Danses Buissonnières Printemps 2022
Lila Geneix + Pamela Aubé & Châtelaine Côté-Rioux + Justine Bellefeuille + Mélissa Juillet + Matéo Chauchat + Camil Bellefleur
9 AVRIL 2022 - 19H
10 AVRIL 2022 - 16H
11, 12 AVRIL 2022 - 19H
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Discussion avec les artistes le 11 avril
L’occasion idéale de découvrir les nouvelles tendances en danse contemporaine, ce rendez-vous annuel fort populaire fait connaître la génération émergente. Un jury composé des artistes Claudia Chan Tak, Alexandra «Spicey» Landé, Sébastien Provencher, Anne-Flore de Rochambeau et Jessica Serli a sélectionné 7 jeunes chorégraphes locaux·ales parmi 35 candidat·es. Pour plusieurs, il s’agit de leur première présentation dans un cadre professionnel. C’est dans l’anticipation du plaisir que nous renouons avec cette tradition, car on ne s’ennuie jamais avec ce programme de courtes pièces éclectiques!
L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.
Lila Geneix (UQAM)
Conjurer la (S)Cène
Au milieu d’un mystérieux huis clos, une fresque vivante conjugue ludisme et séduction: deux femmes s’y adonnent à un étrange rite, décorum d’un autre temps. Du haut de leurs perchoirs, elles dressent de l’étiquette un tableau mutant ou hermétique, peut-être les deux à la fois. Les corps, traversés de dettes inconscientes, s’alanguissent et se poursuivent sur un terrain de jeu mobile. Témoin de ce non-évènement, le public est pris dans un manège d’apparat, voyeur d’une dernière (S)Cène.
Chorégraphe Lila Geneix
Interprètes Alice Marroquin-Éthier, Adèle Morrissette
Interprète au début du processus Anna Erbibou
Scénographe Augustin Binette
Compositeur Laure Anderson
Regard extérieur Matthew Taylor
Conseillère artistique Léa Noblet Di Ziranaldi
Conseillère aux costumes Laurence PB
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
Originaire de France, Lila Geneix est diplômée de l’UQAM en 2020. Pendant sa formation en danse, elle enrichit son bagage chorégraphique grâce notamment à Danièle Desnoyers, David Albert-Toth & Emily Gualtieri, Julien Blais et Catherine Gaudet. Cette dernière marque définitivement sa façon de concevoir le corps dans l’œuvre chorégraphique. En 2019, elle intègre la compagnie Danse Carpe Diem/Emmanuel Jouthe à titre d’interprète (Écoute pour voir, Corps de Texte) et prend part à plusieurs projets de médiation culturelle (Et si on dansait ?, Danza Familia). Depuis son arrivée au Québec, elle a la chance de collaborer avec Sarah Dell’Ava (O, O2), Pricilla Guy (Hiatus) et Danièle Desnoyers (Compagnonnage 21, Compagnonnage 2022). En parallèle à son parcours d’interprète, elle développe sa démarche chorégraphique. Fascinée par les jeux de distorsion de sens, elle puise dans l’œuvre ancienne et choisit le corps comme vecteur d’images.
Alice Marroquin-Éthier affirme son intérêt pour l’interprétation avec la troupe EXIT 505, où elle dansera d’abord pour Marie-Ève Albert puis pour Anne Thériault en collaboration avec Simon-Xavier Lefebvre. Au contact de ces trois artistes, Alice décide de continuer sa formation d’interprète au baccalauréat en danse de l’UQAM, dont elle est finissante en 2020. Durant ses études, les professeurs et artistes Manon Levac, Todd L. Stone, Geneviève Dussault, Danièle Desnoyers, Catherine Gaudet ainsi que David Albert-Toth et Emily Gualtieri lui auront énormément appris. Alice s’intéresse particulièrement à la réflexion critique que doit posséder l’interprète face à la création.
