Événement philanthropique

La Soirée dont vous êtes les héros

ÉDIFICE WILDER | Espace Orange

 

26 mars 2026

Cocktail: 17h

Spectacle: 19h

 

Héros bienfaiteur: 53$

(reçu fiscal de 20$)

 

Héros emblématique: 103$

(reçu fiscal de 70$)

 

Héros épique: 153$

(reçu fiscal de 120$)

 

Héros légendaire: 253$

(reçu fiscal de 220$)

 

16 ans et plus, bébés bienvenus

 

Discussion avec les artistes après la représentation

Un élan philanthropique pour la danse contemporaine

Tangente est heureuse de vous convier à son événement philanthropique annuel pour la première du spectacle Les Furtives + Joy Rider. Intitulée La Soirée dont vous êtes les héros, cet événement poursuit pour une troisième année une nouvelle manière de rendre l’action philanthropique accessible à tout public, permettant aux donateur·rices d’accéder au titre de héroïne/héros à la hauteur de leur choix.

Encore une fois cette année, Tangente s’est donné le mandat de réduire au strict minimum les coûts traditionnellement associés à l’organisation d’une soirée-bénéfice. Les dons recueillis lors de cet événement sont versés directement à un fonds de soutien à la diffusion des artistes et de leurs créations. Les objectifs sont clairs: maximiser l’impact de chaque dollar offert en don pour soutenir concrètement les artistes de la relève dans leur parcours vers la professionnalisation. Cette démarche s’inscrit dans un mouvement de philanthropie pure, où l’intégralité des dons recueillis bénéficie directement au cachet de diffusion des artistes présenté·es à Tangente.

Il n’y a pas de petits dons. Peu importe le montant, chaque don fait une différence concrète et précieuse. Si vous êtes motivé·e à vous engager dans la communauté, alors vous êtes un·e philanthrope!

Merci d’être à nos côtés pour soutenir héroïquement l’avenir de l’émergence en arts vivants!

 

Vous n’êtes pas disponible le 26 mars? Vous pouvez quand même être une héroïne ou un héros de la soirée en faisant un don!

Un reçu fiscal sera émis pour tout don de 20$ et plus.

FAITES UN DON!

90 minutes

L’ordre des pièces peut être modifié sans avis préalable.

1re œuvre

Les Furtives

Les déesses qui coulent

Les déesses qui coulent est une plongée sensible dans la maternité, cette expérience intime et universelle, banale et extrême, qui transforme corps et perceptions. Trois performeuses explorent ce territoire à la fois organique et métaphysique, traversant les écoulements, les effondrements et les remodelages du corps comme autant de traces de puissance, de vulnérabilité et de sororité. Mouvements dansés et acrobatiques, scénographie sensorielle et viscérale se mêlent aux témoignages dans un univers poétique au ton doux-amer. Le corps devient mémoire, paysage et pont entre soi, l’enfant, le monde, le passé et l’avenir. Ici, le cirque documente, incarne et métaphorise une expérience physique, sociale et spirituelle. Les déesses qui coulent nous invite à envisager l’extrême complexité de la maternité et à brasser notre créativité pour réinventer nos vies.

30 minutes
Autoportrait de Mathilde Perahia
Mathilde Perahia
Cocréation et interprétation
Portrait d'Élise Leblanc, photo de SAGE REBELLE PHOTO
Élise Leblanc
Cocréation et interprétation
Portrait de Cassandre Chatonnier, photo de Peter Farbridge
Cassandre Chatonnier
Cocréation et interprétation
Portrait de Geneviève Robitaille, crédit photo Marie-Ève Dion
Geneviève Robitaille
Cocréation et conception sonore
Portrait de Gabrielle Lessard, crédit photo Éva-Maude TC
Gabrielle Lessard
Conseils artistiques
Portrait de Leticia Hamaoui
Leticia Hamaoui
Conception d'éclairage

Soutien financier Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Level UP! (Balancing Act)

Résidences Théâtre de la Ville de Longueuil (Bourse Rideau), Maison de la culture Maisonneuve, Maison de naissance Jeanne-Mance

Chercheure et artiste indépendante, Mathilde Perahia explore les dispositifs et les esthétiques circassiennes pour leur capacité à provoquer un changement de la relation au monde. Elle est détentrice d’une thèse de doctorat de l’Université Concordia dans laquelle elle a étudié des performances de cirque montréalais comme espaces de représentation d’une pensée queer. Dans ce contexte d’explorations socio-esthétiques, sa récente expérience de la maternité l’a menée vers une création sur ce thème. Elle y déploie ses compétences de créatrice-dramaturge et de performeuse, stimulant ainsi l’évolution de nouvelles formes de cirque influencées par des vécus intimes mis en perspective de réflexions sociales et philosophiques. Elle est maman de Yaël, 4 ans.

