Danses Buissonnières Classe 2016

Un voyage inédit à la découverte des créateurs de demain du Québec

29. 30 SEPTEMBRE | 19H30

1 OCTOBRE | 19H30

2 OCTOBRE | 16H

Struwwelpeter

Ariane Dessaulles

10 minutes

Librement inspiré du conte Der Struwwelpeter (1845) de Heinrich Hoffman, Struwwelpeter nous plonge dans un univers mystérieux. Le personnage, prisonnier d’un masque à l’expression indéchiffrable y est à la fois maître de cirque et bête apeurée. Dans une atmosphère où l’émerveillement côtoie la crainte, nous sommes invités à suivre cet être dans son errance et à nous laisser subtilement envoûter.

Chorégraphe et interprète Ariane Dessaulles
Répétitrices Jeimy Oviedo, Kim L Rouchdy
Conception du masque Claudia Chan Tak
Costume Kim L Rouchdy

Après un parcours en études théâtrales (UQÀM), Ariane Dessaulles complète sa spécialisation en chorégraphie en 2014 (baccalauréat en danse contemporaine – UQÀM). En 2015, elle présente CONVENTUM au festival Zone Homa puis se consacre à la création de deux solos dont elle est aussi l’interprète- OUTSKIN (2015) et Struwwelpeter (2016). En mai 2016, elle débute une nouveau processus intitulé TOPO dans le cadre d’une résidence au offta et d’une résidence à Fleur d’asphalte. Son travail interroge les rapports spatiaux et proxémiques comme moteur de dialogue humain tout en empruntant un langage minimaliste. Cherchant à créer des atmosphères enveloppantes, son univers révèle un penchant pour l’étrange et l’ambigu. Parallèlement, elle poursuit sa formation comme interprète au moyen de classes quotidiennes et de plusieurs stages. Elle y rencontre Catherine Gaudet, Manuel Roque, Guy Cools, Peter James, les techniques Axis Syllabus et Fighting Monkey. Depuis 2014, elle collabore avec la Fondation Jean-Pierre Perreault et y agit comme adjointe à la direction.

Conceptrice de costumes autodidacte, Claudia Chan Tak débute auprès de Denis Lavoie comme couturière pour Geronimo Stilton dans le Royaume de la fantaisie de Serge Postigo, puis comme assistante à la conception de costumes pour deux productions de Martin Faucher, Yukonstyle (Théâtre d’Aujourd’hui) et Villa Dolorosa (Espace Go) et pour la pièce Paradoxe Mélodie de la chorégraphe Danièle Desnoyers. En 2015, elle co-signe avec Marie-Audrey Jacques plus de 100 costumes pour la distribution de West Side Story mis en scène par Angela Konrad et chorégraphié par Manon Oligny. Elle réalise aussi les costumes pour ses propres créations, tout en collaborant sur d’autres créations avec entre autres Nans Bortuzzo et Ariane Dessaulles.

Jeimy Oviedo débute sa formation académique à L’École Supérieure de Ballet du Québec, puis elle poursuit ses études en danse contemporaine à LADMMI. Son intérêt pour la danse contemporaine la pousse à faire un Baccalauréat en Danse à l’UQAM, qu’elle termine en 2014. Pendant sa formation, elle côtoie plusieurs chorégraphes de renom tels Frédéric Gravel, Danièle Desnoyers, Virginie Brunelle, Sylvain Émard, Estelle Clareton, Monique Vincent, Edgar Zendejas et Frédéric Tavernini. Elle travaille ensuite comme interprète chez Nyata Nyata et poursuit aujourd’hui son travail comme interprète tout en travaillant comme massothérapeute.

Kim L.Rouchdy complète sa formation en danse à l’Université de Concordia en 2015. Artiste multidisciplinaire, Kim a aussi suivi une formation en scénographie à l’ÉNT (2009-2011) et au Cégep de St-Hyacinthe (2006-2009). Aujourd’hui ses différentes pratiques artistiques se côtoient, s’influencent et s’informent. En 2016, grâce aux résidences de Fleur d’asphalte, elle travaille sur la pièce Terrarium, qui aborde les questions d’identité féminine et du conformisme à travers la nature. En 2015, elle présente la pièce Lumen Extra Terram, dans le cadre du Festival Phénoména, où elle crée des corps et un espace imaginaires en utilisant la lumière. Parallèlement, elle fait aussi son chemin en tant qu’interprète travaillant auprès de divers chorégraphes de l’émergence.