Adèle Morrissette commence ses études en danse moderne et classique au Cégep St-Laurent. Afin de récolter le maximum d’expérience, elle s’inscrit au Baccalauréat en enseignement de la danse à l’UQAM, qu’elle conclut au printemps 2021. Lors de son parcours, elle a la chance de danser dans les créations de Catherine Gaudet (Paradis, 2019) et Parts+Labours_Danse (Render, 2019). Sous l’œil bienveillant de ses enseignants (Hélène Duval, Emmanuelle Beaudoin-Bourrassa, Julien Blais), Adèle danse dans plusieurs pièces du festival Passerelle840. Lauréate d’une bourse de reconnaissance pour la personnalité de la faculté des arts de l’UQAM, elle poursuit ses études à la maîtrise en danse dès l’automne.
Anna Erbibou a commencé la danse à l’âge de deux ans en France. En réelle passionnée, elle poursuit sa formation, principalement en ballet et moderne jazz, jusqu’à ses 18 ans. Après s’être expatriée à Montréal, elle intègre, en 2017, le baccalauréat en danse contemporaine à l’UQAM, profil interprétation. Elle y découvre un nouveau style et ainsi une nouvelle esthétique dans le cadre de ses études, notamment grâce à ses collaborations avec Catherine Gaudet et Parts+Labour_Danse, mais aussi grâce aux projets artistiques auxquels elle participe tout au long de son baccalauréat. Elle s’apprête désormais à intégrer la formation professionnelle offerte par la Kibbutz Contemporary Dance Company.
Augustin Binette est un jeune artiste diplômé en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Son travail prend la forme d’installations, de sculptures, de performances et de scénographies. Il cherche à établir une relation d’égal à égal entre ses œuvres et les spectateurs, rejetant l’idée de l’artiste savant et du spectateur innocent. Il a souvent collaboré à la création de spectacles de danse et de théâtre à titre de scénographe. Il a également exposé à plusieurs reprises, notamment à Passage à découvert (UQAM) et parcomètre V, en plus de monter une exposition solo au CANIF.
Laure Anderson est une conceptrice sonore et musicienne autodidacte française depuis 2011. Sa passion pour les arts de la scène naît en 2013 lorsqu’elle intègre sa troupe de théâtre en tant que comédienne. Elle en devient également la conceptrice/compositrice sonore et joue sur plusieurs scènes parisiennes. Laure intègre le cursus Création et Production, en 2019, au sein de l’École nationale de théâtre du Canada pour se parfaire dans son domaine. Artiste visuelle depuis son plus jeune âge et curieuse des différentes pratiques artistiques, son esthétique est pluridisciplinaire: elle s’intéresse à diverses formes d’arts scéniques (théâtre, danse, muséales, performance). Finissante de l’ÉNT, elle signe quatre compositions/conceptions sonores pour des metteurs en scène tels que Marie-Ève Milot, Gabrielle Lessard, Frédéric Dubois ou encore Martin Faucher. Et tout cela accompagnée de ses coachs Ludovic Bonnier, Antoine Berthiaume, Jean Gaudreau ainsi que Nancy Tobin.
Avec plusieurs décennies dans la production de films impliquant des intérêts multidisciplinaires, fortement influencés par le cinéma mondial, le travail de Matthew Taylor est centré sur les arts visuels: le dessin, l’illustration, la peinture et le design, mais toujours en quête d’histoire et de narration. Originaire de Toronto, Matthew s’est installé à Montréal au cours des six dernières années après avoir vécu en Europe et en Afrique. Il continue de se concentrer sur sa pratique des arts visuels dans son studio du Mile-End.
Originaire de France, Léa Noblet Di Ziranaldi se forme au Conservatoire de Lyon ainsi qu’à l’Université Lumière Lyon 2 avant de rejoindre le Québec où elle obtient, en 2018, un baccalauréat en interprétation de la danse à l’UQAM. Dès l’année suivante, elle travaille à titre d’interprète avec des compagnies telles que MAYDAY – Mélanie Demers, La Mazane et Sarah Dell’Ava. Désireuse de s’engager au sein de la communauté, elle cofonde en 2020 Le Bercail, un espace de pratique nomade et communautaire pour les bougeur·se·s de Montréal et se joint au collectif Les Berceurs du temps en tant qu’intervenante dans des projets de danse ouvert à tou·te·s.
