LABdiff 9

Mary-Lee Brunet + Amrita Choudhury

LABdiff 9 Illustration de Kezna Dalz

ÉDIFICE WILDER | Espace Vert

 

11 avril 2026 - 19h

12 avril 2026 - 16h

13 avril 2026 - 19h

 

20$

 

Ouverture des portes 30 minutes avant la présentation

 

Service de bar dans la salle

 

Échanges animés par les commissaires tous les soirs

Enfilez vos pantoufles et découvrez deux propositions artistiques en chantier lors d’une soirée éclatée et conviviale! Suite à une recherche exploratoire de trois semaines dans notre underground bien à nous, l’Espace Vert, les artistes vous offrent le fruit de leurs expérimentations sous forme de présentation publique. Autour d’un verre, les commissaires animent un espace de dialogue bienveillant où les expériences et les réflexions du public se rencontrent pour créer un sens collectif. Avec ce modèle de présentation, Tangente ouvre les portes de son laboratoire pour cultiver une relation privilégiée et intime entre artistes et spectateur·rices.

90 minutes

L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.

1re œuvre

Mary-Lee Brunet

Un trio d’interprètes mêle mouvement et narration visuelle afin de plonger dans leur expérience commune de personnes adoptées, naviguant la complexité de vivre entre deux cultures distinctes.

 

Mary-Lee Brunet est une artiste qui explore le récit à travers le mouvement, principalement le popping et le strutting, et les arts visuels. Depuis les dernières années, elle parfait ses aptitudes artistiques sous la tutelle de plusieurs artistes de renom, dont Rashaad Hasani. Depuis 2025, elle représente le collectif Funny Bones Crew de Los Angeles.

 

Elle s’implique dans sa communauté en participant à diverses initiatives comme le Festival International de Street Dance JOAT, La nostalgie du papillon malgache de Claudia Chan Tak et plus encore. Sa pratique artistique l’amène aujourd’hui à explorer la quête identitaire perçue à travers la lentille d’une Québécoise d’origine chinoise adoptée.

25 minutes
Portrait de Mary-Lee Brunet, photo de Do Phan Hoi
Mary-Lee Brunet
Chorégraphie et interprétation
Portrait de Romy Denoncourt alias Roamz, photo de Seyna Rose
Romy «Roamz» Denoncourt
Interprétation
Portrait de Do Phan Hoi, photo de Do Phan Hoi
Do Phan Hoi
Conseil artistique
Portrait de Tiffanie Boffa, photo de Robin Pineda-Gould
Tiffanie Boffa
Conception éclairage
Meihan Carrier-Brisson
Interprétation
Handy «HYA» Yacinthe
Dramaturgie
Rekinsa
Composition musicale

Romy «Roamz» Denoncourt commence son parcours en danse avec de la chorégraphie commerciale, et son fort intérêt pour le freestyle la dirige rapidement vers une formation sérieuse en popping, dédiée à l’apprentissage des fondations et au développement d’une signature créative réfléchie. Sous le mentorat des pionniers de la scène du street dance montréalais, elle se familiarise avec des styles connexes au popping, tels que l’animation et le waving, en plus du hip-hop et du break. Elle apparaît ensuite dans plusieurs projets tels que le court métrage Answer (Mary-Lee Brunet), Vertige du Festival JOAT, Manger Nos Racines (Léa Tremblay) et au Festival International de Jazz de Montréal. Romy souhaite se démarquer dans la scène du battle et vise éventuellement à travailler sur des projets cinématographiques et multimédias axés sur le street dance.

Meihan Carrier-Brisson est une artiste en danse originaire de Chine et adoptée au Québec. Elle est diplômée et lauréate du programme de danse du Cégep de St-Laurent ainsi que diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2022, formations qui lui ont permis d’explorer des esthétiques et processus variés. Animée par la physicalité, la forme et l’expressivité du corps dansant, Meihan possède un grand intérêt pour le cinéma, l’art, le design, la psychologie et la musique. Elle brille sur scène et devant la caméra, mais s’épanouit autant derrière l’action en tant que chorégraphe ou directrice artistique. Meihan détient une curiosité et ouverture naturelle et fonce vers les nouveaux défis. Plus récemment, elle touche au travail de Virginie Brunelle, Isabelle Van Grimde (Van Grimde Corps Secrets), Louise Bédard et Marie Béland (Maribé sors de ce corps) et Claudia Chan Tak. Elle questionne aussi son identité personnelle et culturelle, sujet qu’elle aborde dans ses nouveaux projets. Elle continue de croître, s’épanouir et fleurir tout en partageant sa passion pour le mouvement et l’art.

