Programme septuple
Les Soirées 100Lux 2019
25. 26. 27 AVRIL 2019 - 19H30
28 AVRIL 2019 - 16H
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CERTAINES PARTIES DU SPECTACLE SONT PRÉSENTÉES UNIQUEMENT EN ANGLAIS
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ENTRETIEN ANIMÉ PAR HELEN SIMARD ET TABLE DE LIVRES LE 26 AVR.
Les Soirées 100Lux 2019
Sept danseurs urbains et de rue canadiens explorent de nouveaux territoires, ouvrant leur âme et leur corps à quelque chose de viscéral, personnel et imaginatif. Ce programme marque la première association de Tangente avec Axelle Munezero en tant que fondatrice et commissaire de l’organisation 100Lux, qui en est à sa septième année de production d’événements et d’activités. Ces sept courtes œuvres incluent notamment des projections vidéo, de la musique live, des rappeurs et des DJ, témoignant de visions et d’approches du mouvement vastes et variées. Au cœur de ces prestations se trouvent des questions sur l’identité et l’appartenance culturelle.
VICTOR SONO & TITO SONO
Escucha
Victor Sono, alias BreakVicious, collabore avec son frère Tito Sono dans un duo où se rencontrent le breaking et la guitare acoustique. La culture du breaking valorise la capacité du danseur à suivre la musique: être on the beat. L’œuvre explorera le renversement de ces rôles en permettant aussi au danseur d’être suivi par la musique. Ces deux artistes improvisateurs de renommée internationale dans leur pratique respective se joignent pour une première fois pour une création collective. Fidèles à eux-mêmes, ils gardent une place majeure à l’improvisation freestyle tout au long de l’œuvre.
Interprètes Victor Sono, Tito Sono
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Tito Sono a rapidement baigné dans la musique grâce à son père, originaire du Pérou. Souvent, ils organisaient des fêtes à la maison en campagne. Dès son plus jeune âge, Tito tente de suivre les aînés dans leurs musiques: la valse, le boléro, la rumba et plusieurs autres styles. Il réalise que la musique est un langage et commence à explorer l’improvisation. Depuis, il continue la musique à travers divers projets notamment son groupe de musique latine El Son Sono.
Victor Sono aka B-boy Vicious commence à danser le break dans les rues de son quartier à Brossard en 1998. Dans les années 2006-07, Vicious se fait connaître à l’international. Sa passion pour la danse et ses groupes Sweet Technique et Boogie Brats l’inspirent à développer son style et l’art du break. Lorsqu’il danse, il cherche à préserver l’essence de son crew et à représenter d’où il vient. Depuis, Victor apprend de ses voyages à travers le monde et partage la culture du break.
MECDY JEAN-PIERRE
Doppelgänger
Dans l’expérience, notre corps peut se transformer et éveiller certaines habiletés en soi par une dualité entre l’obscurité et la lumière. L’équilibre est peut-être la clé, mais être en harmonie avec ces deux énergies qui nous habitent fera peut-être de nous des êtres infiniment balancés.
Interprètes Marie-Ève Bernard, Martine Castera
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Avec ses qualités explosives et énergiques, Mecdy Jean-Pierre est un danseur professionnel, enseignant, interprète et chorégraphe guidé par la flamme qui l’habite. À l’origine danseur de rue, il débute sur la scène de la danse montréalaise en 2005. Spécialisé en popping, Mecdy fait partie d’un groupe élite nommé Symbiotic Monsters englobant dix membres de différentes nationalités. Il fait ses premières expériences en tant qu’interprète avec les compagnies Juxtapose et Gadfly, qui l’ont inspiré à partager sa propre vision au grand public. Doppelganger est sa première création de scène.
Marie-Ève Bernard gravite dans l’univers de la danse depuis l’âge de 6 ans. Elle s’intéresse d’abord aux danses chorégraphiques puis ensuite aux danses freestyles. Marie-Ève utilise la danse pour se guérir et évoluer. C’est ce qui la motive à faire partie de divers projets dont Doppelganger chorégraphié par Mecdy «Venom » Jean-Pierre.
Diplômée de l’UQAM en danse contemporaine, Martine Castera investit son énergie dans le mouvement. Elle possède une expérience de 12 ans en karaté, ainsi qu’en capoeira et continue à perfectionner sa technique de danse contemporaine à travers des projets, des créations et des stages (New York, Springboard, etc.). Elle fait partie de la communauté de hip-hop depuis 9 ans déjà. À travers son parcours de danse urbaine, elle découvre son amour pour le popping et s’entraîne plus spécifiquement dans ce style.