Laurence PB est une artiste émergente établie à Montréal. Sa démarche se rapporte continuellement à tenter de réinventer les différentes façons de développer des personnages au sein d’une œuvre artistique. Que ce soit à travers l’écriture, la photographie, le cinéma et/ou le jeu, Laurence cherche à mettre en lumière l’essence du sujet à travers l’esthétique dans lequel ce ou ces derniers sont mis en scène. En d’autres mots, elle est passionnée par tous les détails esthétiques qui peuvent refléter l’état d’esprit d’un personnage. Les décors et les costumes deviennent alors une extension de l’intime, une invitation au public à voir le sujet comme un tout interdépendant de l’œuvre.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Conjurer la (S)Cène propose une interprétation poétique de l’Ultima Cena (1495-1498) de Léonard de Vinci. Ce travail chorégraphique, teinté de la pratique performative, puise dans le chef-d’œuvre de la Renaissance pour en extraire une nouvelle narration. Depuis le prémouvement, je traite le corps comme le vecteur d’une motivation: les corps se moulent, se fondent, pour se joindre à l’image et dissiper le symbolisme de cette (s)cène. Je tends à dégager une pluralité des sens à travers l’invocation d’un imaginaire collectif. Le ludisme, notion clé de ce processus, m’a permis de bâtir un terrain de jeu dans lequel les interprètes répondent à des règles tout en froissant les attentes concernant la fatalité.
Pamela Aubé & Châtelaine Côté-Rioux (UQAM)
Théorie Popcorn
Dans un nuage d’ondes se trouve un infini de solitudes. La force centrifuge exerce son poids pendant que les désirs s’éveillent, en latence. Coup d’éclat! Les cœurs se gonflent et les coques se fragmentent. Le volume de l’air tente de maintenir l’équilibre, mais les principes fondamentaux se fractionnent en particules convexes, cons, caves, mais connexes. La gravité s’installe. On bouge d’avoir tant attendu. On éclate sous pression. Malgré nous.
Chorégraphes et interprètes Pamela Aubé, Châtelaine Côté-Rioux
Concepteur sonore Erwan Cosnuau-Polewska
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
Originaire de la Rive-Sud de Montréal, Pamela Aubé fait partie d’un groupe de chanteuses pop pour enfants dès son adolescence. Elle se forme ensuite en design intérieur, ce qu’elle fait pendant plus de quatorze ans à titre de chargée de projet. Son sentiment ambivalent envers la pop et son désir de minimalisme découlant de ses expériences passées influencent ses choix chorégraphiques lorsqu’elle s’inscrit au profil création du baccalauréat en danse de l’UQAM à l’âge de 30 ans. Passionnée pour la chorégraphie, elle l’approche avec fougue et sensibilité. Elle prend plaisir à utiliser son propre rire comme indicateur de sens et se plaît à construire des mises en scène teintées de son bagage en design. Ses thèmes de prédilection sont ceux de l’identité sociale et du conditionnement. Étrangement, ses créations nous séduisent par une eurythmie qui pourtant laisse voir des corps tordus et décoordonnés.
Châtelaine Côté-Rioux est bachelière en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal (2020). Son projet de corps tend principalement vers une recherche de textures sensorielles, une fascination pour le pouvoir de l’imaginaire et une obsession pour les jeux de gravité. Elle adore creuser les idées, les tourner dans tous les sens et les pousser à leur propre limite. Positionnant sa recherche humaine et artistique sur un rapport de résonance, la collaboration et la bienveillance sont toujours au centre de son approche. Elle souhaite participer à brouiller les frontières de l’art et lui confère le statut d’une réelle quête de sens, celle où la pensée et le ressenti se rencontrent.
