intimité; un besoin qui nous semble nettement pertinent de nos jours. À mesure que nous entremêlons ces craintes et ces désirs profonds, nos explorations soulèvent des questionnements sur la présence, la confiance et la communication; des interrogations qui, particulièrement en danse, nous font sortir du quotidien. L’absurdité nous permet de nous évader de la réalité, de ne pas être qui nous sommes, où nous sommes, et de transformer notre présence. Que ressentons-nous et comment pouvons-nous nous retrouver dans ce monde ?
Geneviève Gagné & Emily Honegger / Floor Rider & Tonik
Densité d'un moment
Un moment peut être d’une grande densité. Certaines émotions vont accélérer le temps alors que d’autres vont le ralentir. Un même évènement peut être vécu complètement différemment selon la perspective de chacun. Que se passerait-il si nous pouvions arrêter le temps pour disséquer la densité et la complexité qui habitent un moment partagé par un groupe?
Dans cet environnement poétique et surréel, où le temps est malléable et le son palpable, un sextuor interdépendant bouge comme une seule unité. Une composition de pulsations organiques et de polyrythmies, de jeux de pieds et de partenariat, consolide avec fougue une fusion de la danse contemporaine et urbaine.
Chorégraphes-interprètes
Emily Honegger & Geneviève Gagné
Interprètes
Simon Ampleman, Joe Danny Aurélien, Jean-François Légaré, Julie Tymchuk
Compositeur
Jacques Poulin-Denis
Concepteur d’éclairage
Paul Chambers
Répétiteur
Sophie Michaud
Geneviève Gagné
Interprète, chorégraphe et enseignante de danse, Geneviève Gagné a complété son baccalauréat en danse à l’UQAM, profil interprétation en 2005. Elle a travaillé comme interprète pigiste avec Victor Quijada, le Cirque Éloize, Les productions Fidel (TESTIMO), Destins Croisés, Solid State, Milan Gervais, Lucie Grégoire, Normand Marcy, Marie Béland, Sasha Kleinplatz et Lynda Gaudreau. En 2007, elle réalise sa première création, Action/Inversion. La même année avec Emily Honegger, elle débute le partenariat chorégraphique FloorRider&Tonik où elle fait la fusion de la danse urbaine et contemporaine axée sur une « physicalité » explosive et articulée. À l’intérieur de cette collaboration, elle crée en 2008, Lancer du nain. Elle crée en 2009, la pièce Alter-ego. En 2010, elle crée I don’t like you but I love you pour Short And Sweet 5e édition, elle participe à INLIMBO et elle crée lors de Piss in the Pool 6e édition, Free, Fluid, Feminine, pièce pour laquelle elle remporte le prix FLEXI 303 du Festival Fringe. En 2011, elle présente au Studio 303, Foreign One. De plus, Geneviève enseigne au département de danse du Cégep de Saint-Laurent depuis 2009 et elle est membre-improvisatrice de la ligue d’impro-mouvement Les Imprudanses depuis 2004.
Emily Honegger
Emily Honegger, chorégraphe et interprète possède un bagage en danse très diversifié. Elle évolue depuis quelques années dans le milieu de la danse contemporaine, la danse urbaine, le ballet et les arts martiaux, en plus de s’inspirer de la culture Hip Hop. Elle décroche en 2001 un diplôme secondaire de l’école pour les arts Canterbury à Ottawa, puis en 2005, elle obtient son diplôme professionnel en danse de LADMMI, Les Ateliers de Danse Moderne de Montréal. Intéressée surtout par la fusion de styles urbains et contemporains et le freestyle, Emily a développé un partenariat chorégraphique avec Geneviève Gagné : FloorRider&Tonik. Ensemble elles ont crées les pièces : Lancer du nain, Alter-ego, Free Fluid Feminine, Hello Piano et Foreign One. Leur travail chorégraphique a été présenté à Montréal, Ottawa, Québec et Los Angeles. Emily a aussi collaboré comme pigiste avec les chorégraphes : Hélène Langevin (Bouge de Là- L’Atelier), Victor Quijada (Rubberbandance Post Hip Hop Project), Lynda Gaudreau (Compagnie de Brune IN LIMBO), Audrey Bergeron (Tout Inclus), Milan Gervais (Auto-fiction), la compagnie Corpuscule Danse, et Le Cirque Eloize. Emily est également une adepte de l’improvisation danse-contact. Elle est membre de la ligue d’impro-mouvement Les Imprudanses depuis 2007, et elle sait méritée le titre de joueuse étoile en 2010 et 2011.
