Sarah Wendt & Pascal Dufaux

Dans l’esprit de prendre soin de toutes nos relations, nous souhaitons reconnaître que Tangente est établi en territoire autochtone non cédé où des êtres vivants et non vivants coexistent depuis des temps immémoriaux.

Les Kanien’kehá:ka sont aujourd’hui reconnus comme étant les gardiens des terres et des eaux de ce territoire nommé Tio’tia:ke.

À travers notre programmation, nous souhaitons contribuer au mouvement ancestral d’échanges artistiques entre les peuples et nous reconnaissons notre responsabilité de renouveler nos pratiques avec respect envers les générations présentes et à venir.

Une production de Tangente

Tournage réalisé dans l’Espace Vert de l’ÉDIFICE WILDER – Espace danse

Vidéo et montage Nina Vroemen

Prise de son et mixage du son moon moon

Régie plateau Sophie Robert

Sonorisation Jean-François Gagnon

Animation – mot de bienvenue et discussion Andrea Peña 

Prise de son – mot de bienvenue et discussion Jérémy Busque

Direction de production Julie Deschênes

Les textures se faufilent à travers nos yeux. Le corps, séduit par les coloris, est attiré par la matière. Il se rapproche pour toucher, veut y poser la main, souhaite y coller la peau. Doux, rugueux ou lisse, les sensations s’infiltrent dans les membres. Les matériaux manipulés ou agencés en installation apaisent l’esprit, rappellent l’organicité. L’air vibre au son des vents, de la voix. Un corps déambule là où, comme public, on aimerait être. Il entre et sort du temps présent. Les artistes manipulent son image, la transforment, la fondent dans ce décor conçu de doux, de rugueux, de lisse.

Grâce aux choix de matériaux et au soin accordé aux détails, Quelque part dans l’inachevé se révèle être la création d’un univers où le duo d’artistes flâne entre sculpture, multimédias, danse et création sonore. Il réalise leur propre imaginaire apaisant, onirique et organique. Les artistes multidisciplinaires Sarah Wendt et Pascal Dufaux proposent une suspension du temps. Les mondes du rêve, de l’illusion et de l’utopie s’assemblent dans un film, un objet d’art, à travers lequel vous êtes invité·e·s à vous laisser porter et à recueillir ces sensations sublimées.