Handy «HYA» Yacinthe est un artiste polyvalent et influent dans le monde du street dance, ayant laissé sa marque au Canada et à l’étranger. Avec une carrière de 25 ans, il a excellé en tant que créateur, innovateur et expérimentateur multidisciplinaire, ayant travaillé en tant que chorégraphe, réalisateur de courts métrages, producteur, mentor, compositeur, participants et organisateur de battles, programmateur et acteur du monde du spectacle. En tant que fondateur du festival international de danse de rue Jack of All Trades, Yacinthe a connu un grand succès, avec des productions applaudies à Singapour, à Taïwan, en Inde, à Vancouver, à Los Angeles, au Royaume-Uni et au Japon.

Nous avons demandé à Mary-Lee Brunet de nous raconter la dernière fois où elle a dansé qui a été marquante:

«En mai dernier, j’étais à Chicago pour un battle de popping avec deux de mes coéquipiers pour un affrontement 3v3. J’étais très nerveuse mais aussi très heureuse et reconnaissante d’y être et de pouvoir partager mon art dans une communauté différente, devant des artistes que j’admire énormément.»

2de œuvre

Amrita Choudhury

Le vrai récit du parcours d’une femme, de sa naissance à sa mort, de sa transformation à sa renaissance, raconté à travers le konnakol, un langage qui rythme la danse.

 

Dans ses productions interculturelles, Amrita Choudhury utilise la danse comme outil de dialogue pour explorer diverses questions sociopolitiques et spirituelles. Elle mise sur la diversité et l’inclusion pour décoloniser et démocratiser la danse, notamment dans ses productions Sophia’s Resurrection, The Bridges of Hope et Shakti Rising, qui traitent d’enjeux importants touchant les groupes marginalisés, les droits humains, les questions autochtones et les histoires féminines. Ayant étudié en Inde et titulaire d’un diplôme en anthropologie, Amrita se consacre maintenant à faire renaître les formes d’art anciennes pour les présenter à un public contemporain. Pour elle, la danse est un puissant vecteur de guérison et de solidarité.

25 minutes
Portrait d'Amrita Choudhury, photo de Summer Greenlees
Amrita Choudhury
Chorégraphie, interprétation, texte et direction artistique
Portrait de Charo Foo Tai Wei, photo de Marjorie Guindon
Charo Foo Tai Wei
Interprétation
Portrait d'Emmanuelle Martin, photo de Matthew Brunelle
Emmanuelle Martin
Interprétation

Résidences Centre de Création O Vertigo, Centre des arts de Banff

Charo Foo Tai Wei entrelace la danse classique chinoise et le butoh dans un langage d’une beauté brute et d’une profondeur émotionnelle. En 2007, elle a été interprète dans Le Dragon bleu de Robert Lepage. Ses oeuvres Jin Gu Bang et Yearning explorent les thèmes du traumatisme et de la transformation. Elle a récemment performé au Stratford Festival dans Salesman in China et Wendy and Peter Pan.

Diplômée d’un baccalauréat en danse, Emmanuelle Martin collabore avec de multiples chorégraphes et créateurs à travers le monde. Actuellement basée à Montréal, elle est spécialisée en danse contemporaine et en danses urbaines (hip-hop, popping, waving, house), et travaille aussi bien en tant qu’interprète que chorégraphe indépendante.

Nous avons demandé à Amrita Choudhury de nous raconter la dernière fois où elle a dansé qui a été marquante:

«En mai 2025, j’ai collaboré avec Sumana Chandrashekar, l’une des rares femmes à jouer du Ghatam (pot en argile) en Inde. J’ai exploré le mouvement comme réponse au son de la Terre. Le Ghatam, pot en argile vibrant, ne résonnait pas seulement comme un instrument, mais comme une mémoire vivante, un battement ancestral. Dans un espace traditionnel, baigné par une présence sacrée, j’ai laissé les vibrations de l’argile guider mon corps. Ce n’était tout simplement pas une chorégraphie, mais une offrande, un abandon à la Terre-Mère, chorégraphe invisible de chaque geste. J’ai senti ces rythmes anciens dans mes os, dans mon souffle et dans mon corps, alors que je dansais sans retenue à travers mon âme.»