Dans le but de rendre la pièce vivante et plus naturelle, il a fallu passer par un processus de questionnement interne et d’en comprendre la signification pour chacun. Ainsi pour approfondir la connexion des danseurs avec le propos, Helen Simard a apporté son aide au projet. Notre défi est de pouvoir démontrez cette entité et d’incarner cette expérience à travers le mouvement du corps.
BOREALIS SOUL (Whitehorse)
Face Value
Peur. Solitude. Anxiété. Colère. Nous vivons tous avec une panoplie d’émotions, mais nous nous sentons rarement confortables de partager notre réalité interne avec les autres. Nous sommes jugés par notre degré de bonheur et afin de donner l’apparence d’avoir réussi nos vies, nous dissimulons nos émotions sincères sous un faux sentiment de contentement. Face Value révèle ce que cachent nos façades et fait la lumière sur nos émotions les plus profondément dissimulées. Peut-être que si nous nous permettions d’être un peu plus sincères les uns avec les autres nous verrions que nous sommes moins seuls qu’on ne le pense.
Interprètes Valérie Herdes, Jordan Reti, Alex Robinson, Kelvin Smoler
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Borealis Soul est un collectif d’art multidisciplinaire basé dans le Grand Nord à Whitehorse au Yukon. Nous nous consacrons à la création d’œuvres fusionnant la danse, la musique et l’art digital (vidéo, animation et projection) pour partager avec nos publics des histoires et des idées qui nous interpellent. Toutes nos pièces conjuguent deux éléments inextricablement liés à nos identités en tant qu’artistes et individus: la culture hip-hop et une perspective nordique sur la vie. En tant que collectif, nous cherchons à continuer de développer notre style et à raffiner notre processus créatif afin de produire des œuvres uniques et novatrices qui définissent le caractère exclusif de Borealis Soul.
CÉLINE RICHARD ROBICHON
Oui / Non
Oui, je peux voir l’illusion – mais non, elle n’existe pas. Oui, le tableau se développe – mais non, il n’a aucun sens. Oui, je ressens l’effet – mais non, ça reste ordinaire. Oui, je suis en échange avec l’ordinaire – il est présent.
Interprètes Céline Richard Robichon, Elie-Anne Ross
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Jeune femme de front dans le milieu montréalais des danses urbaines, Elie-Anne Ross est introduite au popping en 2006, un style qui se distingue par la contraction et l’isolation des muscles ainsi que par des mouvements illusoires. Après quatre ans de formation avec les pionniers du popping à Montréal tels que Fon DeVueno-powell et Handy «Monsta Pop» Yacinthe, elle décide de développer sa propre esthétique. En 2017, elle devient membre du collectif Symbiotic Monsters. Elle travaille alors avec le Cirque du Soleil et se produit dans différents festivals à Montréal. En 2016, elle obtient un baccalauréat en danse de l’UQAM et elle se joint à la compagnie Ebnflōh en tant qu’interprète apprentie. Elie-Anne est l’une des rares femmes au Canada à se spécialiser dans cette forme de danse; son objectif est de pousser son art ici et ailleurs.
Céline Richard Robichon est une artiste multidisciplinaire qui a grandi avec la danse. Ses débuts étaient concentrés sur les styles classiques, tel que le ballet, mais son focus d’entrainement durant les derniers dix ans est en danses urbaines, plus précisément le hip-hop. Céline a dansé pour plusieurs chorégraphes et différentes compagnies à Montréal et à Toronto dans le milieu de la musique, de la télévision et des arts sur scène. Présentement, elle étudie en art multimédia et s’intéresse à la création interdisciplinaire.
SHANYÇA ELIE-LECONTE
Un bonhomme surpris, triste et heureux
Ma proposition artistique est une histoire en mouvement (storytelling) inspirée par la schizophrénie. Déclenchée par une psychose toxique – autrement dit, une prise de drogue – elle produit un impact sur le système nerveux central et ses différents neurotransmetteurs. La maladie mentale est un sujet qui me tient grandement à cœur car elle est très banalisée même si plusieurs personnes en sont affectées. J’habite dans l’un des quartiers les plus pauvres de Montréal, Hochelaga.