Simon Ampleman
À la suite de ses études à l’École de danse contemporaine de Montréal, Simon Ampleman peaufine sa formation à travers de nombreux stages à Vienne (Impuls Tanz), Bruxelles (P.A.R.T.S.), Tel-Aviv (Batsheva, bourse du CALQ) et New York. Depuis 7 ans il danse avec la compagnie Destins Croisés et se forme aux différents styles de danses urbaines. Au cours de ces dernières années, Simon Ampleman a dansé pour Hélène Blackburn, Harold Réhaume, Karine Ledoyen, Chantal Caron et les Imprudanses. Après quelques créations à son nom, il fonde en 2012 avec Émilie Demers la compagnie Ample●Man Danse. Ils feront la création du spectacle KLIMA cette même année. Cette production fera une tournée au Québec et en France à l’été 2014. Également cette année, il met sur pieds l’évènement Bouge Anyway, un Battle où danse contemporaine et urbaine se rencontre et une nouvelle création DISTRACTION présenter au Jardin Botanique de Montréal. Avec ses 16 années d’expérience en animation, dont 8 en médiation culturelle, Simon fait la conception et l’animation d’ateliers pour plusieurs compagnies de danses, des évènements, les Grands Ballets Canadiens, et L’Agora de la danse.
Joe Danny Aurélien
Autodidacte depuis 1996, Joe Danny Aurélien (Bboy Dingo) a développé son œil pour le mouvement et une excellente compréhension du corps humain à travers son intérêt profond pour l’art du Breakdance. Membre fondateur du groupe de bboys Red Mask en 1999, Joe Danny a gagné de multiple compétitions de breakdance telles que War is War en 2003, 2004 et 2005. Il a été invité à participer à la compétition, King of the Ring en 2005 et en 2006, évènement organisé par Red Bull invitant les meilleures 32 bboys de l’Amérique du Nord à y prendre part. De plus, Dingo produit l’évènement annuel Who’s Hungry?, lequel est devenu un incontournable dans la communauté de bboying à Montréal. En 2002, Joe Danny décide d’étendre son vocabulaire de danse en participant à une création de Rubberbandance et il débute ainsi un mentorat auprès de Victor Quijada. Il dance avec la compagnie jusqu’en 2011. Depuis son introduction à l’univers de la danse contemporaine, Joe Danny a collaboré avec Nadine Thouin (Go-On Productions 2005), Jean Léger (Opéra de Montréal, Aida 2006), Helen Simard et JoDee Allen (Solid State : Take it Back 2006 et Breakdance for Solo Cello 2009) et avec Emily Honegger et Geneviève Gagné (FloorRider&Tonik : Foreign One 2011).
François Légaré
Gradué en 2005 d’un baccalauréat en interprétation et création en danse de l’UQAM, François Légaré participe, dès 2001 à plusieurs projets de la relève et professionnels. En 2004, il prend part à la tournée européenne et québécoise de Joe, du chorégraphe Jean-Pierre Perreault. Depuis 2005, il collabore aux différents projets des Soeurs Schmutt, avec Blouskaille Olouaize et Ganas de vivir, tous deux chorégraphiés par Élodie Lombardo et ensuite en 2010, avec Petites pièces de poche de Séverine Lombardo. Parallèlement, il est appelé à travailler auprès de Kate Hilliard, chorégraphe de Toronto, dans la pièce Beside Me. Dans le cadre des dernières éditions du Festival TransAmériques, il a également la chance de participer au projet Le très grand continental et Continental XL de Sylvain Émard. Jean-François a dédié les cinq dernières années à la compagnie Bouge de là, puisqu’il fait partie de la distribution de Vieux Thomas et la petite fée ainsi que celle de L’Atelier, tous deux chorégraphiés par Hélène Langevin. En 2011, il est également invité à danser dans Je me souviens, création d’Harold Réhaume.
Julie Tymchuk
Julie Tymchuk est une finissante de la cohorte 2012 de l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle a terminé avec succès sa dernière année de formation en tant qu’interprète en danse contemporaine. Elle travaille présentement au sein de la compagnie Bouge de là (Hélène Langevin) en tant qu’interprète dans leur nouveau spectacle, Ô lit. Elle a aussi participé à une nouvelle création avec la chorégraphe Katia-Marie Germain (Université Concordia) dans sa pièce intitulée Aube présentée lors de la programmation 2012-2013 à Tangente. À l’hiver 2013, grâce à l’obtention d’une bourse offerte pat l’Office Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse, elle a eut la chance d’effectuer un voyage de perfectionnement en danse contemporaine à Europe. Elle a fait plusieurs stages avec des professeurs de renommée tels, Loïc Perela (Scapino Rotterdam Ballet), David Zombrano, Jos Baker et Hun- Mok Jung (Peeping Tom), Fatou Traoré (Compagnie C de la B), Gaga Intensive (Ohad Haharin), Hofesh Shechter, Anton Lachky (Les Slovaks), Dominique Duszynski (Pina Bausch’s Dance Theater), Claude Brumachon et Benjamin Lamarche (Brumachon Lamarche). Elle a aussi été invitée par la compagnie de Michèle Noiret (Bruxelles) à venir observer sporadiquement leur processus de création dans sa nouvelle pièce Hors-Champ.
