Phase 1 + Myocarditis
24. 25. 26 SEPTEMBRE | 19H30
27 SEPTEMBRE | 16H
Axelle Munezero & Martine Bruneau / Forêt Noire
Phase 1
« Il fallait que nous remodelions le waacking, danse urbaine extravagante et puissante, en un “objet d’art”. Résultat : formes sculpturales et linéaires, musicalité complexifiée, corps de femmes et hommes-orchestres, textures contrastées. Nous manipulons les règles pour créer un univers alternatif et ainsi voir le waacking sous un autre angle. Une révélation. »
Chorégraphes Axelle Munezero & Martine Bruneau
Interprètes Martine Bruneau, Valérie Chartier, Saxon Fraser, Marie-Reine Kabasha, Jean-Benoit Labrecque
Installation lumineuse Dimitri Delphin, Jenny Abouav, Marc-André Cossette, Mélanie O’bomsawin
Conception sonore Shash’U, Silence D’Or
Conception des costumes Pina Mercury
Éclairages Benoit Larivière
Fondé par Axelle Munezero et Martine Bruneau, Forêt Noire a revisité plusieurs fois ce style de danse, que ce soit en changeant la musique qui l’accompagne habituellement, le type de message véhiculé ou la qualité du mouvement. Ces dernières années, Forêt Noire, très active dans la communauté urbaine, a organisé plusieurs événements, dont la plus grande compétition de waacking au Canada, Hot Mess. Ses fondatrices organisent aussi l’événement annuel 100Lux qui permet aux créateurs et créatrices en danse urbaine de présenter leur travail sur scène. Présente sur la scène internationale, Forêt Noire donne des ateliers de waacking au Japon, en Corée du Sud, en Russie, à New York…etc, a gagné de nombreuses compétitions importantes comme Bust A Move, House Dance International et Step Ya Game Up et a participé à plusieurs festivals, dont Vue sur la relève, Bouge d’ici, Les FrancoFolies et Ladies of Hip-Hop (New York). Cette année, le collectif accueille quatre nouveaux interprètes formés, entre autres, en waacking, afin d’approfondir sa recherche dans le domaine sous un autre format.
Comment pouvons-nous construire un langage propre à Forêt Noire qui découle des techniques et concepts de cette danse qui a déjà une esthétique singulière ? Comment déconstruire et reconstruire le waacking selon notre imaginaire ? C’est tout cela qui nous a emmenés à faire cette recherche chorégraphique. La recherche de mouvement s’est fait autour de caractéristiques ou concepts déjà présents dans le waacking. Le vocabulaire du waacking s’inscrit principalement dans des mouvements de bras très complexes. Les autres fondations de cette danse sont les poses (images figées), les lignes (principalement les lignes de bras), la théâtralité (inspirée des divas des années 70) et la musicalité (travail de rythme et de dynamique principalement dans les bras). Généralement, la théâtralité domine sur les autres aspects, c’est donc la seule caractéristique que nous allons un peu mettre de côté pour cette recherche, afin de pousser au maximum les autres. L’esthétique ne tourne donc pas autour des divas des années 70 mais plutôt autour de formes géométriques abstraites.
Handy “MonstaPop” Yacinthe
Myocarditis
Enraciné dans la culture urbaine et repoussant ses frontières sans limites, ce quintette vivant intègre les techniques complexes des styles de danses robot / illusion / contrôle / popping dans un récit philosophique sur les différentes facettes de l’amour. Agapao, Phileo, Eros. PRIUM : « Je suis le principal moteur de mon corps et le moteur détaché de ce même corps ». Les réalités prennent forme.
Chorégraphe Handy “MonstaPop” Yacinthe
Conseillère en théâtre Miryam Magri Foughali
Travail au sol Eric “Zig” Martel
Production musicale Richard “Shash’U” St- Aubin
Interprètes Daniel Chung-Wook Jun, Mecdy “Venom” Jean-Pierre, Elie-Anne “Rawss” Ross, Anthony “FreakwenC” Calma-Burke, Handy « Monstapop » Yacinthe
Éclairages Benoit Larivière
Artistes découvertes lors de l’édition 2014 du festival de danse urbaine 100 Lux .
Handy « MonstaPop » Yacinthe est reconnue comme l’une des principales forces dans la construction de la communauté popping Montréalaise courante, chorégraphe novateur, un danseur et expérimentateur de techniques. Né à Montréal de parents haïtiens, il a voyagé partout au Canada, en Europe et en Asie pour des compétitions, enseigner, juger et pour échanger avec d’autres spécialistes. Son expertise et son approche créative du mouvement l’ont amené à donner des stages dans le milieu de danse contemporaines tel que Les Ballets Jazz de Montréal, à co-chorégraphier pour l’émission de télévision Americas Best Dance Crew, et à travailler avec Franco Dragone du Cirque du Soleil. Il a également conçu et organisé l’événement/compétition innovant Jack Of All Trades. Au cours des dernières années, il a collaboré en tant que créateur et interprète avec le Cirque du Soleil, Rubberband Dance Group, Blue Collar Dance Company, Juste Pour Rire, Moment Factory et autres. Sa chorégraphie a été présenté par une production de Artère et son travail à 100 Lux. Pour la conception de son travail Myocarditis, il a remporté cette année une subvention en recherche et création des Conseil des arts et des lettres du Québec qui a été choisi par Tangente pour leur programmation 2015-2016. Au cœur de sa vision est l’idée d’une métropole en constant mouvement.
« Myocardititis » a commencé avec la volonté d’élargir l’approche des mouvements robotiques et illusoires, déplaçant cette idée vers une esthétique plus organique en abordant cette vision d’une manière non-traditionnelle . Au courant de mes sessions de perfectionnement et séances de travail, j’ai commencé à utiliser certains concepts de manière organique, tout en gardant intacte la qualité illusoire. Ces concepts sont : dime stops/robot & fixed points, « the cell » et « the mechanical squid. » Ensuite j’ai commencé des sessions de freestyles avec les danseurs, en les initiant à l’état d’esprit des concepts. La consultante en théâtre, Miryam Magri Foughali, nous a donné des ateliers sur l’authenticité émotionnelle et j’ai ensuite commencé à établir la chorégraphie sur les danseurs. La composition musicale de Shash’U est entré dans le processus ultérieurement, reflétant le matériel thématique de la pièce.