RainBlow

Geneviève Jean-Bindley

8 minutes

Inspirée de l’univers du film Le magicien d’Oz, RainBlow est une chorégraphie qui met en mouvement une maladie – la dépression – et ses symptômes. Entre métaphore fantastique et réalité dramatique, ce solo à l’esthétique graphique est chargé de sens. Lorsque l’on devient le personnage secondaire de sa propre vie et que le premier rôle est interprété par cette crise, c’est un film angoissant à la fin imprévisible qui se joue. Lorsque l’on est pris dans une tornade de peur et de peine, poursuivie par la sorcière des tourments, une fin heureuse est difficilement envisageable. Pourtant, parfois il suffit de donner trois petits coups pour revenir à soi.

Chorégraphie et interprétation Geneviève Jean-Bindley
Arrangements musicaux Carl-Éric Hudon
Répétitrice Jacinthe Léger-Leduc
Photo-graphisme Gabriel Germain

Geneviève Jean-Bindley a d’abord touché aux arts plastiques et au théâtre avant d’entreprendre une formation professionnelle en danse, profil interprétation et création, à l’UQAM. Geneviève est une artiste visuelle qui utilise la chorégraphie comme support et le corps comme matériau. Elle situe son travail entre le design chorégraphique, la chorégraphie scientifique et la chorégraphie dramatique. Ses chorégraphies sont une mise en scène d’images qui se suivent dans l’espace pour créer un tout, une œuvre. Pour elle, ce n’est pas le geste qui compte, mais bien ce geste dans l’espace. C’est à partir de cette union que le sens et l’intérêt du mouvement deviennent visibles et sensibles. Depuis sa graduation, Geneviève participe à de nombreux projets artistiques et elle compte à son actif plusieurs créations originales comme HÉRÉSIE, HotDog ou PARADE, qui sont présentées sur différentes scènes et dans différents festivals. Dès le début de sa carrière, elle collabore avec de nombreux artistes de la scène musicale comme Les Goules, Câltar-Bateaux, Géraldine pour la création de vidéos clips ou de différentes productions. Elle est aussi la fondatrice du projet Bananas Human Steps et elle travaille actuellement sur l’élaboration de sa compagnie Quatrième Sexe/GEAN BINDLEY Art.

Carl-Éric Hudon vit et travaille à Montréal depuis un peu plus de dix ans. Il fait paraître trois albums de facture folk/chanson champ-gauche sous son nom, deux autres avec son groupe pop-grunge Panache, en plus d’accompagner plusieurs artistes Montréalais en studio comme sur scène (Navet Confit, Géraldine, Moussette). Touche-à-tout, il collabore aussi occasionnellement en tant que compositeur, musicien et/ou concepteur sonore dans l’univers de la danse contemporaine et du théâtre (Quatrième sexe/GEAN BINDLEY Art, Festival du Jamais Lu, maribé- Sors de ce corps).

Jacinthe Léger-Leduc est diplômée du baccalauréat en danse contemporaine de l’Université du Québec à Montréal. C’est le théâtre qui l’attire en premier lieu. À la fin de son DEC en art dramatique au Cégep de Saint-Laurent, elle retourne vers sa première passion qu’est la danse en s’inscrivant au programme d’interprétation du Département de danse de l’UQÀM. Son parcours universitaire l’amène à toucher entre autres au travail de Nicolas Cantin, de Dominique Porte, d’Estelle Clareton, et de travailler avec des chorégraphes tels que Frédérick Gravel, Danièle Desnoyers et Virginie Brunelle.

Gabriel Germain est un Concepteur Graphique et Motion Designer, gradué en 2011 à l’UQAM en Design Graphique. Après ses études il s’est intégré à l’équipe de l’agence Créatures Stratégie Image et il s’est aussi intéressé au motion design et en photographie. Son travail expérimental, en tant que Motion Designer se voit présenté dans certains événements annuels tels que Chromatic (2012), Fantasia (2012), Dérapage 2012 et Dérapage 2013. Ses projets photographiques sont mis en oeuvre pour quelques chorégraphes dont Philippe Dandonneau, Julie Barrette-Laperrière, Sébastien Provencher et Geneviève Jean-Bindley. Il travail aujourd’hui en tant que travailleur automne sous le nom de Studio Punch, d’où il est le fondateur. Son travail est reconnu pour sa productivité, sa créativité, et ses conseils artistiques et stratégiques. Ses mandats l’ont mené à développer plusieurs images de marques, autant pour la restauration, les événements, le théâtre que pour le domaine des startups.