Erwan Cosnuau-Polewska œuvre dans plusieurs facettes de la musique comme auteur, compositeur, interprète, chansonnier, concepteur sonore et réalisateur. Diplômé du Collège Lionel-Groulx en interprétation en chant populaire (2017) et en composition et arrangement (2018) il se rend la même année à la finale nationale de Cégeps en Spectacle et reçoit le prix LOGIQ-FIMU lui permettant de chanter à Belfort, en France. Il est ensuite diplômé de l’École nationale de la chanson (2019-2020), entame un mini-album autoproduit tout en participant à des projets de musique à l’image, de musique électroacoustique et conception sonore.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Du mobilier et des objets sont méticuleusement choisis et disposés. Entre l’imaginaire et le concret, nous exécutons machinalement une série d’actions quotidiennes. Mais qu’arriverait-il si le temps et la gravité agissaient autrement? C’est à travers une recherche de corps transformés par le son, des tensions spatiales et une étrange relation aux objets que le projet se construit. Nos chemins respectifs évoluent parallèlement, pourtant ils s’y croisent, s’y confondent, et sont influencés par les mêmes forces extérieures. Mais de quoi parlons-nous? De simples imprévus quotidiens, de pression sociale, de destin ou de lois physiques? Que ce soit de la force centrifuge du soleil qui guide la trajectoire de la terre ou celle d’un micro-ondes qui agit sur la coque d’un grain de maïs éclaté, l’œuvre se veut ouverte sur un imaginaire qui laisse place à une multitude d’interprétations.
Justine Bellefeuille (Concordia)
OVERLOAD
Harcèlement, être femme. Il y a une rage montante et un désir d’exprimer cette injustice. Un malaise complexe et viscéral. Cette pièce est une abstraction de cette réalité. Les interprètes évoluent dans le temps. Leur rage s’intensifie. Le papier iridescent à leurs pieds, un voile de douceur et de nuances qui devient bientôt force, rage et puissance grâce aux mouvements que les corps imposent. Une tension se crée pour donner un sentiment d’inconfort. Cette puissance est empreinte de malaise. La rage des danseurs grandit à l’intérieur d’eux-mêmes pour en devenir tellement intense que le corps se contracte par lui-même, spontanément.
Chorégraphe Justine Bellefeuille
Interprètes Madeleine Bellefeuille, Jasmine Bouchard, Cassandra Michaud, Camille Mougenot
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
Originaire de Trois-Rivières, Justine Bellefeuille est finissante de l’Université Concordia en danse contemporaine et complète présentement dans ce même établissement une majeure en arts visuels. Elle s’implique dans différents organismes culturels de sa région, comme le Festival international de Dansencore et la Biennale nationale de sculpture contemporaine. En 2018, Justine crée Comme Je Vois en collaboration avec Jasmine Bouchard, Madeleine Bellefeuille et Catherine Bellefleur dans le cadre d’Urbaloko pour la Corporation des Événements de Trois-Rivières. En 2021, elle fait partie du projet Dans nos veines, la sève et la rosée, une création de danse contemporaine en campagne chorégraphiée avec Nadège St-Arnaud, Madeleine Bellefeuille et Jasmine Bouchard. Dans sa pratique artistique, Justine est sensible aux sujets féministes. Elle tente d’ailleurs de combiner de manière organique la danse contemporaine et les arts visuels. Elle est fascinée par le pouvoir de l’image et la relation que celle-ci peut avoir avec le corps.
Originaire de Trois-Rivières, Madeleine Bellefeuille tourbillonne dans le domaine artistique depuis son plus jeune âge. Issue d’une famille de musiciens, c’est la danse qui l’emporta. Sensible et investie, elle se démarque par sa forte présence scénique et son penchant théâtral. Elle sort diplômée en 2020 de l’École de danse contemporaine de Montréal, où elle a l’opportunité de travailler avec, entre autres, Virginie Brunelle, Isabelle Poirier, Clara Furey, Jamie Wright et O Vertigo. Elle travaille présentement sur la pièce pour jeune public Kaléidoscope avec la compagnie Bouge de là. En parallèle, elle collabore avec plusieurs artistes de la danse sur de nouveaux projets en Mauricie et à Montréal, et transmet sa passion pour cet art via l’enseignement.
Originaire de Trois-Rivières et établie à Montréal depuis 2015, Jasmine Bouchard s’engage dans une formation professionnelle au sein de l’École de danse contemporaine de Montréal. Elle y travaille auprès de chorégraphes tels que José Navas, Jacques Poulin-Denis, Helen Simard, Manuel Roque, ainsi qu’avec les membres de la compagnie RUBBERBANDance. Depuis trois ans, elle s’engage dans divers projets artistiques, dont la pièce Pulpeux, chorégraphiée par Justine Bellefeuille, ainsi que le projet Fly, dirigé par la chorégraphe Katia-Marie Germain, en 2021. Elle s’intéresse de plus en plus à l’art multidisciplinaire, incluant la musique, les arts visuels et la vidéo.
