OFFTA

Gui B.B

I Have Such a Horrible Voice de Gui B.B, photo de document original

ÉDIFICE WILDER | ESPACE VERT

31 MAI, 1 JUIN 2024 - 19h

2 JUIN 2024 - 15h

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Billets à prix libre à la porte

Manifestation artistique annuelle créée en marge du Festival TransAmériques (FTA), le OFFTA est un festival voué à la jeune création d’avant-garde en arts vivants. Depuis 2007, il défriche tout au long de l’année le paysage artistique local afin de mettre de l’avant des créateur·rices dont la démarche guide les nouveaux courants en théâtre, danse et performance. Le OFFTA fonde son identité sur une direction artistique favorisant les démarches fortes et singulières, les pratiques émergentes et l’expérimentation.

AVERTISSEMENT DE CONTENU: nudité, couteau, fortes vibrations, musique forte

Gui B.B

I Have Such a Horrible Voice

Dans un long poème corporel spectral, Gui B.B s’engage dans une exploration complexe de son expérience de la dette en y explorant la manière dont celle-ci est à la fois subie et combattue au sein de son propre corps. L’artiste établit un lieu symbolique trans où elle revendique l’ambiguïté, l’incertitude, l’hyper-vulnérabilité et le chaos. Elle nous convie ainsi dans un espace hanté où elle conjure la précarité inhérente à sa vie endettée, la métamorphosant en une force vitale. Elle exsude au passage son propre fantôme, comme l’offrande d’un corps qui échoue à n’être qu’un système.

70 minutes

Création, direction artistique et performance Gui B.B

Conception sonore et performance Jad Mroue

Œuvres en verre Geneviève Feuillard 

Œil extérieur, conseil dramaturgique et voyance Ellen Furey

Réfléchissant à la performance comme une pratique de construction de mondes, Gui B.B déploie des énoncés performatifs indisciplinaires où la théâtralité, l’ironie et la voix apparaissent comme matériaux principaux. En s’engageant dans différentes formes de parentés tout en explorant une dramaturgie du corps revendicatrice, son processus fait émerger de nouvelles constellations, de possibles reconfigurations aux récits dominants. Dans un foisonnement d’objets-gestes, elle crée des espaces dans lesquels le public peut faire l’expérience du non-sens, une éruption d’altérations aux identifications normatives. C’est dans des espaces baroques qu’elle imagine des «transfictions» ludiques, des récits poétiques où se crée une mythologie dissidente.

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