Artiste de cirque multidisciplinaire et instructrice de cirque senior, Élise Leblanc développe depuis plusieurs années une pratique ancrée dans le cirque social et les formes de performance circassienne alternatives. Mère de deux enfants, chaque naissance a profondément influencé son rapport à la création et à la scène, marquant des tournants significatifs dans son parcours artistique. Son cheminement, riche et varié, l’a menée à travers le Canada et à l’international, où elle a notamment créé de nombreux numéros et spectacles de cirque. Son travail met de l’avant une vision du cirque comme outil de transformation sociale, d’expression sensible et de dialogue entre les corps et les vécus.

Diplômée de l’école Boulle en design d’espace (Paris), Cassandre Chatonnier s’est spécialisée en scénographie grâce au baccalauréat en Design for the Theatre de l’Université Concordia. Depuis l’obtention de son diplôme, elle travaille comme scénographe, chercheure et enseignante. Elle s’intéresse particulièrement au rapport qu’entretient l’interprète avec l’espace ainsi qu’aux différentes façons dont cette relation peut venir nourrir sa pratique de conceptrice. Elle détient une maîtrise en théâtre de l’UQAM sur ce sujet ainsi qu’un doctorat en Études urbaines (INRS), où elle s’intéresse au rapport entre performances autochtones et appropriation de l’espace. Elle est belle-maman d’un grand Adrien et maman d’une petite Cleo.

Après des études en arts visuels (Université Laval), Geneviève Robitaille complète son parcours de formation professionnelle à L’École de danse de Québec (2015). Elle travaille avec Lina Cruz depuis 2016, avec qui elle danse entre autres le solo Tic-Tac Party et la pièce de groupe Morphs. Geneviève a pris part au Cri des méduses d’Alan Lake et a repris un rôle dans Solitudes duo de Daniel Léveillé. Elle danse dans ODE (première au FTA 2024) de Catherine Gaudet, ainsi que dans Êtres de bois et le film Marée Noire de Fleuve Espace Danse, tout en reprenant des rôles dans les pièces antérieures de ces deux compagnies. Elle a collaboré aussi avec Marie Lambin-Gagnon, La Otra Orilla, Social Growl Dance, Martin Messier, Sursaut, Jacynthe Carrier, Parts+Labour, Morgane Le Tiec et Kimberley De Jong. En parallèle à l’interprétation pour d’autres artistes, elle crée des liens entre les arts visuels et la danse à travers une recherche personnelle en art multidisciplinaire.

Gabrielle Lessard est diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2012. Parallèlement à sa carrière d’interprète, elle s’investit dans la création et s’intéresse autant à l’écriture qu’à la mise en scène. Son dernier texte, La blessure, a été créé à Espace Libre en 2022. La même année, elle signe la mise en scène de Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles à La Licorne, une production du Théâtre à l’eau froide avant de se consacrer à Et puis par la fenêtre, nous pourrons voir les champs de Stéphanie Labbé. En 2024, sa dernière création, JUDY, lui a ouvert les portes de la salle Michelle-Rossignol du CTD’A. Tout en continuant de se consacrer à la mise en scène, notamment avec le PàP, Gabrielle est fréquemment invitée par les écoles professionnelles de théâtre pour mettre en scène les interprètes de demain.

Leticia Hamaoui est diplômée de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx en théâtre-production, gestion et techniques de scène. Depuis sa sortie en 2013, elle s’implique au sein de multiples projets artistiques en tant que conceptrice d’éclairages. Elle a récemment participé à des productions comme Incendies, mise en scène par Elkahna et Ines Talbi au Théâtre Duceppe; La démagogie des dragons, mise en scène par Vincent Kim pour Productions Yuzu au Théâtre d’Aujourd’hui; Faire le bien, dirigé par Claude Poissant au Théâtre Rideau Vert; et Orgueil et préjugés, mise en scène par Frédéric Bélanger. S’impliquant de plus en plus dans des projets destinés au jeune public, Leticia conçoit les éclairages pour des productions comme Le Scriptarium au Théâtre Le Clou, Splendide Jeunesse pour le Projet MÛ, Chansons pour le musée pour Mammifère, Sœurs Sirènes pour Libre Course et L’Arche de Noémie ainsi que Ma sœur pour L’Arrière Scène.

Notre démarche artistique de cocréation entre mères déploie une écriture somatique et scénographique circassienne pour témoigner de phénomènes intimes qui touchent aussi le social. À la frontière du cirque et de la performance, nous avons exploré la portée métaphorique du cirque et sa capacité à éprouver le monde autrement, comme c’est le cas de l’expérience de la maternité. Nos corps maternels sont parmi les plus acrobatiques!