Originaire de St-Léon-le-Grand (QC), Cassandra Michaud commence à danser à l’âge de huit ans avec des disciplines comme le ballet classique puis un peu plus tard le hip-hop tout en participant annuellement à plusieurs compétitions. Une véritable passion pour la danse est née, ce qui la mène à poursuivre ses études en danse. Elle est titulaire d’un diplôme d’études collégiales en danse du Cégep de Drummondville et a complété ses études avec un Baccalauréat en danse contemporaine de l’Université Concordia en vue de poursuivre sa carrière. Elle est une artiste qui travaille beaucoup en relation avec les sensations et porte une grande attention aux détails dans son art.
Camille Mougenot est canadienne d’origine française et c’est à l’âge de quinze ans qu’elle découvre les danses de rue, plus précisément le hip-hop et le popping. Elle continue son parcours en danse au Cégep de St-Laurent pour ensuite intégrer le programme de danse contemporaine de l’Université Concordia. Sa création chorégraphique Dyptique a été sélectionnée et présentée lors de la soirée d’ouverture du festival Art Matters. Elle a travaillé avec les chorégraphes Martin Messier, Milan Gervais ainsi que David Albert-Toth et Emily Gualtieri. Elle participe également à des courts métrages et quelques vidéoclips.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Le harcèlement s’explique difficilement. Lorsqu’on est témoin de ce genre de situation, un sentiment viscéral s’empare du corps. Pour cette création, nous voulions explorer cette forme de rage de manière à la rendre puissante et la détourner comme une action de reprise de contrôle de soi. Une fois que la rage s’empare du corps, qu’en est-il de son expression? Est-ce que la rage pousse à une forme de dénonciation du harcèlement? Nous avons exploré la manière dont se transcrit cette frustration dans le corps et comment elle influence les autres individus pour aller de l’avant et amener un changement. Des dialogues ont été engendrés pour partager et entendre nos expériences diverses. C’est une manière de nourrir cette rage et cette énergie de création. Comprendre, écouter et être sensible aux différentes expériences de tous nous a permis une création abstraite et accessible à l’interprétation nuancée de tous.
Mélissa Juillet (UQAM)
« Mi » « Ma »
J’exprime l’amour que j’ai pour la vie.
Je joue avec la danse, l’art clownesque et le chant.
Je me risque à travers ces disciplines que je pratique.
J’accepte la vie en moi.
Mon corps en est le véhicule.
J’écoute ce qu’il me dit.
Je symbolise la vie par plusieurs portes qui sont en moi.
Je m’amuse à les ouvrir et à les découvrir.
Pour voler de mes propres ailes, je coupe le cordon ombilical.
Je m’affirme dans ce monde pour être au service de la vie.
J’exprime ce qui est plus grand que moi, plus grand que mes parents, que mes ancêtres.
Chorégraphe et interprète Mélissa Juillet
Conseillère artistique Raphaëlle Renucci
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
Mélissa Juillet est diplômée du profil interprète du Baccalauréat en danse contemporaine de l’UQAM en 2015. Elle a continué de se perfectionner en expérimentant différentes approches artistiques au Studio 303. Elle est passionnée par les danses et les musiques du monde, qui s’insèrent dans sa pratique d’improvisation dansée, chantée et musicale. La découverte de l’art clownesque avec Rémi Jacques, de la compagnie Les Foutoukours, a rejoint son cœur d’enfant naïve qui veut s’exprimer et qui veut s’amalgamer à son style dansé. Elle est charpentière-menuisière et professeure de hatha – yoga. Grandement inspirée par ses multiples métiers, elle a développé sa signature chorégraphique et d’interprétation en lien avec la nature, une ressource infinie.