Selk

Eryn Tempest

10 minutes

Selk est une pièce chorégraphique qui explore l’interaction entre l’eau et le corps. Elle s’inspire des contes celtiques des Selkies, peuple mythique prenant la forme de phoques sous l’eau et d’humains sur Terre. En écho à ces contes qui ont souvent servi à expliquer la disparition d’êtres chers en mer, ce solo à la gestuelle aquatique évoque le souvenir nostalgique et sombre de ce qui a été perdu.

Chorégraphe et interprète Eryn Tempest
Conception sonore Thomas Christie

Eryn Tempest est originaire d’Edmonton. Elle a commencé la danse à l’âge de quatorze ans, et a été formée principalement par Gerry Morita de Mile Zero Dance, et Kathy Ochoa de K.O. Dance Productions. Eryn a déménagé à Montréal en 2012 pour étudier à l’Université Concordia. Elle y a complété le programme en danse contemporaine en 2016.

Thomas V. Christie est diplômé d’électroacoustique. Il est compositeur, artiste d’installation sonore, et multi-instrumentiste. Son travail se concentre sur la division et l’union des sonorités électroniques, acoustiques, et organiques.

Hors d'oeuvre

Manuel Shink

10 minutes

Hors d’œuvre aborde le thème de la fluidité du genre par l’expression de la féminité dans un corps d’homme. En présentant un personnage barbu qui emprunte l’identité d’une femme, en naviguant entre la subtilité et l’usage des stéréotypes, la pièce questionne les rôles sociaux attribués à chacun des genres. Le ton est sensuel, étrange et intriguant et la création est portée par la musique électronique de Jens Massel, dj allemand mieux connu sous le nom de Senking.

Chorégraphe et interprète Manuel Shink
Répétitrice Hélène Messier

Manuel Shink a complété sa formation d’interprète à l’ECDMTL. Il travaille ensuite auprès de plusieurs chorégraphes à Montréal, Québec, Toronto, St-John et Berlin. Récemment, il reçoit son diplôme baccalauréat en chorégraphie à Concordia. Ayant étudié le cinéma, la photographie et la psychologie, il travaille ses œuvres dansées en portant une attention particulière au rythme, à l’espace, à la narration et à l’ambiance. On lui reconnait un style pourvu d’une sensibilité, d’une théâtralité, d’une sensualité et d’un comique imprévisible. Il a entre-autre recours au drag-queen, à la performance, au butô et au travail clownesque. Manuel fut récipiendaire de deux bourses du Conseil des Arts du Canada. Il s’identifie au genre masculin mais réfléchit et agit parfois au féminin.

Hélène Messier a reçu son entraînement Butô avec Mario Veillette, Denyse Fujiwara, Jocelyne Montpetit, Yoshito, Ohno, Diego Pinon, Yumiko Yoshioka. Elle a été interprète pour Mario Veillette, Katia-Marie Germain, Ample.man Danse et Valérie Sabbah. Graduée du baccalauréat en chorégraphie à Concordia, elle base son travail de création sur l’imaginaire, le travail d’état et l’étude somatique, créant des univers surréels et sensibles. Ses créations ont été présentées à Common Space, la Nuit Blanche, Short and Sweet (FTA), Danses Buissonnières, Piss in the Pool et Quartiers Danses. Elle est actuellement étudiante à la maîtrise à l’UQAM, s’intéressant au rôle de l’attention comme moyen possible d’émergence du spirituel dans la danse.

Who cares

Virginie Desroches

10 minutes

Ayant comme point de recherche un duo très physique dans lequel les corps polarisés s’entrechoquent violemment, Who cares s’inspire essentiellement de la dichotomie désir/dégoût et amour/haine. La pièce nait d’une volonté d’explorer de manière subtile cette zone grise où le désir et le dégoût se côtoient, se mêlent dans une ambiguïté qui rappelle étrangement le quotidien. Who cares s’intéresse à cette frontière où coexistent des sentiments incompréhensibles que l’on peut ressentir et exprimer envers l’autre.

