Dansu ダンス

Le Wilder

18 AU 28 OCTOBRE

1 PERFORMANCE : 30$

3 PERFORMANCES : 63$

1 PROGRAMME DE FILMS : 5$

Mikiko Kawamura

Alphard (performance)

18. 19. 20. OCTOBRE | 18H30
21 OCTOBRE | 16H

Alphard désigne l’étoile la plus brillante de la constellation Hydra. La lumière revêt donc une importance capitale dans cette oeuvre. La scène, divisée en neuf carrés, séparés les uns des autres par les éclairages et définis par une musique singulière, accueille Mikiko Kawamura voyageant et dansant au travers de cet espace. Mikiko Kawamura a composé elle-même tous les éléments scéniques de cette oeuvre et décrit cette création comme « une avancée sur les perceptions ». Le solo Alphard, salué par la critique, a été présenté comme une oeuvre délicate et puissante, avec de superbes techniques de composition et d’exécution.

30 MINUTES

Chorégraphe et interprète Mikiko Kawamura
Coproducteurs Dance Triennale Tokyo, Yokohama Red Brick Warehouse Number1

Mikiko Kawamura est une figure montante de la danse au Japon. En dépit de son jeune âge – elle est née en 1990 – elle a déjà reçu quelques notables récompenses, dont le Outstanding New Artist Prize dans la catégorie Nouveau chorégraphe du Yokohama Dance Collection EX2011, le New Artist Prize durant le Dance ga Mitai! New Figure Dance Festival 10, le HARAJUKU PERFORMANCE+DOMMUNE et le Japan Dance Forum Prize. Elle a débuté avec le breakdance, qu’elle pratiquait à Tokyo. Son travail de production chorégraphique commence toujours avec une vision, un groupe d’images qu’elle va ensuite constamment transformer en une réalité scénique. Elle travaille de façon globale en créant elle-même la musique, les éclairages et les effets visuels. Elle décrit sa danse comme une tentative de communiquer avec des univers parallèles, des constellations de mondes alternatifs inconnus, souvent imperceptibles. Après avoir gagné le Outstanding New Artist Prize en 2011, elle a présenté le solo Alphard l’année suivante au Yokohama Red Brick Warehouse No.1. Cette oeuvre a été présentée à la Dance Triennale Tokyo en 2012, puis au Malta Festival Poznan en 2013 (Pologne) – dont le commissaire principal était Romeo Castellucci. De plus, l’oeuvre a circulé au Zagreb, en Croatie (Perforacije Festival) et au Vietnam (Europe Meets Asia in Contemporary Dance). Parmi ses autres oeuvres, notons Euphoria, en collaboration avec Antti Seppanen, et la pièce It’s not us, it’s only glass avec Alen and Nenad Sinkauz (musiciens), Ivana Sajko (écrivain), Ivan Marušić (installation multimédia) par Domino Project en Croatie.

Kaori Seki

Amigrecta (performance)

18. 19. 20. OCTOBRE | 19H30
21 OCTOBRE | 17H

D’un passé qui ne sera jamais retrouvé à la possibilité de nouvelles rencontres, Amigrecta est une réflexion sur la vie et la mort, et sur ces choses en danger qui pourraient disparaitre à jamais. L’artiste japonaise Kaori Seki a créé cette œuvre suite aux malheureux événements survenus dans son pays, causés par la fusion du réacteur nucléaire de Fukushima et la contamination radioactive de la région. En découle une chorégraphie forte où deux genres se confrontent : ceux qui voient un passé qui ne sera jamais retrouvé et ceux qui perçoivent la possibilité de nouvelles rencontres.