Originaire d’Ajaccio en Corse, Raphaëlle Renucci baigne dans l’univers de la musique classique dès son plus jeune âge. Elle étudie le violoncelle et le piano pendant douze ans dans différents conservatoires régionaux de France. Après son Certificat d’études chorégraphiques du Conservatoire régional de Bordeaux et une licence universitaire en sciences sportives, elle intègre le Département de danse de l’UQAM puis l’École de danse contemporaine de Montréal, où elle découvre les univers chorégraphiques de José Navas, Victor Quijada, Helen Simard, Jacques Poulin-Denis et Manuel Roque. Raphaëlle collabore avec diverses compagnies et chorégraphes tels que la Compagnie Voix & Omnipresenz (France), Andrew Skeels et le Cirque du Soleil (Manon Oligny).
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Je m’inspire de lectures anthropologiques et psychologiques, de mon écoute et de mon observation des humains. Leurs partages subjectifs, de leur naissance et de leur vie, me donnent des questions et des réponses.
Je me sens dédiée à redonner au conte, à la légende, au mythe, au rituel leur place dans notre vie humaine et de les laisser nous informer. Dans le corps de tous les êtres vivants, la connaissance corporelle de l’origine est disponible.
Comme premier essai chorégraphique, je crée une gestuelle qui rapporte à l’expression de la vie et à l’affirmation.
J’intègre la voix: elle est liée au souffle, au premier mouvement du corps mis au monde et au premier acte admettant le monde en soi.
J’ai créé cet immense costume qui protège ce lien entre le bassin et les pieds, entre la mise au monde et le devenir. Il symbolise cet acte de naître, l’ancrage à la terre, un espace sacré du corps.
Matéo Chauchat (EDCM)
Misérable
Misérable est une pièce contemplative qui met en scène la relation étroite, physique et évolutive entre un corps et une chaise berçante. Tantôt abstraites ou concrètes, leurs multiples interactions révèlent simultanément des enjeux de pouvoir, de cohabitation et d’interdépendance. Utilisée à la fois comme un objet de réconfort, de support et de contrainte, la chaise devient le centre de gravité du monde poétique dans lequel évolue le danseur. L’individu est un réceptacle, un conducteur, un manipulateur de ce qui pourrait apparaître comme le fruit de son invention, mais qu’il préfère considérer comme un partenaire.
Chorégraphe et interprète Matéo Chauchat
Conseillère artistique et directrice des répétitions Cara Roy
Conseiller artistique et compositeur Manuel Roque
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
D’origine française, Matéo Chauchat est chorégraphe et interprète en danse contemporaine, établi à Montréal depuis 2014. Il est diplômé en 2017 de l’École de danse contemporaine de Montréal et travaille depuis comme interprète avec les chorégraphes Sarah Dell’Ava, Sylvain Émard, Élian Mata et Martin Messier. L’écoute et la sensibilité forment la base de son éthique de travail, qu’il essaye de transmettre à travers l’acte de création. Jeune chorégraphe, il utilise le processus créatif comme outil de rencontre et d’échange entre les artistes, les collaborateurs et le public, afin de créer des œuvres à la fois engagées et sensibles, qui questionnent la subjectivité de l’individu. Il a déjà eu la chance de présenter sa pièce Sillons à Vous Êtes Ici (2017), et No_Name lors de l’évènement Visite Libre (2017), au festival SOIR (2018) et Hors-Lits Montréal (2019).
Cara Roy est une danseuse professionnelle basée à Montréal, originaire du Nouveau-Brunswick. Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2016, Cara a depuis travaillé avec des chorégraphes tels que Sylvain Émard, Sarah Dell’Ava, Ariane Boulet, Martin Messier et Hélène Remoué. L’étude du Fighting Monkey avec Alanna Kraaijeveld et du Mouvement Authentique avec Sarah Dell’Ava ont grandement influencé sa pratique personnelle. Elle est passionnée par l’exploration de la capacité sensible, expressive et hautement physique du corps. Allumé par un désir de partage, Cara anime également des activités de médiation culturelle intergénérationnelle et donne de nombreux cours et ateliers à travers Montréal et Fredericton (NB).
