Sans lactose

Isabelle Boulanger
Native de Montréal, Isabelle Boulanger étudie la danse à LADMMI, L’école de danse contemporaine de Montréal, qu’elle termine en mai 2011. Souhaitant faire de la danse un art accessible à tous, Isabelle aborde sa danse avec humour, légèreté et dérision. À l’automne 2011, elle présente sa première pièce Une grande fente pour dire «allô» dans le cadre du concours chorégraphique Danses Buissonnières de Tangente. Dû à « un style chorégraphique cristallin, ce qui est assez surprenant pour une jeune chorégraphe » (-Dena Davida, codirectrice artistique de Tangente), elle obtient son laissez-passer pour la programmation 2012-2013 de Tangente et y présentera sa toute nouvelle création Fente-Toi! Au cours de l’année 2012, Isabelle est invitée à présenter ses pièces dans divers contextes (écoles secondaires, MétroArt, Festival de Chateauguay, OF.F.T.A) afin de sensibiliser le grand public à la danse contemporaine actuelle. Tout dernièrement, La Grande Fente a été invité à participer au Festival Vue sur la Relève pour présenter leur spectacle Fentes 1 à 3. Isabelle se voit octroyer 3 prix coup de pouce; spectacle en danse s’étant le plus démarquer, un laissez-passer pour Parcours Danse 2013 et le prix coup de cœur du Cirque du Soleil.

Joanie Deschatelets
Diplômé de l’école de danse contemporaine de Montréal, Joanie Deschatelets adore arrimer différentes formes d’arts, notamment la vidéo, l’animation et le dessin. Elle fut la soliste pour le court métrage Inside Out, réalisé par Pascal Laquerre qui a été sélectionné au Festival du film d’animation Hiroshima. Ayant obtenu un rôle pour la pièce Vie et mort de l’élégance (2012) de la chorégraphe Marie Béland, elle participe aux Jeux de la Francophonie de Nice en 2013 avec cette même pièce. En parallèle, elle participe aux projets de La Grande Fente, dirigés par Isabelle Boulanger depuis juin 2011.

Noémie Dufour-Campeau
Noémie Dufour-Campeau a fait sa formation professionnelle à LADMMI, l’école de danse contemporaine de Montréal. Dès sa sortie, elle se fait recruter pour danser dans le vidéo clip Sprawl II du groupe canadien Arcade Fire chorégraphié par Dana Gingras. Elle fait également partie de la 2e édition du projet Fly avec la chorégraphe torontoise Sasha Ivanochko. Elle participe au processus créatif d’Audrey Rochette qui fût présenté à Tangente en 2013. Noémie se dévoue aux projets d’Isabelle Boulanger (La Grande Fente) depuis novembre 2010.

Anabel Gagnon
Suite à l’obtention de son diplôme de l’EDCMTL (2012), Anabel Gagnon prend part au festival Deltebre Dansa en Espagne et rencontre différents maîtres de la danse Belge. Par la suite, elle collabore avec Victor Quijada à l’occasion d’un court-­‐métrage de danse qui sera présenté aux Rendez-­‐vous du cinema Québecois. Elle travaille également avec la compagnie Maribé -­‐ sors de ce corps afin de participer aux VII Jeux de la Francophonie à Nice, en France. De plus, elle obtient une bourse du CALQ (Conseil des Arts et des Lettres du Québec) ainsi que la bourse Sofia Borella en vue de réaliser un séjour de perfectionnement de deux mois à Bruxelles au printemps 2014. Récemment, Anabel se joint à la compagnie Le Carré des Lombes sur la distribution de Dévorer le ciel , présentée au Guangdong international Dance Festival, en Chine. Elle rejoint la Grande Fente pour sa dernière création, Sans Lactose en 2014.

Alexia Martel
Alexia Martel a complété sa formation à L’École de danse contemporaine de Montréal (Edcmtl) en mai 2012. Suite à sa graduation, elle intègre la compagnie d’Isabelle Boulanger (La Grande Fente) pour la création Fente-toi ! présentée à Tangente. Par la suite, elle découvre l’univers de Patricia Gagnon et participe à deux de ses oeuvres. Alexia travaille également avec Marie Béland (Maribé sors de ce corps) pour la pièce Vie et mort de l’élégance et Figures de silence. Elle est présentement en création pour la prochaine pièce de La Grande Fente et vient d’intégrer la compagnie For Body and Light.

Kim Henry
Depuis sa graduation de l’EDCMTL en 2011, Kim Henry a participé à plus d’une trentaine de productions et créations au Québec, au Canada ainsi qu’aux États-Unis. Elle a entre autres collaboré avec Montréal Danse, Mélanie Demers (Fly), Willi Dorner (FTA), Fleuve Espace Danse, Dynamo Théâtre, le Théâtre de la Dame de Cœur, le Tapis Rouge du Cirque du Soleil ainsi que plusieurs autres. Elle est interprète pour la jeune compagnie La Grande Fente d’Isabelle Boulanger depuis 2011.

