PROGRAMME DOUBLE
Nicholas Bellefleur + Vías
RECONNAISSANCE TERRITORIALE
Dans l’esprit de prendre soin de toutes nos relations, nous souhaitons reconnaître que Tangente est établi en territoire autochtone non cédé où des êtres vivants et non vivants coexistent depuis des temps immémoriaux.
Les Kanien’kehá:ka sont aujourd’hui reconnus comme étant les gardiens des terres et des eaux de ce territoire nommé Tio’tia:ke.
À travers notre programmation, nous souhaitons contribuer au mouvement ancestral d’échanges artistiques entre les peuples et nous reconnaissons notre responsabilité de renouveler nos pratiques avec respect envers les générations présentes et à venir.
Les photographies et captations vidéo ne sont pas permises pendant le spectacle.
L'ESPACE DES COMMISSAIRES
En découvrant ces deux projets et en apprenant à les connaître, l’équipe commissariale a eu envie d’y plonger. D’y vivre par procuration. Les deux collectifs ont proposé de concevoir et d’aménager des espaces où des corps se déploient différemment, plus librement, incités ou modulés par ceux des autres et poussés par le rythme, la musique. C’est à travers cette considération sensible et ce soin apporté à l’expression de soi, aux corps en mouvement évoluant en diapason ou en écho les uns avec les autres, que ces œuvres prennent vie devant nos yeux. Les sons se glissent dans nos oreilles, notre âme, notre diaphragme et nos tripes.
D’un côté, Vías revisite l’énergie, les codes de la cumbia et des sonideros. De l’autre, Nicholas Bellefleur et son équipe réfléchissent la réalisation et la matérialisation du concept de safe space. Comment, comme public, intégrer cette quête du plaisir à travers le vivre-ensemble? Ou encore, plus simplement, qu’est ce qui nous fait bouger?
NICHOLAS BELLEFLEUR
A SAFE(R) SPACE
L'ESPACE DE L'ARTISTE
[05.2021] La pandémie est un portail
𝗖𝗔𝗣𝗦𝗨𝗟𝗘 𝗧𝗘𝗠𝗣𝗢𝗥𝗘𝗟𝗟𝗘 du projet collaboratif 𝗔 𝗦𝗔𝗙𝗘(𝗥) 𝗦𝗣𝗔𝗖𝗘
Laboratoire fluide et expansif sur la praxis du safe space, A SAFE(R) SPACE explore l’utopie de cohabitation où se négocie l’altérité des authenticités par l’écoute et le partage. Cette fois-ci, le territoire numérique devient notre terrain de jeu où réalité et magie se coalisent.
Alors que nous vivions une crise de la solitude, la pandémie de 2020 nous surprend et nous oblige à repenser nos manières d’être ensemble. Un groupe d’ami·e·x se rassemble et tente de se réconcilier avec leurs corps, à soi et à l’autre par l’intermédiaire des technologies qui s’offrent à elleux.
𝘏𝘪𝘴𝘵𝘰𝘳𝘪𝘤𝘢𝘭𝘭𝘺, 𝘱𝘢𝘯𝘥𝘦𝘮𝘪𝘤𝘴 𝘩𝘢𝘷𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘥 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘴 𝘵𝘰 𝘣𝘳𝘦𝘢𝘬 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘵𝘩𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘦 𝘵𝘩𝘦𝘪𝘳 𝘸𝘰𝘳𝘭𝘥 𝘢𝘯𝘦𝘸. 𝘛𝘩𝘪𝘴 𝘰𝘯𝘦 𝘪𝘴 𝘯𝘰 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘦𝘳𝘦𝘯𝘵. 𝘐𝘵 𝘪𝘴 𝘢 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘭, 𝘢 𝘨𝘢𝘵𝘦𝘸𝘢𝘺 𝘣𝘦𝘵𝘸𝘦𝘦𝘯 𝘰𝘯𝘦 𝘸𝘰𝘳𝘭𝘥 𝘢𝘯𝘥 𝘵𝘩𝘦 𝘯𝘦𝘹𝘵. 