Notre écriture physique collective, fondée sur la confiance et l’intuition à travers un système de questions-réponses en mouvement de nos propres vécus de mères, a permis de croiser nos intimités, nos corps et nos imaginaires. Tout au long de la création, nos récits personnels de cette expérience transformatrice se sont accompagnés d’une réflexion philosophique pour s’incarner en gestes, en formes, en relation les unes autres et avec la matière.

Nous nous inscrivons dans un cirque de création où la scénographie devient partenaire dramaturgique: les appareils acrobatiques, les corps et la matière dialoguent pour porter des témoignages intimes. Un cirque qui documente et donne voix à d’autres corps, assumant sa transdisciplinarité sans renier son essence.

2de œuvre

Joy Rider

Walang Hiya

Walang Hiya explore la sexualité des Philippines en fusionnant le néoburlesque avec des éléments de la culture philippine, notamment le tinikling, une danse folklorique rythmée par deux tiges de bambou frappées au sol. Signifiant «impudique», «Walang Hiya» est souvent utilisé comme insulte contre les femmes qui manqueraient de pudeur. Ici, l’artiste se réapproprie cette expression pour poser la question: comment une femme peut-elle être le sujet de sa sexualité dans un environnement qui brime son agentivité et son humanité? Opposant les attentes culturelles à la positivité sexuelle du burlesque, cette œuvre nous éloigne de la féminité pudique, soumise et chaste prônée par la société et nous amène vers une féminité subversive axée sur le plaisir.

40 minutes
Portrait de Marbella Carlos alias Joy Rider, photo de COCOHAUS Productions
Joy Rider
Chorégraphie et interprétation
Portrait d'Eric Leong alias Komodo, crédit photo Vera Visuals
Komodo
Interprétation
Portrait d'Emily Divry alias Lia Jasmine
Lia Jasmine
Interprétation

Résidence LA SERRE – arts vivants (Résidences Radiales)

Marbella Carlos, alias Joy Rider, est une artiste queer interdisciplinaire née à Manille et basée à Montréal. Elle est titulaire d’une maîtrise en thérapie par les arts créatifs, d’un baccalauréat en beaux-arts et d’un baccalauréat en éducation en arts visuels. Dans sa pratique, elle utilise le burlesque comme moyen d’explorer des thèmes tels que l’identité, la queeritude, la sexualité, la décolonisation, le plaisir et la joie, et présente son travail à travers le Canada et à l’étranger. Son travail a été soutenu par le Conseil des arts du Canada, le MAI (Montréal, arts interculturels), CanAsian Danse, le Festival Accès Asie, Parbleux, LA SERRE – arts vivants, Neighbourhood Danceworks et bien d’autres.

Eric Leong (ils/il) est un artiste queer d’origine chinoise et bruneienne qui se produit sous le nom de Komodo. Son parcours artistique a débuté par plus d’une décennie de formation classique au piano au Conservatoire royal de musique, avant d’évoluer vers une pratique autodidacte de la danse, allant de la salsa au voguing, en passant par le whacking et le burlesque. En tant que fondateur de Paifang, une série d’événements culturels queers dans le quartier chinois de Montréal, sa pratique artistique est profondément ancrée dans la communauté et explore les thèmes des liens intergénérationnels, de la queeritude et de l’identité diasporique.

Emily Divry (elle) est une artiste burlesque émergente, également connue sous le nom de Lia Jasmine, qui considère la performance sensuelle comme un moyen de se connecter à son corps et d’atteindre son érotisme intérieur. Son parcours dans le burlesque a commencé grâce Walang Hiya de son mentor Joy Rider, dans lequel elle a joué le rôle de danseuse de soutien, et depuis elle s’efforce de créer sa propre identité burlesque. Son numéro emblématique, Blossom, combine son amour des mouvements sensuels et son expérience de la libération de la honte qui entoure sa sexualité. Blossom a été accepté au Vancouver International Burlesque Festival en 2025 et sélectionné comme Fresh Faced Feature.

Je mélange les traditions culturelles philippines et le néoburlesque pour créer des performances sensuelles, ludiques, personnelles et politiquement engagées. Le burlesque est pour moi un moyen d’affirmer mon pouvoir sur mon corps et ma sexualité, tandis que la danse, les costumes et les récits philippins m’apportent un vocabulaire culturel riche et un héritage sur lesquels m’appuyer. Je tisse ces formes ensemble pour créer des moments comiques, sensuels et parfois subversifs qui remettent en question les récits coloniaux, interrogent l’acculturation et célèbrent l’identité diasporique. Mon processus commence souvent par une image, un rythme ou un geste culturel, que je mélange ou contraste ensuite avec des éléments burlesques. Le résultat est une œuvre qui se délecte du glamour et de la joie tout en créant un espace pour des conversations complexes sur l’identité, l’appartenance et la libération.