Audrey Rochette
Depuis sa sortie en 2011 de L’école de danse contemporaine de Montréal (Ladmmi), Audrey Rochette a dansé pour Lucie Grégoire, Isabelle Boulanger, Rosie Contant, Bruno Dufort et Geneviève Caron-Ferron . Elle a également participé aux tournages de SIX MIL ANTENNAS de Johnny Ranger et de So certain I was, I was a horse d’Émilie Serri. Elle travaille présentement pour la dernière création de la compagnie La Grande Fente.

Hubert R. De Roy
Hubert R. De Roy (ou HRD) oriente principalement sa production vers l’art vidéo, l’art sonore et les nouveaux médias. Il a collaboré avec différent(e)s chorégraphes, troupes de danse contemporaine et autres oeuvres scéniques, en plus de travailler à la fois en tant que monteur vidéo, réalisateur, caméraman, concepteur sonore, VJ et photographe. Au-delà de son éclectisme entre matières organiques et traitements numériques, son art vise à démontrer l’impact des technologies sur le corps humain, les perceptions audiovisuelles, les communications et les structures sociales.

Renaud Pettigrew
Depuis sa sortie de l’École National de théâtre du Canada en 2008, Renaud Pettigrew compte plus d’une trentaine de conceptions à son actif. Il collabore aux côtés de Michel Lefebvre (In this world, Projet pupitre, Bang Bang Boy, Pandora, Dreaming now, Horror Story- Youtheatre), Serge Mandeville (Le songe d’une nuit d’été – Absolu théâtre), Marie Brassard (Moving in this world – Infrarouge ), Daniel Meilleur (1,2,3 nous avons des droits – Théâtre des Deux-Monde) et Sylvie Dumontier – Shilvi (Shilvi, tour de chant et Quand les poules auront des dents – Les disques Petite plume), Frédéric Dubois ( Viande à chien – Théâtre des fonds de tiroir / Nouveau théâtre expérimental). Il assistera à la conception des éclairages du projet Carte (Pique et Coeur) de Robert Lepage et d’Ex machina. Très actif dans le milieu de la tournée, il s’occupe des éclairages d’Ex machina (Lipsynch, Jeux de cartes, La face cachée de la lune), Sibilyne (Woyzeck), Le théâtre d’aujourd’hui (Les belles-soeurs), Pierre Lapointe (Tournée Sentiment humain), Les Fourberies de Scapin (Juste pour rire). Au cours des prochains mois, Renaud collaborera aux côtés d’Isabelle Boulanger — Sans lactose (Danse – décembre 2014), Michel Lefebvre — Feder (Théâtre – Performance), Mireille Camier — Le dragon d’or (Théâtre), Jean-Simon Traversy —Constellation (Théâtre), Fire/Work (Musique).

Marie-Eve Archambault 
C’est en mai 2011 que Marie-Eve Archambault, originaire de Montréal, a graduée de LADMMI, L’école de danse contemporaine. Ayant une facilité particulière pour la pédagogie, elle enseigne la danse sous différentes formes depuis 2000 et se découvre une passion pour le métier de répétitrice. En plus d’être répétitrice pour de jeunes chorégraphes (Isabelle Boulanger / La Grande Fente, Geneviève Carron-Ferron et Rosie Contant), elle travaille notamment avec des comédiens en formation et des metteurs en scène à titre de spécialiste du corps et du mouvement. Parallèlement à ces activités, Marie-Eve poursuit sa carrière d’interprète à travers diverses collaborations. En plus d’être répétitrice pour Isabelle, elle agit à titre de soliste, conseillère artistique et directrice générale au sein de leur compagnie La Grande Fente.

L’affirmation de mon identité artistique est étroitement liée à un mode de création fondé sur un esprit de collégialité, nourrit par une équipe de danseurs anciens collègues de classe. Nous formons ensemble un noyau dur où se côtoient audace, énergie, dynamisme et folie, et où règne une parfaite cohésion dans la manière de faire et dans ce que nous voulons traduire sur scène.
Comme une caricaturiste, je m’intéresse à la physicalité et aux traits de caractère des danseurs afin de redessiner leur profil. Ce procédé est en amont de la création de chacune de mes pièces et en est ma principale source d’inspiration. Pour mettre en branle ces personnages, il y a l’idée d’exécution de tâches individuelles et de groupe. Ces tâches sont ensuite remises en contexte à travers une situation plus générale, ce qui a pour but d’instaurer une quête commune au sein du groupe et d’installer une identité langagière. Pour ce faire, j’utilise différentes stratégies en lien avec l’espace et le temps, dans le but de générer des moments d’imprévisibilité, d’absurdité ou de musicalité et de donner du rythme à la pièce. Au cœur, il y a les personnages exacerbés d’où la collusion des identités contrastantes et complémentaires se dégage l’univers de mes pièces et autours, les stratégies dans la manière de traiter l’espace et le temps afin de provoquer une réaction dans le public.
Il est important pour moi de nourrir les diverses façons de susciter ces réactions. À cette fin, je me sers des codes de la culture pop, reflet de ma grande affinité avec la mode. Ces codes se reflètent non seulement dans mes choix musicaux, de costumes, de lumières et de scénographies mais aussi dans les thèmes que j’aborde. Tous ses éléments demeurent accessibles au public car ils sont des références « populaires », souvent présentes dans le quotidien.