Parallèlement à une carrière d’interprète, Manuel Roque fonde la Cie Manuel Roque en 2013. Il a depuis créé le solo Data (2014), s’intéressant à la mutation de la matière et diffusé à l’Usine C, au FTA 2015 et en tournée internationale. Le solo bang bang (2017), voit le jour à Lyon puis au FTA 2017 et remporte le prix de l’Œuvre chorégraphique 2017 des Prix de la danse de Montréal. Sa dernière création , le solo SIERRANEVADA, a été présenté au FTA 2021. Son univers créatif s’intéresse au métissage des langages contemporains et met en danse une virtuosité kinesthésique jumelée à un questionnement polymorphe sur la condition humaine contemporaine.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
Ce solo a émergé d’un désir de faire dialoguer en studio deux facettes de ma pratique artistique: celles de chorégraphe et d’interprète. Faire cohabiter ces deux pôles m’a fait prendre conscience de l’importance d’accepter le doute, l’imperfection et le paradoxe dans mes relations à moi-même et aux autres. Dès le début des explorations, je me suis inspiré du célèbre roman Les Misérables, et plus particulièrement de la manière dont Victor Hugo dresse un portrait cru de ses personnages, afin de questionner sur scène l’image que je renvoie de moi-même. Le reflet de ma personne qui se construit à travers la pièce se veut donc franc, brut et sans concession. Aussi, je me suis inspiré des relations de pouvoir entre les différents personnages de Victor Hugo et des questions philosophiques, sociales et existentielles que révèlent ces relations, afin de développer un champ d’interaction entre moi et ma seule partenaire: une chaise berçante. Symbole du soin porté à l’autre et à soi, la chaise invite à mettre la bienveillance au cœur de toute relation.
J’ai toujours envisagé Misérable comme un espace de rencontre, à la fois dans le processus et dans son résultat final. C’est pourquoi j’ai invité Cara et Manu à collaborer à la création de ce solo, et aujourd’hui c’est avec les spectateurs que je souhaite partager le fruit de ce travail ensemble.
Camil Bellefleur (EDCM)
First Layers
First Layers est une porte d’entrée dans l’univers sensible de la peau. Une attention profonde est portée aux sensations perçues par cet organe et une délicatesse en émerge. Toutefois, les motifs varient entre cette douceur fluide et les impacts absorbés par le corps en locomotion. Résonnent les claquements de la chair qui se heurte à ses propres limites. L’élasticité, la fragilité ainsi que la résilience de la peau révèlent les composantes avec lesquelles la performeuse joue. L’armure fragile du corps se déploie en insistant sur la répétition et marque l’imaginaire tangible qui demeure lorsque le cycle prend fin.
Chorégraphe et interprète Camil Bellefleur
Conseiller dramaturgique et œil extérieur Philippe Dépelteau
Mentore et conseillère artistique Daina Ashbee
Conceptrice sonore Vanessa Massera
Conceptrice du costume Julianne Decerf
Coordinatrice technique et conceptrice d’éclairage Sylvie Nobert
Concepteur d’éclairage Lee Anholt
Résidant à Montréal/Tio’tia:ke, Camil Bellefleur émerge comme artiste en danse contemporaine. À la recherche de sensations, la danse et la performance contemplatives l’intéressent tout autant que la fougue dans la répétition et le dépassement. Catherine a complété sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal en 2020 et a dansé auprès du collectif LA TRESSE (2020-2021) ainsi qu’auprès de Marie-Ève Lafontaine sous la direction de Bryan Perreault (2019). Camil s’investit à la recherche de son essence de création personnelle tout en s’ouvrant à l’univers du collaboratif. L’artiste a présenté deux cocréations avec Julianne Decerf dans la dernière année. Ayant complété son certificat en Études féministes à l’UQAM, Camil entend intégrer ce bagage et ses valeurs profondes dans sa pratique de la danse.
Basé à Montréal/Tio’tia:ke, Philippe Dépelteau travaille comme danseur et collaborateur en arts vivants. Habité d’un geste habile et pur, il communique une danse à la fois sensible et réfléchie. Il est diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2020 et a depuis collaboré avec PPS Danse (Le Trésor) et Le Carré des Lombes (Compagnonnage 21). Depuis 2019, il développe une démarche performative écosociale avec Lauranne Heulot grâce au projet Ni d’Ève, ni d’Adam. Alors que les concepts prennent corps, sa pratique artistique est un lieu de rencontres, une façon de créer du lien, tout en poésie.
