Spectacle
Rosalie Dell’Aniello & Marie Fannie Guay
ÉDIFICE WILDER | ESPACE ORANGE
17 AVRIL 2024 - 10H*
20 AVRIL 2024 - 19H
21 AVRIL 2024 - 16H
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2 POUR 1 SUR LE TARIF RÉGULIER
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Discussion avec les artistes le 20 et le 21 avril
* Atelier de médiation culturelle après le spectacle le 17 avril
Animée par Marco Pronovost, médiateur culturel et expert en éducation esthétique, cette rencontre post-spectacle se déroule en deux temps. En premier lieu, les participant·es seront invité·es à vivre un atelier de médiation culturelle en lien avec le spectacle Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied. Ensuite, un retour sur l’atelier sera fait afin d’ouvrir un dialogue autour des différentes approches et outils de médiation culturelle qui permettent une rencontre approfondie entre une œuvre et son public. D’une durée totale de deux heures, cet atelier de perfectionnement est l’opportunité de repenser le rôle du spectateur à travers les lunettes de la médiation culturelle!
Vous pourrez vous inscrire à l’atelier suite à l’achat d’un billet de spectacle.
Rosalie Dell’Aniello & Marie Fannie Guay
Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied
Qu’est-ce qui différencie un groupe d’une équipe? Six femmes se rassemblent le temps d’une partie de soccer dont le terrain se fond avec celui de la vie. Sont-elles amies, inconnues, adversaires ou coéquipières? Pour avancer ensemble, elles tenteront de trouver comment être sœurs quand on ne se ressemble pas. Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied explore et célèbre les liens de sororité à travers la danse-théâtre et une recherche gestuelle inspirée du soccer. Si la fraternité a longtemps été synonyme de solidarité pour tous et toutes, comment les nuances propres à la sororité peuvent-elles, elles aussi, influencer nos liens interpersonnels aujourd’hui?
Diplômée en interprétation de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, Rosalie Dell’Aniello évolue dans le milieu culturel comme interprète, metteure en scène et productrice. En plus de jouer et créer au sein de différents organismes culturels (DynamO Théâtre, Théâtre du Portage, CIBL, Théâtre de la Botte Trouée), Rosalie Dell’Aniello développe son expertise en médiation culturelle dans l’équipe de la Rencontre Théâtre Ados. Ayant un intérêt marqué pour la création et une forte expérience en gymnastique, le mouvement et la mise en espace des corps est ce qui oriente sa carrière. Elle travaille depuis plusieurs années aux côtés de Marie Fannie Guay, avec qui elle partage le désir d’approfondir une démarche artistique commune alliant danse et théâtre tout en s’adressant aux jeunes publics. Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied est sa première création en tant que chorégraphe.
Diplômée en Jeu et en Stratégies de production culturelle et médiatique à l’UQAM, Marie Fannie Guay travaille aujourd’hui comme interprète, créatrice, productrice et médiatrice culturelle. Ayant une expérience en danse et en gymnastique, elle oriente sa carrière d’interprète vers le jeu physique. On a pu la voir dans Et si Roméo et Juliette… et I, on the sky (DynamO Théâtre), Visage de feu (Territoire 80), Les Indiscrétions publiques (Théâtre du Ricochet), FIEL et Duo en vitrine – Azimut Diffusion (Théâtre I.N.K.), Sœurs Sirènes (Libre course) et le laboratoire Alexis (Ampleman Danse). À la mise en scène, elle accorde une attention particulière à la relation aux corps et à l’espace dans Dans un food court (Espace La Risée), La résurrection de Sainte-Catherine d’Alexandrie (Festival Tout’tout court) et Duo en vitrine (Salle Pauline-Julien, Théâtre I.N.K.). Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied est sa première création en tant que chorégraphe.
Originaire du Nouveau-Brunswick, Sabrina Dupuis obtient son diplôme de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2021. Elle joint la Compagnie Virginie Brunelle pour la pièce Les corps avalés, présentée partout au Québec. En plus de danser à Copenhague et à Adélaïde avec la Compagnie DansEncorps, elle danse dans le film Résistance+ présenté à la 35e édition du FICFA. Sabrina Dupuis collabore également avec des chorégraphes comme Stacey Désilier, Charles Brecard et Isabelle Van Grimde. Sur la scène musicale, elle participe en tant que danseuse, chorégraphe et styliste dans les vidéoclips de Marilyne Léonard et Les Hôtesses d’Hilaire. Avec six ans d’expérience en enseignement en poche, Sabrina Dupuis partage sa passion pour le mouvement tant à Montréal qu’à Moncton.