Chorégraphe Virginie Desroches, Compagnie Le Black Hole
Interprètes Claire Jeannot, Myriam Foisy

En 2011, Virginie Desroches reçoit la bourse d’excellence du Cégep de Saint-Laurent pour son DEC en danse, et termine en 2015 sa formation en tant qu’interprète au sein du Département de danse de l’UQAM, ou elle apprend et s’inspire au contact de chorégraphes professionnels tel Nicolas Cantin, Frédérick Gravel, Danièle Desnoyers et Virginie Brunelle. En 2016, elle fonde sa compagnie LE BLACK HOLE et présente son travail pour la première fois dans le cadre du Festival Bouge d’ici l’Espace commun/Common space sous le mentorat de David Albert-Toth. Cette dernière création est représentée dans le cadre des Hors-Lits Montréal 3e édition. En juin 2016, elle produit en collaboration avec les interprètes Marie-Ève Dion, Myriam Foisy et Claire Jeannot la pièce No means yes, qui pose une réflexion sur la question sensible et complexe du consentement, présentée au Festival Fringe St-Ambroise et lui valant une nomination aux FRANKIE pour « chorégraphie la plus exceptionnelle ». Aujourd’hui, Virginie cherche à développer davantage sa signature et sa méthode de travail à travers un duo qui explore les limites physiques et psychologiques de la dichotomie désir/dégoût. Who cares sera présenté à Danses buissonnières classes 2016 à l’automne prochain.

Après une formation mixte entre théorie et pratique, entre la France et le Québec, Claire Jeannot s’investit en tant qu’interprète en danse contemporaine à Montréal. Elle touche au travail de chorégraphes établis pendant sa formation à l’UQAM: notamment Frédérick Gravel et Danièle Desnoyers. 
La présence sur scène qu’elle a développé avec ces artistes reconnus est une de ses forces, mais c’est aussi à travers le travail de poids, autant dans une approche au sol qu’en impulsion qu’elle tinte son travail. Et c’est actuellement auprès d’artistes émergents qu’elle s’implique avec les créations de la compagnie Le Black Hole – Danse contemporaine notamment.

Partager, communiquer, échanger, aider, voilà ce qui motive Myriam Foisy à continuellement graviter entre l’univers de l’ergothérapie et celui de la danse contemporaine. Les voyages humanitaires à son actif et ses aspirations à conscientiser la population ont incité sa réflexion sur l’art, sa portée et son influence. Membre du collectif S’Enfarger avec Anne Cormerais et Jean-Benoît Labrecque et interprète pour : le Black Hole, Chloé Bourdages-Roy et Castel Blast, Myriam gradue de l’École de Danse Contemporaine de Montréal en 2014 avec la bourse Sofia Borella. Elle performe en 2016 au OFFTA, à l’Espace Libre, à Quartiers Danses, au Fringe et en 2017 à Tangente.

Movement In Serra - 3rd Movement

Collectif ephfem

10 minutes

Basée sur la Verb List Compilation: Actions to Relate to Oneself du sculpteur américain Richard Serra (1967-68), Movement in Serra est une pièce improvisée par un groupe d’interprètes, qui illustre l’approche de l’artiste visuel dans l’élaboration de ses oeuvres. Nous sommes invités à nous promener librement autour des interprètes et à nous construire notre propre expérience de la pièce.

Chorégraphe Lorraine Albert
Chorégraphe et interprète Julie Robert
Interprètes Stefania Skoryna, Myriam Foisy, Catherine Dagenais-Savard, Audray Julien, Camille Gachot

Lorraine Albert est une artiste interdisciplinaire avec des intérêts en photographie, en sculpture, en performance et en installation in situ. Lorraine, diplômée du collège Dawson en graphisme, travaille brièvement en Australie et poursuit son éducation en voyageant un peu partout dans le monde. Elle reçoit son BAC en beaux-arts en 2015 à l’université Concordia. Elle a présenté différentes explorations de Movement in Serra dans le cadre de plusieurs festivals, incluant Art Matters (2014), à la galerie VAV (2015) et tout récemment, Bouge d’ici (2016). En tant qu’artiste visuelle, elle a aussi participé au festival FIMA, NDG Artwalk, ainsi qu’à la Nuit Blanche. En 2015, elle co-crée le collectif ephfem avec Julie Robert.

Julie Robert découvre la danse très jeune et poursuit ses études en ballet classique à l’École supérieure de ballet du Québec. Elle intègre la compagnie du Jeune ballet du Québec, et dance par la suite pour Ballet Ouest de Montréal & le Ballet Métropolitain de Montréal en tant que membre du corps de ballet. Julie continue à approfondir ses connaissances en ballet classique dans la méthode Cecchetti sous le mentorat d’Alexis Simonot et Paula Urrutia, et obtient sa certification d’enseignant associé (A.C.S.C – C.I.C.B.) avec mention en 2011. Cherchant à élargir ses compétences en performance, Julie complète le programme en danse-interprétation à l’École de danse contemporaine de Montréal en 2015 où elle danse les oeuvres de plusieurs chorégraphes, notamment Mélanie Demers, Frédérick Gravel, Darryl Tracy, Ginette Laurin, Estelle Clareton et le collectif français (LA)Horde. Interprète physique, Julie est fascinée par la précision du geste et prend un grand plaisir à plonger dans les oeuvres d’une grande physicalité. Elle fait partie du collectif ephfem depuis 2015.