Jacques Poulin-Denis
Jacques Poulin-Denis est un artisan des arts de la scène. Compositeur, chorégraphe, metteur en scène et interprète, il entreprend depuis 2004 des projets qui brouillent les frontières entre les disciplines de la danse, de la musique et du théâtre. Il créé des œuvres humanistes et loufoques dont le propos déstabilise doucement le spectateur en déployant la puissante vulnérabilité des personnages auxquels il donne vie. En 2009, il fonde la compagnie Grand Poney qui deviendra une véritable écurie pour ses projets interdisciplinaires. Son travail est présenté à Montréal, New York et San Francisco, ainsi qu’en France, en Italie et en Corée. Gently Crumbling (2011), Practices (2009), Domestik (2009), Cible de Dieu (2009), Le Projet Pupitre (2008) et DORS (2007) sont les pièces qui enrichissent son répertoire. En tant que compositeur, il lance deux albums sous la bannière Ekumen et compose les trames sonores de plus d’une douzaine de productions de danse et de théâtre. Il signe notamment les musiques des chorégraphies de Boyzie Cekwana, Katie Faulkner, Eric Kupers, Ginette Laurin et Mélanie Demers ainsi que les musiques des mises en scène de Philippe Cyr, Philippe Lambert, Denis Marleau et Denis Rouleau. Proche collaborateur de la chorégraphe Mélanie Demers, il travaille à titre d’interprète et compositeur pour l’ensemble des pièces de la compagnie Mayday depuis 2006. Récipiendaire d’un prix Isadora Duncan Dance Awards de San Francisco en 2004, Jacques Poulin-Denis fut également nominé pour les prix Dora à Toronto en 2008 et Opus à Montréal en 2010.
Paul Chambers
Paul Chambers est un éclairagiste et artiste visuel, résidant à Montréal. Également directeur technique à Tangente, vitrine incontournable du monde de la danse contemporaine. Son intérêt et sa collaboration à de nouveaux projets ont toujours été une priorité. Participant à diverses productions en tournée et collaborant à divers ateliers pédagogiques. Il a su développer autant son sens artistique que son rôle de mentor. Il se consacre actuellement à d’autre projets, comprenant des installations artistiques multidisciplinaire ainsi que différentes œuvres, impliquant différents artistes d’horizons et de disciplines variées, tel que la danse, la musique et les arts visuels.
Sophie Michaud
Les premières expériences professionnelles de Sophie Michaud coïncident avec le début de ses études au baccalauréat en danse à l’Université du Québec à Montréal. En amorçant sa carrière en tant qu’interprète, elle a aussi évolué dans le secteur de l’enseignement et contribué de près à la réalisation de spectacles et d’évènements en danse. Après dix ans d’investigation, un premier contact avec la direction d’interprète est venu renouveler son intérêt pour le mouvement en l’amenant à se positionner comme répétitrice. Dans le but de mieux définir la place qu’elle occupe en studio comme « œil extérieur », elle choisit alors de juxtaposer sa praxis à des études supérieures et complète ainsi une maîtrise en danse. Artiste pigiste, elle évolue tant auprès des créateurs de la relève qu’au sein des compagnies établies à titre de répétitrice et de conseillère artistique depuis maintenant quinze ans. Ces dernières années, elle a participé à différents projets réalisés sous la direction des chorégraphes Hélène Blackburn, Roger Sinha, Hélène Langevin, Pierre-Paul Savoie, Manon Oligny, Marie-Claude Poulin et Lucie Grégoire pour ne nommer que ceux-ci.
À travers leur partenariat chorégraphique Floor Rider & Tonik, Emily Honegger et Geneviève Gagné font la fusion de la danse contemporaine et urbaine en mettant l’accent sur une « physicalité » explosive, fluide et articulée. Leur signature chorégraphique allie à la fois un travail de porté engagé physiquement ainsi qu’une musicalité poussée faisant l’intégration des forces rythmiques des danses urbaines. La notion d’illusion cinématographique est une grande source d’inspiration, que se soit pour donner l’impression de jouer avec le temps, en le condensant et en le suspendant, ou alors pour donner l’impression que l’on peut vaincre l’effet de la gravité sur le mouvement. Les deux chorégraphes s’entourent de danseurs ayant le même champ d’intérêt et potentiel physique afin de garder une authenticité à travers la fusion stylistique.