Jessica Gauthier est une danseuse établie à Montréal. Elle fait actuellement partie de la production MWON’D de la chorégraphe Rhodnie Désir et du projet Où sont tes épaules quand tu donnes des coups de pied, propulsé par Tangente et chorégraphié par Marie Fannie Guay et Rosalie Dell’Aniello. Elle fait également partie de la compagnie de whacking Asymmetry d’Axelle Munezero. Formée en danse contemporaine et spécialisée en whacking, son talent l’a amené à participer à de nombreux spectacles: Les Soirées 100Lux à Tangente avec Conjuguer crise et empathie de Krystina Dejean, Festival Quartiers Danse avec Communicare de Corpus Collective, Festival Dansencore avec Le Petit Prince de Vanessa Brazeau, la pièce Tourment d’Axelle Munezero, Showcase Hit The Floor Lévis, et plus, ainsi qu’à plusieurs projets vidéo à titre de danseuse – Cirque Éloize avec Sept moments de joie, les vidéoclips de Odreii, Lydia Képinski, Derek Orsi, Jocelyn Pelichet – et à titre de conseillère mouvement pour le Duo Poirier-Fortin et Alexiane.
Tessie Isaac est une danseuse-interprète polyvalente qui, pendant des années, a maîtrisé les styles de danse tels que le contemporain, le hip-hop, la house et le freestyle. Elle utilise ces styles dans sa danse pour en faire sa signature et l’aider à se distinguer dans les projets qu’elle entreprend, tels que travailler avec la compagnie montréalaise Ampleman Danse ou la compagnie américaine Nickelodeon. Elle continue de perfectionner son expression artistique à travers différents programmes locaux et internationaux, lui permettant de gagner des bourses et de voyager dans des villes variées tout en enseignant dans des écoles de danse à Montréal.
Née en Arménie, Sona Pogossian a été formée à la danse classique et contemporaine au Conservatoire de Lyon (France) et au sein du Jeune Ballet de Genève (Suisse). Elle a poursuivi sa formation à l’Université d’État de Moscou d’Art et de Culture, où elle développe ses connaissances en danses de caractère. Danseuse et chercheuse indépendante, Sona Pogossian a participé à des projets dans plus de dix pays, dont La danse planétaire d’Anna Halprin en France, une lecture performance sous la direction de Klaus Karlbauer en Autriche, des laboratoires de recherche sur le Cavalo Marinho et le Frevo au Brésil ou bien encore des spectacles avec l’Ensemble Oustinova en Russie. Récemment, elle participe à la nouvelle création d’Andréane Leclerc au Canada, À l’est de Nod, et poursuit parallèlement son doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM, où elle tente de mettre en lumière les corporalités des femmes en temps de guerre.
Originaire des Pays-Bas, Jacqueline van de Geer a traversé l’Atlantique en 2005 pour vivre et travailler à Montréal. Elle adore se déguiser et inventer des histoires, et a soif de «théâtral». Ses performances sont low tech, portables et DIY. Elle intègre différentes disciplines dans sa pratique: le conte, le mouvement, le théâtre d’objets et les improvisations avec le public, auquel elle préfère s’adresser en tant que participants. Elle les invite de manière non invasive à faire partie de l’expérience en s’adressant à eux directement, en les attirant comme s’ils étaient dans son salon. Créer de l’intimité, gagner la confiance sont essentiels à sa pratique de la performance.
Kayiri a étudié au Conservatoire de musique de Gatineau en violon classique, au Conservatoire de musique de Montréal en interprétation classique et à l’UQAM en interprétation pop et jazz. Elle a participé à de nombreux stages de perfectionnement et à de nombreuses tournées au Canada, en France, aux États-Unis, au Sénégal, au Maroc et au Brésil. Elle a joué dans plusieurs orchestres symphoniques – dont l’Orchestre de la francophonie, l’Orchestre réseau des conservatoires et l’Orchestre du Conservatoire de Gatineau – et elle est aussi récipiendaire de plusieurs bourses et prix: bourse du Conseil des arts et lettres du Québec, bourse de LOJIC, prix des vitrines métissées de MUZ, Sily d’argent, et bien d’autres. En plus de ses talents de violoniste, elle vous touchera par la chaleur de sa voix ainsi que par sa poésie et par la force dans son dernier outil de prédilection, le rap. Elle est reconnue pour son dynamisme et son incroyable présence sur scène et compte à son actif quatre albums – Out Of Odd Waters, N’Essence, Mi-Blanche, Bébé, t’es unique – et travaille présentement sur son cinquième, un projet qui saura vous séduire autant par son originalité et sa sincérité que par l’importance des sujets qui y sont abordés.
