HABITATION #1

Porte-ouverte

26 MARS | 15H

In Retrospect/Forward Thinking

Du 20 au 26 mars, 5 artistes ayant présenté des pièces au Festival de danse urbaine 100Lux 2017 seront invités par Tangente à participer à une semaine de résidence à l’édifice Wilder. Ces derniers bénéficieront de 12 heures de mentorat chorégraphique en studio avec les mentors Helen Simard, Ismaël Mouaraki et Alexandra Spicey’ Landé. Le rôle des mentors sera d’aider les artistes à travailler leurs créations, mais aussi d’offrir leurs propres opinions et leurs critiques constructives pour aider le travail à arriver à sa meilleure version. Les portes du studio seront ouvertes au public le dimanche 26 mars 2017 : les artistes y présenteront leur travail et discuteront de leur expérience et de leurs progrès tout au long de la résidence.

 

Artistes participants et pièces présentées : 

MONTRÉALITÉ
Une pièce qui montre la réalité de 2 jeunes danseurs montréalais. Ces deux personnages, se perdant entre ce qu’ils veulent et comment on les perçoit, se réunissent par une même passion. Ce projet permettra au public de plonger dans un univers abstrait auquel il pourra percevoir le processus créatif.
Chorégraphes / interprètes : Hugo Ménard, Alexandre Wilhelm (Hyougz & Taz)

BARDO
La suspension entre la vie et la mort. L’espace transitoire.
La résistance, le désire de rester. La dualité, celle qu’on quitte. Tiré par cette partie de nous qui n’a aucun attachement, qui se dirige librement.
Chorégraphes / interprètes : Frederique « Pax » Dumas, Jean-Édouard « Sangwn » Pierre-Toussain

LUST & FOUND
La femme comme objet, comme désir, comme besoin, comme mère; la femme dure comme fer. Prisonnière des tâches que la société lui aura involontairement offertes, n’est-elle qu’une femme de plaisir? Son pouvoir de séduction est vu comme un vice. Cependant, une fois consommé, celui-ci devient sa plus grande arme! Une arme destructrice, une arme constructive se transformant en une arme indispensable et sensible.
Chorégraphes / interprètes : Lakesshia Pierre-Colon

 

Ismaël Mouaraki : mentor D’origine franco-marocaine, Ismaël Mouaraki découvre les danses urbaines à l’âge de douze ans dans sa région natale, à Nancy en France. Il est initié au langage chorégraphique contemporain au contact du chorégraphe Xavier Lot, en résidence au Centre culturel André Malraux (Scène nationale de Vandoeuvre), avec qui il collabore comme interprète pendant plus de trois ans. Une main tendue qui a permis à l’artiste de s’émanciper. Autodidacte et curieux de s’ouvrir à différentes techniques, il côtoie divers chorégraphes, tels que Tony Mackott, la Compagnie Accrorap, Philippe Decouflé et Hélène Blackburn. Depuis 2003, c’est au sein de la Compagnie Destins Croisés dont il est fondateur qu’Ismaël Mouaraki poursuit son travail. À travers son répertoire, il encourage l’innovation au détour de nouvelles aventures artistiques, comme dans la pièce Futur Proche qui a reçu le prix de la meilleure création 2003 attribué par L’Office Franco-québécois pour la jeunesse où il fait danser une clown, dans Loops (2008) qui fut réalisée in situ dans le métro de Montréal où il a dirigé des danseurs urbains et contemporains, ou dans son travail avec une slameuse dans la pièce Slam en Corps (2009), un dialogue du texte par le corps. Dans son solo RefleXction (2010), il intègre des nouvelles technologies. Dans sa dernière création Lien(s) (2016), il explore les notions d’identité et d’altérité pour questionner la place de l’individu dans le groupe. En plus de son travail au sein de sa compagnie, il participe à divers projets chorégraphiques en tant que chorégraphe et enseignant, parmi lesquels on retrouve la 5e édition de Pas de danse, pas de vie ! du Regroupement Québécois de la Danse autour de performances in situ et le Cirque Éloize pour le spectacle ID. Il a signé les chorégraphies de la parade Pink Carnaval présentée en l’honneur du couturier Jean-Paul Gauthier au Festival Juste pour Rire, et co-signé le spectacle Ayong avec le chorégraphe Herwann Asseh de la compagnie Moral Soul, présenté au Quartz à Brest en France. Cette réalisation, librement inspirée de la fresque du Jugement Dernier de Michel-Ange, est une rencontre de la danse, du cirque, et des arts visuels. Plus récemment, Ismaël Mouaraki a chorégraphié la pièce D-Complex en collaboration avec le Centre culturel de Namur en Belgique présenté en novembre 2016 aux Abattoirs de Bomel.