𝘞𝘦 𝘤𝘢𝘯 𝘤𝘩𝘰𝘰𝘴𝘦 𝘵𝘰 𝘸𝘢𝘭𝘬 𝘵𝘩𝘳𝘰𝘶𝘨𝘩 𝘪𝘵, 𝘥𝘳𝘢𝘨𝘨𝘪𝘯𝘨 𝘵𝘩𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘤𝘢𝘴𝘴𝘦𝘴 𝘰𝘧 𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘦𝘫𝘶𝘥𝘪𝘤𝘦 𝘢𝘯𝘥 𝘩𝘢𝘵𝘳𝘦𝘥, 𝘰𝘶𝘳 𝘢𝘷𝘢𝘳𝘪𝘤𝘦, 𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘢𝘵𝘢 𝘣𝘢𝘯𝘬𝘴 𝘢𝘯𝘥 𝘥𝘦𝘢𝘥 𝘪𝘥𝘦𝘢𝘴, 𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦𝘢𝘥 𝘳𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘮𝘰𝘬𝘺 𝘴𝘬𝘪𝘦𝘴 𝘣𝘦𝘩𝘪𝘯𝘥 𝘶𝘴. 𝘖𝘳 𝘸𝘦 𝘤𝘢𝘯 𝘸𝘢𝘭𝘬 𝘵𝘩𝘳𝘰𝘶𝘨𝘩 𝘭𝘪𝘨𝘩𝘵𝘭𝘺, 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘭𝘪𝘵𝘵𝘭𝘦 𝘭𝘶𝘨𝘨𝘢𝘨𝘦, 𝘳𝘦𝘢𝘥𝘺 𝘵𝘰 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘦 𝘢𝘯𝘰𝘵𝘩𝘦𝘳 𝘸𝘰𝘳𝘭𝘥. 𝘈𝘯𝘥 𝘳𝘦𝘢𝘥𝘺 𝘵𝘰 𝘧𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘧𝘰𝘳 𝘪𝘵.
Titre inspiré de l’article «The Pandemic Is a Portal» d’Arundhati Roy, paru dans le
Financial Times le 3 avril 2020
___
Chapitre «𝘓𝘢 𝘱𝘢𝘯𝘥é𝘮𝘪𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘪𝘭» du projet collaboratif 𝗔 𝗦𝗔𝗙𝗘(𝗥) 𝗦𝗣𝗔𝗖𝗘
𝒂𝒗𝒆𝒄
Nicholas Bellefleur
Chéline Lacroix
Eli C Carreon
Issac Koji Endo
Caroline Namts
Gabrielle Roy
Noël Vézina
𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆
Marilyne Cyr
Misheel Ganbold
Guillaume Michaud
Frédérique Rodier
___
Ce chapitre du projet 𝗔 𝗦𝗔𝗙𝗘(𝗥) 𝗦𝗣𝗔𝗖𝗘 a été possible grâce à Vue sur la Relève, les Fonds de solidarité et Patro Villeray.
Remerciements
Merci à Lo Fi Dance Theory, Cas Public et le Conseil des arts et des lettres du Québec. Votre soutien nous a propulsés vers de nouveaux possibles!
Merci à nos partenaires à Jeunesse Engagée du Centre communautaire LGBTQ+ et au Centre national de danse-thérapie. Merci à nos partenaires de nos chapitres précédents, au Festival Quartiers Danses, Vue sur la Relève, Carrefour Jeunesse Emploi et Jeunes en action.
Merci au photographe et ami David Wong pour ta générosité et ton regard sensible et aiguisé.
Merci à la grande constellation de tous·te·x les ami·e·x du projet!
Il y a de l’espoir pour l’Avenir!
VÍAS
Sabor de mi corazón, chapitre I : cumbia
L'ESPACE DE L'ARTISTE
Nous voulons reconnaître que cette pièce est fortement influencée par l’héritage de la culture afro-colombienne, ainsi que par la sonidera du Mexique et la kolombia du nord du Mexique. Nous apprécions et célébrons toute la couleur, la saveur et le rythme que ces cultures ont apportés à l’univers de la cumbia.
Remerciements
Un gros merci à nos partenaires et collaborateurs, à Javier Trejo, Teresa Vazquez, Eva de Keijzer, notre famille de Tlachichuca (Puebla), Marianne Lavoie, Olimpia Sánchez, León Medina Rangel, Babis et Chaparra de Danzas de la Calle, Rufo Alvarado de Sonido Marlez, Daniel Alvarado de Sonido Monarca, Paul Rose, Yann-Manuel Hernández, Laetitia Demessence, les membres du conseil d’administration de Vías, Parise Mongrain et Juan Vázquez, toute l’équipe de Tangente, l’équipe de Circuit-Est, Anne Plamondon, Victor Quijada, Fannie Bellefeuille, Juan Sebastian Hoyos, nos amis de Tondoa, et tous les amants de la cumbia qui ont partagé leur amour de cette culture avec nous.
La création de Sabor de mi corazón, chapitre I : cumbia a bénéficié d’une résidence à la Maison de la culture Côte-des-Neiges.
Tangente remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada ainsi que tous ses donateurs de leur appui financier.