Artiste, interprète et chorégraphe basée au Canada, Daina Ashbee est connue pour ses œuvres radicales à la frontière de la danse et de la performance. Depuis 2015, son travail a été présenté plus de 100 fois dans 15 pays et plus de 33 villes différentes. Elle a été double lauréate du Prix de la danse de Montréal, remportant à la fois le Prix du CALQ et le Prix Découverte de la danse. Elle a été nommée par le prestigieux magazine allemand TANZ comme l’une des 30 artistes prometteuses pour l’année 2017 et nommée l’une des 25 à surveiller par la publication américaine DANCE en 2018. En 2019, elle a remporté un New York Dance and Performance Award (Bessie) pour Chorégraphe hors pair.
Docteure Vanessa Massera (n. 1987/Montréal) s’est spécialisée en musique électroacoustique, un médium qu’elle utilise pour exprimer des idées poétiques tout en étant ancrée dans les différents espaces et environnements culturels qui l’inspirent. Ses œuvres ont été produites entre autres aux festivals ZKM (DE), NWEAMO (JP/US), EMUFest (IT), Miso Music (PT), NYCEMF (US), TES (CA), Ai-Maako (CL), (SE), MOKS (EE), avec Éclats de Feux comme pièce récipiendaire du prix JTTP de la Communauté électroacoustique canadienne. En 2019, elle a reçu son doctorat de l’Université de Sheffield, qui avait pour sujet de recherche Environment in Electroacoustic Music.
Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2020, la démarche artistique de Julianne Decerf se construit autant dans le vivant que sur le plan des arts plastiques. Dans un désir de voir communiquer ces deux domaines, les différentes techniques participent ensemble à la création d’œuvres colorées visuelles et vivantes dans une grande attention portée à la scénographie naturelle ou superficielle. C’est pour Julianne une des clés fondamentales qui participent à l’accessibilité d’une œuvre. Parmi ses œuvres, on compte Le solo aux mille chorégraphes (2020), création interactive et participative présentée à Ceci n’est pas un Fringe 2020, et les vidéos-danse La déferlante des monstres (2021) et Si nos corps se faillent, si nos failles se corps (2021), deux cocréations avec Catherine Bellefleur.
Lee Anholt s’établit à Montréal en 1990 après avoir terminé son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Jusqu’en 1995, il présente ses chorégraphies au Québec et ailleurs, puis il se réoriente vers le côté technique du spectacle. Durant plusieurs années, Lee Anholt était directeur technique et éclairagiste de tournée pour Montréal Danse et la Compagnie Flak (José Navas). Il a également la chance de travailler et de tourner avec plusieurs grands créateurs en danse et théâtre: Peggy Baker, Louise Lecavalier et Denis Marleau (UBU), pour ne nommer que ceux-là. Aujourd’hui, Lee Anholt est directeur technique et de production pour la compagnie Danse-Cité. En parallèle, il conçoit les éclairages de nombreux spectacles de théâtre, de musique et – surtout – de danse.
Après une formation en photographie, Sylvie Nobert s’intéresse aux éclairages de la scène. Elle fait des concepts d’éclairage et de la direction technique pour des chorégraphes indépendants ainsi que pour les Danses Buissonnières à Tangente et les Printemps de la Danse dans les maisons de la culture de Montréal. Elle se passionne surtout pour les éclairages de danse contemporaine.
First Layers est né de longues heures d’exploration en mouvement où la peau et le toucher se sont finalement imposés comme préoccupations très personnelles à mon corps dans l’instant présent. Mon processus a émergé tout juste avant le début de la pandémie, et c’est à cet instant que le toucher de mon propre corps sur lui-même s’est révélé comme source de réconfort tout en pouvant contenir et produire violence. Ce toucher est devenu d’autant plus significatif dans les mois qui ont suivi. C’est dans un souci d’écoute de mes propres sensations que je me suis lancée dans cette étude sur la peau et les sons qu’elle peut produire en gardant comme préoccupation de ne pas traverser cette ligne imaginaire de la violence, mais plutôt de m’aventurer de sa limite jusqu’à son opposé. J’ai été à la recherche d’un endroit où le mouvement et les échos de celui-ci apportent leurs propres sens symboliques dans l’abstrait comme dans le concret.