 

50 MINUTES

Chorégraphie Kaori Seki
Interprétation Teita Iwabuchi, Yu Goto, Yui Yabuki, Shun Shimizu, Kaori Seki
Lumières Masayoshi Takada
Parfum de scène Toshifumi Yoshitake
Son Yuji Tsutsumida
Direction technique Chikage Yuyama
Costumes Yoko Takeuchi
Coproducteurs Saitama Arts Theater/Saitama Arts Foundation

 

 

Kaori Seki débute l’étude du ballet classique à 5 ans, puis la danse moderne et contemporaine à 18 ans. C’est à cet âge qu’elle commence aussi à chorégraphier. Elle présente son travail depuis 2003 et en 2013 elle fonde sa compagnie KAORI SEKI Co. PUNCTUMUN. Dans son processus de création, elle explore les sens des êtres humains, des animaux, et des plantes. Elle a créé des pièces stimulant les sens du public en utilisant odeurs et parfums. Seki est récipiendaire du Prix Jeune Chorégraphe de l’Ambassade française du Yokohama Dance Collection EX en 2012 pour Hetero – chorégraphié avec Teita Iwabuchi – qui était accompagné d’une résidence au Centre national de danse contemporaine Angers (CNDC) en France. Elle a aussi reçu le grand prix Chorégraphe de la nouvelle génération au Prix pour la chorégraphie Toyota en 2012, le Prix Nouveau visage de la Fondation ELSUR en 2013, le Prix du Forum japonais de la danse en 2016, et était membre junior de la Fondation Saison de 2014 à 2017. En tant que danseuse, elle a participé aux créations de Ko Murobushi. Ses récentes créations incluent Utu ri (2017), WO CO (2016), et Miroedetut (2014).

Zan Yamashita & Kim Itoh

Namae ga Nai (performance)

25. 26. 27. OCTOBRE | 19H30
28 OCTOBRE | 16H

Rencontre au sommet ! Zan Yamashita, reconnu pour son utilisation unique du texte, et Kim Itoh, figure de proue de la danse contemporaine japonaise. Depuis les années 90 au Japon s’est développée une esthétique de danse contemporaine appelée « la troisième génération du buto ». Dans cette forme, danseurs et chorégraphes (ici Zan Yamashita et Kim Itoh) sont plus inspirés par le quotidien des gens que par la représentation d’histoire de cycles transcendantaux, tout en conservant un message politique sous-jacent. Connu pour son approche très incarnée du texte, Zan Yamashita met ici en scène le danseur Kim Itoh dans une performance à la forte présence physique.

Veuillez noter que des sous-titres seront disponibles en langue anglaise uniquement pour ce spectacle.

60 MINUTES

Chorégraphie Zan Yamashita
Interprétation Kim Itoh
Lumières et direction technique Lang Craighill
Son
Daisuke Hoshino
Résidence de création ST spot Yokohama

Né en 1970, Zan Yamashita commence sa carrière de chorégraphe et metteur en scène dans les années 90. Il est lauréat du prix pour les arts de la scène du Centre des arts de Kyoto en 2004. Il a créé plusieurs pièces expérimentales dont une mêlant danse et mots, et une autre où il déplace le matériel sur scène. Son travail a été présenté entre autres au Live Arts Bangkok (Thaïlande, 2007), au Kunsten Festival des Arts (Belgique, 2008), au Istanbul International Contemporary Dance and Performance Festival (Turquie, 2009) et au Postmainstream Performing Arts Festival (Japon, 2014). Yamashita travaille aussi comme danseur, interprète et acteur, et collabore avec des artistes d’autres pays, dont le danseur thaïlandais Pichet Klunchun et le réalisateur malaisien Fahmi Fadzil.

Kim Itoh a commencé la danse buto en 1987 et a très vite commencé une carrière de chorégraphe et de danseur, fondant sa propre compagnie Kim Itoh + The Glorious Future en 1995. Depuis, il s’est produit au Japon et dans le monde entier, dont à Montréal en 2009, et consacre aujourd’hui une grande part de son temps à l’enseignement. Professeur depuis 2008 à la Kyoto University of Arts and Design, Kim Itoh ne fait pas qu’enseigner la danse à des étudiants ou se produire dans des écoles ; il travaille également avec des amateurs. Il a créé sa nouvelle compagnie en 2015, Physical Theatre Company GERO, et a présenté sa dernière création The Game Named Family au Festival Dance New Air à Tokyo en 2016.