D’origine polonaise, Stefania Skoryna grandit dans une communauté anglophone de Montréal avant d’apprendre le français. Trois cultures, trois langues, et malgré tout, c’est par la danse qu’elle choisit de s’exprimer. Pour elle, la danse contemporaine devient donc un quatrième langage à part entière, avec ses propres symboles, sa syntaxe et ses nuances. À l’EDCM, elle a eu le plaisir de travailler avec, entre autres, Lina Cruz, Estelle Clareton et Manuel Rocque. En 2016, Stefania reprend La Meute de Mélanie Demers dans le cadre du OFF.TA, coordonne la reprise de Avant les gens mouraient de (LA) HORDE présenté au QG du FTA et crée pour deux productions au ZOOFEST. Récemment, elle a eu la chance de performer pour deux jeunes collectifs soit Castel Blast (Ma(G)ma, Espace Libre) et ephem (Movement in Serra, Monument National). Plusieurs nouveaux projets et engagements verront le jour grâce à son désir de s’impliquer dans le milieu et partager la danse contemporaine avec tous.

Originaire de Brownsburg-Chatham, Catherine Dagenais-Savard découvre la magie du mouvement et de la musique à l’École de danse et d’arts Christiane Raymond à Lachute. C’est à l’École de danse contemporaine de Montréal (2011-2015) qu’elle amorce sa carrière professionnelle en travaillant avec des chorégraphes renommés tels que Mélanie Demers, Estelle Clareton et (LA) Horde. Elle s’adonne aussi au théâtre musical depuis 2003 et réalise un rêve en participant à la production de Mary Poppins au théâtre St-Denis en 2016. L’art du mouvement reste encore au cœur de ses projets artistiques.

Partager, communiquer, échanger, aider, voilà ce qui motive Myriam Foisy à continuellement graviter entre l’univers de l’ergothérapie et celui de la danse contemporaine. Les voyages humanitaires à son actif et ses aspirations à conscientiser la population ont incité sa réflexion sur l’art, sa portée et son influence. Membre du collectif S’Enfarger avec Anne Cormerais et Jean-Benoît Labrecque et interprète pour : le Black Hole, Chloé Bourdages-Roy et Castel Blast, Myriam gradue de l’École de Danse Contemporaine de Montréal en 2014 avec la bourse Sofia Borella. Elle performe en 2016 au OFFTA, à l’Espace Libre, à Quartiers Danses, au Fringe et en 2017 à Tangente.

Audray Julien complète le programme pré-universitaire en danse au Cégep de Drummondville en 2012. L’École de danse contemporaine de Montréal vient compléter sa formation en 2015. C’est au sein de cet établissement qu’elle aura la chance d’approcher le travail de nombreux chorégraphes du milieu professionnel de la danse contemporaine tels que Mélanie Demers, O Vertigo, Lina Cruz, le collectif français (LA) Horde, Frédérick Gravel, Estelle Clareton et Caroline Laurin-Beaucage. Depuis sa graduation, elle participe à de nombreux projets tels que Ma(g)ma du collectif Castel Blast, It will take women d’Hélène Remoué/Productions Scala et Movement In Serra – 2nd et 3rd Movements du collectif ephfem. Décrite comme une interprète sensible mais impétueuse, les voies de la sensibilité, de l’authenticité et de la fougue sont celles qu’elle préfère emprunter, sans s’y confiner. Elle souhaite s’investir dans des projets qui rassembleraient le pouvoir des mots et celui du corps, qui seraient communicatifs, puissants et inspirants, qui favoriseraient une remise en question constructive ainsi qu’un perpétuel épanouissement.

Originaire de Tours en France, Camille Gachot se forme pendant cinq ans au Conservatoire de Tours et continue de perfectionner ses acquis à l’École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower d’où elle en sort diplômée en 2012. Elle décide alors de se diriger dans une formation d’interprète à l’École de danse contemporaine de Montréal, basée au Canada; durant laquelle elle aborde le travail de multiples chorégraphes. Elle en sort diplômée en 2015 et tend à travailler auprès de nombreux artistes. L’esprit incontrôlable, Camille à toujours en tête d’extravagantes réalisations à concrétiser.