Helen Simard : mentor Née à Kingston, Ontario, Helen Simard déménage à Montréal en 1996 et découvre en même temps sa passion pour le break et la danse contemporaine. En 2000, elle reçoit un baccalauréat en danse contemporaine à l’Université Concordia; cette même année, elle crée DysFunkShn Crew, un crew de b-girls avec qui elle participe à des battles tels que les Pro-Ams à Miami, le Rocksteady Crew Anniversary à New York et le B-boy Summit à Los Angeles. Également en 2000, elle co-fonde Solid State, un collectif qui créent des oeuvres scéniques fusionnant danse de rue et danse contemporaine. De 2000 à 2012, elle est codirectrice artistique, chorégraphe et interprète de Solid State et participe à la création de neuf œuvres chorégraphiques qui ont été présentées à travers le Québec, le Canada et l’Europe. Aujourd’hui, même si ses chorégraphies sont plus d’une esthétique contemporaine, elle collabore en tant que répétitrice avec les chorégraphes urbains Emmanuelle LePhan et Elon Hoglund (Tentacle Tribe), Greg Selinger et Victoria Mackenzie. Helen est titulaire d’une maîtrise au département de danse de l’UQAM (2014) : « Breaking down the differences between breakdancing and b-boying : a grounded theory approach » et a publié plusieurs articles et chapitres de livres sur la danse de rue. Elle poursuit présentement ses recherches sur les b-girls au Doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM.

Alexandra Spicey’ Landé : mentor Alexandra ‘Spicey’ Landé est chorégraphe en danse Hip Hop depuis plus de dix ans.  Sa passion pour les danses de rue nait dans les années 80, lorsqu’elle est toute petite. La relation étroite qu’elle maintient avec la culture Hip Hop est constamment  représentée dans ses creations chorégraphiques.  Sa première creation Retrospek, spectacle coproduit par le M.A.I. (Montréal, arts interculturels) est chaudement reçu par son public et inspire plusieurs autres chorégraphes en danses de rue. Suite à sa participation à Vue sur la Relève 2008, elle est récipiendaire de la Bourse Rideau grâce aux Entrées en Scènes Loto-Québec. Une tournée de huit spectacles à travers Montréal et Ottawa est engendrée. En 2009, Spicey présente Renézance, sa deuxième pièce, crée pour Tangente et présentée à quelques reprises à Montréal.  En 2011, elle est engagée comme coach en danses urbaines pour le spectacle Michael Jackson Immortal Tour du Cirque du Soleil.  Cette même année, elle participle à l’émission Ils Dansent de Radio Canada avec Nico Archambault, en tant que professeur de danse et chorégraphe.  2015 marque son retour à l’écran lors de la compétition International de danse Eurovision Young Dancer 2015 présenté sur les chaines de Czech TV en République Tchèque.  Après quelques années de réflexion et de recherche, Spicey entame une nouvelle étape de création pour faire naitre Complexe R.  Pour cette 3e pièce de danse-théâtre présenté par le M.A.I. en Novembre 2015, Spicey s’inspire de nos obsessions humaines.  Une de ses préoccupations premières est de donner une plus grande visibilité aux danses de rue à Montréal avec l’évènement Bust a Move à la TOHU; l’évènement célèbre son 10e anniversaire en 2015. Alexandra ‘Spicey’ Landé est aussi interprète et professeure de danse Hip Hop depuis presque 20 ans et demeure une des chorégraphes les plus respectés au Canada. Aujourd’hui avec Ebnflōhelle construit un langage chorégraphique propre à sa vision et cela entourée de complices et de paires qui alimentent son processus créatif.

Victoria « Vic Versa » Mackenzie : organisatrice du projet Dansant depuis l’enfance, Victoria a exploré différents styles de danses avant de trouver sa voie, à mi-chemin entre danses contemporaine et urbaine. Elle s’adonne au breakdance depuis 2008 et sort diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2013. Ces dernières années, on a pu la voir sur scène dans plusieurs spectacles de danse contemporaine, des festivals de hip hop, ainsi que des projets de divertissement à travers le Canada aux côtés du Cirque du Soleil, de Body Slam Collective, Helen Simard, Alias Dance Project, Breakin’ Convention’s Open Art Surgery, Panamania for PamAm Games, Street vs. Stage (Summerworks), Festival 100Lux, et Festival Quartiers Danses. Depuis 2014, elle travaille de manière périodique sur sa première création, TheStoryProject qui a d’ailleurs été présentée au Festival 100Lux, TUDS, et Festival Quartiers Danses. Sa création la plus récente Hexad Myriad, est le résultat d’une collaboration avec l’École de danse contemporaine de Montréal. Victoria a été chorégraphe invitée dans le cadre du Projet Fly et a travaillé avec 6 élèves de l’EDCM pendant l’été 2016. Elle donne de manière episodique des workshop à Toronto et Montréal et continue la série Get Low. Elle continue de participer à des compétitions et battles de danse et a récemment remporté le Concrete Kingz battle à Under Pressure in Top Rock. À travers son travail avec KeepRockinYou, elle a organisé des ateliers, des battles de danse et s’investit dans le monde des b-girl aussi bien à Toronto qu’à Montréal. En 2016, elle rejoint la compagnie Tentacle Tribe.

100Lux est un organisme à but non lucratif fondé en 2012, qui a pour objectif de soutenir la professionnalisation des danseurs urbains. La danse urbaine englobe différents styles, les principaux étant hip hop, popping, bboying, house, locking, krump, waacking. La majeure partie des danseurs urbains s’entraine dans l’objectif d’améliorer leur performance en freestyle. Les danseurs urbains se distinguent par leur caractère autodidacte. 100Lux est un organisme créé par les danseurs urbains, qui a pour mission de créer un environnement professionnel répondant aux besoins spécifiques du bassin de danseurs urbains afin de leur donner des ressources concrètes pour les aider à pousser leur art plus loin. Nous désirons encourager le réseautage avec les autres artistes en danse ainsi qu’avec les autres disciplines, en plus de favoriser le partage avec le public.