Nadia Essadiqi est une artiste multidisciplinaire, comédienne, autrice-compositrice-interprète, chanteuse et musicienne sous le nom La Bronze. Artiste accomplie, Nadia Essadiqi est le reflet d’une génération féroce, belle et assoiffée. Comme actrice, elle tient le rôle principal du long-métrage Invisibles, qui paraîtra en 2025 sous les productions Peripheria. On a pu la voir dans de nombreuses œuvres cinématographiques et télévisuelles à l’écran et sur scène, dont les films Incendies, Quelque chose d’immatériel, Forêt noire, les séries Doute raisonnable, Unité 9, Quart de vie, Projet M, les festivals Jamais Lu et Phénomena, et plusieurs autres. Également animatrice, elle touche droit au ventre avec la série documentaire Jeunesse arabe, yallah! présentée sur les ondes de TV5, pour laquelle elle a parcouru six territoires arabes à la rencontre d’une jeunesse nouvelle et décomplexée. Avec son projet La Bronze, elle a sorti son dernier album, Vis-moi, sous l’étiquette Audiogram en 2022. Incorporant aussi la danse à ses spectacles et vidéoclips, elle collabore étroitement avec les chorégraphes Dave Saint-Pierre et Wynn Holmes. Elle cumule les passages remarqués lors de plus d’une centaine de représentations au Maroc, en France, en Belgique, aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, au Brésil, au Chili, au Canada et au Québec.
Ayant débuté la danse à l’âge de trois ans, Marie Eve Quilicot obtient un baccalauréat en danse à l’UQAM en 2004. Elle débute sa carrière au sein de la compagnie Dave St-Pierre et est de la distribution des spectacles La pornographie des âmes, Un peu de tendresse bordel de merde et Foudre. Elle participe à plusieurs productions du Cirque du Soleil, dont LOVE à Las Vegas, pour lequel elle assume le rôle de soliste et coach de danse. Depuis son retour en 2008, elle travaille sur divers projets, notamment Compagnonnage avec Le Carré des Lombes, tout en collaborant régulièrement avec le Cirque Éloize sur différents spectacles, dont 7 moments de joie et Seul Ensemble, pour lequel elle a intégré le numéro de corde lisse. En tant que chorégraphe supportée par la Place des Arts et la TOHU, elle entame en 2021 la recherche gestuelle pour sa pièce Nos Épines. Elle signe la chorégraphie d’une scène du film My Salinger Year de Philippe Falardeau ainsi que la gestuelle du dernier spectacle de Brigitte Poupart, intitulé Jusqu’à ce qu’on meure. Depuis 2022, elle est interprète pour la compagnie Virginie Brunelle.
Conceptrice lumière et artiste, Flavie Lemée crée et conçoit seule, mais surtout en équipe. Elle adore collaborer avec les metteur·ses en scène, les chorégraphes et les musicien·nes afin de développer un langage singulier où la lumière peint des ambiances poétiques. Depuis sa sortie de l’école en 2020, l’artiste a collaboré sur plusieurs productions de théâtre et de musique au Québec. En parallèle de ses collaborations, l’artiste développe, en photographie, une approche déambulatoire, où elle capture la délicate magie du quotidien et le deuil.
Manon Guiraud voit les couleurs et les textiles comme ses outils de prédilection. Après un baccalauréat en scénographie à l’UQAM, elle s’engage dans une maîtrise pour explorer à travers un regard décolonial le métissage et le dialogue entre tradition et art dans les danses colombiennes. Cette recherche aboutit à la création de Colombia Colora’, un carnaval de trois soirs où les costumes deviennent objets de performance. En 2017, elle cocrée Le Pictographe, une compagnie de design narratif dans l’espace public, qu’elle codirige jusqu’en 2021. En costumes, elle a collaboré entre autres avec Voyageurs Immobiles, Samsara Théâtre, Le Petit Théâtre de Sherbrooke et le Théâtre Incliné.
Depuis 2015, Jenny Huot collabore avec des compagnies établies telles que Orange Noyée et Moment Factory, ainsi qu’avec World Press Photo pour leur exposition. De 2017 à 2022, elle assure la direction technique et l’entretien du bâtiment de l’Usine C, centre de création et de diffusion nationale et internationale pour lequel elle aura chapeauté l’ambitieux projet de rénovation. Cette opportunité l’amène à développer son expertise en prenant part à plusieurs créations multidisciplinaires telles que Atteintes à sa vie (Philippe Cyr) et Vernon Subutex 1 (Angela Konrad). Depuis, Jenny s’associe à des compagnies comme La Fratrie, L’Activité ainsi que le Festif! De Baie St-Paul pour de nouveaux défis.
Né d’un élan très fort de cocréer et de développer ensemble notre langage propre à la danse-théâtre destinée au public adolescent, ce projet prend d’abord racine dans notre amitié et notre expérience positive et puissante de la sororité.
Souhaitant vivre la sororité au cœur même du processus, nous avons réuni une équipe d’interprètes aux parcours variés afin d’explorer ce concept à partir de leurs différentes postures et de la force collective pouvant émaner de leur rencontre. Pour la gestuelle, ce sont les caractéristiques de puissance et d’amplitude des mouvements de soccer, dans lesquelles nous voyons plus rarement les corps féminins, qui ont inspiré notre recherche.
Oscillant entre des explorations tantôt physiques, tantôt théâtrales, nous travaillons à partir d’improvisations dirigées, faisant place à l’apport créatif de chaque collaboratrice. Notre démarche consiste à tisser un fil conducteur à travers l’univers sororal qui se déploie devant nous.