Saburo Teshigawara / KARAS

Rétrospective de films et vidéos

PROGRAMME 1
25. 27 OCTOBRE | 18H

  • A Tale Of (2005) – 8 min.
    Un film mystérieux dans lequel le réel devient irréel, et le visible, invisible…
  • Keshioko (1993) – 10 min.
    Réalisation/montage : Saburo Teshigawara. Caméra : Nobuyoshi Araki. Avec Saburo Teshigawara, Kei Miyata, et autres danseurs.
  • Friction of Time – Perspective Study vol.2 (2008) – 20 min.
    Suite du travail de recherche Perspective Study vol.1 mené en 2004 par Teshigawara, cette vidéo est le résultat d’un processus d’essais-erreurs porté par un seul corps en mouvement filmé par une caméra haute vitesse.

PROGRAMME 2
26. 28 OCTOBRE | 18H

  • Perspective Study vol.1 (2004) – 20 min.
    Un film expérimental et esthétique ; une étude collaborative de la relation entre le mouvement dansé et le mouvement de la caméra.
  • T-City (1993) – 28 min.
    Premier film de Teshigawara, T-City aborde sa conception fondamentale de la danse, dans laquelle corps, matériaux, air et sons se mêlent pour former une nouvelle matière.

A Tale Of

Réalisateurs et monteurs Saburo Teshigawara et Ravi Deepres
Interprètes Kei Miyata, Rihoko Sato
Financé par Arts Council of England

Friction of Time – Perspective Study vol.2

Réalisateur et monteur Saburo Teshigawara
Interprètes Saburo Teshigawara, Rihoko Sato
Producteurs Yamaguchi Center for Arts and Media [YCAM] / KARAS

 

Keshioko

Réalisateur et monteur Saburo Teshigawara
Caméra Nobuyoshi Araki
Interprètes Saburo Teshigawara, Kei Miyata, Shun Ito, Koichi Ienaga

Perspective Study vol.1

Réalisateur et monteur Saburo Teshigawara
Interprètes Rihoko Sato, Junaid Jemal Sendi
Producteurs Kei Miyata, Kanagawa Arts Foundation
Merci à BankART1929, Rolex Mentor et Protégé Arts Initiative

T-City

Réalisation, montage et caméra Saburo Teshigawara
Interprètes Sayoko Yamaguchi, Kei Miyata
Producteurs Aichi Arts Center, Aichi Prefectural Arts Promotion Service

 

 

Originaire de Tokyo, Saburo Teshigawara entame sa carrière de chorégraphe en 1981, après avoir étudié les arts plastiques et la danse classique. En 1985, il fonde KARAS avec la danseuse Kei Miyata. Depuis, la compagnie est régulièrement invitée en Europe, Asie, Amérique et Océanie. Outre ses créations en solo et pour KARAS, Saburo Teshigawara a créé plusieurs pièces pour le Nederlands Dans Theater, le Ballet National de Bavière, le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet Frankfurt (à l’invitation de William Forsythe), le Ballet du Grand Théâtre de Genève et le ballet de l’Opéra de Göteborg. Il collabore régulièrement avec des musiciens sur scène dont, récemment, les pianistes Francesco Tristano et Yosuke Yamashita, la violoniste Sayaka Shoji et l’Ensemble intercontemporain. S’intéressant à toutes les disciplines artistiques, il a par ailleurs mis en scène cinq opéras, réalisé plusieurs installations et films. Dans chacune de ses créations, il conçoit l’œuvre dans sa globalité, aussi bien les costumes, les éclairages que le dispositif scénique. Il a mené divers projets pédagogiques dont S.T.E.P. (Saburo Teshigawara Education Project) lancé à Londres en 1995, et continue à encourager de nombreux jeunes danseurs dans ses ateliers permanents au studio de KARAS à Tokyo. De 2006 à 2013 il a également enseigné au Department of Expression Studies de l’Université St Paul’s (Rikkyo), et depuis 2014 il est professeur à la Tama Art University, au département scénographie, art dramatique et danse. En 2013, il a ouvert son propre espace de création Karas Apparatus à Tokyo, qui propose des spectacles, expositions et ateliers. Son œuvre est couronnée de nombreux prix, dont un Bessie Award en 2007. En 2009, la médaille d’honneur lui est décernée par l’Empereur du Japon pour sa contribution dans le domaine artistique.

Commissarié par Diane Boucher - En codiffusion et coprésentation avec