Interprète Shanyça Elie-Leconte
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Née à Montréal 1994 dans le quartier du Mile-end, Shanyça Elie-Leconte grandit dans un milieu assez rocailleux où elle découvre la danse avec le mambo enseigné par Caroline Paré. Cette découverte l’amène à vouloir approfondir ses connaissances en danse. La danse urbaine réveille une passion et elle s’y dédie complètement à travers battles, freestyles, compétition et performances. Elle complète sa formation en danse contemporaine avec Stéphanie Decourteille et étudie présentement en interprétation à l’UQAM. La danse est sa raison, sa voix et sa foi.
EMMANUELLE LÊ PHAN
Fil Rouge
Le terme red thread (fil rouge) vient de l’expression allemande Der rote Faden des Erzählens, qui signifie «le fil rouge du récit». Dans ce court récit, le fil conducteur trace son parcours à travers un labyrinthe surréaliste créé par six protagonistes. Comme un collier de moments doux et magiques, le fil renvoie à ce lien absurde et précis qui unit les danseurs.
Interprètes Kalliane Brémault, Samuel Cyr, Victoria Mackenzie, Anthony Palomeque, Elie-Anne Ross, Alexandre Wilhelm
Concepteur des éclairages Benoit Larivière
Pièces musicales Eden Ahbez, Photay, High Klassified, Gangus
La chorégraphe Emmanuelle Lê Phan est co-directrice artistique pour la compagnie Tentacle Tribe depuis 2012. Avec le chorégraphe suédois Elon Höglund elle crée plusieurs oeuvres: Nobody Likes a Pixelated Squid, Fractals of You, Threesixnine et Ghost présentées dans plus de 50 villes internationales. Pour le Festival 100Lux, elle crée un trio féminin Origami Mami en 2017 qui fait fureur dans les festivals hip-hop européens. En 2018, elle est invitée pour une commande d’oeuvre à Oslo pour créer une pièce avec six danseurs urbains de la Norvège.
Jeune femme de front dans le milieu montréalais des danses urbaines, Elie-Anne Ross est introduite au popping en 2006, un style qui se distingue par la contraction et l’isolation des muscles ainsi que par des mouvements illusoires. Après quatre ans de formation avec les pionniers du popping à Montréal tels que Fon DeVueno-powell et Handy «Monsta Pop» Yacinthe, elle décide de développer sa propre esthétique. En 2017, elle devient membre du collectif Symbiotic Monsters. Elle travaille alors avec le Cirque du Soleil et se produit dans différents festivals à Montréal. En 2016, elle obtient un baccalauréat en danse de l’UQAM et elle se joint à la compagnie Ebnflōh en tant qu’interprète apprentie. Elie-Anne est l’une des rares femmes au Canada à se spécialiser dans cette forme de danse; son objectif est de pousser son art ici et ailleurs.
MAGDALENA MARSZALEK
Tout va bien dans le meilleur des chaos
C’est intime et exposé. C’est personnel et partagé. C’est solitaire au cœur d’une foule. C’est se sentir chez soi… dans un club sombre. On s’y retrouve, s’y rencontre, on s’amuse, on s’isole et on y guérit. On s’y réfugie, on est en transe, on est en voyage et à la maison en même temps. C’est une musique, c’est une danse, c’est une façon de vivre… et si la house était une personne, comment la décririez-vous? Départ pour un voyage au cœur d’une «rave-rie» très personnelle, au cœur de cette relation intime, précieuse et chimique entre les house-heads et leur muse.
Concept et chorégraphie Magdalena Marszalek
Danseurs Achraf «Eywaa» Terrab Junior, «Djüngle» Dorsaint, Magdalena Marszalek
DJ et montage musical Eldridge Estinvil aka «Don Barbarino»
Vidéo Hugo Mazo
Œil extérieur Frédérique «PAX» Dumas, Dominique Sophie, Yvon «Crazy Smooth» Soglo
Avec la participation de Don Barbarino, Dominique Sophie, Mithra «DJ Black Gold» Rabel, Marvin «Marvelous Marv» Jean-Baptiste, Michael Terzian, Christian «Lost Heroes» Pronovost
Costumes Priscilla Charbonneau
Conception des éclairages Benoit Larivière
Remerciements MAI (Montréal, arts interculturels), Tangente, 100Lux, Ti Agrikol, Datchka Vilmé, Mariel Rosenbluth et Amaru, Dominique Sophie, Talia Rimpel, Alexandra «Spicey» Landé. Et bien sûr un grand merci à la communauté de house de Montréal.